Ceci est ma première histoire suivi. L'idée me vient d'un post que j'ai pu voir sur Tumblr..

Le prologue est très court, mais je ferais en sorte que le reste des chapitres soient plus longs. En espérant que l'idée et l'histoire vous plaisent :)

Le chapitre suivant est déjà en cours d'écriture.

Chapitre 1 : Prologue :

Le grand jour tant attendu était enfin arrivé. Le mariage de Kate Beckett et Richard Castle devait avoir lieu dans peu de temps désormais. L'église était pleine des personnes qu'ils avaient invitées, et Castle venait de faire son entrée, accompagné de son témoin. Il avait choisi Esposito pour ce rôle, en fonction de la demoiselle d'honneur de Kate. Castle et Esposito se tenaient devant l'autel, et la musique commença, attirant leur attention sur les portes de l'église. Lanie fit alors son entrée, traversa l'allée assez lentement et tous les regards se tournèrent vers elle. La mariée, elle, ne devait franchir les portes que plus tard, lorsque la marche nuptiale résonnerait dans l'église. Lanie arriva à hauteur des deux hommes, et se mit face à Esposito, non sans dire à Castle, avec un sourire malicieux.

- Quand tu la verras, n'oublie pas de fermer la bouche, Castle.

Ce commentaire détendit Castle, qui sans s'en être rendu compte, était stressé, alors qu'il n'avait aucune raison de l'être. La marche nuptiale commença alors, et dans l'assemblée, ce fut comme si tout le monde retenait son souffle pour l'entrée de Kate. Jim Beckett était le premier devant les portes, car il devait la conduire jusqu'à l'autel. Les secondes défilèrent mais il n'y avait pourtant aucun signe de la mariée. Ils attendirent encore un peu, mais Kate n'arrivait toujours pas. Jim se retourna vers Lanie, lui lançant un regard interrogateur, alors que Castle perdait son sourire. Avait-elle pris peur ? Il chassa cette idée de son esprit, sachant que Lanie était restée avec elle jusqu'au dernier moment et qu'elle aurait su comment la détendre. Alors que les regards des invités faisaient des allers-retours entre les portes d'entrée et Castle, Jim étant le plus près s'était finalement rendu dans le hall de l'église. Il n'y vit aucun signe de sa fille, ni de qui que ce soit d'autre. Finalement, il fut rejoint par les deux enquêteurs, Castle, et Lanie qui les entraîna dans la pièce où elle et Kate avaient fini de se préparer.

La salle était telle que Lanie l'avait quitté, les habits, maquillage, brosses à cheveux des deux femmes étaient toujours déposés sur la coiffeuse. Désormais, le groupe était devenu réellement inquiet, ça ne ressemblait pas du tout à Kate de disparaître de la sorte. Martha et Alexis venaient d'arriver, et la jeune fille rousse s'avança vers son père à la hâte, en lui tendant le portable de Kate. Elle aussi avait l'air inquièt et l'angoisse se lisait facilement dans ses yeux bleus.

- Il était par terre dans le hall… Il était comme ça sur ton numéro papa.

Le visage de Castle s'assombrit alors un peu plus. Quelque chose n'allait pas du tout. Kate avait disparu, et aussitôt qu'il eu cette pensée, la panique s'empara de lui. Tous les regards étaient posés sur lui, comme s'ils attendaient qu'il dise quelque chose, mais l'écrivain était à court de mots. Il réfléchissait à toute vitesse et s'imaginait déjà les pires scénarios possibles dans sa tête. Il senti ses jambes fléchir, et s'approcha de la chaise pour s'asseoir. Et c'est là qu'il le remarqua, posé au milieu de la seule chaise de la pièce. Ce bout de papier, blanc. Une fois qu'on l'avait remarqué on ne voyait que ça. C'est hésitant, qu'il le prit dans ses doigts, et lorsque les mots qu'il lut prirent du sens, c'est un sentiment d'horreur qui l'envahit alors. Il relut à plusieurs reprises ces simples mots, pour s'assurer qu'il ne rêvait pas. Il releva la tête vers Esposito et Ryan qui s'étaient rapprochés, ayant compris les premiers, tout comme lui que quelque chose n'allait pas du tout. C'est la gorge sèche que Castle leur passa le papier afin que les deux détectives puissent lire à leur tour le message laissé pour eux.

« Retrouve là avant qu'il ne soit trop tard Castle.

Tu as trois semaines. »