Auteur : MagicTime

Titre : Bring The Night On

Genre : Drama, Angst, Hurt/Comfort, Romance, UA.

Disclaimer : Tout appartient à la grande, l'immense JK Rowling. Seuls l'histoire, Deid Jones et Trinity Warwick sont à moi.

Contexte : Époque des Maraudeurs, sixième année.

Bonne lecture !

Ma jeunesse ne fut qu'un ténébreux orage,

Traversé çà et là par de brillants soleils ;

Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage,

Qu'il reste en mon jardin bien peu de fruits vermeils.

[ ... ]

-Ô douleur ! Ô douleur ! Le temps mange la vie,

Et l'obscur ennemi qui nous ronge le coeur

Du sang que nous perdons croît et se fortifie !

L'Ennemi, Les Fleurs du Mal, Charles Baudelaire .

CHAPITRE I – BACK IN BLACK

Poudlard, havre de paix et d'éducation, berceau de la jeunesse sorcière anglaise, plus grande école de sorcellerie d'Europe. Dans son antre millénaire, Poudlard accueille des élèves âgés de onze à dix-huit ans, pour certains, tous mués par l'envie d'apprendre, de s'exercer, de grandir ... De par ses quatre prestigieuses maisons, les élèves apprennent l'esprit d'équipe, la solidarité, la convivialité et la motivation au travail par ce si célèbre tournoi entre maisons, qui se joue sur les points accumulés par chaque maison tout au long de l'année. Au début de leur scolarité, ils sont donc répartis dans une de ces quatre sous-parties selon leurs principaux traits de caractère et leurs possibles projets d'avenir. Ils resteront dans cette maison et porteront ses couleurs tout au long de leur scolarité, sans pouvoir en changer, sauf rares exceptions. Les plus érudits iront à Serdaigle. Les plus courageux se tourneront vers Gryffondor. Les personnes douées de ruse iront à Serpentard. Et les loyaux, vers Poufsouffle. Le Choixpeau Magique, objet ensorcelé par Godric Gryffondor en l'an 1000, est l'inquisiteur de ce choix, et, jusqu'à aujourd'hui, aucune de ses décisions n'a eut à être contredit. Par ces faits, sa direction tout à fait irréprochable et son équipe professorale exemplaire, l'école de sorcellerie Poudlard apparaît comme l'un des meilleurs choix pour l'éducation des jeunes sorciers.

Nous étions le 1er septembre. Les quais du Poudlard Express s'emplissaient d'élèves, offrant une vision nouvelle à cet espace encore vide il y a quelques minutes. A son abord, un grand homme, un quasi géant, hélés les premières années qui, effrayés par sa stature, s'avançaient timidement vers lui. Les autres partaient en calèches pour le château, tirées par des Sombrals dont la majorité des élèves ignoraient la présence, voir la quasi existence. Tout n'était que rires et joie. Les amis se serraient dans les bras et se racontaient les derniers potins et les ennemis de longue date préparaient déjà les mauvais coups à monter contre l'autre, dans l'année. Le renouveau de ce château endormi durant deux longs mois, après une année qui fut riche en évènements et en drames ...

Trois de ces élèves ne semblaient pas respecter l'allégresse générale. Le premier, grand, à la taille fine mais à la stature taillée par le Quidditch, qu'il pratiquait très souvent, aux lunettes rondes sur le nez et aux cheveux bruns indomptables, était pâle et semblait tendu. Ses lèvres étaient pincées et ses poings crispés reposaient sur ses cuisses, alors que ses yeux noisettes regardaient d'un air vide d'intérêt le paysage qui défilait au long du chemin menant à Poudlard. Le deuxième ne semblait pas dans un meilleur état. Plus petit que le premier, ses cheveux blonds foncés semblaient aussi mal coiffé que ceux du premier, mais dans un style qui donnait l'air d'avoir été voulu. Ses yeux marrons, vifs, étaient baissés sur ses doigts, dont les tics nerveux les faisaient pianoter sans fin sur ses genoux, inlassablement. Il semblait pensif et à la fois tendu et nerveux, comme s'il s'attendait à quelque chose de mauvais. Le dernier était calé contre la porte, droit, le regard las et le visage inexpressif. Ses cheveux châtains semblaient ternis et de grands cercles violacés venaient assombrir ses yeux à la dominance dorée, preuve de son flagrant manque de sommeil. Il ne donnait pas l'impression d'une quelconque colère, ni d'une certaine nervosité, comme le montraient ses deux camarades. Il apparaissait seulement comme quelqu'un de vidé, d'épuisé, de trop las pour pouvoir se battre. Ce fut lui qui parla le premier, faisant sursauter le plus petit et tourner vivement la tête de l'autre, de sa voix rauque et calme, remplissant l'air d'un essai d'accalmie.

-Il n'était pas là, je veux dire, il n'était pas dans le train. Je ne l'ai pas croisé en me rendant à la réunion des Préfets, et Lily m'a assurée ne pas l'avoir vue. Pourtant, elle a été de garde durant tout le trajet ...

Un silence suivit ses paroles. Le premier eut un ricanement, amer, où l'on pouvait tout de même apercevoir une blessure, celle d'une personne trahie par quelqu'un de confiance. L'autre ne bougea pas, gardant sa posture, attendant une suite qu'il savait certaine. Le troisième garçon se racla la gorge d'un toussotement, essayant de se donner une condition sous le regard impassible du premier, puis reprit.

-Vous pensez qu'il ... qu'il est possible que ... je veux dire, qu'il ne vienne pas à Poudlard, cette année ? Que ses parents aient refusés qu'il revienne ?

-Ou alors, il a tellement honte de ce qu'il a fait qu'il a refusé de terminer sa scolarité ici, préférant jouer au lâche plutôt que de perdre sa foutue dignité à venir nous – enfin, je veux tire, te – présenter des excuses ... ?

Les mots, crachés sur un ton sans appel, venimeux, claquèrent dans l'air tel un fouet. Le premier intervenant détourna un instant les yeux, perdu de nouveau dans l'incompréhension du comportement de celui qui fut, il y a encore un temps, leur meilleur ami. Le premier passa une main rageuse dans ses cheveux, tournant de nouveau son regard vers l'extérieur.

-Ne lui cherche plus d'excuses, Rémus. Cela va faire presque huit mois. Huit mois où nous n'avons eut ni lettre, ni coup de fil, ni quoi que se soit qui puisse encore nous dire qu'il nous considère encore comme des amis, ou mieux !, ni toi, ni moi, ni Peter n'avons eut une quelconque preuve de culpabilité ou de pardon de sa part, alors, par Merlin !, oublie-le ! Tant pis s'il a décidé que Poudlard n'était plus assez amusant pour lui, qu'il aille ailleurs et qu'il ne revienne plus ! Il a faillit tuer quelqu'un,certes, pas la meilleure personne du monde, mais c'était un être humain ! Et il a faillit te faire passer pour un meurtrier ! Si quelqu'un devait véritablement ne plus jamais avoir envie d'entendre parler de lui, se serait toi, Rémus. Cesses d'essayer de le comprendre, parce qu'il n'y a rien à comprendre : c'est un Black, et les Black ne sont que des idiots pourris gâtés, bourrés de principes anti-Moldus, anti-enfants de Moldus, et ce quoi qu'on y fasse. Sa nature a juste fini par reprendre le dessus, c'est tout ...

Il reprit son souffle et se fit silencieux, ignorant les regards des dénommés Rémus et Peter, qui le regardait avec une certaine surprise, voir douleur. Certes, tout ceci était vrai, mais cela n'avait jamais été aussi douloureux que de savoir qu'on s'était fait trahit par quelqu'un d'aussi proche qu'un frère, et ce par la plus horrible des manières. Peter, le petit blond, se redressa, conscient de la lourde ambiance régnant dans le cortège. Il esquiva un semblant de sourire, quelque peu crispé mais sincère.

-Hem ... Et sinon, James, tu as trouvé un nouveau moyen pour faire flancher Lily face à ton charme irrésistible ? Parce que, tu ne vas pas baisser les bras maintenant, non ? Je te le dis, mec, elle est sur le point de craquer !

Le nommé tourna un regard perplexe vers l'autre et resta silencieux, un moment. Puis, il éclata de rire, soudainement, un rire qui que partagea Peter, puis, avec plus de modération, Rémus. Leur bulle de morosité éclata, et les discussions se dénouèrent. Ils avaient passés six mois à Poudlard, partagés dans la colère et l'incompréhension, puis deux mois chacun chez soi, ruminant leurs mauvaises pensées, leurs réflexions, leur haine, leur peine ... Huit mois avaient passés, et ils étaient bien décidés à faire le deuil de cette amitié bafouée, gâchée par une seule mauvaise rencontre, un seul mauvais conseil qu'avait suivit un étudiant un peu trop curieux.

La calèche se stoppa et ils en descendirent, faisant preuve d'une admiration toujours plus grande lorsqu'ils levèrent les yeux vers ce château millénaire, inflexible, indestructible, qu'ils adoraient comme leur seconde maison et de depuis leur première année ici. Ils montèrent les marches, serrant les mains des dernières personnes connues et non encore croisées et bavardant gaiement avec leurs camarades. Pas un seul n'eut le mauvais goût de parler de leur ami disparu, et cela les soulagea plus qu'ils ne le montrèrent. Le problème semblait s'être dissipé et aucun Gryffondor n'en fit la remarque. Étrangement, aucun Serpentard non plus. James en parut, d'ailleurs, étonné. Il avait été certain, dans le train, qu'un membre de la famille de son ancien meilleur ami viendrait les narguer, leur offrir des nouvelles réjouissantes, mais rien. Mieux même, Regulus, son frère, restait éloigné d'eux et murmurait aux oreilles de ses compatriotes les plus proches, en souriant, certes, mais sans aucune remarque. James fronça les sourcils, sentant le mauvais coup approcher.

Ils entrèrent dans la grande salle de Poudlard et s'installèrent à leurs places habituelles, celles situées au milieu de la table, bien vite rejoints par les dénommés Weasley, Londubat, Brown, attablés chez les Gryffondor depuis bien des générations. Rémus offrit quelques saluts à des camarades de Serdaigle et de Poufsouffle et Peter engagea très vite la conversation avec son voisin, parlant vivement de la nouvelle saison de Quidditch qui s'annonçait. James, le regard fixé sur la table verte et argent, couleurs de Serpentard, ne semblait pas en démordre avec les quelconques intentions malfaisantes de Regulus, Bellatrix ou les quelques Evan et autres. Le premier finit par croiser son regard et lui offrit un sourire mauvais, renforçant le sentiment du Gryffondor.

-Eh, Potter, qu'est-ce que tu manigances encore ?

Il tourna la tête vers Lily Evans, qui lui jeta un regard d'avertissement de l'autre côté de la table. Rémus, également curieux face à ce certain intérêt pour les Serpentard, se fit interrogateur.

-Je ne sais pas, j'ai comme un mauvais pressentiment. Comme si ces serpents manigançaient quelque chose de pas très joli derrière notre dos.

-Eh bien, avec tout ce que vous leur avez fait subir, il faut croire qu'ils ont envie de prendre leur revanche !

James haussa les épaules, indifférent à ses paroles, et Lily, presque vexée de son manque d'intérêt, soupira et tourna son attention vers Rémus. Bien vite, le silence se fit, alors que les professeurs entraient dans la salle et que Albus Dumbledore, actuel directeur de la renommée école de sorcellerie, se plaçait à son pupitre, demandant le calme d'un regard.

-Bienvenue, bienvenue, pour une nouvelle année à Poudlard ! Certains sont sur le point d'entamer la dernière lancée de leurs études et n'auront, donc, plus à écouter, l'an prochain, ce barbant discours que je vous offre chaque année, à la même époque. Leur joie doit être, je l'imagine, sans limites. Mais, trêves de plaisanteries. Cette année, nous accueillerons deux nouveaux professeurs. Comme vous le savez, Monsieur Binns, notre fort aimé professeur d'Histoire de la Magie a décidé de prendre une année de repos bien méritée. C'est donc Monsieur Jones qui prendra la relève pour l'année entière, en attendant le retour de notre professeur fantôme. Vous savez également que Monsieur Grimes, ancien professeur de Défenses contre les Forces du Mal, a démissionné, à la fin de l'année dernière, après qu'il ait apprit que sa famille avait été tué par les partisans de Vous-Savez-Qui. Il n'a pas souhaité revenir, cette année. C'est donc Miss Warwick qui prendra la relève. J'espère que vous les accueillerez avec le plus grand respect.

Des applaudissements se firent entendre dans toute la salle et les deux nouveaux membres du professorat se levèrent, respectueusement, aux mots du directeur. Jones était grand, mince, presque androgyne. Ses cheveux noirs corbeau lui tombaient dans la nuque, parsemant quelques mèches devant ses yeux perçants, froids, à la couleur sombre et impossible à déterminer clairement. Son visage était impassible et pas l'ombre d'un sourire ou d'une réaction n'accueillit les mots de Dumbledore, lorsqu'il se redressa. Il se rassit dans son fauteuil, droit, le regard fixé droit devant lui, l'air ailleurs. Les commentaires allèrent vite en s'amplifiant, chacun donnant sa propre opinion sur le nouveau professeur. Tous, pourtant, semblaient d'accord en un point : s'ils allaient sûrement être beaucoup moins ennuyeux, les cours d'Histoire de la Magie seraient certainement, maintenant, beaucoup moins agréables ...

L'engouement fut bien meilleur lorsque la dénommée Warwick se leva. Était-ce sa taille moyenne, ses courbes avantageuses, son sourire ou ses cheveux d'un blond décoloré qui lui offrirent cette impression de confiance ? Néanmoins, les jeunes hommes n'y virent rien à y redire, d'autant plus lorsqu'elle argua un geste théâtrale en se réinstallant sur sa chaise, faisant voler sa cape avec une mimique exagérée.

-Enfin une prof' à peu près potable, depuis le temps qu'on l'attendait !

Cette remarque secoua la table des Poufsouffle de rire et la jeune femme, accoudée à la table, remercia son annonceur d'un sourire à faire fondre la banquise. Chacun était pour croire qu'ils l'avaient enfin, leur professeur rêvé. D'un regard, le directeur fit à nouveau taire ses élèves et reprit la parole, le sourire aux lèvres.

-Bien, bien ... Nous allons enfin pouvoir commencer la Répar ...

Les portes de la grande salle s'ouvrirent, légèrement, laissant juste passé le professeur McGonagall, enseignant la Métamorphose. Dumbledore s'interrompit, intrigué par son arrivée, mais également par le teint pâle, la stature crispée et les lèvres pincées de son enseignante. Des rumeurs coururent, très vite, dans toute la salle, alors que McGonagall murmurait déjà quelques mots à l'oreille de son collègue, visiblement nerveuse et en colère. Finalement, après un silence, Dumbledore se redressa en soupirant, les sourcils légèrement froncés. Il s'adressa au professeur, l'air assez partagé.

-Eh bien ... Faites le entrer, Minerva. Qu'il rejoigne sa table, puis qu'il vienne me retrouver dans mon bureau, après le repas. Je pense qu'il nous doit, à tous, quelques informations ...

Le professeur ouvrit la bouche, prête à répliquer mais, sous le regard inflexible, elle se contenta de se détourner, visiblement furieuse. En passant près de la table des Gryffondor, elle posa furtivement une main sur l'épaule de Rémus, offrant un regard désolé et peiné aux trois jeunes hommes. James se hérissa, sachant déjà ce qui allait suivre. Il échangea un regard perdu avec ses deux compères, qui semblaient tout aussi perplexes. Dumbledore fit, une nouvelle fois, régner le silence, et ce fut d'un air un peu plus sombre, cette fois ci, qu'il s'adressa à ses étudiants.

-Voilà une chose dont je n'avais, c'est vrai, pas prévu la possibilité de réalisation ... Miss, messieurs, veuillez accueillir un élève dont nous n'espérions plus l'arrivée : Sirius Black.

Cette fois ci, le silence se fit de lui-même. Pas d'applaudissements, pas de joie, pas d'effusions chaleureuses. Juste le vide. Un froid glacial. A la table des professeurs, certains se crispèrent, d'autres, plissèrent les yeux, étonnés que l'élève ose encore se montrer ici, après tout ce qu'il avait engendré comme problèmes. Seuls deux d'entre eux restèrent étrangers à ces réactions : Jones resta de marbre et Warwick afficha un sourire, plus curieuse qu'autre chose. Pourtant, la réputation des Black, et notamment de ce jeune homme, n'était plus à refaire ! A la table des Gryffondor, la tension devint électrique. Les trois garçons se crispèrent, noués de nervosité et de colère, alors que le reste de la table se souvenait des points perdus et de la coupe des quatre maisons manquée de peu à cause des diverses infractions de Sirius au règlement, l'année dernière. A cause de l'infraction qui avait forcé Dumbledore à le chasser de Poudlard, et dont ils ne savaient rien. Tous semblaient surpris, désappointés, perdus, même les Serpentard, qui n'étaient sûrement pas au courant, au vu de leurs airs étonnés.

Finalement, dans un grincement, les portes de la grande salle s'ouvrirent et un jeune homme, encapuchonné, enroulé dans une cape noire, entra dans la pièce, suivit du professeur McGonagall. Il s'arrêta, quelques instants, le visage masqué sous sa capuche, hésitant, vraisemblablement, sur la démarche à suivre. Puis, le professeur soupira d'exaspération et lui fit un signe de la main vers la table des Gryffondor.

-Allez-vous asseoir, Black.

-Il ... Il faut que je ... Professeur Dumbledore, je voudrais vous parler, maintenant, s'il vous plaît.

Lentement, les élèves commencèrent à réagir. Pourquoi donc masquait-il son visage ? Avait-il honte de revenir ici ? Et, pourquoi sa voix, autrefois si sûre, si hautaine, si rieuse ... Pourquoi était-elle éteinte, nerveuse, las, froide ... ? James frissonna, presque inquiet. Avec une certaine répulsion, il essaya de décrire son ancien meilleur ami. Il semblait plus grand. Plus mince aussi, au vu de la robe qui lui pendait misérablement sur les épaules. Il ne distinguait rien de son visage, ni de ses mains et encore moins de ses vêtements. Il ressemblait à un fantôme, à une âme en peine. Malgré toute l'aversion qu'il lui portait, James ne put qu'en être que piqué au vif, intrigué.

Le directeur hésita un instant. Certes, il n'avait plus beaucoup de respect ou de considération pour son élève depuis les évènements de l'année passée, mais rien ne pourrait refuser qu'il ne réponde pas à une demande d'entrevue. Il resta muet, quelques instants, avant d'hocher la tête et d'avancer vers lui, descendant de l'estrade. La posture de Sirius se relâcha, imperceptiblement, avant de redevenir de glace lorsque Dumbledore posa une main sur son épaule, le conduisant jusqu'à son bureau. McGonagall prit sa place, commençant, alors, la Répartition. Seulement, dès à présent, l'attention générale n'était plus portée que sûr l'arrivée de Sirius Black, sur ses raisons de retour et, surtout, sur le pourquoi de son attitude. Restés silencieux, James, Rémus et Peter n'eurent pas besoin de se concerter pour en venir à la même réflexion : quelque chose de mauvais s'était passé. D'horriblement mauvais ... Restait à savoir quoi.