Harry et l'année déroutante.

Disclaimer ; Tout les personnages citées, les divers lieux dans lesquels évoluent ces mêmes personnages ne m'appartiennent pas.

De même, je ne suis pas payée pour écrire cette histoire.

Chapitre Premier ; Ou Hermione l'a échappé belle.

C'était la mi- juillet et la nuit était tombée depuis quelque-temps déjà mais un jeune homme arpentait encore la rue malgré l'heure tardive. Les cheveux d'un noir de jais en bataille, il marchait comme marchent les gens qui ne savent pas vraiment ou ils vont mais qui arrivent toujours à destination, car le chemin emprunté ne diffère jamais de celui de la veille.

C'était comme cela tous les soirs depuis cette fameuse nuit ou il avait perdu son parrain. Le jour, Harry parvenait à donner le change mais lorsque la nuit tombait, son regard était inévitablement attiré par une étoile plus brillante à ses yeux, que n'importe quelle autre ; Sirius. Et à chaque fois, il ressentait cruellement ce sentiment de vide. Il n'avait beau avoir connu son parrain que pendant deux ans, il s'était attaché à lui bien plus que ce qu'il n'avait voulu se l'avouer et s'en était rendu compte trop tard. Depuis il ne cessait de culpabiliser, car malgré ce que ses amis et Dumbledore lui avaient dit, il était persuadé que la mort de Sirius, était de sa faute. Si seulement il avait écouté Hermione ! Son parrain serait encore là et il ne se serait pas retrouvé une deuxième fois orphelin de famille.

Tout en se laissant aller à ses sombres pensées, Harry était arrivé au 4, Privet Drive. Il se retourna, fit un bref signe a Kingsley qui était chargé de sa surveillance pour la soirée puis poussa la porte d'entrée. Il fit à peine attention aux hurlements de la télévision du salon ou l'oncle Vernon et la tante Pétunia regardait une émission dont le concept était d'enfermer des jeunes gens dans une maison pendant un certain temps. Programme qu'Harry jugeait sans intérêt mais qui avait l'air de passionné une grande partie de la population si on en croyait les taux d'audience. Il lança un bref « Je suis rentré » à l'attention de son oncle qui lui répondit en maugréant un « c'est pas trop tôt ».

Etrangement, les Dursley étaient beaucoup moins sur le dos de Harry depuis le début de l'été. Bien sur, il était toujours de corvée et son sort n'avait pas changé du tout au tout mais il y avait un léger mieux. Même son cousin avait cessé de lui chercher querelle mis à part deux petits incidents depuis le début de l'été. Harry soupçonnait Dumbledore d'avoir écrit une lettre a sa tante lui indiquant la mort de Sirius (sans y mettre tous les détails ayant trait au monde sorcier). Mais au sentiment de satisfaction qui s'était étalé sur le visage de la tante, avait succédé un sentiment de contrariété. Le directeur de Poudlard avait du lui indiqué que d'autres sorciers veillaient désormais sur Harry ce qui devait la dissuader de le persécuter.

Un léger sourire éclaira le visage du jeune sorcier tandis qu'il songeait à la réaction de sa tante lorsqu'elle avait pris connaissance de la lettre. Harry monta l'escalier et se rendit dans sa chambre. Au passage, il remarqua que celle de Dudley était grande ouverte et il en déduit que ce dernier passait encore une nuit a la belle étoile avec ses amis. Cela l'arrangeait bien car ainsi il éviterait d'entendre les ronchonnements de son cousin partant pour son parcours de course a pied (imposé par la nutritionniste). Parcours qui se terminait généralement par un passage a la boulangerie.

Harry se dirigea vers son lit et s'y laissa tomber sans même prendre le temps de se déshabiller. N'ayant pas sommeil, il croisa ses mains derrière sa tête et se mit à songer à ses amis. Il savait que Ron était au coté de son frère Charlie en Roumanie et n'était pas très rassuré a l'idée d'approcher ce genre de créature que sont les dragons. Sa mère l'avait envoyé là-bas pour « éviter de l'avoir dans les pattes ». Ron lui pensait plutôt que c'était pour ne pas qu'il en sache de trop sur les activités de L'Ordre. Point de vue que partageaient Harry et Hermione. La jeune fille était en vacances en Egypte avec ses parents. Elle lui avait envoyé une carte lui disant qu'elle avait trouvé de nombreux livres sur les sorciers égyptiens. Elle devait néanmoins être inquiète pour Harry puisqu'elle avait aussi mentionné qu'elle aurait préféré être auprès de lui pour qu'il ne se sente pas trop seul. Le jeune homme songea avec amertume que ce n'était plus de la solitude dont il avait peur mais plutôt de ce qui pourrait se passer dans l'avenir. Il savait que Voldemort et lui étaient liés par la prophétie mais ce n'était pas son propre sort qui l'inquiétait mais celui de ses amis. Harry en était là dans ses réflexions quand le sommeil vint le surprendre. Lorsqu'il se réveilla le lendemain, il trouva étrange de n'avoir pas fait de cauchemar. Pour la première fois depuis longtemps, il avait dormi du sommeil du Juste, sans se réveiller en pleine nuit.

Le jeune homme se leva de meilleure humeur que d'habitude car plus reposé et descendit a la cuisine préparer son petit déjeuner. L'oncle était déjà parti travailler et la tante Pétunia dormait sans doute encore. Elle préférait se lever un plus tard et ne pas louper l'émission de la veille au soir qu'elle qualifiait de « Merveille du Siècle ». Cela convenait très bien à Harry qui pouvait ainsi déjeuner en paix avant de s'attaquer aux mauvaises herbes du jardin. Sa matinée se passa donc comme toutes les autres et c'est au déjeuner qu'il se passa quelque chose qui l'alerta. Il était en train de laver la vaisselle lorsqu'il surprit le bulletin d'information télévisé .

« C'est au cours de la nuit, qu'un étrange évènement a eu lieu au Caire. Plusieurs témoins affirment qu'une dizaine d'hommes vêtus de longues capes sombres auraient envahi une petite rue. Ils se seraient ensuite dirigés vers un groupe de trois touristes anglais qui étaient en vacances dans la région. Deux des touristes auraient eu l'air surpris mais la jeune fille les accompagnant aurait été prise de terreur. Puis tout d'un coup, une épaisse fumée serait sortie de nulle part. Alarmés, des autochtones se seraient approchés de ce groupe mais n'aurait pas eu à intervenir puisque lorsque la fumée se fut dissipé, les hommes vêtus de capes auraient disparu, laissant les touristes éberlués..... »

Harry réfléchissait à toute allure, des hommes vêtus de cape, le Caire, trois touristes, une jeune fille... puis s'exclama :
-Hermione !
Il monta en courant l'escalier, entendant au passage son oncle lui hurler :
-Mon de Dieu ! Si tu ne cesses pas de courir comme cela, il va t'en cuire !
Mais Harry n'en avait cure, il trouva un morceau de parchemin sur lequel il gribouilla quelques mots puis attacha le message a la patte d'Hedwige.
-Dépêche-toi s'il te plait ! Trouves Hermione et remets-lui ce message !

Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait qu'il était arrivé quelque chose a Hermione. Ne pouvant rien faire de plus que ronger son frein pour le moment, il redescendit et décida d'aller se balader. De l'après-midi, il ne bougea pas de l'endroit de quiétude qu'il avait trouvé au tout début des vacances. Cet endroit se trouvait en dehors de la ville, au bord d'un petit étang . La plupart du temps, l'endroit était désert, il n'y avait que le dimanche ou certaines familles se retrouvait ici pour un déjeuner su l'herbe. Mais ces familles ne le dérangeait pas et Harry restait à contempler l'étang qui miroitait au soleil. Aujourd'hui ne dérogea pas à la règle, il s'assit sur l'herbe et laissa ses idées vagabonder au gré de ses envies comme il le faisait toujours. Sauf, que cet après-midi là, ses pensées furent occuper par Hermione. Il repensait à sa première rencontre avec elle. Qu'est-ce qu'elle avait pu lui paraître antipathique ce jour-là avec ses grands airs. Mais il avait finalement découvert ce qu'elle cachait derrière ses manières de Miss je sais tout , un cœur en or et une loyauté a toute épreuve. L'année dernière encore, malgré ses responsabilités de préféte, elle n'avait pas hésité à l'aidé lorsqu'il en avait eu besoin. Il appréciait réellement de la compter parmi ses amis et espérait qu'il ne lui était rien arrivé.

Lorsqu'il rentra ce soir là, il s'endormit de suite mais fit de nombreux cauchemars qui ne cessèrent de le réveiller, de sorte qu'il se leva le lendemain très fatigué et réveillé par un hululement joyeux. Ouvrant les yeux, il aperçut un petit hibou qui voltigeait tout autour de lui en essayant d'attirer son attention. Il reconnut Coq, l'oiseau de Ron, il détacha le message de son ami et laissa Coq se percher dans la cage de Hedwige.

Salut Harry !

Je ne sais pas si tes moldus te laissent voir les infortations mais il y a eu un problème en Egypte au Caire. Je crois que c'est là qu'Hermione passait ses vacances. J'ai emprunté un autre hibou a un copain de Charlie pour envoyer un message a Hermione et je t'ai envoyé Coq pour te prévenir au cas ou ! J'espère juste que tu n'auras pas le message trop tard, parce-qu'en ce moment, Coq a tendance a traîner en chemin. Je crois qu'avec Charlie, on va repartir demain. A cause de cet évènement, l'Ordre veut le voir. En tout cas, répond moi dès que tu peux.

A bientôt.

Ron.

Harry prit une plume et écrivit au dos du parchemin.

Salut Ron !

Je suis au courant pour cet incident. J'ai eu le même réflexe que toi et j'ai envoyé Hedwige a Hermione. J'espère qu'elle va bien et que nous nous sommes trompés, mais je crois bien que c'étaient des Mangemorts, même si ce ne sont pas leur façon de procéder.

J'espère te revoir bientôt.
Harry.

Harry attacha le message a la patte du hibou et le laissa repartir. Peu de temps après, Hedwige revint avec un message d'Hermione.

Harry,

Ne t'inquiètes pas pour moi je vais bien, mais à cause de cet évènement mes parents ont décidé de rentrer plus tôt que prévu. Je ne sais pas ce que voulait ces Mangemorts. Il se sont approchés de nous puis il y a eu un tas de fumée et ensuite ils étaient repartis. Je ne sais pas ce qu'ils voulaient mais ils ont agi bizarrement. Je pense que l'on devrait bientôt se revoir. J'ai eu un mot de Dumbledore et il m'a dit que Ron et moi allions rejoindre le quartier de l'Ordre. Je vais essayer de le persuader de t'amener aussi. En attendant, garde courage.

Amitiés
Hermione.

Harry était soulagé de savoir que sa meilleure amie n'ait rien mais il n'arrivait pas à chasser une certaine angoisse. Pourquoi les Mangemorts, n'avaient-ils rien tenté ? Qu'étaient-ils venu faire ? Pourquoi s'en prendre à Hermione ?

Toutes ces questions restaient pour lui sans réponse.


Ce chapitre est un peu court mais j'espère qu'il vous a plu malgré tout. Si vous voulez me faire part de remarques, critiques ou points de vue, laissez une review.

Amitiés
Moonfree