S.O.S. SCHTROUMPF

C'était la fin d'une belle journée de printemps, et le soleil brillait sur Paris.

Dans un petit appartement , pas très loin des Jardins du Luxembourg, Thomas Lovet faisait une petite sieste., un journal posé sur ses yeux. C'était un jeune homme d'une trentaine d'année , de taille moyenne, qui venait de terminer ses études de zoologiste.

C'est alors que l'on sonna. Il se leva en grommelant, ouvrit la porte et vit la voiture de la poste s'éloigner.

En regardant autour de lui, Thomas s'aperçut qu'on avait déposé une boite devant sa porte. Une petite boite en bois, avec des trous de ventilations sur les cotés, et un label ''SPÉCIMEN VIVANT '' sur le devant. La boite portait l'adresse d'un laboratoire de recherche mais ne comportait pas d'adresse de retour.

Normalement, il aurait dut ramener la boite a la poste, mais il entendit un bruit, des petits couinements qui venait d'elle.Imaginez sa surprise quand après avoir ouvert le couvercle de la caisse, il découvris, couché dans un étroit couffin de sciure de bois… UN BÉBÉ SCHTROUMPF !

Était-ce un signe du destin : Thomas venait justement de trouver du travail dans un organisme ou on étudiait et soignait les Schtroumpfs.

La petite créature le regardais en tremblant de peur, et une petite larme coulait le long d'une de ses joues. Il n'avais jamais vu de Schtroumpf auparavant, bien qu'il sache que c'était une espèce légendaire, mais dont l'existence réelle avait été confirmé depuis quelques années.

Thomas se baissa et toucha doucement la queue du bébé . Elle était spongieuse et douce. Le bébé Schtroumpf sursauta mais quand un sourire timide apparut sur son visage,il sut qu'il avais gagné son affection.

Fixant son adorable petite tête , il se mit a lui chatouiller le Schtroumpf gloussa et se mit a remuer la queue avec entrain

« Et c'est la qu'on commencé les problèmes pour eux » se dit il.

En effet, ce peuple de lutins bleus avaient vécu cachés et tranquilles pendants des millénaires . On en trouvait trace dans des écrits qui remontait au Moyen Age, mais les scientifiques n'y croyait pas du tout et prenait ces histoires pour des légendes.

Mais le monde avait bien changé d'abord les avions, puis les satellites d'observations avaient révélés l'existence de villages et mèmes de villes Schtroumpfs.

On en avait découvert un peu partout dans le monde on avait monté des expéditions pour les étudier des spécimens avaient étés capturés vivants et examinés par des équipes de zoologiste. On savait maintenant qu'ils avait les mêmes organes internes que les humain, mais bien sur , adapté a leurs petites tailles, que leurs sang n'était pas rouge, mais bleu, du à la présence de cuivre. La seule différence morphologique était qu'ils n'avaient que quatre doigts, et une petite queue au derrière. Les bébés Schtroumpfs adoraient qu'on leur caresse ou qu'on leur gratte leur petites queues.

La nouvelle avait fait l'effet d'une bombe sur toute la planète. Les journaux, la TV ne parlaient plus que de ça. Et malheureusement, ces créatures qui vivaient depuis des siècles en contact avec la nature subirent le choc de la civilisation moderne de plein fouet . A cause de la déforestation, des villages entiers furent détruit ,les maisons et leurs habitants écrasés par les engins de chantiers. Les Schtroumpfs, qui se nourrissaient principalement de ce qu'offrait la nature, devant la destruction de leurs habitat naturel, commencèrent à mourir de faim ou de maladie par centaines.

Comme si ça ne suffisait pas on eut l'idée de les vendre comme animaux de compagnie. Ce fut un succès totale, tout le monde rêvait maintenant d'avoir son Schtroumpf ou mieux , un bébé Schtroumpf chez lui .Ce qui ouvrit la voix au braconnage et au trafic.

Tout d'abord, ce fut artisanal. Les braconniers capturaient les petits êtres bleu avec des pièges et des filets. Mais la demande était telle que les chasseurs trouvèrent une technique plus efficaces. Du gaz soporifique lancé par des drones sur les Villages des Schtroumpfs. Les Schtroumpfs s'endormaient brusquement, et il ne restait plus qu'a les ramasser. Puis ils étaient placés dans des cages et transportés par camions jusqu'au lieux de ventes.

Les conditions de voyage, pour des êtres aussi petits et fragiles étaient très dure. Le manque de nourritures adaptés et la rudesse du transport faisaient beaucoup de victimes. Il n'était pas rare que des Schtroumpfs soit gravement blessés ou meurent de malnutrition , ou tout simplement de mauvais traitements.

Heureusement, les Organisation de protection de la nature avait réussit à obtenir une protection de la race . Dans le monde existait des ''Zones sanctuaires'' ou les lutins bleus pouvaient enfin a nouveau vivre en paix. Le traficde Schtroumpfs était maintenant sévèrement punis par la loi. Toutes les petites créatures bleus étaient pour la plupart, nées et élevés en captivité. Mais malheureusement, le trafic de Schtroumpf était très lucratif, et n'avait pas complètement disparu. Dans de nombreux pays , les gouvernements fermaient les yeux sur ce commerce.

« Viens mon pt'it gars, ne restons pas dehors, tu vas prendre froid ! » dit Thomas en ramassant la boite et en rentrant chez lui. Il déposa son chargement sur la table de la cuisine.

D'après le bon de livraison, le petit Schtroumpf était resté enfermé une jour et demi dans cette boite sombre. Il avait l'air d'être affamé, assoiffé et épuisé. Son pyjama était tout souillé.

« La première chose a faire, c'est de lui faire prendre un bain » se dit Thomas. Mais ou ça ?

Il eut soudain une idée. Laissant le bébé Schtroumpf sur la table, Thomas alla chercher une baignoire de maison de poupée qui traînait au fond d'un essais furent nécessaire pour retirer son pyjama au bébé . Après avoir rempli la baignoire d'eau chaude savonneuse, il y plongea le petit être bleu qui se mit a rire et éclabousser tout autour de lui, pendant que Thomas lavait délicatement son minuscule petit corps et ses membres.

homas voulu lui laver son petit chapeau avec son pyjama, mais dés qu'il le lui retira de la tête, le bébé Schtroumpf poussa un cri. Il recouvrit immédiatement son crane chauve avec ses petites mains , en commençant a pleurer et à gémir piteusement. Il regardait Thomas avec un regard affolé ,des larmes dans ses yeux. Thomas lui remit rapidement son chapeau et il se calma tout de suite, avec un soupir de soulagement .

« Apparemment, il ne supporte pas d'avoir le crane nu. Je me demande si c'est pareil pour tout les Schtroumpfs. »

Il sortit le Schtroumpf de l'eau et commença à l'essuyer en le frottant doucement avec une serviette. La créature bleu le,regarda tout d'abord avec inquiétude, mais fini par se détendre , en poussant des petits gloussements de joie et en remuant sa petite queue .

« Maintenant, pt'it gars, tu dois avoir faim. » Thomas se mit a réfléchir. Que donner a manger à ce bébé Schtroumpf ?

Il pensa tout de suite a de la Salsepareille. Tout le monde savaient que les Schtroumpf adoraient manger de la Salsepareille , mais son petit protégé était bien trop jeune, et n'avait pas encore de dents. Non, ce qui lui fallait lui donner, c'était de la compote, ou de la sortit du frigo du lait, un yaourt nature et de la confiture de fraise du placard de la cuisine. Il s'assit en face du petit être bleu , toujours enroulé dans sa serviette. Il plongea la cuillère dans le yaourt et la tendit vers la petite bouche du bébé Schtroumpf.

« allez pt'it gars, fait Ahhhhhh ! » »

Le petit Schtroumpf avança sa tête vers la cuillère. Il se mit a renifler le yaourt et fit une grimace de dégoût. Il se mit a pleurer en détournant la tête.

« Ouinnnn, Ouinnn ! »

« D'accord, d'accord, tu n'aime pas ça. Essayons la confiture.»

A nouveau, le bébé Schtroumpf avança la bouche vers la cuillère, qui contenait cette fois de la confiture de fraise. Il se mit a la renifler prudemment, puis se mit a se lécher les babines. Ouvrant sa petite bouche il engloutit la confiture d'un seul coup.

Il avala en tout une bonne douzaine de cuillerée, en poussant de petits bruits de plaisir. Il apprécia également beaucoup le lait que Thomas lui fit boire dans un tout petit verre.

Il fallait maintenant lui trouver un endroit ou dormir. Thomas alla chercher une chaussette ou il plongea le bébé Schtroumpf jusqu'au fond. Cela lui ferait un excellent sac de couchage. Il prit aussi une vieille pelote d'épingle en guise d'oreiller. Il déposa le bébé bleu sur son bureau et lui glissa le petit oreiller sous sa tête. Il ne fallut pas longtemps pour que le petit Schtroumpf sombre dans un profond sommeil, un sourire sur son minuscule visage.