Alors me voilà pour ma toute première fanfiction sur arrow. Ce qui faut savoir tout d'abord c'est que cette fic est un UA. Cela peut plaire à certains comme déplaire a d'autres, donc je me dois de vous avertir. Je me suis également très inspirée de la série "Scandal" de Shonda Rhimes, qui retrace la vie d'une avocate du nom d'Olivia Pope qui gère un cabinet de crise.
Ma Felicity sera donc un peut un Other Character puisqu'elle sera différente de celle que l'on connait, avec une petite touche de machiavélisme. Mais je vous laisse la découvrir dans le premier chapitre. Il y'aura également des personnages qui ne figure pas dans Arrow mais présent dans d'autres comics, mais cela est pour la suite. Que puis-je dire d'autre si ce n'est bonne lecture. Enjoy :)
Ps: Je tiens à remercier les deux bêtas qui ont travailler sur ce premier chapitre : Palma & Leust16.
Merci pour tout.
Chapitre I # Fantôme du passé
Des pas résonnèrent dans le hall d'entrée de l'immeuble particulier . Perchée sur ses 17 centimètres de talons Louboutin, une jeune femme blonde marchait d'une allure rapide. Bousculant une personne, elle ne prit même pas le temps de s'excuser et continua son chemin Pronto.
Elle arriva jusqu'a l'ascenseur et patenta en pianotant sur son iPhone dernier cri. Les observateurs de cette scène auraient pu croire qu'elle s'était engagée dans une rude bataille de messages écris plus vite les uns que les autres, sans doute pour gérer quelque de quelque chose. Sûrement un problème vue l'aura de concentration qui émanait d'elle. Ces observateurs seraient bien naïfs, car si Felicity avait une drogue, en dehors des cigarette et des sushis, c'était bel est bien les jeux à trois dollars cinquante que l'on trouvait a chaque recoins de l'App Store.
Remportant haut la main sa partie de Dual Quizz contre un certain MMistheBest, c'est avec un sourire machiavélique que la blonde releva la tête et put ainsi admirer son reflet sur les portes de l'ascenseur. La jeune femme portait un manteau en cachemire bordeaux signé Donna Karan qui laissait apercevoir un bout de jupe crayon noire Chanel modèle vintage. Son maquillage était en total harmonie avec sa tenue, arborant un ombre à paupière star violet de Mac qu'elle avait également assorti a ses lèvres.
L'ascenseur s'ouvrit et elle s'engouffra dedans sans laisser le temps à ses occupants de descendre. Appuyant sur le bouton du dernier étage à plusieurs reprises, elle jeta un regard noirs aux deux personnes se trouvant avec elle, les défiants presque de répliquer.
Il n'eurent le temps de dire quoique ce soit qu'une sonnerie retentit.
Elle ignora l'appel, essayant de reprendre sa partie avec MMistheBest, mais le dernier modèle de la firme Apple continua de sonner. Jetant un regard sur l'indicateur d'étage, elle poussa un soupir avant de décrocher.
« Quoi ? » Demanda-t-elle avec humeur.
L'interlocuteur rit avant de répondre à la jeune femme.
« Non, il est hors de question que je m'occupe d'elle. »
Jetant un coup d'œil a ses ongles impeccablement manucuré et vernis, elle écouta le discours de son interlocuteur d'une oreille distraite.
« Je te dis qu'il n'en n'est pas question, je ne te dois aucun service. Je pense qu'on est quitte depuis le moment où tu as signé ton accord, alors garde tes beaux discours pour tes clients et laisse moi travailler en paix s'il te plaît. »
Elle raccrocha au nez de ce malotru et mis son téléphone sur silencieux. Quelques secondes plus tard, les portes de l'ascenseur s'ouvrirent et elle put enfin descendre laissant les deux personne dans la cabine perplexes.
Elle les entendit murmurer.
« C'est elle ! C'est Felicity Smoak. »
« T'es pas sérieux là, attends ma… »
Les portes se refermèrent sur cette phrase et elle ne sut jamais la suite de ce dialogue digne de deux gardiennes d'immeuble.
Franchissant les portes de son lieux de travail, elle glissa la main dans son sac Céline Phantom bicolore pour en sortir un magasine people de bas étage qu'elle s'apprêtait à jeter. Mais voyant son équipe en train de discuter avec une personne dans la salle de conférence, elle revint sur ses pas et alla a leur rencontre.
La personne se retourna et lui offrit un sourire doux. Felicity resta impassible, mais en son fort intérieur elle se promit de torturer très lentement son cher et adorable directeur de banque.
- Madame le Maire, que puis-je faire pour vous ?
Quelque part dans l'illustre bâtiment qu'était la Starling National Bank, plus exactement dans le bureau du Directeur lui-même, quelqu'un éternua tout en ayant une vilaine sensation de sifflements dans les oreilles. Après quelques instant d'égarement, cette personne reprit son travail comme si de rien n'était.
Helena Bertinelli était pensive, oui pensive. Quelques mauvaises langues pouvaient affirmer que la jeune femme manquait cruellement de matière grise ce qui rendait pour elle la réflexion chose quasiment impossible, mais ce n'étaient que des mauvaises langues.
Car la jeune fille, bien qu'un peu innocente à ses heures perdues, était extrêmement maligne et était souvent sous-estimée. Et pour cause, elle travaillait en tant que journaliste pour Starling City Star. Il est vrai que ce n'était pas un magazine des plus respectables et son père avait insisté pour qu'elle prenne le poste au Daily Planet qu'il avait pu lui décrocher. Mais pour Helena quitter Starling City était inconcevable et voler de ses propres ailes était devenu un besoin presque vital.
Mais pour l'instant, l'heure était à la cogitation. Cela devenait capital pour sa carrière. Plus tôt dans la journée, la demoiselle avait eu droit à un discours des plus assommant de la part de son boss sur le fait qu'elle n'avait pour l'instant trouvé aucun scoop digne d'intérêt, si ce n'est quelques vulgaire racontars de bonne femme. Et quand elle avait eu l'audace de bailler devant son rédacteur en chef, elle avait eu droit à un spectacle des plus navrant.
Vociférant à tout-va, lâchant d'énormes postillons sur la pauvre journaliste, elle eu presque de la peine quand elle le vit devenir de plus en plus rouge, s'inquiétant de le voir faire un infarctus à cause de son incompétence à dénicher de bons sujets.
Mais outre la santé de son chef, il en allait aussi de sa future carrière, car si elle avait refusé le poste que son très cher père lui avait proposé, elle ne comptait pas non plus rester là toute sa vie. Et pour cela, elle se devait de trouver ne serait-ce qu'un malheureux petit sujet pour commencer à monter les échelons.
Helena poussa un soupir, dépitée par la tournure que prenait les événements. Comment allait-elle bien pouvoir trouver quelque chose qui tienne la route ?
Regardant à nouveau sa liste, elle raya d'un trait rageur tous les lieux qu'elle avait noté. Boulangerie, supermarché, Macdo, Starbuck.
Mais qu'est-ce qui pouvait bien lui prendre ? Depuis quand les exclusivités se trouvaient là où s'achetait la nourriture ? Elle se rendit compte que sa liste lui avait donné une faim de loup et décida de sortir pour se restaurer un peu. Elle n'arrivait à rien le ventre vide et qui sait, se dit-elle, après tout, elle pouvait très bien trouver quelque chose de potable sur le chemin.
C'est avec un sourire aux lèvres qu'elle attrapa sa veste avant de filer hors du minuscule enclos qui lui servait de bureau.
Sirotant un Latte caramel provenant tout droit du café de l'autre coté de la rue, Helena s'installa avec appétit à son bureau. Ses hanches et sa balance allaient sûrement lui faire regretter son geste, mais elle n'en avait que faire, et c'est avec avidité qu'elle déballa son hamburger. N'y tenant plus, elle croqua dedans et succomba aux saveurs qui faisaient danser la Macarena à ses papilles gustatives.
Elle avait dû faire la queue pendant plus d'un quart d'heure et batailler ferme avec une grand-mère qui avait voulu la doubler impunément au profit de sa ribambelle de stupides garnements qui braillaient à qui voulait l'entendre sur « qui est capable de pissait le plus loin entre nous». Bataille qu'elle avait presque remportée au péril de sa vie, mais qui en valait tout de même le coup.
Surfant sur internet, la jeune fille dévora son hamburger avant d'en entamer un second. Et quand ce derniers fut fini, ce fut la mort dans l'âme qu'elle se remit au boulot. Enfer et damnation, elle vendrait son âme et même celle de son patron pour un autre casse-croûte en provenance directe du Big Belly Burger. Elle se maudit de s'être montrée raisonnable au moment de sa commande, mais elle fut vite tirée de ses songes emplis de sauce mayo, de pacte avec le diable et de viande terriblement tendre par un petit « Bip » qui indiquait qu'elle venait de recevoir un email.
Tout de même repue par son repas, Helena avala une gorgée de son latte qu'elle avait délaissé en faveur de sa collation avant de tout recracher en fermant la page qu'elle venait d'ouvrir. Elle tourna la tête à droite, puis à gauche et tenta un discret coup d'œil au-dessus de son enclos. Très bien, personne ne l'avait vue se ridiculiser et on n'avait pas non plus vu la cause de son acte ô combien grotesque.
En rouvrant la page, un rictus sournois vint fleurir sur les lèvres de la jeune journaliste, voila qu'elle tenait le scoop du siècle.
Moira Queen dans toute sa splendeur, Maire de Starling City. Elle n'avait pas changé durant toutes ces années. A part le fait que le temps avait laisser quelque vestiges sur son visage.
Elle resplendissait de grâce comme à son habitude. De belles boucles blondes encadraient son visage (plus joli que figure), joliment maquillé d'une main d'experte dans de jolies teintes pastels. Elle portait un chemisier en lin beige, un pantalon noir Elie Saab accompagnés par d'adorables Jimmy Choo crèmes. Rien d'autre si ce n'est un manteau noir des plus simples avec une boucle en or, peut-être un Gucci, qui trônait sur le dossier d'une des chaises de la salle de conférence. Plus loin, Felicity vit un sac cabas noir en cuir Saffiano orné d'une griffe métallique où l'on pouvait apercevoir les lettres MK.
Rien de plus et pourtant elle était toujours aussi élégante, mais ce qui eut le don d'agacer la jeune femme blonde fut le sourire qu'elle lui adressa depuis le moment où elle était entrée dans la salle.
« Felicity Smoak, encore plus belle que dans mes souvenirs. Cela faisait longt… »
« Au risque de me montrer répétitive, que puis-je faire pour vous Madame le maire ? »
La femme en question parut presque blessée par la froideur que dégageait Felicity, mais elle ne fit aucun commentaire, préférant sourire à nouveau.
« J'étais justement en train de discuter de ma venue dans vos locaux à vos collègues, mais je crois que vous êtes déjà au courant. » Lui dit Moira en désignant par la même occasion le magasine people que Felicity tenait dans sa main.
Elle le posa sur la table à la vue de toute son équipe. La couverture représentait un certain Anthony Ivo, Chef de la chirurgie au Starling General Hospital , qui semblait céder de l'argent contre des services charnels. Felicity questionna Moira du regard, n'étant pas sûre de bien comprendre.
« Si je fais appelle à toi Felicity, c'est que je crains que cela ne soit Théa sur la photo. »
