Bonjours à tous ! Voici le premier chapitre d'une fic qui me tient à coeur. J'espère qu'elle vous plaira. Je vous annonce, qu'il y aura dans le futur la présence de lemons, ainsi, pour ne pas heurter votre sensibilité du moins celles des âmes innocentes qui liront cette fic, je vous les annoncerai hein ;) Mais bon vous avez le temps, ce n'est pas pour tout de suite. Sur ce, je vous laisse à a lecture de ce premier chapitre.
Il fait froid. Bien trop froid pour moi, je n'aime vraiment pas ce climat. Les arbres et les fleurs se fanent, les gens restent cloitrés chez eux, et on a l'impression que toute la nature se meurt. Le ciel est gris et aucun oiseau n'ose quitter son nid. C'est déprimant, on a la sensation que le temps s'est figé et que rien ne pourra le décider à défiler à nouveau. C'est pour ça que lorsque je regarde à travers une vitre quand il fait froid, je ne peux m'empêcher de me sentir triste et ennuyée. J'ai envi de sortir dehors et de crier au Soleil de se montrer s'il ne souhaite pas prendre des coups de pieds au derrière. Au lieu de quoi, je reste devant la fenêtre à végéter en attendant que le mauvais temps s'en aille, ce qu'il ( bien évidement ) ne fait pas. En ce moment même je suis dans cette position, emmitouflée dans une grosse couverture en polaire, observant les quelques flocons voleter à l'extérieur. Ils se déposent en virevoltant sur les planches du bateau et recouvrent petit à petit chaque parcelle de bois. Bientôt on ne verra plus le sol et il faudra enlever toute la neige pour ne pas nous alourdir. Je soupir en me disant qu'obliger les garçons à nettoyer ne sera pas très simple. Ils sont tellement fainéants, mais je suis certaine que Sanji fera ça pour moi. Pour le moment je ne vais pas les déranger, en fait je profite de ce moment de calme où eux ne me dérangent pas, ce qui est rare. Même si je n'aime pas vraiment le froid, regarder la neige tomber n'est pas désagréable, c'est même apaisant et je finis par me perdre dans mes pensés. Je me demande à quoi ressemblera l'île hivernale sur laquelle nous allons bientôt accoster. Sera-t-elle comme Drum, ou bien complètement différente ? Sur Grand Line il y a tellement de surprises, plus rien ne peut m'étonner. Je m'imagine déjà une île couverte de neige et balayée par des vents glaciaux. Les maisons fermées à doubles tours pour éviter que le froid ne pénètre et les couches de vêtements que les habitants doivent porter au quotidien. Cette seule pensée me fait frissonner et je m'enroule un peu plus dans ma couverture aux motifs écossés. Non, vraiment je n'aime pas le froid. Lentement mon esprit divague vers Alabasta, au moins là-bas il faisait chaud, peut être un peu trop même. Mais je préfère mourir de chaleur plutôt que gelée. Vraiment la froideur, je n'aime pas ça. Et les garçons pourront rêver s'ils pensent que je viendrais jouer avec eux dehors. La neige c'est beau mais de loin. Un craquement d'une des poutres me sort de mes pensées et je suis surprise de voir que de gros flocons tombent maintenant sur le sol qui n'est plus visible. Il y a au moins cinq centimètres et aucune trace ne vient entacher la pureté de ce manteau de neige.
Résignée, je me lèves laissant tomber sur le sol la couverture bien chaude. Le bleu de certains motifs me rappelle la couleur des cheveux de ma sœur, une couleur pastel, apaisante qui me fait aussitôt penser à chez moi. A Kokoyashi, il neigeait rarement, et c'était un vrai désastre pour les mandariniers. Belmer couvrait les arbres avec du plastique le temps que le froid cesse, ainsi les plus gros dégâts étaient évités. Mais certains fruits étaient tout de même perdus. J'ai toujours trouvé triste d'observer les mandariniers perdre leurs fruits, comme s'ils perdaient leurs enfants. Mais Belmer me disait toujours que dès que le froid serait partit, les arbres seraient encore plus beaux qu'avant. Et elle avait raison, lorsque la neige fondait, les mandariniers se fortifiaient et ils étaient encore plus éclatants, et leurs mandarines encore plus savoureuses. On courait, Nojiko et moi, à travers les arbres en les ramassant, et on les apportait à Belmer qui les cuisinait. Je souris en repensant à ces doux moments, ils étaient magiques, presque autant que ceux que je passe avec Luffy et les autres.
Je finis par sortir de ma torpeur et m'apprête à quitter la chambre que je partage avec Robin. L'avantage à n'être que deux dans cette pièce, c'est que tout y est toujours bien rangé. Je n'ose même pas entrer dans le dortoir des garçons, je suis certaine que je mourrais intoxiquée sur le champ. Je me contente de donner de en temps l'ordre à Sanji de ranger un peu. Ce qu'il fait, bien évidement. Je m'étire longuement en trainant un peu les pieds, bien qu'étant en pleine après midi, je suis épuisée. Je suppose que c'est à cause du froid, on ne peut pas sortir alors on reste enfermé toute la journée, ça ne peut que nous endormir. Sur mon lit traîne un pull en laine, je l'enfile rapidement en appréciant le contacte doux du tissus sur ma peau, c'est tellement agréable. En sortant de la chambre j'observe une dernière fois par la vitre, les flocons tombent rapidement, je ne peut pas voir l'horizon. Je traverse le couloir en traînant les pieds et je jette un coup d'œil dans l'infirmerie en passant devant la porte entrouverte. Chopper est assis à son bureau l'air concentré, il m'a dit qu'il travaillait sur une pilule capable de régénérer les cellules humaines plus rapidement. Il mélange différentes plantes et ajoutes des substances colorées, je lui fais entièrement confiance. C'est un médecin compétant, c'est irréfutable.
-Ne te tus pas à la tache Chopper, lui dis-je. Repose toi aussi.
Il se retourne et m'observe avec un grand sourire, ses yeux pétillants de malice.
-Ne t'en fais pas j'ai presque fini, me répond-il, c'est incroyable ce que les fleurs de l'île où nous étions peuvent faire. Grâce à elles le médicament sera bientôt fini !
- Tant mieux !
Je m'éloigne doucement de l'infirmerie, Chopper est formidable, il peut faire tellement de choses ! Je me dirige vers la cuisine où Luffy sera surement en train de réclamer à manger, j'ai beau voyager avec lui depuis longtemps, je ne m'y fait pas. Non, vraiment je ne comprend pas comment il peut toujours avoir faim. Je passe la porte en bois et me retrouve devant un spectacle que je connais pas cœur. J'avais raison, Sanji est là, essayant tant bien que mal de protéger ses plats fraichement préparés d'un Luffy suppliant, impatient et bavant. D'une main notre cuisinier tente de mettre en hauteur ce qui ressemble à une île flottante recouverte de caramel et de crème anglaise tandis qu'il administre au morfal qui nous sert de capitaine coups pieds sur coups de pieds. Ça ne servira rien, tant qu'il n'aura pas obtenu ce qu'il veut il n'arrêtera pas. Je pense que Sanji le sait, mais visiblement il s'en moque et continue de frapper mon ami. Ils ne sont pas les seuls dans la pièce bien rangée, Robin est là aussi, ce qui m'étonne. En général, elle s'isole, surtout lorsque les garçons piquent leur crise, mais aujourd'hui elle est assise sur une chaise, un vieux livre à la reliure en cuire dans les mains, l'air concentré. Je ne sais pas si elle s'est aperçue que Sanji et Luffy se disputent, je ne pense pas, une fois qu'elle est plongée dans un bouquin, un troupeau de rois des mers pourraient attaquer le bateau, elle ne s'en rendrait pas compte. Je lâche un petit soupir de lassitude, ils sont tous irrécupérables, m'énerver ne servirait à rien.
-Luffy arrête ça tout de suite, tu mangeras en même temps que nous tous c'est compris ? Lui dis-je d'un ton sévère, tu sais aussi bien que moi que l'on navigue depuis pas mal de temps, alors ne gâche pas toute la nourriture comme ça !
Il s'arrête, me regarde et son grand sourire s'affaisse rapidement, il affiche alors une moue contrariée et enfantine. La commissure droite de ses lèvres s'abaisse alors que la gauche ne bouge pas, et il fronce les sourcils d'un air boudeur. Ça pourrait être mignon s'il ne s'apprêtait pas à contester haut et fort ce que je viens de dire.
-Mais Nami ! Ça fait au moins deux heures que j'ai rien avalé ! Je vais perdre toutes mes forces, me répond-il de sa voix lancinante.
-Je m'en fiche, ne commence pas à m'énerver !
-Oh Nami-chan ! J'ai une merveilleuse idée pour contenter Luffy tout en évitant de puiser dans nos réserves !
Je me retourne vers Sanji qui a fini pas réussir à mettre son dessert dans le réfrigérateur. Il a l'air tout fier de lui et je ne peut m'empêcher de le comparer à un labrador, ce n'est pas très sympas, mais dans ce genre de moment, Sanji est plus proche du chien que de l'homme.
-Non Sanji je ne pense pas que lui faire manger tes pieds soit une bonne idée…
-J'ai mieux que ça, tu vois toute la neige dehors, il va falloir s'en débarrasser n'est-ce pas ? Dit-il en me fixant avec une étincelle de malice dans les… dans l'œil.
-Je ne vois pas où tu veux en venir ! Est-ce une façon de me dire que tu te portes volontaire pour tout déneiger ?
-Non, personne n'aura à déneiger quoi que soit, tu n'as jamais gouté à de la neige au caramel ?
-Oh ! Fais-je, comprenant enfin ce qu'il avait derrière la tête.
Non je n'ai jamais gouté à ça, je ne savais même pas que certaine personne en mangeait, mais Sanji a raison c'est une bonne idée pour calmer Luffy tout en nous débarrassant de la neige.
-Bonne idée ! Je vais chercher les autres, Chopper sera content ! Lui qui aime tellement la neige !
Je quitte la cuisine avec plus d'entrain que lorsque j'y suis entrée, même si ce n'est pas le summum de l'amusement, on va rigoler. Je préviens Chopper qui saute de sa chaise roulante et court jusqu'à la salle à manger tout contant. Je passe ensuite dans l'atelier de Franky où je le trouve lui avec Usopp, ils sont tout autant enthousiastes que notre médecin et j'entend notre charpentier se demander si la neige au cola c'est bon. Il reste à trouver Brook et Zoro, je sais parfaitement où se trouve le dernier et je me rend directement à la vigie. Effectivement il est bien là, suant à grosses goutes en soulevant ses poids.
-T'as deux minutes pour descendre et venir nous aider à déneiger le pont, dis-je d'un ton qui ne laisse aucune autre alternative.
De toute façon, il n'aurait pas accepté de venir gouter avec nous alors autant présenter ça comme une corvée dès le début, au moins pas de surprise. Je le vois grogner quelques instant en marmonnant des phrases inintelligibles dont seul le mot « sorcière » me parvient. Et je redescend, je passe dans la chambre des garçons pour trouver Brook mais il n'y est pas, alors je me dirige vers l'aquarium, je sais qu'il aime bien observer les poisons nager. Je pense que ça doit lui rappeler Laboon…
Bingo, il est là et il est, lui aussi, très enthousiaste, il me sort une de ses vieilles blagues, alors qu'il va dans la cuisine, et moi je retourne dans ma chambre pour mettre un gros manteau et des bottes bien chaudes. La perspective de sortir avec ce temps ne m'enchante pas, mais je veux gouter à ce plat ! Et puis, il faut bien l'avouer, je m'ennuie, j'ai fini de corriger les cartes des îles que l'ont a visité et j'ai envi de bouger un peu. Lorsque je rejoins les autres dans la cuisines, Sanji a fait fondre du sucre dans une immense marmite et une délicieuse odeur se propage dans toute la pièce.
-Je peux en manger maintenant ! Je peux ?
-Non ! Ce sera encore meilleur après, répond notre cuisinier bien décidé à ne pas se faire avoir par le ventre sur patte qui le harcèle. Allez on sort c'est prêt !
La morsure du froid est saisissante et je me retiens de ne pas rentrer tout de suite dans la douce chaleur de la cuisine, je me contente de grelotter en me frictionnant les bras. La buée qui se forme quand je souffle se dissipe aussitôt et cette vision me donne encore plus de frisson.
-Notre mission est de dégager toute la neige qui se trouve sur le pont ! Mais comme nous savions que certains seraient réticents à l'idée de devoir faire ça, Sanji lance un regard insistant à Zoro et Luffy, Nami-san et moi-même avons décidé de voir cette corvée sous un autre angle. J'ai préparé du caramel il est encore chaud et une fois qu'il se déposera sur la neige il se solidifiera en formant des filaments de sucre. Ce sera délicieux !
Et sur ces mots, notre ami projette toute la substances translucide sur le sol et sur la table. Je lui ai dit qu'il était hors de question que je mange par terre. En un instant le caramel se cristallise sur la neige et on peut en arracher des morceaux entiers. Luffy n'a pas besoin d'attendre notre signal pour se mettre à dévorer toute la neige caramélisée qui lui tombe sous la main, et Chopper à l'air de se trouver au paradis. Il a des étoiles plein yeux et se met lui aussi à manger en s'asseyant sur le sol, en rigolant. Même Robin pourtant réfractaire à ce genre de pratique s'assoie sur une chaise et goûte du bout des doigts aux fins morceaux de caramel. Un léger sourire apparaît sur son visage alors que le sucre et la neige fondent sur sa langue. Je la rejoint et sort une cuillère que j'avais prise dans la cuisine. Une fois remplie je la met dans ma bouche et savoure la sensation qui m'envahit. Le caramel encore chaud fond moins rapidement que la neige et lui donne un petit goût exceptionnel. Je ferme les yeux pour profiter de cette saveur encore plus et je reprend une cuillérée. Lorsque je rouvre les yeux il ne reste presque plus rien sur le pont et je vois Luffy allongé sur les sol, le ventre gonflé, rigoler avec Usopp. Chopper continu de manger assis par terre au côtés de Brook qui lui raconte une blague, et Franky mélange son cola au caramel et à la neige, il sort alors une cuillère à soupe de son propre corps et enfourne le tout dans sa bouche avant de s'écrier un « Supeeer » satisfait. Je rigole en voyant ça et me retourne vers Sanji accouder au bastingage, en train de fumer tout en observant lui aussi la scène. Il ne mange pas, je suppose que le caramel ce n'est pas son truc, comme ce n'est pas le truc de Zoro qui se contente de jeter par-dessus bord les centimètres de neige qui alourdissent le bateau.
-Je n'aime pas ce qui est sucré, se contente-il de répondre à notre cuisinier lorsqu'il lui demande pourquoi il ne mange pas.
-Tu pourrais faire un effort tronche de gazon, mais je vois que Sanji râle seulement pour la forme, visiblement il n'a pas envi de se prendre la tête avec le sabreur aujourd'hui. Heureusement. J'en ai marre de leur disputes incessantes et inutiles, à croire que se battre leur apporte quelque chose de primordial.
Alors que je me fais cette réflexion en fixant les deux concernés, je ne remarque pas l'ombre qui s'est avancée derrière moi. Je ne remarque pas le danger imminent et je ne remarque qu'au dernier moment l'énorme boule de neige qui m'arrive en pleine tête…Alors que la poudre blanche et glacée me transit et s'insinue sournoisement dans mes habits en passant dans le col de mon manteau et dans mon décolleté je ne peux faire un seul mouvement. Mais je me ressaisit bien vite et me lève alors, hors de moi, en faisant face à l'origine de ma colère. Trois personnes, un sourire nié collé au visage et les mains derrières le dos qui m'observe en sifflotant. Usopp, Brook et bien évidement ce crétin de Luffy. A partir de ce moment, mon sang ne fait qu'un tour, je projette mes poings à une vitesse fulgurante sur les têtes de ces trois abrutis et je me délecte des bosses qui apparaissent alors sur leur crane.
-Bien vous semblez aimer la neige n'est-ce pas ? Dans ce cas vous allez finir de déneiger tout le bateau, jeter moi tout ça par-dessus bord ! Dépêchez-vous !
Alors que mes nerfs se calment un petit peu je me dirige vers ma chambre en disant au passage à Zoro qu'il n'a plus besoin de déneiger et que les trois crétins vont s'en occuper. Il faut que je me change, et tout de suite, je ne supporte pas de me retrouver presque trempée et grelottante. Alors que je m'apprête à rentrer à l'intérieur j'entend Usopp chuchoter à l'oreille de Luffy.
-On se coltine peut être la corvée, mais ça en valait la peine, t'as vu la tête qu'elle tirait ? !
J'ai envi de les tuer, ils m'énervent tellement ! Heureusement que Robin est aussi là pour gérer le bateau, sinon ce serait un véritable carnage. Je pousse la porte qui mène à la cuisine et pose la cuillère dans l'évier avant de me diriger vers notre chambre où j'attrape un haut vers à manches longues et un pull. Je vais ensuite dans la salle de bain, je dois prendre une douche. Lorsque l'eau a une température convenable je rentre dans la cabine et je me détend. Sentir le liquide brûlant s'écouler sur ma peau me fait tellement de bien, en quelques seconde à peine ma colère s'évapore et mon esprit se vide. Je ne pense plus à rien, ni aux âneries des garçons, ni au temps qu'il fait dehors, ni aux disputes de Sanji et Zoro. Je me concentre sur l'eau qui dégouline sur ma peau, sur les sillons qu'elle laisse sur mon épiderme et sur les frissons qu'elle me procure. J'ai l'impression que le temps s'arrête et que je pourrai rester là éternellement sans que rien en vienne me déranger. Mais je me trompe. Oui je me trompe, car alors que je profite pleinement de mon repos bien mérité, une personne aux tendances visiblement suicidaires s'introduit dans la salle de bain alors je m'apprête à sortir de la baignoire. Très bien, note à moi-même : Penser à dire à Franky d'installer un verrou sur la porte. Note à moi-même deux : Faire regretter d'être née à l'individu qui a osé rentrer dans la salle de bain.
Des habits verts, des yeux verts, des cheveux verts. Pas de doute, l'attaque provient bien d'une variété d'algue marine très nuisible qui ne semble visiblement pas comprendre la situation. Moi, en revanche, j'ai bien compris ce qu'il se passe et le cris que je lance, ainsi que le poing qui vole vers la tête de Zoro sont bien calculés. Il sort en rampant de la pièce et je la referme à l'aide d'un coup de pied. Qu'il agonise ailleurs que dans ma salle de bain. Même là je ne peux pas être tranquille, il faut vraiment mettre les choses au clair le plus rapidement possible en ce qui concerne l'espace privé. Je fulmine encore alors que je m'habille et me sèche les cheveux.
Je sors enfin de la salle de bain, séchée et bien emmitouflée dans mes vêtements, et me décide à étudier le climat dans lequel nous nous trouvons depuis presque une semaine. Si tout va bien, nous devrions accoster dans quelques jours sur une île vraiment immense. Si son climat s'étend sur autant de kilomètres, c'est que la surface de l'archipel où nous allons atterrir doit être gigantesque. J'espère qu'on ne tombera pas sur des ennemies ou des monstres. Se battre de ce temps là, c'est horrible !
Une nouvelle fois je soupire et sort de la salle de bain embuée, mais alors que je traverse le couloir pour aller discuter avec Robin, une secousse monumentale me projette en avant et je me retrouve acculée contre une porte qui s'ouvre presque immédiatement. Je retombe donc en avant et m'écrase le visage contre les planches du parquets qui se mettent à grincer. Les tremblements cessent enfin et je me relève malgré un mal de crane terrible. Une fois debout je regarde où j'ai atterri. La chambre des garçons. Comment je sais ça ? La vision du corps de Zoro à moitié dénudé m'a beaucoup aidé je l'avoue. Ses muscles presque inhumains, la grande cicatrice lui barrant le torse en diagonal et sa peau halé. Il me lance un regard neutre, puis la commissure droite de ses lèvres se rétracte, laissant apparaître un petit sourire moqueur.
-Un partout, me lance-t-il alors qu'il enfile un T-shirt blanc.
Bien voilà le premier chapitre ! Le second dans pas longtemps ! J'ai pour habitude de poser des questions à la fin de chaque chapitre alors c'est parti !
Quel est votre personnage préféré dans One Piece ? Je vous laisse à votre clavier.
