Titre : Limbo
Auteur : Syhdaal
Genre : Shonen ai un jour peut-être
Base : Weiss Kreuz
Couples : Ah ! la question à dix millions… A votre avis ?
Disclaimer : Alors… Je dois dire que cette idée m'est venue alors que je subissais mes parents en train se disputer pour savoir quelle route il fallait prendre pour aller je ne sais plus trop où. Comme j'avais soudainement des envies de repeindre l'intérieur de la voiture d'une belle couleur rouge sang parce qu'en plus j'ai dû subir MFM tout le long du voyage, j'ai reporté mes envies meurtrières sur les Weiss. Et les Schwarz.
Encore une chose de notoriété publique, les personnages de Weiss Kreuz ne m'appartiennent pas et cetera, et cetera…
Limbo
Chapitre 1
Une agitation certaine régnait dans le sous-sol du Koneko en ce mardi soir. En effet, les quatre jeunes fleuristes avaient troqué leurs tabliers pour des vêtements noirs comme la nuit et se préparaient pour une expédition punitive nocturne. La mission de ce soir consistait à pénétrer dans un bâtiment High-tech très bien gardé pour y récupérer des documents informatiques d'une grande importance. Ken Hidaka se pencha par-dessus l'épaule d'un petit blond pour regarder ses préparatifs.
– Omi, tu as tout ce qu'il te faut ?
– Oui Ken-kun. Tiens, un émetteur. Mets-le et ne le retire pas. Pas comme la dernière fois !
– Ca marchait pas ! Se défendit le brun.
– Ken-kun ! Va plutôt donner les autres à Yohji et Aya.
– Okay !
Le jeune garçon monta à l'étage dans l'espoir de trouver Aya, ayant déjà croisé Yohji dans le couloir. Il frappa doucement à la porte de son coéquipier et seul le silence lui répondit pendant un moment.
– Aya ?
– Quoi ?
– Je t'apporte l'émetteur, on va bientôt partir.
La porte s'ouvrit sur Aya, un air impassible sur le visage. Pas déstabilisé le moins du monde, Ken lui fit un sourire comme à son habitude et lui tendit le micro-émetteur qu'il était chargé de lui transmettre.
– Merci.
– De rien. Tu descends ? Omi et Yohji nous attendent.
Le rouquin hocha doucement la tête.
– J'arrive.
L'homme aux cheveux noirs s'assit sur le bord de son lit et regarda autour de lui.
Tout semblait lui parvenir à travers un filtre gris et brumeux, sans lumière.
Tout était fade, sans aucun goût. Sans aucune couleur.
Il passa ses mains sur son visage.
Plus envie de rien.
Il saisit les lunettes fines reposant sur sa table de chevet et se dirigea vers son bureau.
Une fois face à ses dossiers, une nouvelle vague de dégoût le submergea. Il pensa que c'était fou à quel point la vie pouvait perdre de son intérêt du jour au lendemain. Il suffisait de bien peu de chose.
Oui, bien peu.
Il était à peine installé que trois petits coups furent frappé à la porte, le sortant de ses pensées.
– Entrez.
Bien sûr, il savait qui c'était.
La tête de Nagi apparut dans l'embrasure.
– Bonsoir. Je peux ?
– Bien sûr, viens t'asseoir, dit doucement Crawford en remettant de l'ordre dans ses papiers.
Le petit japonais d'installa silencieusement en face de son aîné.
– Ca ne va pas.
Crawford soupira et baissa un instant la tête.
– Ca se voit tant que ça ?
– Tu ne sors plus de ta chambre que pour aller dans ton bureau. Tu ne manges même plus avec nous…
– Nagi, je n'ai… Plus envie.
Le silence tomba entre les deux membres de Schwarz, lourd, et pénible.
– A moi aussi il me manque, tu sais, fit soudain le plus jeune avec un tremblement dans la voix.
– Nagi…
– C'est vrai. Si toi aussi tu t'éloignes, comment on va faire ?
Brad l'observa tristement un moment, puis lui ouvrit les bras.
– Approche.
L'adolescent se leva et fit le tour du bureau pour venir s'installer sur les genoux de l'Américain et passa deux bras minces autour de son cou.
– C'est pas ta faute, il ne faut pas t'en vouloir, surtout pas. Ce n'est pas ce qu'il voudrait… Murmura Nagi au creux de son oreille. Alors s'il te plait, reste avec nous.
Crawford tenta de chasser les larmes amères qui brouillaient son regard en fermant un instant les yeux.
– S'il te plait Brad, promets-moi de rester avec nous… Pour lui…
Un silence long s'installa, laissant la demande du plus jeune en suspend.
– Je vais essayer…
Les bras de Nagi resserrèrent leur étreinte sur le corps de Brad.
– Merci… Maintenant… Viens avec moi, et Farfie…
– D'accord, je viens.
Alors qu'ils arrivaient tous les deux dans le salon, Crawford sentit une vision envahir ses sens et dû se rattraper au mur pour ne pas s'effondrer.
– Oh Seigneur… Farf, Nagi, dans la voiture ! Vite !
– Mais…
– Exécution !
A peine deux minutes plus tard, Crawford faisait crisser les pneus de sa voiture sur l'asphalte humide.
Note : Hm… Vous en pensez quoi ?
Oui, je sais, c'est très, très court.
