Bonjour à tous. ceci est ma toute première fanfic. Je commence l'histoire juste après le tome 4. le début suis la trame du tome 5 (comme l'indique le titre) puis je prend les commandes.
Biensur, comme tout le monde le sait, les personnages sont à Mme Rowling et patamoa.
LE RETOUR DU MAÎTRE
Assis dans
un profond fauteuil de son bureau, un verre de liquide ambré à
la main, Lucius Malfoy était plongé dans une réflexion
profonde. N'y avait-il donc pas d'échappatoire ? Ses
erreurs passées finiraient donc elles toujours par le
rattraper ? Une fois encore il repensa à cette funeste
soirée où « le maître »
était revenu. Pourquoi maintenant ? Il achevait à
peine de redonner un semblant de respectabilité à son
nom qu'Il menaçait de réduire à néant
son travail de 14 ans.
14 ans de
totale liberté, même si le Ministère n'avait eu
de cesse de tenter de prouver que lui et
Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer le nom était de mèche.
Mais il avait déclaré avoir agit sous le coup de
l'Imperium. Personne n'avait encore pu prouver le contraire.
Lucius avait découvert pendant ces 14 années qu'il ne
voulait pas d'autre maître que lui-même.
14 années
à regarder grandir son fils. Draco, soleil de sa vie, espoir
de ses vieux jours. Draco qui le remplissait aujourd'hui encore de
fierté, même s'il ne lui disait pas assez souvent.
Draco qui avait su ces dernières années prouver à
tous qu'il fils de son esprit comme de sa chaire. Draco, que lui
réclamait maintenant le Seigneur des Ténèbres.
Lucius
pouvait encore entendre sa voix glaciale comme ce soir là,
lorsque après lui avoir expliqué ce qu'il attendait
de lui, le maître s'était enquit de la santé de
son fils.
« Apporte-le-moi, Lucius, que je voie de mes yeux quel
brillant fils tu as préparé pour te succéder à
mes cotés.
- Dès
à présent, mon maître ? Il n'a que 15 ans
et n'a même pas encore fini ses études de premier
cycle. Mais n'ayez crainte, aussitôt qu'il sera prêt,
il sera vôtre. »
Le Maître
avait sourit ou plutôt avait affiché sur son visage ce
rictus qu'il voulait faire passer pour un sourire.
Carré
dans son fauteuil, Lucius soupira ; il avait gagné un
sursis, sans plus. Dans quelques années il devrait lui livrer
son fils qui serait dès lors asservi et prisonnier, comme
lui-même l'était.
Ce n'est
pas ce qu'il avait prévu pour son bébé. Il
voulait lui offrir le monde sur un plateau d'argent, il ne pourrait
que lui réserver une place de laquais en chef.
Mais il n'avait pas le choix. C'était obéir ou mourir.
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Le ciel
était parfaitement bleu en cette journée de juillet.
Pas un souffle de vent ne venait adoucir la brûlure du soleil,
pas une goutte de pluie n'était venue depuis des semaines
arroser une végétation qui menaçait de rendre
l'âme. Mais Draco s'en fichait. Sur son balai, il allait si
vite qu'il créait son propre courant d'air. Tout en
refaisant les figures de Quidditch qu'il avait vues l'année
précédente à la Coupe du Monde, il laissait son
esprit vagabonder.
Voldemort
était de retour. Ces trois mots menaçaient à eux
seul le monde qu'il connaissait. Draco ne craignait pas d'attaque
ou de représailles sur sa famille, après tout ils
étaient des sang-pur et il savait parfaitement que son père
faisait parti des fidèles du Lord Noir. Non, ce qu'il
craignait c'était le chaos dans lequel risquait de tomber
cette société dont il faisait parti. Il repensait à
la « farce » au campement lors de la Coupe du
Monde. Il repensait à Cédric Diggory.
D'accord
il ne s'était agit que d'une farce, les Moldus avait juste
lévité un peu. Mais jusqu'où cela aurait-il pu
aller sans l'intervention des gens du Ministère ?
Quant à
Cédric… Draco avait encore du mal à réaliser
ce qui c'était passé ce soir là . Son
père avait gardé le silence, lui disant juste que
Cédric était déjà mort quand il était
arrivé.
Draco
avait mal connu le Poufsouffle, ceux de cette maison ne
représentaient pas vraiment un sujet d'intérêt
fou pour les autres. Cependant il devait s'avouer qu'il avait été
fier lorsque Cédric avait pris la tête du classement des
vrais Champions. Après tout il le représentait lui
aussi puisqu'il représentait toute l'Ecole.
Cédric
n'était pas Sang-de-Bourbe. Peut-être n'était-il
pas Sang-pur, Draco n'en savait rien, mais il ne représentait
sûrement pas une menace pour le Seigneur des Ténèbres.
Il avait juste été…là.
Puis Draco
pensa à Harry. Le grand Harry. Le
Garçon qui avait survécu. Encore.
On ne
pouvait pas dire qu'il aimait particulièrement le
Gryffondor. Cela dit, il ne le détestait pas non plus. Potter
était bien trop amusant pour ça. A qui pourrait-il
pourrir la vie en étant sur d'avoir une réponse si le
Trio des Zéros disparaissait ? Au moins avec ces trois
là, il trouvait une saine émulation : Potter pour
le Quidditch, Granger pour les cours et Weasley… Finalement si
Voldemort voulait se défouler, il n'aurait qu'à
s'en prendre à celui-là vu qu'il ne servait pas à
grand chose. Draco ricana à cette idée, mais son visage
se figea bien vite. Il venait d'imaginer la belette étendue
sur le sol, le regardant avec ses yeux morts. Comme Cédric
quand Harry l'avait ramené.
Draco
descendit en piqué et se glissa dans sa chambre. Il descendit
de son balai et se dirigea vers la salle de bain. Une douche lui
ferait le plus grand bien.
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- Mais il
y aura le professeur Dumbledore, papa ! Où veux-tu que je
sois plus en sécurité qu'auprès de lui ?
- Loin des
sorciers ! Tu ne retournera pas la bas, Hermione. Pas après
ce qui est arrivé à ton camarade.
- Je ne
serait pas plus en sécurité auprès de vous. Si
les Mangemort s'en prennent aux Moldus, ce qui est plus que
probable, il vaudra bien mieux que j'ai appris un maximum de choses
pour nous défendre. Et de toute façon il est hors de
question que je reprennent une scolarité ailleurs qu'à
Poudlart. Jamais je ne pourrai rattraper quatre années en un
seul mois.
- J'ai
dis non.
Furieuse,
Hermione Granger remonta dans sa chambre et claqua la porte derrière
elle. Il ne comprenait pas. Qu'elle soit ici ou la-bàs ne
changerait rien si Celui-ont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom
revenait.
Et il
était revenu.
Harry
l'avait vu et l'avait déjà affronté. Encore.
Si elle
avait su qu'épargné Peter Pettigrew aurait de telles
conséquences, aurait elle soutenu Harry l'année
passée ? Peter vivait et Cédric était mort.
Une vie pour une vie. Cela semblait logique, mais pourtant…
Elle se
ressaisi et prit une plume et un parchemin.
« Chère professeur McGonagall,
Je vous
écrit présentement pour vous faire part du refus de mes
parents de me laisser poursuivre ma scolarité à
Poudlart. Les « évènements » de
la fin de l'année leur laisse à penser que la
sécurité des élèves n'est plus assurée,
malgré mes démentis formels.
Peut-être
une nouvelle intervention de votre part sera plus efficace que mes
explications.
Cordialement
Hermionne Granger, Gryffondor, Promotion 1991-1998 »
Elle
confia le billet au hibou que ses parents avaient acheté
quelques années plus tôt pour pouvoir communiquer avec
elle pendant l'année scolaire, puis s'allongea sur son
lit. Elle fronça les sourcils en repensant à la fin
tragique du Tournoi des Trois Sorciers. Enfin des Quatre sorciers
pour cette fois.
Le plan du
Seigneur des Ténèbres avait vraiment été
sans faille. Même maintenant, elle ne voyait pas comment ils
auraient pu éviter que Harry ne se retrouve devant lui. Pour
l'année qui s'annonçait, ils allaient tous devoir
redoubler de vigilance, surtout Harry. Pour une fois, il lui faudrait
mettre de coté son ressentiment personnel et travailler avec
tous ceux qui voulaient s'opposer au retour au pouvoir de
Voldemort. Comme Rogue.
Hermione,
comme le reste de l'Ecole, était parfaitement consciente de
l'animosité entre le maître et l'élève.
Mais leur professeur de potion avait une fois de plus prouvé
où allait sa loyauté. Elle espérait juste que
Harry l'admettrait une fois pour toutes avant que cette situation
ne provoque des catastrophes.
Le dîner se déroula dans une atmosphère plutôt morose, M. et Melle Granger refusant obstinément de s'adresser la parole, malgré les efforts honorables de Mme Granger. Mais avant de remonter dans sa chambre Hermione embrassa tendrement son père. Elle savait pertinemment que son attitude découlait de l'amour qu'il lui portait. Elle n'allait pas se formaliser pour si peu, d'autant plus qu'elle comptait sur sa directrice de maison pour convaincre ses parents.
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Debout
dans l'incendie qui lui servait de chambre, Ronald Weasley vérifia
une dernière fois qu'il n'oubliait rien.
-
Dépêche-toi, enfin ! Je n'ai pas que ça à
faire de vous courir après ! On part dans 5 minutes.
- Oui,
maman ! hurla-t-il en retour en attrapant sa vieille valise.
Sur le
palier il croisa sa petite sœur qui lui renvoya un regard aussi
perplexe que le sien. Depuis une semaine, Mme Weasley ne parlait plus
que de ce départ, sans vouloir leur dévoiler où
ils allaient. « Question de sécurité »
disait-elle. Comme si Ron allait se précipiter sur un félétone
pour prévenir le monde entier du moindre de ses faits et
gestes.
Comme
prévu, les 5 minutes se transformèrent en quart d'heure
avant que chacun des Weasley présents soit prêt à
partir.
Arthur
leur présenta un portoloin et à l'heure prévue
ils partirent tous pour le ministère.
- « Tout
le monde est là ? demanda la replète rouquine en
recomptant ses ouailles.
-
Evidemment qu'ils sont tous là, Molly. Allons-y, où
nous arriverons à pas d'heure, s'exaspéra son mari.
- Dis
plutôt que tu es pressé de prendre un doxy, Arthur.
Quelle idée de donner le nom de ces horribles petites bêtes
à un moyen de locomotion.
- C'est
un « taxi » ma chérie, pas un doxy.
- Si tu
veux.
- Quel
dommage ! s'écrièrent les jumeaux dans un
parfait ensemble.
- Un
voyage au cœur du doxy… dit Fred, à moins que ce ne soit
George.
- Aurait
été des plus instructif, termina son frère,
hilare devant l'air dégoûté de sa sœur.
Les
Weasley s'engouffrèrent dans le taxi qu'Arthur avait
réservé quelques jours plus tôt et tous partir
pour la destination inconnue. Le véhicule s'arrêta
quelques temps plus tard.
- Et voilà
M'sieur dame ! Square Grimmaurd.
Arthur
fourra une poignée de billet moldus dans la main du chauffeur
qui lui rendit sa monnaie – avec la moitié des billets –
et fit descendre sa petite famille.
- :- :- :- :- :- :- :- :- :
Et voilà, voilà ! Bon alors si vous voulez la suite avant Noël prochain, dites-moi ce que vous en pensez. J'ai plein d'idée dans ma petite tête qui me permettront de faire des chapitres plus longs la prochaine fois (mais si je peux le faire), mais si ça n'interresse personne je raconterai l'histoire à mon chat (qui s'en fiche royalement) et patavou.
Ashkana
