Titre : Angel's Life
Auteur : XAngHackX
Crédits : Eragon. Les personnages que l'on retrouve dans Eragon ne m'appartiennent pas. Flûte ! Quel chance pour eux xD Ils seraient moins… mignons sinon =D Pour les autres, ils viennent de mon imagination.
Rating : 18ans+
Résumé : Nous sommes en Alagaësia. Galbatorix a à son service six dragonniers : Samaël et Lucifer, des démons, Dietrich, un sorcier, Ulrich et Aayon, des vampires et enfin un humain Murtagh. Les dragonniers opposant ne sont qu'au nombre de cinq : Eragon, Elowen, Morwën, Ayano et Siya. Cinq contre sept. Rose, jeune serveuse, ne le sais pas encore mais son intervention dans cette guerre sera plus que probable Elle pensait avoir vue le pire en voyant ses parents se faire exécutés sous ses yeux alors qu'elle n'avait que quatre ans. Mais elle n'avait encore rien vue. Au début, non présence des personnages du livre, leur apparition est plus tardive. Attention, Spoil jusqu'au livre trois. Présences de Lemon et de Violence.
Pour le physique des personnages : Alors pour ceux du roman ce sont les mêmes que dans le films et pour les autres je vais mettre des images ^^ Le prologue est un retour en arrière pour comprendre la situation du personnage principal, Rose. Tout commentaires et remarques structurées sont les bienvenues.
Bonne Lecture à toutes et à tous ! =D
Prologue
«Chaque fois qu'on parle d'amour,
C'est avec "jamais" et "toujours"»
- Édith Piaf -
Alagaësia, terre en permanence dans le chaos. Dirigé par la main de fer dans aucun gant de velours de Galbatorix et ses 6 nouveaux Parjures, comme les appelles les - si peu nombreux -rebelles. Six Parjures : Samaël, démon, et dragonnier de Nidhögg, Lucifer, démon et dragonnier de Galzra, Aayon, vampire et dragonnier de Hirador, Dietrich, sorcier et dragonnier de Kroez, Ulrich, vampire et dragonnier de Gilbeor et enfin Murtagh, humain et dragonnier de Thorn. Leurs noms sont craints de parts et d'autres de la Terre d'Alagaësia. Et contre ses nouveaux Parjures et ce tyran de roi, il n'y a que deux dragonniers. L'espoir de la rébellion. Elowen, ange et dragonnier de Jura et Ayano, démone anciennement sous les ordres de Samaël, dragonnière de Zéhir. Dans tout ce chaos, la ville principale de l'Alagaësia, Urû'baen, essaye tant bien que mal de fonctionner normalement, sous le regard du château et de ses occupants maléfiques.
Urû'baen. Ville qui représente un bonheur faux. Mais un bonheur forcé est un cauchemar. Ce cauchemar, une petite fille de quatre ans le subit, en ce moment avec ses yeux apeurés. Elle est devant une petite maison. Ses parents, eux aussi sont dehors. On peut donc penser à un tableau familial banal. Mais c'est sans compter la foule et les gardes royaux qui les accompagnent. La petite se tient entre deux gardes, ses parents sont en face d'elle, l'épée au cou. Accusés de sorcelleries et de rébellion, ils sont sur le point de se faire décapiter en public. Ce dit public qui ne peut rien faire. Tous ont femme et enfants et même cette famille qui est sur le point d'être brisé ne peut les faire risquer une action de rébellion sans craindre une vengeance sur leur propre famille.
« MAMAN ! PAPA ! NOOON » hurla la petite en pleurs
« Putain mais faîtes qu'elle se la ferme un peu, on peut même plus être tranquille pour tuer des gens maintenant » gueula un des gardes.
Ils l'empêchaient d'aller en avant en mettant leurs lances en croix devant elle. Et alors que l'épée tomba sur les deux têtes, la petite fille sentis des bras l'attraper et la cacher dans la foule en la poussant vers un espace de libre. Elle vit que le trou formé devant elle n'existait plus et que certains la regardaient avec un regard qu'elle ne savait comment décrire. La petite n'entendit qu'un bref « Cours, fais le pour tes parents ! », elle voulut jeter un dernier regard aux corps de ses parents mais la foule l'en empêchait. Elle partit en courant, des larmes coulèrent sur ses joues mais le vent eut vite fait de les effacer. Elle emprunta une petite ruelle sombre et courut, évitant les caisses en bois, les chats, les bouteilles, sautant dans des flaques qui tachaient sa robe déjà bien sale, trébuchant de temps en temps. Elle ne s'en préoccupait pas. Elle entendait des pas lourds la suivrent. Les gardes, se dit-elle. Elle emprunta alors la grande rue où se déroulaient le marché du matin. La foule l'empêchait de courir vite mais les gardes, eux-mêmes, étaient bloqués. Elle tourna dans une petite ruelle, puis encore dans une autre. Sa respiration commençait à devenir douloureuse, mais les pas des gardes ne semblaient pas vouloir ralentir. Alors qu'elle sortit d'une petite ruelle, elle tourna et tomba sur une taverne, la jeune fille s'engouffra à l'intérieur et alors qu'elle se faufilait entre les clients, elle passa derrière le comptoir où se trouver le tavernier.
« S'il vous plaît, aidez-moi » dit-elle en pleurant, le suppliant à genoux.
Le tavernier allait lui demander ce qu'il se passait quand, dans un grand fracas les gardes rentrèrent dans la taverne. En une seconde, le tavernier poussa avec son pied la petite sous le comptoir et referma une portière en bois. De la où étaient les gardes, ils n'auraient vus qu'un vieux tavernier ranger quelques bouteilles poussiéreuses dans un placard.
« Vous auriez pas vu une gamine blonde ? » demanda l'un des gardes.
La taverne entière s'était tue. On aurait pu entendre une mouche voler. Les gardes regardaient dans toute la salle, fixant des consommateurs, comme si ceux-ci cachaient sous leurs habits des pierres précieuses. La petite s'arrêta de respirer quand elle entendit des pas se rapprocher du comptoir. Elle se demanda si l'un des clients ou même le tavernier allaient la dénoncer. Si c'était le cas, elle rejoindrait ses parents ou bien elle finirait dans un cachot sombre et humide entourés d'ivrognes.
« Non, désolé, y a pas d'enfants ici » répondit calmement le tavernier.
La petite attendit encore quelques minutes au fond de sa cachette. Elle pose doucement sa tête contre ses genoux et respira silencieusement. Elle perçut les bruits des pas lourds des soldats faiblirent et la porte claquer. Les gonds de la porte grincèrent, mécontent d'être ainsi malmenés. Les conversations reprirent et la petite pu reprendre sa respiration avec de grande bouffées d'air, elle plissa les yeux quand la portière se rouvrit la laissant voir le visage rond et inquiet de tavernier. La lumière l'aveuglait un peu. Elle se recula un peu plus vers le fond se demandant ce qu'il allait faire d'elle.
« Ça va gamine ? » demanda-t-il.
La petite haussa des épaules, ses bras entouraient ses jambes en signe de protection. Elle comprit en examinant le visage du tavernier que celui-ci ne lui ferait aucun mal. Jamais. Elle se rapprocha en glissant vers lui. Quelques échardes se prirent dans sa robe, la déchirant légèrement.
« Comment tu t'appelles ? » lui demande gentiment le tavernier.
« … Rose… » Répondit-elle dans un souffle presque inaudible.
Le tavernier lui rendit en retour un sourire chaleureux. Il lui tendit doucement sa main. Rose regarda longuement la main tendue en face d'elle, l'examina et tendit timidement sa petite main tremblotante. Elle enfouie sa main dans la grande main chaude du tavernier et ce dernier la releva dans un froissement de tissus. Elle leva la tête pour le regarder et ferma les yeux : elle était en sécurité maintenant.
