Bonjour, voici ma nouvelle fiction ! J'en ais deux dans ma tête et comme je ne sais pas laquelle choisir, j'ai décidé de poster celle qui aura le plus de review dans un premier temps. Donc voici le prologue de cette deuxième histoire. Donnez moi vite votre avis que je continu à écrire la suite rapidement. Je posterais surement tous les trois jours.
Disclaimer : Tous les personnages ne m'appartiennent pas ! J.K Rowling ne fait que me les prêter pour cette histoire.
Couple : HP/LV principalement mais il y aura aussi un peu de DM/BZ et SB/RL.
Warning : Ceci est un slash donc vous voila prévenu.
Pour tous ceux qui sont encore avec moi, je vous souhaite une bonne lecture et j'espère que vous passeraient un bon moment à me lire…
Prologue…
Harry Potter, seize ans, griffondor accompli et sauveur du monde sorcier, affrontait avec courage les pires heures de sa journée. Le cours de potion avec le cruel, l'implacable, l'horrible, professeur Rogue. Le jeune homme contrôla sa potion. Tout avait l'air normal et de la bonne couleur. Il attendit un peu avant de rajouter les pattes de salamandres et soudain, une petite boule noire tomba dans sa potion. Harry regarda autour de lui pour voir d'où cela venait et aperçu un serpentard qui se faisait réprimander par Draco Malfoy son ami caché depuis l'année dernière. Il regarda sa potion devenir rouge sang au lieu de verte pâle et lu avec attention son manuel. Il y avait écrit : Surtout ne pas rajouter d'œil de rat ! Pris de panique, Harry se recula en grimaçant sous la douleur de ses articulations et vit son professeur avancer d'un pas furieux vers lui.
Rogue lança un « evanesco » et la potion disparut. Après avoir enlevé cinquante point à Griffondors pour avoir raté une potion dite « basique », vingt point encore pour « débilité profonde griffondorienne » et collé une heure de retenu au survivant, il retourna calmement à son bureau où la sonnerie du cours retentit.
Harry rangea ses affaires le plus lentement possible. C'était le premier jour de classe et les brutalités de l'oncle Vernon se faisait encore ressentir. Il constata ensuite que ses « soi-disant » meilleurs amis s'étaient encore éclipser sans lui. Depuis six mois déjà, ils ne faisaient presque pas attention à lui et vivaient à l'écart. Si Harry avait été compréhensif au début, il en été dégouté maintenant. De plus, son oncle Vernon avait commençait à le brutaliser depuis deux ans maintenant et il avait besoin de se confier. C'était en parti pour cela qu'il s'était rapproché de Draco. Le serpentard avait trouvé Harry plié de douleur un soir dans les couloirs et de fil en aiguille, ils étaient devenus amis. Le griffondor avait découvert une autre facette du blond et de ses plus proches amis. Blaise Zabini le farceur, Théo Nott le discret et confident, Vincent Crabbe et Gregory Goyle les amis fidèle et même Pansy Parkinson la bonne copine. Ils se retrouvaient parfois en cachette dans la salle sur demande et passaient de bonne soirée.
La salle de classe était maintenant vide et Harry se dépêcha de sortir. Il fut empoigné par une puissante étreinte venant d'une tornade brune. Le survivant grimaça de douleur.
« Mon chéri, comment vas tu ? » s'exclama Pansy.
« Lâche le un peu Pansy, tu vois bien que tu lui fais mal » Fit Blaise dans un sourire.
« Il t'a encore battu c'est ça ? » renchérit Draco la mine soucieuse.
« Oui » fit le brun en s'écartant vivement comme brulé par le contact de la serpentarde.
« Un jour il faudrait qu'on leur tombe dessus avec Greg. » Fit Vincent, une lueur dangereuse dans le regard.
« Non, Vince ça va aller. Avez-vous passez de bonne vacance ? Merci pour tout vos cadeaux au fait mais je ne pouvais pas vous répondre, mon oncle m'a enlevé ma chouette. »
« Ce n'est pas grave. On avait compris. L'été à été calme je sois dire a part… » Draco s'était arrêté dans sa phrase ayant peur de lui révéler la suite.
« Vous avez tous reçut la marque n'est-ce pas ? » Dit Harry plus comme une affirmation qu'une interrogation.
« Oui trésor mais sache que cela ne change rien et puis j'espère que tu verras autre chose que des mangemorts à travers nous. » Dit la brune tout bas.
« T'inquiète pas Pansy, vous êtes mes…amis n'est-ce pas ? » Déclara le jeune homme incertain.
« Oui, bien sûr. Pourquoi poses-tu la question » Intervint Théo pour la première fois.
« Bon, allons manger et méfies toi, Pans' te surveille alors tu ferais mieux d'avaler quelque chose. » Termina Blaise dans un clin d'œil complice.
Harry suivit les serpentard un peu en retrait pour ne pas éveiller les soupçons et il arriva dans la grande salle pour manger. Il s'assit en face de ses deux amis qui semblèrent surpris de le retrouver là. Ce fut Ron qui parla en premier.
« Harry, ça va ? Qu'est ce que tu fais ici ? »
« Oui ça va au cas où cela t'intéresse encore et je viens ici pour manger comme tout le monde. »
« Ne fais pas attention Harry, on est surpris c'est tout. On croyait que tu avais déjà mangé. » Intervint Hermione un sourire guimauve aux lèvres.
« Et bien vous croyez mal. »
Il voulut se lever et sortir, l'air devenait irrespirable ici et il n'avait pas faim. Mais la vue d'une Pansy Parkinson, les sourcils froncés, son couteau serré à l'extrême dans sa main droite, le dissuada de s'en aller. Il se rassit et entrepris de grignoter dans son assiette. Une demi-heure sans avoir décroché un mot ni avaler une autre bouchée plus tard, il avala une partie de son jus de citrouille et s'en alla direction sa salle commune où il récupéra ses affaires pour son heure de colle. Il les prit rapidement et courut presque dans les escaliers pour ne pas arriver en retard. Un vertige le pris au moment où il descendit dans les cachots. Il s'arrêta un instant puis repartit de plus belle. Il déboucha enfin sur le couloir de sa salle de classe et là, il ralentit. Il reprit son souffle et conjura à nouveau un sort pour faire disparaître toute marque suspecte sur lui et toqua. Un « entrez » glaciale lui parvint. Baissant la tête, il s'approcha du bureau de son professeur.
« Suivez moi, vous ferez votre retenue dans mes appartements. »
« Oui monsieur. »
Il suivit alors son professeur dans le dédale des cachots. Les vertiges devenaient de plus en plus forts mais il se maîtrisa pour ne pas flancher. Surtout ne pas s'écrouler devant Rogue. Il vit avec plaisir la porte des appartements en question. Jamais il n'aurait pensé être aussi heureux d'arriver devant. Une fois devant la porte, le maître des potions énonça le mot de passe. Rogue entendit un soupir de soulagement derrière lui et quand il se retourna pour sermonner le garçon, il le reçut évanoui dans les bras, le souffle saccadé.
Rogue resta interdit quelques minutes puis il se ressaisit et entra dans son logement, le garçon dans les bras. Il l'allongea sur son lit entre les draps de soie verte et entreprit de le mettre plus à l'aise. Il lui retira sa robe de sorcier et sa cravate et déboutonna quelques boutons de sa chemise. Il passa un scan de santé que lui avait appris à faire madame Pomfresh et vit qu'un sort de dissimulation faisait effet. Il lança donc un « finite incantatem » et découvrit l'ampleur des dégâts. Le jeune homme avait deux côtes cassées et une fêlée. Plusieurs hématomes et coupure jalonnaient le corps meurtri, et ses poignets entaillés portaient des traces d'attache. De multiple cicatrice plus ou moins récente étaient également posées si et là sur la peau nacrée.
Un cri d'horreur sorti de sa bouche. Comment avait t-il fait pour ne pas voir l'état préoccupant du garçon ? Bien sûr, il voyait bien que depuis deux ans, il était anormalement triste et revenait brisé de ses vacances mais il n'avait pas imaginé à ce point là. Il fut interrompu par un frappement à la porte. Il replaça le sortilège voulant préserver le petit brun et rabattit la chaude couette sur lui avant d'aller ouvrir.
Albus Dumbledore en personne se tenait sur le pas de sa porte. Avec un grognement efficace montrant son mécontentement de le voir, il demanda d'une voix froide.
« Que voulez vous ? »
« Voyons mon bon ami, ne savez vous comment accueillir correctement une personne ? » déclara le sorcier d'une voix mielleuse.
« Non, ou en tout cas pas vous. Alors je répète, que voulez vous ? »
« Laissez moi entrer et nous discuterons après. » Lâcha le directeur d'une voix froide.
Devant le ton implacable du sorcier, Rogue s'effaça pour le laisser entrer à contre cœur. De plus, s'il découvrait qu'Harry était ici sans sa permission, cela pourrait avoir des conséquences catastrophiques pour lui et surtout pour son…pour Potter.
Albus s'assit sur le fauteuil près de la cheminée et conjura deux tasses de thé.
Harry ouvrit doucement les yeux, réveillé par le bruit des voix. Il se releva un peu trop brusquement pour ses côtes qui le fit souffrir. Il reconnut la voix de son mentor et de Rogue. Celui-ci semblait agacé et la voix du directeur était anormalement froide. Le maître des potions devait avoir fait quelque chose de mal pensa Harry. Poussé par sa curiosité, il descendit du lit pour s'approcher de la porte et se mura dans un coin sombre où il entendait parfaitement la conversation. Il savait que ce n'était pas bien d'écouter les gens aux portes mais on ne lui disait rien et il voulait éviter de reproduire les erreurs qui avaient conduit son parrain derrière le voile. Le ton de la discussion semblait monter et Rogue était maintenant très énervé.
« Comment osez-vous me demander ça après tout ce que vous m'avait fait ! » Hurla le maître des potions.
« Mais c'est simple Séverus, je me suis assez donné de mal pour en arriver jusque là et je ne voudrais pas que ce mangemort ruine mes efforts. De plus, vous ne voudriez surement pas que toutes ces morts soient vaines n'est ce pas ? » Répondit sarcastiquement le barbu.
« Non, mais je ne veux plus vous suivre. J'en ai trop souffert et Harry aussi. »
« Tiens le sujet qui fâche Harry Potter. Je ne pensez pas que vous lui voudriez du mal. » Fit-il sur une voix calme et neutre.
« Comment ça mais non je ne voudrez jamais de mal à mon… à Harry. »
« Bien. Dans ce cas, faites le ou alors Harry recevra deux fois plus de cauchemar insupportable et croyez moi, il y a matière à lui en envoyer. »
« Pourquoi faites vous tous ça ? » Finit par dire Rogue d'une voix brisée.
« Mais pour la renommé mon ami. Vous ne croyez certainement pas que je vais me laisser doubler par un gamin de 16 ans ? »
« Il ne mérite pas tous ce qu'il subit. Ce n'est qu'un enfant. Il ne mérite pas de souffrir parce que ces parents n'était pas de simples sorciers. »
« Oui, mais tel est son destin. » Répéta Dumbledore comme un mantra.
« Oh non, ne me parler pas de destin. En modifiant la prophétie vous avez changé son destin. Alors ne venez pas parler de ça ! »
« L'entretien est terminé. Soyez un peu plus dur avec Harry sinon il lui en coûtera. Le mangemort s'appelle Francis Jones. Tuez-le avant qu'il n'en parle à Tom. Je veux voir son cadavre demain dans les journaux est ce clair ? »
« Oui. »
« Très bien. Au revoir mon cher ami. »
« Au revoir. »
Albus Dumbledore quitta les appartements du professeur non sans avoir éprouvé une mine de dégout avant de partir. Une fois la porte refermé, Séverus se prit la tête entre les mains et s'affala sur le sofa en cuir de son salon. Il refusa que les gouttes d'eau salée qui envahissait son regard ne coulent. La situation était bien assez dure comme ça, pleurer ne changera rien. Son attention fut attiré par un bruit de sanglot derrière lui. Intrigué, il se releva et découvrit Harry. Merlin, il avait oublié qu'il était là. Le jeune homme semblait désespéré, les larmes cascadaient de ses yeux si verts. Le cœur de Séverus se serra à cette vision. Il ne fallait pas que Harry découvre la vérité sinon il en serait anéantit. Mais c'était apparemment trop tard. Rogue prit alors son courage à deux mains et s'approcha du brun comme si c'était la chose la plus fragile au monde. Harry ne bougeait toujours pas et semblait regardait dans le vide. Quand il fut assez près pour poser sa main sur l'épaule du jeune homme, ce dernier hurla et se recroquevilla dans un coin pleurant toujours toutes les larmes de son corps. Vu qu'il ne pouvait l'approcher, il décida de parler d'une voix douce et réconfortante qu'Harry ne lui savait pas posséder.
« Harry. C'est Séverus Rogue. Tu ne dois pas avoir peur de moi. »
«…………………………. »
« Harry s'il te plait, répond moi. Dis-moi ce que tu as entendu. »
« Tout. »
« Bon, viens avec moi, il faut que je te soigne d'accord ? »
« Oui. »
Séverus s'approcha alors du jeune homme et l'enveloppa de ses bras. Harry fut surpris d'y ressentir de la sécurité. L'odeur du maître des potions, un mélange d'herbe fraichement coupé et de pluie, l'enivrait et le calmait. Il se laissa faire, et il bu plusieurs potions pour ses côtes, pour les cicatrices et les bleus. Une fois le soin fait, Séverus banda le torse maigre et pâle du brun et lui remit sa chemise.
« Professeur, pourquoi êtes vous comme ça avec moi maintenant ? »
« Je t'expliquerais plus tard mais je t'en prie quand nous sommes seuls tous les deux, tu peux me tutoyer et m'appeler Séverus mais seulement quand nous sommes seuls c'est très important. »
« D'accord…Séverus. »
Rogue lui fit un sourire et Harry en resta interdit. Son prof des potions savaient sourire. Incroyable.
« Tu ne peux pas rester ici longtemps, sinon quelqu'un se douterait de quelque chose mais je te promet de répondre à toute tes questions plus tard. D'accord ? »
Harry hocha la tête et ramassa ses affaires. Il sortit et courut jusqu'à son dortoir. Une fois arrivé, il s'endormit rapidement la tête emplis d'interrogation sans réponse logique.
Au manoir Jédusor…
Un homme de grande taille, des cheveux courts bruns voletant sur son passage, entra dans une grande salle richement décoré au couleur des serpentards. Il s'assit sur son trône et toisa l'assemblait de son regard carmin.
« Smith, j'ai entendu dire que tu contestais mon autorité. Est-ce vrai ? »
« Non. »
« On dit maître et tu mens en plus. Tant pis pour toi. Endoloris. »
Une flamme diabolique s'empara du regard rougeoyant. Le mangemort se traînait par terre et essayer de ne pas hurler ce qui fut chose perdu quand le Lord augmenta son sort en intensité. Après une minute de cette torture, il arrêta et l'autre déguerpit aussi vite que cela lui était possible. Ainsi, il n'aura plus envie de désobéir pensa le Lord.
« Nott, quelles sont les pertes des derniers raids ? »
« Nous avons perdu deux de nos mangemorts du second cercle, maître. »
« Bien. Occupe toi des familles et sortaient tous maintenant. Sauf Séverus Rogue. »
La salle se vida et un homme portant une robe noire cousue de fil d'argent s'approcha. Il fit une petite révérence et attendit.
« Séverus, quelles sont les nouvelles ? »
« Le vieux fou m'a chargé de tuer un mangemort car il avait découvert la vraie prophétie. »
« Sait-il que je la connais déjà ? »
« Non mon seigneur. »
« Dans ce cas, nous feront une mise en scène. Comment va ton fils ? »
« Mal mon seigneur. Mais je crois qu'il sera prêt à nous rejoindre aux vues des derniers événements. »
« Bien, je n'oublie pas qui il est et je t'avoue que je préfère l'avoir par la douceur plutôt que par la force. »
« Merci mon Lord. »
« Ne me remercie pas, tu sais très bien de quoi il s'agit. Si ce vieux fou était mort, nous serions déjà en temps de paix et moi au pouvoir. Seulement, c'est pour cette année, je le sens. La bataille finale aura bientôt lieu et Dumbledore mourra. »
« Je n'attend que ça mon Lord, maintenant il me faut rentrer pour ne pas éveiller les soupçons. »
« Bien. Je te contacterais dans un futur proche. Si quoi que se soit arrive à ton fils, fait le moi savoir. »
« Bien entendu. Au revoir mon seigneur. »
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
Voila alors votre avis ?
Gros bisous
Jalana.
