Il était 8 H 34 a.m. Maeve prenait son petit déjeuner quand Reid apparut dans la cuisine :
« 138 heures, 23 minutes et 10 secondes ! » s'exclama Reid.
Maeve ne parût pas comprendre sur le coup.
« Oui, cela fait 138 heures, 23 minutes et 10 secondes que j'ai pût voir ton visage » poursuivit Reid en comprenant le regard interrogateur de Maeve. « Et cela fait 378 081 heures qua… »
« 44 minutes et 8 secondes que toute notre histoire a commencé ! » coupa Maeve en souriant.
Ces deux-là s'étaient vraiment bien trouvés. Ils partageaient la même passion pour la philosophie et étaient tous deux experts incontournables en anatomie.
Reid déposa un baiser sur la joue de Maeve et s'asseya près d'elle :
« Je vais retourner à la BAU aujourd'hui. Tu te sens capable de rester seule ? »
« Oui, ne t'inquiètes pas. D'ailleurs j'aimerais bien passer au bureau avec toi. Je vais préparer des cookies pour en rapporter à l'agent Morgan. Je lui en serais toujours reconnaissante. Si aujourd'hui je suis encore là, c'est grâce à lui » déclara Maeve.
« Très bonne idée, il va adorer ! » s'exclama Reid.
Aussitôt Maeve se mit aux fourneaux. Quant à Reid, il partit prendre sa douche.
Quelques minutes plus tard, il réapparût dans la cuisine :
« Je viens de recevoir un appel de Garcia. On part dans 3H45 pour San Diego. Plusieurs corps de femmes y ont été retrouvés. Elles sont toutes mortes asphyxiée. Les légistes n'ont pas encore identifiés le produit qui a causé la mort des victimes. »
« Asphyxié… » réfléchit Maeve. « Ça pourrait être de l'hydroarmonure ou encore de l'asphale. Ces produits sont très difficiles à identifier dans un corps. »
« Oui en effet » poursuivit Reid. « Les résidus de poudre y sont très minces. C'est très difficile de savoir si un corps en a aspiré ou non » confirma-t-il.
Reid adorait son métier au sein de la BAU. Ça n'avait pas toujours été simple pour lui, surtout à ces débuts. Mais aujourd'hui, pour rien au monde il ne quitterait son travail. Il se sentait tellement utile. De plus, avec son QI de 187, ses collègues ne pouvaient se passer de ce petit génie.
« Les cookies sont prêts ! » s'écria Maeve. « Je l'ai déposent dans ce panier et on y va ! »
