Coucou mes petits camarades fans de Twilight.

Je vous soumets ma toute nouvelle création « polluante », qui comportera 15 chapitres.

C'est une histoire avec la succession de 3 POV, qui changent tous les 3 chapitres, mais ne vous inquiétez pas avec tous ces chiffres, je vous dirais qui pense quoi !

Il va y avoir aussi 4 OC (other characters), de grande importance.

J'espère que vous les apprécierez.

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Note de l'auteur :

Cette fanfiction peut être comprise même si vous n'avez pas lu la saga Twilight, je reprends les choses au fur et à mesure.

Cependant, je vais utiliser certains événements de Fascination, de Tentation, d'Hésitation et de Révélation Donc des spoilers sont à craindre…

Les personnages appartiennent tous à Stéphanie Meyer.

Je ne gagne pas d'argent avec eux

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Des âmes envolées.

Ces âmes que tu rappelles,

Mon cœur, ne reviennent pas.

Pourquoi donc s'obstinent-elles,

Hélas ! à rester là bas ?

Dans les sphères éclatantes,

Dans l'azur et les rayons,

Sont-elles donc plus contentes,

Qu'avec nous qui les aimions ? (…)

Parmi les feuilles tombées,

Nous courions au bois vermeil,

Nous cherchions des scarabées

Sur les vieux murs au soleil.

On riait de ce bon rire

Ou Eden jadis entendit,

Ayant toujours à se dire

Ce qu'on s'était déjà dit.

Victor Hugo.

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A cette idée qui nous fait vivre et qui a pour nom l'espoir.

A Alice, mon soutient dans cette folle aventure.

A la vie et à la mort.

A Jessica, ma jasper-addict qui m'a encouragée.

Aux rêves éphémères et impossibles.

A tous ceux qui lirons ces lignes aussi.

Merci.

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m e t e o r

absolution

Prologue : Encore du temps.

Jasper POV

Je tenais dans ma paume sa main glacée. Sa respiration était de plus en plus sifflante et chaque inspiration lui arrachait une grimace de douleur. La lionne que j'avais connue, peu à peu rendait les armes.

Elle avait tout donné, mais son heure avait sonnée. Notre heure avait sonnée.

Ses yeux s'étaient clos, et elle semblait se concentrer pour rester digne face à moi. Comme si je n'avais pas l'habitude de voir des gens dans cet état ! Ou peut être étais-ce par pudeur ? Ou pour se concentrer ? Qui sait ?

Sa menotte serra la mienne avec toute la vigueur du désespoir, comme si elle était une naufragée et moi le bout de bois qui lui permettait de ne pas sombrer. J'embrassais ses joues, son cou, ses clavicules et la serrais tout contre mon cœur mort qu'elle avait si bien su réchauffer. Je détaillais sa peau diaphane désormais, sa cascade de cheveux ébène, ses longs cils noirs et ses sourcils arqués, ainsi que ses pommettes saillantes et ses lèvres bien ourlées. Dieu qu'elle était belle, même à cet instant, ou elle était si amoindrie. Dans un effort surhumain, elle ouvrit ses yeux et prit ma tête dans ses mains. Et elle me souriait. D'un sourire radieux.

-« Ca va aller. Tout ira bien. Jasper… Ce n'est pas comme si on ne s'y attendait pas… »

Ses grands yeux fouillaient les miens, et une intense chaleur irradiait de ses prunelles. Son front était de nouveau lisse, noble et pur, comme la première fois que je l'avais rencontrée… il y a un an. Un siècle. Une éternité.

-« Etre aimé, comme je t'aime, semblait suffire. J'en ai même oublié de te dire que…

-Jazz, je…

- Laisse-moi essayer, s'il est encore temps… tant qu'il te reste du temps…

-Tu n'as pas besoin de dire des choses que…

-J'aimerais tellement te donner encore du temps… »

Elle sourit de nouveau et caressa mes joues avec une douceur infinie. Doucement, irrémédiablement, j'approchais mon visage du sien et mes lèvres s'emparèrent des siennes. Je sentis sa bouche s'étirer de contentement. Tendrement, voluptueusement, je caressais avec ma langue ses lèvres froides, quémandant qu'elle m'en donne l'accès. Elle ne se fit pas prier et je fouillais sa bouche avec passion et fureur, avec ferveur aussi. Je volais ces instants et je désirais qu'ils soient merveilleux, sublimes. Ses lèvres bougeaient à l'unisson des miennes, nos langues se caressaient, s'apprenaient. Ma main trouva naturellement son chemin dans ses cheveux afin d'emprisonner sa nuque et de l'écraser encore plus à moi, tandis qu'elle fourrageait dans mes cheveux. Elle soupira mon prénom, et je songeais que cela devait être l'un des plus beaux sons qui m'avait jamais été permis d'entendre.

Une quinte de toux rompit notre étreinte, et quand je m'écartais d'elle, je vis que ses yeux brillaient en raison des larmes. Pourquoi était-elle si fragile ? Pourquoi avais-je tout de suite eu envie de la protéger ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Je méprisais ce qu'elle était à la base. Alors pourquoi avais-je eu envie de la protéger, de la connaitre, de l'apprendre. Pourquoi m'étais-je entiché d'elle, pour la perdre maintenant qu'elle m'était devenue indispensable dans ma misérable immortalité ? Je me souvenais de la première fois que je l'avais croisée. Elle portait un bonnet péruvien, une grosse parka et une mini jupe écossaise, sur un collant en laine noire. Ses yeux s'élevaient haut dans les airs et elle avait l'air d'une statue. Ses cheveux noirs en bataille encadraient son visage ovale. Puis…Je l'avais saluée. Elle avait tourné la tête et sourit. Un petit sourire timide, pour une fille aussi jolie. Un trait de Khôl soulignait l'intensité de son regard. Je ne croyais pas en grand-chose et certainement pas à ce genre d'attachement possible entre deux individus comme nous. Pourtant, cette gamine au look décalé, au naturel poignant m'avait tout de suite accroché. D'ailleurs, depuis ce jour là, plus rien n'avait été pareil. Je l'avais adorée tout le temps, toujours, à en crever. A ma façon. Je l'avait aimée endormie ou déprimée, même cokée, abrutie et dégradée. Elle réussissait, je ne savait comment, à rester tellement pure dans des situations dégradantes.

Le monde était terriblement injuste et la vie nous donnait ce qu'elle devait nous prendre ensuite. J'aurais tellement voulu lui donner encore du temps. Rien qu'un instant…

-« Si je t'aime suffisait, crois bien que…

-Même quand je ne serais plus là, je pourrais parfois l'entendre, j'en suis certaine.

-Tu vas me manquer…

-Je serais là, même si tu ne me vois pas. » Soupira t'elle.

Doucement, je commençais à la bercer et sa tête roula contre mon torse. Elle dit :

-« J'aurais tellement voulu que tout ceci se passe autrement. Ne jamais te rencontrer pas exemple…

-Pourquoi dis tu ça ? » M'écriais-je, peiné.

-« Je savais comment tout cela se terminerait. Et je suis tombée amoureuse de toi et je t'ai laissé t'attacher à moi. C'était purement égoïste.

-Plutôt mourir demain que de vivre un siècle sans t'avoir rencontré.

-Ne sois pas grandiloquent, Jasper Hale, tu sais que je déteste ça.

-C'est pourtant vrai.

-Donne moi ta main, j'ai froid soudain ».

Je m'exécutais et elle noua ses doigts aux miens. Dans un autre monde, une autre époque, sans doute nous nous serions aimés. Aimés à la folie. Mais nous vivions ici bas, et dans ce monde là, les histoires de cœurs ne pouvaient pas se terminer par un « ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants ». Même si elle était une princesse. Même si elle m'appelait son « prince charmant ». Même si notre histoire avait été un conte de fée. Le bonheur n'est qu'éphémère et j'allais sans doute très bientôt apprendre la leçon à mes frais. Mais pour le moment, elle était dans mes bras, respirait et vivait. Et tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.

Nous nous battions, tous les deux, pour lui donner encore un peu de temps… Je fermais mes yeux et mon cœur se fit gros. De longues minutes passèrent et la respiration devenait de plus en plus sifflante. Jusqu'à ce que le bruit cesse. Alors, je regardais le petit corps sans vie qui reposait entre mes bras et je la vis, comme si c'était la première fois. Son nom m'échappa :

-« Alice… »