Auteur : Chibi-Yuya
Titre : Insoluble love
Source : Sdk
Disclamer : Aucun des personnages ne m'appartient et tant mieux pour eux
Résumé : Une jeune fille perd tout en l'espace de deux années et se retrouve brusquement projetée dans la vie d'une riche héritière. Mais que fera t-elle lorsqu'elle verra naître en elle des sentiments envers celui qui, par sa simple présence la fait redevenir celle qu'elle était ?
Note : Je suis désolée, ce n'est pas une fic spéciale noël ! Et en plus elle démarre un peu tristement !! Mais point positif, il s'agit de l'un e mes plus longs prologues !!!
Couple : Yuya x Monsieur « x », vous aurez une surprise, quoi qu'il ne faille pas réfléchir beaucoup pour trouver !


Insoluble Love

Prologue

Jamais je ne te laisserais…Yuya…

Ses paupières s'ouvrirent progressivement. Pouvait-elle compter le nombre de fois qu'elle avait rêvé de son père…

Yuya, ma chérie !

Sa main se porta à sa table de chevet et fit taire ce ci bruyant réveil matin. Depuis quand n'avait-elle pas vu sa mère surgir pour la sortir du lit ?

Yuya ! Yuya ! Tu dis rien surtout !

D'abord le pied gauche, puis le droit. Petit à petit, elle prit appuis et s'extirpa pour de bon de son si confortable lit. Quand son frère avait-il arrêté d'apparaître de bon matin dans sa chambre, une ânerie de plus à son actif ?

Depuis ce fameux jour…

Mais à quoi ça rimait ? De vivre au passé…

A quoi ça servait ? De vivre triste et sans raison…

Elle ne le savait pas… Mais elle continuait.

La chambre était plongée dans la pénombre. Une odeur de vanille venait sournoisement lui taquiner les narines. Etroite, la pièce n'offrait qu'un espace véritablement réduit, cependant une chaleur se dégageait des lieux… une chaleurs si…douce...

L'adolescente encore assoupie enfila une veste, un bon jeans et se dirigea vers la fenêtre. Une autre journée avait débuté, mieux valait avancer. Durant quelques instants, elle batailla avec ce volet, qui, à l'aide de ses épaisses lattes de bois résistait de son mieux. Mais lorsqu'il finit par céder, un puissant rayon de soleil, vibrant d'énergie illumina la pièce.

Eblouie par cette entrée brutale, Yuya, car tel était son nom, plissa les yeux.

Aujourd'hui encore, elle serait d'humeur massacrante.

La demoiselle, depuis deux années maintenant, logeait chez une vieille femme. L'endroit était étroit, vieux et sans vie, mais il s'agissait de son abri. Suite à l'accident qui avait causé, pour son plus grand malheur, la mort de son père, de sa mère et de son frère le jour même de son anniversaire, seule cette vieille femme, en marge de la société, avait accepté de veiller sur elle. Amie de la famille depuis de nombreuses années, elle n'avait jamais pu approuver le placement de la plus jeune fille, alors âgée de 15 ans et l'avait accueilli comme s'il s'agissait de sa proche chair, de son propre sang. Mais jamais plus elle n'avait revu son si joli sourire.

La pensionnaire descendit pas à pas les marches qui grinçaient sous elle. Sans se presser, entama un petit déjeuné léger sous le regard habitué d'une grand-mère au teint gris et parti avec un hochement de tête remerciant cette dernière, comme elle le faisait chaque matin.

En France, les cours débutaient à 8 heures, ce fut donc à la seconde près que la jeune fille passa le pas de la porte du cours d'histoire. Aujourd'hui elle finissait à 16 heures, il faudrait tenir jusque là.

En classe, il arrivait que ses camarades lui parlent, alors elle répondait calmement. Jamais elle ne les renvoyait, ne les agressait où bien se mettait en colère, mais ce n'était pas pour autant elle qui aurait été les trouver. Ceci, les professeurs l'avaient remarqué depuis longtemps et de nombreuses fois, lors des conseils de classe, lui avaient répété qu'il fallait se mélanger aux autres. Mais elle n'en avait pas la moindre envie, si bien que ces conseils tombaient continuellement dans l'oreille d'une sourde.

Le lycée se trouvait non loin de sa maison, ainsi Yuya pouvait rentrer à pied chez elle tous les soirs. Mais ce soir là, une surprise l'attendait.

Alors que la jeune fille rentrait, elle aperçue devant chez la grand-mère une ambulance… Rapidement, elle alla près des ambulanciers en quête de nouvelles. Ces dernières furent très mauvaises. La gentille vieille femme faisait un malaise. Elle devait être emmenée d'urgence à l'hôpital. Elle accompagna l'ambulance, étant le seul membre de la famille présent. Ils allèrent à l'hôpital, les médecins se précipitèrent sur la patiente envoyant valser Yuya, qui, déroutée se retrouva à faire les cents pas en salle d'attente. Cette situation ne lui était que trop familière, elle ne voulait pas, non, elle ne voulait pas revivre ça. Ces médecins qui, la tête baissée, les uns après les autres viennent l'ensevelir sous les mauvaises nouvelles. Elle n'était pas majeure, elle ne pouvait pas se débrouiller seule. Et puis, elle l'aimait cette grand-mère. Elle ne voulait pas perdre tout ceux qu'elle aimait, pas tous en deux ans seulement. Non.

Deux heures étaient passées depuis l'admission de la dame dans l'établissement hospitalier. Yuya s'était assise, et, le visage dans les mains, espérait de tout son cœur le rétablissement de sa tutrice. Soudain, une main toucha son épaule, elle releva la tête, là, devant elle, un médecin à l'air triste. Elle avait compris.

« Mademoiselle… »
« Ca va…j'ai compris, ya rien à faire c'est ça ? »

Sa voix tremblait, elle ne pouvait la contrôler totalement. Ca recommençait.

« … »
« Mademoiselle…nous ne savons pas combien de temps il lui reste… très peu sans doute. Ecoutez…si nous avions su plus tôt… »
« Su quoi ? »
« Un cancer. Sur le poumon droit. Si nous avions su plus tôt…peut être… »
«… »
« Elle est encore consciente… voulez vous lui parler ? »
« Je peux ? »
« Oui… »

Lentement, le médecin mena la jeune fille auprès de la patiente. Allongée sur ce lit, le teint pâle, presque blanc… accrochée à ces machines… faible, elle qui semblait résister à tout… aux années qui passaient, au froid… elle qui allait succomber à la maladie…

Le temps semblait se ralentir… elle lui prit la main et vint s'asseoir près d'elle. Sa main était si…froide. Ses yeux s'ouvrirent doucement, comme manquant de force… ses yeux avaient perdu cette lumière qui faisait leur vie… la jeune fille sentit à cette vue une larme s'échapper de ses yeux. Cette larme fut suivie de beaucoup d'autres.

« Je ne veux pas…non… »
« Ma petite… »
« Pourquoi toi… »
« Ecoute… »
« … »
« C'est mon heure, on me rappelle, ainsi je pourrais dire à ta famille à quel point elle te manque, je leur donnerais le message… »
« Mais… »
« Ecoute, ils sont partis trop tôt… jamais…ils n'aurait dû…si vite »
« … »
« Tu veux bien…me faire une promesse ? »
« Tout ce que tu veux ! »
« S'il te plait, ne continu pas comme tu le faisais jusqu'à maintenant…peut importe ou on te mettra, s'il te plait, redevient la jeune fille que je connaissais… »
« Mais… »
« Ta famille doit être triste…là haut, de te voir ainsi… »
« … »
« Promet moi… »
« Je te le jure, je ferais des efforts… »
« Mer…ci… »

Yuya sentit soudain la faible main se laisser aller… les yeux de la vieille femme se refermer doucement… bientôt, elle ne fit plus aucun mouvement, les draps ne montrant plus sa respiration…s'en était finie. La jeune fille cria et cria encore tout en pleurant toutes les larmes de son corps. Les infirmières se précipitèrent dans la chambre et écartèrent Yuya du lit, mais elles ne pourraient rien faire de plus… elle était décédée.

On emmena Yuya à l'extérieur avec douceur et on l'assit dans un coin tranquille. Quelques minutes plus tard, l'une des infirmières arriva dans le but de lui poser quelques questions auquel la jeune fille répondit. L'établissement appela les services sociaux…comme elle le pensait. Elle était seule et mineure, elle n'y couperait pas.

Elle patienta encore deux bonnes heures avant qu'une femme à l'air stricte en tailleur se poste devant elle.

« Mademoiselle Shiina Yuya ? »
« Oui… »
« Je suis des services sociaux, je viens vous chercher »
« Oue… »
« Veuillez me suivre »
« Oue… »
« Cet après midi nous irons chercher vos affaire »
« Ok… »

Et le calvaire commença. La semaine suivante Yuya se trouvait dans un orphelinat avec plein d'enfants d'âges variés. Plusieurs personnes s'étaient intéressées à elle, mais deux facteurs firent que personne ne voulut s'en occuper. Elle était bien trop âgée, les parents voulaient de jeunes enfants et la seconde raison fut ses origines. En effet, elle n'était qu'à demie française, ce qui expliquait ses cheveux clairs et ses yeux vers. Elle était également japonaise comme le montrait son nom. Sans doute les familles avaient elles peur du choque des cultures, étant donné le fait que Yuya avait préservé ce seul lien qui la reliait encore à sa famille. La demoiselle se retrouvait donc condamnée à rester ici, ce lieu qu'elle n'aimait pas, mais qu'elle ne pouvait quitter. Elle allait toujours au même lycée mais tout avait changé.

Deux semaines passèrent, puis trois, puis le cap du mois passa sans qu'aucune famille ne veuille d'elle. Lorsqu'un jour de Mai, un jour ensoleillé, doux et calme, on la fit demander dans le bureau du directeur.

Lorsqu'elle entra, le silence régnait. Le directeur la regarda, un sourire sur les lèvres. Un homme était assis sur l'une des chaises faisant face au bureau. Elle ne put voir que son dos, large. Cet homme brun semblait imposant et assez aisé, aux vues de son très beau costume. Elle fit quelques pas mais resta en retrait.

« Bonjour Monsieur, vous m'avez appelée ? »
« Oui Yuya…Je te présente Monsieur Aka. »
« Bonjour Monsieur »

L'homme se retourna. Quel look étrange ! Se dit alors la jeune fille. Cet homme semblait fortuné et avait le costume fait pour mais le personnage qui était assis là… Il avait…les cheveux teints tout de rouge…ses yeux… eux aussi rouge…des lentilles sans doute ! Et il était étonnement jeune pour vouloir adopter une fille… Mais elle n'eut le temps de continuer son examen que l'homme prit la parole.

« Enchanté Yuya-San…Je suis heureux de te rencontrer »
« Merci Aka-san…Moi de même »
« Je vois que dans cet orphelinat les enfants sont bien élevés ! »
« Nos enfants le sont tous, nous y veillons. Yuya, Monsieur Aka a fait ce long voyage du Japon afin de te rencontrer »
« Excusez-moi mais il y a également des enfants japonais à adopter au Japon non ? »
« Haha question pertinente ! Vois-tu… la natalité est faible là bas…et puis, je suis chef d'une grande entreprise, je n'ai pas le temps d'élever un enfant, et les adolescents sont si mal élevé de notre temps…alors lorsque l'on m'a dit, pour vous mademoiselle… n'hésite surtout pas à me poser des questions si tu cherches à comprendre »
« Mh…il y a une chose que je ne comprend pas, vous voulez adopter mais vous ne voulez pas élever, dans ce cas pourquoi avoir un enfant ? »
« Je n'ai pas d'hériter. »
« Ah… »

Et la conversation continua ainsi pendant quelques minutes. A la fin, Yuya fut renvoyée à sa chambre et les hommes continuèrent leur entretient. Ordinairement, une adoption nécessité une quantité industrielle de paperasse, ce qui prenait des mois voir parfois l'année. Or, le soir, le direction vint dans la chambre de la jeune fille lui annoncer son adoption et son départ le lundi suivant. Une journée aura suffit. Quel pouvoir que celui de l'argent.


La vie de Yuya va-t-elle changer en bien ? En mal ? Sa nouvelle vie au Japon lui sera-t-elle bénéfique ? Que ressentira t-elle en devenant la seule héritière d'une famille fortunée ?

La réponse dans le chapitre 1 :

Surprenante richesse !