LET ME SIGN
Synopsis : Si Bella est née pour devenir un vampire Edward, quant à lui, était fait pour rester humain.
Et si pendant ses 90 années de vie vampirique Edward n'avait pas fait qu'attendre Bella, s'il avait vécu et que toutes ses expériences avaient fait de lui un être différent. Quand serait-il de sa rencontre avec sa tua cantante ?
Chapitre 1 : Le fils prodigue
Le voilà, il est là ! Informe une voix résonnant dans toute la maison des CULLEN, située à l'écart de la petite bourgade de Forks. Il est rentré !
Tous les habitants de la grande demeure abandonnent leurs occupations et se pressent, d'un pas définitivement trop rapide pour être humain, vers la voix d'Alice.
La petite vampire surexcitée se tient près de la porte d'entrée, frappant dans ses mains d'impatience.
Rosalie : - calme-toi, laisse-le au moins passer la porte avant de lui sauter dessus !
Alice : - je vais essayer mais je ne promets rien, s'amuse-t-elle.
La porte finit par s'ouvrir et laisse apparaître un Edward flamboyant, portant des lunettes de soleil sans nul doute hors de prix.
Edward : - Moi aussi je suis content de vous retrouver, proclame-t-il avec joie en réponse aux pensées de sa famille.
Chacun attend son tour pour le prendre dans ses bras, même si Jasper se contente d'une poignée de main et Emmett de le soulever de Terre avant de lui asséner une grande claque dans le dos.
Carliste : - J'espère que tu comptes rester plus longtemps cette fois, supplie-t-il presque.
Edward : - Je n'en sais encore rien, voit ça avec Alice.
L'intéressée se concentre sur l'avenir un instant.
Alice : - Tout est encore assez flou mais je distingue ta présence, je pense qu'on va devoir supporter tes sérénades un bon moment, répond-t-elle gaiement.
Le chef de famille lance un regard soulagé à son épouse.
Esmée : - Certains vivent et meurent sans entendre d'aussi bonnes nouvelles, affirme-t-elle, heureuse.
Edward : - Maman, souffle-t-il avant de la reprendre une fois de plus dans ses bras.
Esmée : - Tu dois avoir des tas de choses à nous raconter, on est tous très impatients d'entendre tes péripéties.
Emmett : - ça c'est sûr ! J'ai parié une Porsche avec Jazz que t'as encore fumée en espérant que ça te fasse de l'effet avant de repartir de Cuba, explique-t-il dans un rire bruyant.
Rosalie lui donne une tape sur la tête et ronchonne.
Rosalie : - Je t'ai déjà prévenu de garder ce genre de choses pour toi devant maman !
Esmée : - ce n'est rien ma chérie, j'ai été jeune avant vous. Et d'ailleurs moi j'ai eu l'occasion d'en ressentir les effets !
Ils rient tous à gorge déployée. La joie procurée par le retour d'un de ses enfants fait toujours oublier tout le reste à cette mère si aimante.
Carliste : - On va peut-être te laisser t'installer avant tout autre chose. Ta chambre est…
Alice : - Je vais lui montrer ! Le coupe-t-elle
Elle prend son frère par le bras et l'emmène à l'étage.
Il passe devant l'immense tableau où sont accrochés tous leurs chapeaux de diplômés et ne peut réfréner un sourire.
Edward : - vous en êtes encore là ? Vous ne changerez jamais.
Alice : - évidemment qu'on ne changera jamais, on est des vampires ! Affirme-t-elle comme une évidence.
Il secoue la tête et reprend son chemin.
Tu remarqueras que ta chambre non plus n'a pas changé, pense-t-elle.
Edward : - ha oui ma chambre, vous en faites une réplique exacte à chaque fois que vous déménagez, souffle-t-il.
Quelque chose ne va pas ?
Edward : - Tout va bien, je suis content que rien ne change ici. C'est toujours mon point d'attache.
Tu en doutais ?
Edward : - Non, la rassure-t-il. Tu m'as manqué.
Je sais !
Il rit de bon cœur, les pensées d'Alice reflètent parfaitement sa façon d'être : joyeuse, adorable avec juste un soupçon de piquant qui l'empêche d'être lassante.
*****
Edward s'affale sur le canapé après avoir déballé ses affaires. Il écoute les pensées de sa soeur et sourit.
Alice : - Je pensais organiser un soirée pour présenter Edward, explique-t-elle au reste du clan réuni dans le salon.
Esmée : - En voilà une bonne idée ma chérie, rien de mieux pour que ton frère s'intègre vite à la ville.
Edward : - s'intègre ? Depuis quand vous fréquentez d'assez près les humains pour les inviter ici ?
Tout le monde le regarde, amusée.
Emmett : - Pour nous aussi il y a eu du changement depuis notre arrivée à Forks.
Le nouveau venu scrute les pensées de tout le monde et ce qu'il apprend le laisse sans voix.
Les informations lui viennent par bribes. Il voit Alice ayant la vision d'une lycéenne écrasée par une voiture puis changer le cour des choses et secourir l'humaine, les deux jeunes filles devenant les meilleures amies du monde après de multiples hésitations sur le fait de lui avouer ou non la vérité sur leur nature. Il décrypte la peur qui les avait tous envahi sur la confiance à donner ou pas à cette humaine devinant ce qu'ils étaient. Puis les images se font plus claires, ses frères et sœurs attablés au côté de plusieurs humains dans ce qui semble être une cantine, Alice faisant du shopping avec son amie qui se prénomme Bella, Emmett la taquinant et la faisant rougir.
Edward : - Mais c'est interdit, finit-il par lâcher. Si les Volturis apprennent ce qui se passe ici…
Rosalie : - c'est toi qui ose dire ça ! Le coupe-t-elle. C'est l'hôpital qui se fout de la charité !
Edward : - moi c'est différent, les humaines que je fréquente ne savent jamais vraiment qui je suis, se défend-il.
Rosalie : - les humaines qu'il fréquente, reprend-t-elle, comme c'est joliment dit !
Alice : - Je suis surprise que tu me défendes Rosie, je te croyais contre tout cela.
Pour toute réponse la jolie blonde se contente de lever les yeux au ciel.
Alice : - Enfin bref depuis que Bella est au courant de notre condition elle fait en quelque sorte partie de notre cercle, c'est mon amie, ma meilleure amie, exprime-t-elle, sa voix trahissant ses sentiments pour la jeune fille. On peut lui faire confiance, ne t'inquiète pas.
Edward : - Si tu le dis, je te crois, conclut-il, confiant envers le jugement de sa sœur.
Elle lui sourit, ravie de sa réaction. Elle se permet toutefois une petite conversation privée avec lui avant de clore définitivement le sujet.
Comme je te l'ai dit Bella est ma meilleure amie alors sois un gentil frère et tiens toi à carreau. Je ne voudrais pas avoir à te botter les fesses et crois moi que je n'hésiterai pas une seconde si tu lui manques de respect, c'est clair ?
Edward : - Ne panique pas, je n'ai pas l'intention de te contrarier, la rassure-t-il.
Parfait.
Ils se sourient avec malice avant qu'elle ne lui saute dessus et lui fasse un gros bisou sur la joue.
Ah la la tu ma manqué !
Edward : - Je sais, rit-il.
Carliste : - Je me doute un peu du sujet de votre conversation, alors fils je te rappelle juste d'éviter de…comment dire…
Edward : - chasser ?
Carliste : - oui si tu veux ! Bref, évite de chasser en ville, ce n'est pas parce qu'on se montre un peu plus ces temps-ci qu'il faut relâcher notre vigilance.
Edward : - Ne t'en fais pas, je n'ai pas prévu de changer ma façon de…vivre disons !
Jasper : - c'est bien ça qui nous fait peur !
Sa compagne lui donne un coup dans l'épaule, mécontente de sa réflexion. Emmett quant à lui rigole dans son coin.
Edward : - Toi aussi tu m'as manqué Jazz, lance-t-il ironiquement.
Le grand blond se contente de sourire faussement et les femmes lèvent une fois de plus les yeux au ciel.
