Bonsoir, ou bonjour selon l'heure à laquelle vous allez lire x)
A la base, je comptais faire un os sur Eren et Levi, mais finalement il y aura un deuxième chapitre au moins.
Rating M, car il y a un lemon à la fin. D'ailleurs, c'est mon tout premier lemon, alors soyez indulgent s'il-vous-plait.
Résumé : Eren en a marre d'être traité comme un monstre et il craque, il change de comportement. Levi le remarquera-t-il ? Fera-t-il quelque chose ? ou bien laissera-t-il Eren se détruire ? Que de questions qui ont une réponse dans l'histoire.
Je vous laisse à votre lecture.
Pourquoi moi ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ? La vie peut-elle arrêter de s'acharner autant sur moi !? Ah non, j'oubliais, la vie est une chienne !
Je m'appelle Eren Jaeger, 15 ans, grand, cheveux bruns, grands yeux verts. Membre des bataillons d'exploration, sous la garde du Caporal-chef Rivaille, car j'ai la capacité de me transformer en titan de 15m. Cette capacité fait que tous les soldats ont peur de moi, même mes camarades de promotion, je ne supporte plus cette situation.
Pour tous, je suis un monstre, j'essuie les railleries et les moqueries des autres soldats, seuls Mikasa et Armin restent à mes côtés, du moins pendant un certain temps. Ils m'ont trahi. C'était hier soir, on mangeait au réfectoire. Comme d'habitude, Jean commença à critiquer mes performances à l'entraînement qui avait eu lieu durant la journée, c'est là qu'il fit une remarque
« De toute façon, Eren n'est qu'un abruti fini, il ne sait rien faire d'autre que crier et se plaindre. Au vu de ses capacités désastreuses lors des entraînements, je me demande pourquoi nos supérieurs ne l'ont pas encore donné aux brigades spéciales. »
Suite à sa tirade, mes camarades de promo donnèrent leur avis là-dessus, et aucun d'entre eux ne me défendit. Même Mikasa et Armin était d'accord avec eux, ils firent même des remarques par rapport à toutes les bêtises que j'ai pu faire et tous se moquèrent de moi.
C'est à ce moment, que j'ai senti quelque chose se briser en moi. Je ne sais pas ce que c'est, mais ça fait mal. Très mal. Je me suis levé discrètement et suis parti du réfectoire sans que personne ne s'en rende compte. Cette nuit, quelque chose s'est définitivement brisé en moi. Moi qui depuis ma première transformation en titan cherche la confiance des autres, leur amitié ou simplement leur présence. J'avais foi en l'humanité, je me disais qu'il ne fallait pas que je baisse les bras, que c'est normal, je peux me transformer en leur pire cauchemar. Mais c'est fini, le peu de confiance qu'il me restait en l'humanité diminuait fortement. Mais je ne passerai jamais de l'autre côté, plutôt mourir que de m'allier aux titans.
Aujourd'hui, il n'y eut pas de grands changements, personne ne faisait attention à moi. Personne ne vit le changement dans mon comportement. Je me contentais de rester silencieux, je ne réagissais plus aux provocations. Tous mirent ça sur le compte que j'avais mal pris la critique de Jean et que j'étais en train de me remettre enfin en question. Qu'est-ce qu'ils peuvent être loin de la vérité, j'ai l'impression que tout sentiment que j'ai pu avoir avant ont complètement disparut, comme si je n'étais plus qu'une coquille vide d'émotions, de sentiments. C'est ce que j'étais devenu.
La journée se déroula lentement. Le soir, j'allai me coucher sans passer au réfectoire pour manger.
Plusieurs jours passèrent ainsi, je mangeais peu, dormait peu, faisait des cauchemars tous plus violent les uns que les autres. J'avais l'impression d'être inutile. Un poids mort, inutile, sur le dos de mon Caporal. Je ne sais même pas pourquoi je suis toujours en vie, ni ce qu'attend le Caporal pour me tuer.
Ce matin, je me levai à la même heure que d'habitude et je me préparai et allais au réfectoire manger un bout. Dans celui-ci la plus part des soldats sont déjà présents. Je m'installe et touche à peine à mon petit déjeuné, je n'ai pas faim. Je me lève pour partir lorsque je suis interpellé par le Caporal.
-Oi gamin, tu vas arrêter de faire la gueule ! Je m'en fous que tu t'es engueulé avec tes camarades, t'as intérêt à réussir l'entraînement d'aujourd'hui si tu ne veux pas avoir à faire à moi !
Je ne dis rien, je hochai la tête et parti sans un mot. J'allai me préparer et allais sur le terrain d'entraînement vite rejoint par Hanji. On commença l'entrainement. Mais rien ne se passa comme prévu. Lors de la première tentative, je me transformai en un titan de 10m, lors de la deuxième mon titan ne faisait plus que 7m. On en fit une dernière et cette fois-ci, il ne faisait plus que 4m. On arrêta là l'entraînement et je me fis engueuler par le Caporal.
-Putain de gamin, t'as intérêt à trouver une solution et vite. On se fiche de tes états d'âme, tout ce qu'on veut savoir, c'est si tu es notre allié ou notre ennemi ?
-Je ne suis pas votre ennemi. Répondis-je.
-Dans ce cas, réagis. Fais quelque chose. Me dit-il.
Je ne répondis pas et parti une fois de plus. Je ne sais pas pourquoi mais ses paroles me blessèrent, pourtant elles ne devraient pas me faire mal, mais elles le firent. Peut-être est-ce à cause de mes sentiments pour lui. Comme on dit un malheur ne vient jamais seul, et pour mon malheur, j'ai des sentiments pour un homme qui ne voit en moi qu'une « arme » et qui ne me regardera jamais comme moi, je le regarde. La douleur que je ressens depuis une bonne semaine est de pire en pire. Le soir même, l'escouade du Caporal fut comme d'habitude avec moi. Petra, la douce jeune femme me demanda comment j'allais, elle s'inquiète pour moi. Je la remercie de son inquiétude à mon égard. Auruo m'engueula comme il le fait tout le temps, Erd et Gunther eux débattaient de sujets et d'autres. Ils se comportent un peu mieux que les autres avec moi, mais ce n'est pas vraiment ça. Ils ne font pas trop d'effort, je les comprends. Ils me côtoient, mais savent que si quelque chose dérape, ils doivent être prêt à intervenir.
Ma douleur était telle que je devais faire quelque chose pour l'atténuer. Je suis prêt à faire n'importe quoi pour qu'elle disparaisse. J'avais envie de hurler. Hurler ma peine, ma colère, ma douleur, ma rage, mon amour, tout. Je voulais hurler tous ces sentiments que je gardais en moi. Mais je n'en fis rien.
La première chose qui me maintient en vie est ma rage de vaincre les titans. Je me jurai d'accomplir mon devoir. La deuxième est mon amour à sens unique pour mon Caporal, mais je ne me laisserais pas mourir. Je dois me reprendre. Cet amour n'a pas de sens, il n'en a jamais eu, je dois me faire une raison.
Le lendemain, je réussis l'entraînement. Vu que je ne sers à rien, que tout le monde s'en fout complètement de mes états d'âme comme me l'a si bien dit le Caporal et bien, je me contente de faire mon devoir, comme un automate. Personne n'a l'air d'avoir remarqué ce changement, ce qui me prouve une fois de plus qu'ils s'en foutent totalement du moment que j'accomplis ce pourquoi je suis là.
Hier soir, j'ai vu et entendu les camarades de promotion d'Eren se moquer une fois de plus de lui. Mais le comportement d'Eren m'étonna. Il n'a pas réagi, il s'est contenté de se lever et de partir sans un mot. Pour le moment, je préfère observer comment évolue le comportement du gamin.
Ce matin, pas de changement. Tous ont le même comportement avec le gamin, mais en le voyant, je vois bien que quelque chose a changé. La journée passe tranquillement.
Ce soir, je ne le vis pas au réfectoire. Il a dû aller se coucher sans manger, l'abruti.
-Heicho, Eren ne vient pas manger ? Me demande Petra. Elle s'inquiète beaucoup pour Eren, même si elle ne le montre pas.
À ma non-réaction, la jeune femme comprit que je n'en sais pas plus. Je finis mon dîner et sorti du réfectoire. Je descendis aux cachots là où se trouve la « chambre » d'Eren. Je fis attention à ce qu'ils ne m'entendent pas, ni me voit. La vision que j'eus de lui me serra le cœur. Il était sur son lit recroquevillé sur lui-même en position fœtale et il pleurait silencieusement. J'avais envie de le prendre dans mes bras, mais je sais qu'il me repousserait, il ne veut pas être vu dans son état le plus vulnérable.
Alors, je repartis silencieusement et rejoignis ma chambre pour la nuit.
Plusieurs jours défilèrent, chacun se ressemblant, mais il manquait le gamin. Il était là physiquement, mais c'était tout. Il n'était plus le même, il ne réagissait plus. Je dois faire quelque chose.
Ce matin, presque tous les soldats sont présents dans le réfectoire, lorsque je vois le gamin entrer. Il s'installa et toucha à peine son repas. Sentant qu'il allait partir, je me décidai à agir.
-Oi gamin, tu vas arrêter de faire la gueule ! Je m'en fous que tu t'es engueulé avec tes camarades, t'as intérêt à réussir l'entraînement d'aujourd'hui si tu ne veux pas avoir à faire à moi !
Il ne répond pas, hoche la tête et s'en va. Je soupirai, fini mon petit déjeuné et sorti à mon tour du réfectoire. J'allai sur le terrain d'entraînement où se trouvaient déjà Eren et Hanji. On commença l'entraînement. Eren devait se transformer en titan. Lors de la première tentative, il se transforma en un titan de 10m, je soupirais. On recommença une deuxième fois, mais son titan ne faisait plus que 7m. Ça commence à m'énerver. On décida de refaire un dernier essai et cette fois-ci, il ne faisait plus que 4m. Je suis énervé. On arrêta là l'entraînement et je l'engueulai.
-Putain de gamin, t'as intérêt à trouver une solution et vite. On se fiche de tes états d'âme, tout ce qu'on veut savoir c'est si tu es notre allié ou notre ennemi ?
-Je ne suis pas votre ennemi. Répondit-il.
-Dans ce cas, réagis. Fais quelque chose. Dis-je.
Une fois de plus, il ne répond pas et s'en va. J'y suis peut-être allé un peu trop fort, mais je dois le faire réagir. Et la meilleure méthode est la provocation.
Le lendemain, il réussit l'entraînement. Il a l'air de s'être fait une raison, mais la lueur que je vois dans ses yeux ne me dit rien qui vaille. Je décidai d'aller voir Erwin. Je me rendis à son bureau et entrai sans toquer. Il sourit en me voyant, comme s'il s'attendait à me voir débarquer dans son bureau.
-Enlève, ton sourire débile de ta face.
-Je suis ton supérieur, tu me dois le respect.
Je lui lançais un regard noir, et vins m'asseoir gracieusement sur une chaise devant son bureau.
-Tu n'es pas venu pour rien. Qu'est-ce qui t'amène ici, Levi ? Tu t'inquiètes pour le petit ?
Erwin rigola, il savait me déchiffrer. Même si je ne l'avouais pour rien au monde, je m'inquiète pour le gamin.
-Tu devrais aller lui parler.
-Pour lui dire quoi ?
-Tu sais aussi bien que moi, que la situation l'affecte énormément. Et si avant il arrivait à gérer cette situation, ces derniers temps, il va de moins en moins bien.
-Je le sais, ça. Depuis que ses camarades de promo se sont une fois, de plus, moqués de lui et que les recrues Arltert et Ackerman se sont rangé du côté des autres recrues, plus rien ne va avec le gamin.
-C'est le déclencheur. Avec Artlert et Ackerman à ses côtés, Eren arrivait à passer au-dessus de cette situation. Mais sans eux, il n'y arrive plus. Nous devons agir avant qu'il ne fasse une bêtise.
-Aujourd'hui à l'entraînement, j'ai vu de la résignation dans ses yeux. Comme s'il s'était résigné à accomplir son devoir sans rien avoir en retour et sûrement disparaître une fois fait.
-Dans ce cas, il faut agir. Je te laisse carte blanche Levi.
Notre discussion s'arrêta sur ses mots. Je me levai, fis le salut militaire et sorti du bureau d'Erwin, le laissant seul. Je n'ai plus qu'a aller retrouver le gamin.
J'allais trouver Eren au réfectoire. Il mangeait avec les autres à leur table habituelle. Il avait l'air d'aller mieux. Je m'approchai doucement de lui, j'entendis les autres chuchoter ou parler à voix basse se demandant ce que j'allai faire.
-Jaeger suit-moi, tout de suite ! Dis-je d'un ton froid.
Il ne dit rien et me suivit en silence. Je l'emmenai au troisième étage dans l'aile Ouest où se trouve mon bureau et celui d'Erwin. Hanji et Mike sont dans l'aile Est. Cet étage, les soldats y ont un accès limité. Ils peuvent seulement accéder aux bureaux des gradés. Ils n'ont pas accès au reste (les chambres et la salle de repos) sauf s'ils en ont l'autorisation.
Je savais qu'emmené Eren dans ma chambre serait plus sécurisant. Personne ne viendra nous déranger.
J'étais en train de manger avec les autres lorsque je le vis s'approcher de moi. J'entends les autres chuchoter autour de moi. Tous se demande ce que le Caporal me veut.
-Jaeger suit-moi, tout de suite ! Me dit-il de son ton froid habituel.
Je ne dis rien et le suivi en silence. Il m'emmena au troisième étage, plus précisément dans l'aile Ouest qui abrite les bureaux d'Erwin et le sien.
Je ne pose pas de question. S'il m'emmène ici, c'est pour une bonne raison. On arrive devant son bureau. Celui-ci est assez grand, en entrant, on trouve en face de l'entrée un grand bureau en bois massif marron, où traînent plusieurs piles de dossiers. Une chaise se trouve derrière celui-ci pour s'y asseoir. D'autres chaises traînent autour du bureau, noyé sous des piles de paperasses et de bouquins. Derrière le bureau se trouve une bibliothèque remplie longeant le mur, à gauche le mur est orné d'un grand drapeau représentant les ailes de la liberté. Symbole des bataillons d'explorations. À droite contre le mur se trouve un canapé, une table basse et des fauteuils autour de celle-ci.
On traverse le bureau et Levi ouvre une porte qui mène à un couloir dans lequel se trouve deux portes. La première doit sûrement mener à une salle de bain personnelle et la deuxième qu'on emprunta mène dans sa chambre. Je comprends mieux pourquoi ils ne sont que deux dans cette aile, pour Erwin, Mike et Hanji ça doit être un truc dans le style. Il entre et me tiens la porte me laissant passer avant de fermer la porte derrière lui. Sa chambre est grande. Elle comporte un grand lit dans le coin gauche de la pièce contre le mur, une fenêtre et une armoire où se trouvent ses affaires contre le mur droit de la pièce.
-Pourquoi m'avoir emmené ici ?
-Pour parler.
-Oui, mais vous auriez pu me parler dans votre bureau. Osai-je répondre à mon supérieur.
-Il y a moins de risque de se faire déranger ici que dans le bureau. Répondit-il froidement.
-Je suis désolé de vous avoir causé des problèmes avec mon attitude ses derniers jours, Capo-
-Levi, en privé appelle moi Levi et tutoie-moi, je ne suis pas si vieux.
-M-Mais, vous êtes mon supérieur.
Il me lança un regard noir pour l'avoir vouvoyé. Je vais faire ce qu'il me demande de faire, mais n'empêche mon Caporal qui me demande de l'appeler par son prénom et de le tutoyer. C'est trop beau pour être vrai. Levi passa à côté de moi, me frôlant, en passant, je sentis une main sur mes fesses.
-Eh, où est-ce que v-tu mets tes mains ? M'exclamai-je.
-Au paradis. Répondit-il d'un sérieux inébranlable.
Comment fait-il pour rester sérieux en disant des trucs pareils. Ah tiens, il est passé au-dessus de ma façon de parler.
-Maintenant dit-moi tout ce que tu as sur le cœur Eren.
-J-Je ne peut pas.
-Pourquoi ça ? As-tu honte ?
-Non ! M'exclamai-je. Ce n'est pas ça. Repris-je d'un ton plus bas.
Levi soupira et m'attira à lui. Je ne sais pas comment je suis arrivé là, mais je suis actuellement assis sur les cuisses de Levi qui est lui-même assis sur son lit. Mes mains sont posées contre son torse que je sens bouger au rythme de sa respiration. Je me sentis rougir d'être aussi proche de lui. Je ne sais pas pourquoi c'est arrivé, surtout maintenant, mais c'est arrivé. J'ai craqué. Je me suis mis à pleurer, à pleurer à cause du trop-plein d'émotions, de tout ce que je ressens depuis que j'ai commencé cette lente décente en enfer. Je serrais fort la chemise de Levi entre mes doigts et plongea mon visage dans son cou mouillant le col de sa chemise et la peau de son cou. Je respirai sa si délicieuse odeur, et je me maudissais de me montrer aussi faible devant lui.
J'entendais à mon oreille les paroles rassurantes prononcées par Levi.
Après avoir traversé mon bureau et passait le couloir auquel on ne peut accéder qu'en passant par mon bureau, on entra dans ma chambre. Je le laissai observer silencieusement la pièce.
-Pourquoi m'avoir emmené ici ?
-Pour parler.
-Oui, mais vous auriez pu me parler dans votre bureau. Osa-t-il me répondre.
-Il y a moins de risque de se faire déranger ici que dans le bureau. Répondis-je froidement.
-Je suis désolé de vous avoir causé des problèmes avec mon attitude ses derniers jours, Capo-
-Levi, en privé appelle moi Levi et tutoie-moi, je ne suis pas si vieux.
-M-Mais, vous êtes mon supérieur.
Je lui lançai un regard noir pour m'avoir vouvoyé. Je passai à côté de lui, au passage, je mis ma main sur ses fesses. Je n'ai pas pu m'en empêcher.
-Eh, où est-ce que v-tu mets tes mains ? S'exclama-t-il
-Au paradis. Répondis-je d'un sérieux inébranlable. Tout en passant outre sa façon de me parler.
-Maintenant dit-moi tout ce que tu as sur le cœur Eren. Repris-je
-J-Je ne peut pas.
-Pourquoi ça ? As-tu honte ?
-Non ! S'exclama-t-il. Ce n'est pas ça. Reprit-il d'un ton plus bas.
Je soupirai et l'attirai à moi. On se retrouva moi assit sur le lit et Eren assis sur mes cuisses, ses mains posées sur mon torse. Je le vis rougir. C'est là qu'il craqua. Il se mit a pleurer en serrant fort ma chemise dans ses doigts et il plongea sa tête dans mon cou mouillant le col de ma chemise et la peau de mon cou. Malgré que je trouve ça dégelasse, je n'aime pas le voir pleurer, alors je murmura des paroles rassurantes au creux de son oreille. Je lui dis que je suis là, qu'il n'est pas tout seul, que je ne l'abandonnerai pas, ... . Je ne suis pas très doué pour consoler les autres, mais avec Eren, c'est différent. Je le serrai fort dans mes bras, mais pas trop pour ne pas lui faire mal.
Il finit par se calmer quelque peu, mais resta dans la même position qu'avant. Après avoir reprit un minimum le contrôle de son corps, il se mit à parler. Il me dit tout ce qu'il avait sur le cœur, tout ce qu'il ressentait depuis qu'il s'était transformé pour la première fois lors de la lutte pour le district de Trost. Je l'écoutai parler, le laissant vider son sac. Lorsqu'il eut fini, il se crispa sûrement qu'il pense que maintenant qu'il a parlé, je vais le virer et redevenir comme avant. Mais surtout, il doit avoir peur de ma réaction à son aveu. Il m'a avoué m'aimer et maintenant que je sais ça, je ne compte pas le laisser partir. Je le garde.
Il relève timidement la tête, quelques larmes au coin de ses yeux. Je passai tendrement mes pousses sur ses joues effaçant les dernières traces de ses larmes puis je pris tendrement ses lèvres avec les miennes. Ce simple contact nous électrisa tous les deux. Le baiser était doux et tendre, tout le contraire de ce que je suis en temps normal. Avec Eren, je n'ai pas forcément envie d'être violent et dur, je veux être doux et tendre avec lui de temps en temps.
-Si tu me veux, il va falloir te faire à mon caractère. Dis-je une fois le baiser rompu.
-Comme je l'ai dit, je t'aime, Levi. J'aime tout de toi, je te veux toi, ton corps, ton cœur, ton âme, ton caractère, tout ce qui fait ce que tu es. Me dit-il ayant reprit un peu d'assurance.
En réponse à sa déclaration, je l'embrassai passionnément nos langues dansant ensemble dans une valse connue d'elles seules. Tout en l'embrassant, je le fis basculer sur le lit, commençant à le déshabiller. Son haut valsa assez vite dans la pièce et je commençai l'exploration de son corps encore vierge. Je descendis vers sa gorge que je mordillais laissant un suçon au niveau de sa carotide avant de descendre plus bas. Je pris son téton gauche entre mes lèvres le suçotant, le mordillant, le faisant gémir tandis que de ma main droite, je maltraitais l'autre, le pinçant entre mes doigts, le griffant. Je continuai mon exploration vers le bas, descendant toujours plus bas jusqu'à arriver à la barrière de son jean. Je remontai prendre ses délicieuses lèvres, il en profita pour déboutonner ma chemise et commencer à passer ses mains sur mon torse.
Le reste de nos vêtements furent balancé dans la pièce, et très vite on se retrouva nu. Je me rallongeai entre ses cuisses écartées entraînant sa langue dans une nouvelle danse effrénée avant de descendre jusqu'à l'objet de ma convoitise. Du liquide séminal s'échappait déjà de sa verge tendue. Sans plus attendre, je commençai à la lécher, commençant par le gland avant de le lécher dans toute sa longueur faisant gémir Eren de plaisir. Je sentis la main d'Eren dans mes cheveux signe qu'il appréciait ce que je lui fait. Je le pris sans prévenir sa verge dans ma bouche commençant un mouvement de va et vient sur sa verge tendue. Je glissai trois doigts dans la bouche d'Eren qui les suça avidement. Une fois bien humidifié, je les retirai et allai titiller son intimité de mes doigts. J'entrai un premier doigt en lui, il se crispa en gémissant de douleur. J'accentuai la cadence sur sa verge pour lui faire oublier la douleur et très vite, j'insérai un deuxième doigt en lui et commençai à faire un mouvement de ciseau en lui. J'entrai un dernier doigt et fis des mouvements de va et vient avec. Si au début, il se crispait, là, il se détendait et commençait même à bouger son bassin et à gémir de plaisir. Le trop-plein de plaisir le fit jouir dans ma bouche, j'avalai son sperme puis remontai l'embrasser tout en me positionnant devant son antre.
Je le regardai dans les yeux et attendis son accord avant de m'enfoncer en lui. Il gémit de douleur tout le long de mon entrée en lui, je le masturbai pour le détendre et dès qu'il fut prêt, je commençais à bouger. Je me retirai presque entièrement de lui avant de m'enfoncer d'un puissant coup de reins. Au bout de plusieurs puissants va et vient, il commença à gémir de plaisir.
-Tu ... Es ... Si serré.
-Nhhh ... Leviiiiiii
Il n'était plus que gémissement sous mes coups de butoir. Ses gémissements se transformèrent en cri de plaisir lorsque je touchai de pleins fouets sa prostate. Pour me permettre des mouvements plus libres, mon amant enroula ses jambes autour de ma taille me permettant de pilonner sa douce tache qu'est sa prostate le faisant hurler de plaisir.
Je revins prendre ses lèvres sentant la fin approcher, c'est dans un dernier cri qu'Eren jouit entre nos deux torses. Il me fallut encore quelques coups de butoir avant de jouir à mon tour au plus profond de mon amant.
Je m'écroulai de fatigue sur Eren restant encore quelques instant en lui, le temps de calmer nos respirations respectives. Une fois fait, je me retirai doucement de lui et roulai sur le côté l'attirant avec moi.
-Maintenant que je t'ai, je ne te lâche plus, Eren.
-Je t'aime, Levi.
-Moi aussi, je t'aime gamin. Répondis-je en souriant.
Eren sourit à l'entente de ce surnom qui ne le quittera pas, avant de rejoindre Morphée. Je l'observai quelques secondes, me jurant de tout faire pour protéger Eren. Je rejoignis Morphée sur cette pensée.
Fini, dites moi ce que vous en pensez x)
