Le début d'une Slap-fic. Attention, âmes sensibles, s'abstenir ^^
Je dédicace bien sûr cette fic entière à ma Firesey adorée et à nos chouchous.
Tout se passait très bien au NCIS, et ce depuis des décennies : des gens mourraient, les agents enquêtaient sur les meurtres, résolvaient les enquêtes et gagnaient un salaire moindre pour palier à leur manque de café. Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Du moins, c'était là ce que croyaient les agents du NCIS. Mais, ils se trompaient. Il existait une théorie, beaucoup plus réaliste celle-là, qui disait que, tout allait pour le mieux au NCIS quand les slaps d'un ex-marine s'abattaient par rafale sur la tête d'un certain italien. Or, pour ledit italien, le monde venait de voler en éclat.
-Je t'en prie Tony, ce n'est rien.
-Ce n'est rien ? Comment est-ce que tu peux dire que ce n'est rien ! McGee ! Ce n'est pas Gibbs ! Le monde tourne à l'envers ! C'est comme… c'est comme si Luke avait épousé Leia, que Bill Gates avait créé le kebab ou que Marilyn Monroe ait été un homme ! C'est la fin de l'Univers que nous connaissons !
-Tu n'en fais pas un peu trop Tony ?
-Non Ziva, je n'en fais pas « un peu trop » ! Et puisque vous ne comprenez pas, je vais aller voir Abby ! Elle me comprendra !
Il leva la main en signe d'abdication et monta dans l'ascenseur.
Gibbs ne l'avait pas frappé depuis presque deux semaines. C'était louche. Très louche. Pire que ça, cela soulevait dans sa tête un flot de questions auxquelles il n'arrivait pas à répondre, et son angoisse ne cessait d'augmenter. Est-ce que Gibbs ne l'aimait plus ? Ou bien le Boss était-il malade ? Ou pire : il allait repartir au Mexique ! Au comble de l'inquiétude, Tony courut jusqu'au labo dès que les portes de l'ascenseur s'ouvrirent.
-ABBS !
Il fit un dérapage contrôlé et freina avec ses semelles (de marques) juste avant de foncer dans la jeune gothique, évitant ainsi une mort certaine.
-Abbs !
-Tony ? Mais … Oh mon dieu, qui est mort Tony ? Dis-moi, qui est mort ?
-Gibbs…
-Oh non ! Pas le Boss-man ! C'est pas possible, pas Gibbs !
Les larmes commençaient déjà à inonder les joues de la scientifique qui pendait désormais au cou de son ami.
-Abbs… Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire.
Elle s'écarta un peu.
-Gibbs est vivant.
Elle lui asséna un coup de poing dans les côtes.
-Aïeuh !
-C'est pour m'avoir fait croire que Gibbs était mort. Maintenant, continue.
-Bon, j'en étais où… Ah oui ! Gibbs n'est plus Gibbs !
-Ils l'ont échangé avec un extraterrestre ? Si c'est vrai il faut que j'appelle Jack Hodgins, un collègue à moi que ça intéressera sûrement… Et puis, il faut récupérer Gibbs et…
-ABBS !
-Quoi ? Oui, bon, d'accord.
-Il ne me slap plus.
-Oh.
Elle compatissait à la douleur de son ami, et l'aida à s'asseoir sur une chaise.
-Ecoute Tony, c'est peut-être juste une mauvaise passe. Il a eu son café ce matin.
-Oui. Je lui ai apporté moi-même.
-Bon… tu n'as peut-être pas fait de bêtises aujourd'hui !
-Tu rigoles ? J'ai lancé plus de boulettes de papiers au Bleu en une journée qu'en trois ans ! J'ai mis de la glue sur le fauteuil de Ziva après qu'elle soit partie garer la voiture et j'ai explosé le portable de Gibbs… Le tout en assaisonnant de répliques cultes et de sourires idiots !
-Et ça n'a pas suffit ? C'était pourtant du grand DiNozzo…
-Je ne sais plus quoi faire. Ca va faire deux semaines Abbs ! Deux semaines ! Qu'est-ce que je vais devenir…
-Hm… j'ai une idée !
-Ah oui ?
-Tu vas lui montrer ce que c'est qu'un DiNozzo en manque de Slap…
