Titre : Une Vie Sous Dépendance

Auteur : XAngHackX

Crédits : Esprits criminels (Criminal Minds) a été créée par Jeff Davis, les personnages suivants lui appartiennent : David Rossi, Aaron Hotchner, Emily Prentiss, Derek Morgan, Spencer Reid, Jennifer Jareau (dit J.J) et Pénélope Garcia. Les autres dépendent entièrement de mon imagination.

Rating : 18ans+

Résumé : Les enquêteurs du FBI se retrouvent confrontés à une série de meurtres, ils vont faire la rencontre de la fille d'un profileur mondialement reconnu. On suivra les périples d'Angélia Lewis tout d'abord au lycée et ensuite au FBI. L'histoire continuera après cette série de meurtres dans la ville de Charlotte.

Violences et Lemons, et risque de spoiler à partir de la saison 5.

Histoire de la série : (wikipédia) Le département des sciences du comportement (BAU, Behavior Analysis Unit en version originale), situé à Quantico en Virginie, est une division du FBI, menée par l'agent Aaron Hotchner. C'est une équipe de profileurs, amenée à se déplacer dans l'ensemble des États-Unis (et parfois ailleurs), chargée d'enquêter localement sur les criminels et les tueurs en série

Prologue

Journal Télévisé de la CNN

Présentatrice : Bienvenue sur le journal de la CNN. Cela va bientôt faire deux semaine que notre premier titre est inchangé : le tueur en série de Charlotte. (Ndla : ville américaine, se situant en Caroline du Nord). Plus de vingt-cinq meurtres restent à élucidée au moment ou je vous parle. Une équipe du FBI est en ce moment sur place, mais elle ne réussit pas à contrôler ces massacres. Nous venons tout juste d'obtenir une nouvelle information sur la progression de l'enquête : une nouvelle équipe est envoyée sur le champ pour remplacer l'ancienne. Elle nous vient de Virginie et est réputé pour être la meilleure équipe de profileurs.

- Dans un avion, au dessus de la Californie du Nord -

« Mais pourquoi, ils nous ont pas donné l'affaire au tout début ? Comment on fait nous ? On va devoir réinterroger, revoir une vingtaine de scènes de crimes... » S'énerve Derek Morgan.

« En fait il y en à vingt-cinq en tout. Et il faut compter que plus de la moitié sont sûrement déjà nettoyé, il faudra les examiner avec les photos prises par la police locale. » Intervient Spencer Reid.

Derek lève les bras au ciel, signe de « je vous l'avez bien dît, on est dans une merde pas possible ». Aaron Hotchner, qui vient de sortir de l'espace réservé au pilote, prend la parole.

« Calme-toi Morgan, je sais que ça va être dur mais maintenant qu'on nous as refilé l'affaire, il va falloir se donner à fond. Bon, on atterrit dans cinq minutes, Morgan, Prentiss et J.J, vous allez aller au commissariat de la ville et contacter Garcia pour qu'elle vous envoie tout ce qu'elle à sur les victimes et les scènes de crimes, Reid, David et moi on va aller sur la dernière scène de crime. »

« Quand c'est déroulé le dernier meurtre ? » demande Emily.

« Hier soir. On a découvert le corps ce matin même » répond J.J

« Bon, faîtes attention, on va avoir la presse sur le dos pendant toute l'affaire, donc aucune gaffe, on ne donne aucune piste à la presse. » termina Aaron.

L'avion atterrit et les agents descendent. Deux breaks noirs les attendent. Le premier se dirige vers le commissariat et la deuxième se rend dans le centre de Charlotte.

POV Angélia

Lourdes. Mes paupières sont lourdes. Je suis incapable de les lever. Et pourtant, il faudra bien les lever, j'ai cours aujourd'hui. J'ai cours comme tout les autres jours de la semaine. Hum, aucune envie de se lever pour vivre une journée banale à souhait. Banale ? Ma vie. Pas si sûr…

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« PUTAIN DE REVEIL A LA CON ! » hurlais-je, tout en l'envoyant valser dans un coin de ma chambre. Je met ma tête sous mon oreiller tout en maudissant l'homme qui à inventé le réveil (ndla : tout le monde s'est sûrement dit ça au moins une fois, non ?) ce pauvre homme qui n'a rien fait, mais bon, il faut bien maudire quelqu'un le matin pour sa mauvaise humeur. N'entendant plus le bruit de mon réveil, je sortit ma tête de sous mon oreiller et jeta un coup d'œil là ou j'avais gentiment poussé mon réveil : il était complètement disloqué. « Un réveil de moins, c'est le dix-septième en un mois que j'ai cassé, pensais-je, mais il y en a encore un. Celui que je ne pourrais jamais cassé en l'envoyant contre un mur… ma mère ».

« AAAAAAANNGGGGEEELLLIIAAA ! PETIT DEJEUNER ! TOUT DE SUITE ! TU VAS RATER LE BUS ! » Hurla la dîte-réveil.

Je poussais un gémissement de résignation et me leva, me dirigeant vers mon armoire. Je passais devant ma glace et me regardait quelques secondes avant d'éclater de rire. Quelle tête j'ai le matin. « Il faut mieux en rire qu'en pleurer, pensais-je » Cheveux blonds, dégradés, m'arrivant aux épaules en bataille, petite taille, 1 mètre 55, corps normale, ni trop mince, ni trop grosse, le juste milieu et des yeux verts. Je me regardais encore quelques minutes avant d'attraper un baggy noir et une chemise en vichy noir, j'attrape ma brosse à cheveux essayant d'arranger ma tignasse en quelque chose de présentable.

« AAAANNNNGGGEEELLLIIAAA ! TU VEUX QUE JE MONTE TE CHERCHER ? » Hurla de nouveau la douce voix de ma mère.

Préférant éviter la punition maternelle, j'attrape mon sac, quelques affaires de cours et descendit quatre par quatre les escaliers et manque de me rétamer arriver en bas. Je balance mon sac dans l'entrée et rentre dans la cuisine. Ma mère était aux fourneaux, j'attrape un pancake, le fourra dans ma bouche, un verre de jus d'orange et alla dans le salon, je lance un « bonjour papa » à une photographie posé sur la cheminée. J'adore cette photo : elle montre mon père tenant une petite fille blonde dans les bras avec un grand livre intitulé « Profilage ». John Lewis. Mon père. Décédé depuis déjà deux ans. Deux ans. Tellement court et tellement long à la fois. Mes parents ont divorcé quand j'avais dix ans, ma mère ne supportant plus mon père qu'elle trouvait trop immature pour élever un enfant. Un père si peu présent pour son enfant. Mon père était le meilleur profileur du pays, reconnu. Il m'a transmis la passion du profilage depuis que je suis capable de penser correctement. Dès que je croisais une personne, mon esprit faisait rapidement un portrait psychologique. Cela devenait une habitude. Mon père en riait, disant que c'était dans les gènes. Ma mère trouvait cela moins drôle, et cela entraînait de nombreuses disputes. J'entendis un bruit de klaxon et repense soudainement que j'ai cours et que si je ne veux pas rater le bus je dois me dépêcher. Je file dans la cuisine, embrasse ma mère, attrape mon sac et sortit de chez moi. Trop tard le bus était partit. J'attrapais mon skate qui était dehors et m'élança à grande vitesse vers le lycée. Je repensais à la phrase de mon père « le profilage, ça se transmet dans les gènes, et toi, Angélia tu l'as ». Bien sûr que je l'ai. Mais alors comment j'ai pu me tromper de la sorte… Comment est-ce que ça pu en est arrivé là ?

Fin POV Angélia