Bonjour tout le monde !

Me voici de retour avec une nouvelle fic de notre couple préféré. Malheureusement (enfin , je crois...)... il s'agit de ma dernière fic sur ce fandom. Pas que je ne veuilles pas en poster d'autres, mais tout simplement parce que ma Muse à fuguée il y a un moment déjà et refuse obstinément de revenir. (Surtout qu'elle a une autre fic en cours qui l'attends !)

Du coup, si quelqu'un croise ma Calliopé (aka ma muse) dite lui de rentrer IMMÉDIATEMENT ! Voilà pour ma petite digression.

Comme toujours, je ne peux, maintenant, que vous souhaiter une :

BONNE LECTURE !

PSs : - Comme toujours Mille Mercis à ma correctrice attitrée qui, ne l'oublions pas poste de fics plus géniales les unes que les autres ! Vraiment merci isatis2013, pour ton soutien sans faille :)

- Merci aussi à ceux/celles qui laissent des commentaires à chacun de leur passage, même si je ne réponds pas, cela me touche énormément. je suis contente de voir que mes histoires plaisent à certain(e)s Encore MERCI à vous ^^

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La même différence

Chapitre n°1 : Nouvelle affaire

Le soleil dans le ciel, aucun nuage en vue en ce mercredi matin, et des températures plutôt hautes pour ce mois d'Octobre, la ville de New-York et ses habitants se réveillaient en douceur. John Reese était levé depuis un bon moment déjà quand il se dirigea vers la salle de bains. Finch lui avait en effet conseillé de se reposer un peu plus qu'à l'accoutumé et lui avait bien dit que, s'il n'y avait pas de numéro, il avait pour ordre de ne pas arriver aussi tôt que d'habitude. Bien que déçu de ne pas pouvoir tenir compagnie à son informaticien préféré, il devait admettre que ce sommeil en plus lui avait fait un bien fou. Il prit tout son temps pour se préparer avant de quitter son appartement à plus de neuf heures passée. Il fit le même trajet qu'il faisait tous les matins : d'abord une halte chez le vendeur de boissons où il prenait un thé vert sencha, un sucre, pour son partenaire avant de se rendre dans une pâtisserie non loin de là. Il savait que l'informaticien raffolait de ses beignets, et ce, même si ce dernier ne le lui avait pas ouvertement dit. Depuis le temps qu'il travaillait pour lui, l'ex-agent arrivait de plus en plus à décrypter les mimiques de son patron, découvrant avec un plaisir toujours renouvelé chacune des nouvelles expressions de ce dernier.

Avec le temps et surtout énormément de patience, l'informaticien s'était peu à peu ouvert à lui et avait laissé quelques informations personnelles le concernant fuiter... enfin, seulement pour l'ex-agent. Celui-ci avait prit une place considérable dans la vie de l'informaticien, comme personne d'autre auparavant. L'ex-agent était le seul devant lequel l'informaticien avait finalement accepté de se laisser aller. Avec le temps, Reese avait en effet réussi à gagner la confiance de son partenaire et surtout, ce qui n'était pas gagné au début, à se faire une place dans la vie de celui-ci. Il savait que Finch respectait sa droiture et sa loyauté et que le fait qu'il ait su si facilement se plier à ses règles l'avait beaucoup aidé. Si tuer était devenu une seconde nature à cause de son ancien travail, il se rendait parfaitement compte que depuis qu'il travaillait pour ce milliardaire philanthrope, c'était sauvé les gens qui était devenu une seconde nature. Il était d'ailleurs loin de regretter ce changement de cap dans sa vie. L'informaticien était, après tout, la plus belle chose qui lui soit arrivé dans toute son existence...

Lui qui un jour avait pensé que sa vie n'avait plus aucun sens, plus d'utilité hormis blesser et tuer, était plus que soulagé, désormais, de se rendre compte à quel point il avait fait fausse route. Même si l'informaticien ne l'apprenait jamais, Reese le remerciait de l'avoir sauvé de ces ténèbres dans lesquelles il n'avait de cesse de sombrer. Il n'avait jamais vraiment su comment remercier l'informaticien et c'était bien une des raisons qui le poussait à autant se démener dans toutes les missions que la machine leur attribuait. Être aux petits soins pour l'informaticien était aussi une de ses manières de lui faire part de toute sa gratitude... enfin, au début tout du moins. Maintenant que ses sentiments avaient évolués, il y avait désormais une autre signification à tous ces petits gestes du quotidien.

Il arriva finalement devant le bâtiment où il savait que l'attendait son partenaire. Même si ce dernier ne devait pas spécialement l'attendre impatiemment, lui, c'était toujours avec le même empressement qu'il se dirigeait là où l'informaticien se trouvait, et ce qu'importe le lieu. C'est donc de bonne humeur à l'idée de revoir son associé qu'il pénétra dans la bibliothèque. Il monta les marches une à une, sentant son rythme cardiaque augmenter au fur et à mesure qu'il approchait de son but. Il arriva enfin à la dernière marche avant de se tourner vers les ordinateurs devant lesquels devaient se trouver son patron. Il s'arrêta finalement sur place, voyant la chaise vide. Il remarqua alors que Bear non plus n'était pas là... Il s'approcha de la table avant de déposer ce qu'il avait en main. Il décida de faire le tour de la bibliothèque avant de se rendre à l'évidence : Finch n'était pas là.

Il se laissa tomber sur le siège qu'occupait généralement l'informaticien. Il soupira avant de taper le mot de passe de l'ordinateur. Avec un peu de chance, il y aurait un indice sur le lieu où se trouvait son partenaire en ce moment même. Voyant que le mot de passe ne correspondait pas, il en tenta un autre. Il abandonna bien vite. Finch avant dû, une nouvelle fois, modifier le mot de passe...

- Toujours aussi vigilant... ou paranoïaque, marmonna l'ex-agent pour lui même.

Il jeta un regard sur la table. Même pas un petit mot pour moi ? Remarqua t-il quelque peu blessé par ce manque d'attention. En même temps il ne pouvait pas savoir que je passerais pendant son absence. Il sortit finalement son téléphone portable de sa poche. Ni appel, ni message de l'informaticien. Il soupira une nouvelle fois.

- Et puis zut, j'ai bien le droit de savoir où il se trouve !

Il choisit donc d'assouvir sa curiosité et de téléphoner à son patron. Il espérait bien que ce dernier allait décrocher. Une sonnerie et aucune réponse. Une seconde et toujours rien. Une troisième et :

- Oui Mr Reese ? Dit Finch comme salutation.

- Bonjour Finch. Je suis à la bibliothèque et apparemment vous n'y êtes pas et...

- Vous étiez curieux de savoir où je me trouve ? Devina l'informaticien.

Et un peu inquiet, pensa Reese sans pour autant l'avouer à haute voix.

- En effet. J'ai noté l'absence de Bear, du coup je pensais que peut-être...
- Nous ne sommes pas en balade. La vétérinaire de Bear m'a contacté hier soir pour me prévenir qu'elle devait avancer son rendez-vous pour son rappel de vaccin, lui révéla l'informaticien.

Soulagé par cette réponse, Reese se détendit légèrement.

- Je vois. Et moi qui vous avez amené un bon petit déjeuner, dit alors Reese feignant d'être blessé.

- Vous m'en voyez désolé, répondit Finch vraiment déçu. Je ne pensais pas que vous passeriez aussi tôt étant donné que je vous avais conseillé de vous reposer en attendant le prochain numéro, lui expliqua Finch.

Même si Reese ne pouvait le voir, l'informaticien avait été touché de savoir que son partenaire avait encore une fois pensé à lui en lui amenant, une nouvelle fois, son thé du matin. Du coup, il se sentit vraiment coupable de ne pas l'avoir prévenu de cette visite médicale.

Comme toujours, il était touché par toutes les petites marques d'attention de son partenaire. Même si, au final, il ne le montrait pas, il appréciait plus que tout son thé du matin. Ce n'était peut-être qu'une tasse de thé pour l'ex-agent, mais pour l'informaticien c'était bien plus : c'était la preuve du lien qui les unissait maintenant. Preuve d'une amitié indéfectible. Et bien qu'une part de lui ne cessait de désirer plus encore que de l'amitié, il s'en contentait pourtant. Voir son partenaire faire un détour le matin avant de retourner auprès de leur numéro lui donnait vraiment l'impression d'être important pour l'ex-agent. Le voir revenir de sa balade avec Bear en ramenant le déjeuner ou parfois le dîner, lui mettait du baume au cœur. Il tentait parfois de lui montrer sa gratitude même si cela le mettait dans une situation embarrassante. Il devait cependant se montrer prudent pour ne pas commettre l'erreur de trop se dévoiler. Certaines choses devaient rester secrètes pour leur bien à tous les deux. L'ex-agent ne devait pas savoir qu'il y avait une différence entre l'amitié que l'ex-agent ressentait pour lui et celle que lui-même ressentait envers lui. Une différence qui risquait, si elle venait à être découverte, de détruire à tout jamais le parfait équilibre de leur duo.

- Je suppose qu'il n'y a pas de nouvelle affaire pour le moment, dit Reese dans le seul but d'entretenir la conversation.

- Non, je ne sais pas vers quelle heure je serai de retour. Vous avez donc votre matinée libre, lui expliqua l'informaticien.

Même s'il avait dans l'espoir que ce dernier reste à la bibliothèque et ainsi qu'il puisse le voir à son retour, il ne pouvait tout de même pas lui en faire la demande sans que cela ne devienne suspect.

- Je pense rester, répondit Reese qui voulait être présent pour le retour de son patron. Je pense que je vais m'occuper de mon matériel pendant votre absence. Je sais que vous avez horreur que je le fasse en votre présence.

- Je vous remercie pour cette attention.

- Envoyez- moi un message quand vous partez, que je sache combien de temps il me reste pour tout ranger, lui demanda l'ex-agent.

- Compris. Ah, ça va être à notre tour, je vous laisse Mr Reese, dit finalement l'informaticien en voyant le client quitter la salle de soin.

- À plus tard dans ce cas, répondit Reese.

- Oui, à plus tard Mr Reese, répondit l'informaticien.

La vétérinaire, qui venait de faire son entrée, fit signe à Finch et à Bear de la suivre. Ils passèrent donc la pièce voisine pour que le malinois y reçoive son vaccin.

Pendant ce temps, Reese commença à sortir son arsenal. Il savait bien que Finch n'aimait pas les armes, mais vu leur métier à tous les deux, il était impossible qu'il n'en ait pas. Et puis quitte à ce que quelqu'un ait des armes, il préférait que ça soit lui plutôt que le camp adverse. Il se rappelait encore l'une des fois où il avait nettoyé une arme devant son partenaire.

- Dites donc vous ne pouvez pas faire ça ailleurs, j'apprécierais, avait alors dit Finch.

- J'ai essayé dans le parc, mais on m'a regardé bizarrement, lui avait alors répondu Reese.

Il se souvenait parfaitement de l'air désabusé qu'avait alors eu son partenaire. Rien que pour le taquiner un peu, il nettoyait parfois une de ses armes devant lui. Ce n'est pas sympa, mais je n'y peux rien si j'aime le taquiner ainsi, pensa Reese en souriant. Il commença finalement son nettoyage, voulant en faire un maximum avant le retour de son patron. Et puis ainsi le temps lui paraîtrait moins long...

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Après un rapide examen pour vérifier que tout était en ordre, Finch et Bear étaient libres de quitter le cabinet vétérinaire. Une fois dans la rue, Finch jeta un coup d'œil à sa montre. Il sourit faiblement avant de se mettre en marche. Ils prirent la direction de la bibliothèque après avoir envoyé, comme lui avait demandé l'ex-agent, un message pour prévenir de leur arrivée prochaine.

Un peu plus d'une demi-heure après il poussait enfin la lourde porte de la bibliothèque. Il lâcha Bear qui se précipita vers les marches avant de les gravir rapidement. Finch, lui, les monta d'un pas lent. Quand il arriva en haut, il eut le plaisir de voir son partenaire s'amuser avec le malinois. Reese leva finalement les yeux vers lui, avant de se relever.

- J'ai apporté le repas pour me faire pardonner, dit alors Finch en lui montrant les paquets qu'il tenait en main.

- Merci, mais vous n'avez rien à vous faire pardonner, lui dit Reese pourtant touché par cette attention.

Reese alla prendre une partie du repas des mains de Finch avant qu'ils ne déposent le tout sur la table pendant que Bear prenait place dans son panier. Il était donc à peine midi quand les deux hommes passèrent à table.

Reese, bien heureux de partager un nouveau repas en compagnie de son patron, fut d'excellente humeur. Bien évidemment, cela ne passa pas inaperçu pour son associé ce qui lui fit plaisir. Reese, qui avait parcourut de nombreuses fois le monde, découvert de nombreux lieux, plus merveilleux les uns que les autres, étaient toujours un peu étonné de voir que rien qu'un repas avec son partenaire pouvait autant l'égayer. Un simple bonjour de la part de Finch et sa journée commençait parfaitement bien. Un simple sourire de lui et le monde s'illuminait. Un léger rire et il était au paradis. Un geste de sa part et il était prêt à se plier en quatre ! Rien n'était trop beau pour lui. Il savait bien que Finch ne le savait pas. Si cela avait été le cas, jamais il n'agirait aussi librement avec lui. Et puis, il aurait sûrement réinstallé ses nombreuses barrières autour de lui, l'empêchant de l'approcher de nouveau. Il ne voulait pas prendre le risque de le voir se renfermer de nouveau et encore moins de le voir s'éloigner pour de bon de lui. Alors tant pis, il garderait à tout jamais ses sentiments les plus secrets pour lui, qu'importe à quel point cela pouvait parfois le faire souffrir...

- Alors, qu'à dit notre vétérinaire ? Demanda finalement Reese en commençant son repas.

- Que Bear est en parfaite santé, mais... commença Finch.

- Mais ? Répéta Reese curieux.

- Mais qu'il faudrait qu'une certaine personne arrête de le nourrir en cachette, dit-il en essayant de paraître en colère après son agent.

Évidemment cela ne fonctionna pas vraiment. Reese lui sourit simplement et le peu de colère que pouvait vraiment ressentir l'informaticien disparut comme par magie. Comment pouvait-il résister au sourire si franc et lumineux de son associé ? Il avait beau y réfléchir, il ne pouvait tout simplement pas.

- Il aura le droit à une balade plus longue tout à l'heure ? Répondit l'ex-agent.

Finch soupira. Reese avait une nouvelle fois gagné et ce dernier en avait parfaitement conscience. Depuis un moment déjà, Finch avait la drôle d'impression de céder à tous les caprices de son partenaire. Simple impression ou faits exacts ? Le déjeuner une fois finit, Reese se leva.

- J'emmène Bear faire une balade au parc, vous nous accompagnez ? Demanda Reese plein d'espoir.

- Je suis désolé, mais je vais devoir décliner votre proposition. J'ai été absent toute la matinée et j'aimerais vérifier un peu mon installation et faire quelques mises à jour, répondit Finch dont la déception était visible.

- Bien, tant pis. Une prochaine fois alors.

- Sans faute, répondit Finch.

Il ne savait pas si c'était ou non son imagination, mais il avait l'impression que sa réponse avait quelque peu terni la bonne humeur de son partenaire. Il mit ça sur le compte de son imagination et regarda son agent et le malinois s'en aller.

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Reese consultât sa montre. Il ne savait pas depuis combien de temps déjà il s'amusait avec le malinois, mais il commençait à trouver le temps long, loin de l'informaticien. Il lança une nouvelle fois la balle de tennis. Bear se précipita à sa suite. Reese en profita pour sortir la laisse de sa poche. Quand le malinois revint à ses pieds, la balle dans sa gueule, Reese lui dit :

- C'est l'heure de rentrer maintenant. Quelqu'un doit être en train de nous attendre.

Il rattacha la laisse de Bear à son collier et commença à s'éloigner de l'aire de jeu de ce dernier. Il commença à remonter l'allée avant de sortir enfin de l'immense parc. Il décida de faire une petite halte avant de rejoindre son partenaire. Il espérait bien que ce détour ferait plaisir à l'informaticien et qu'il pourrait, avec un peu de chance, voir ne serait-ce qu'un léger sourire sur le visage de son partenaire.

Il arriva un peu plus tard que prévu devant l'immense bâtisse qui leur servait de base. Il jeta un nouveau coup d'œil à sa montre : quasiment seize heures. Il pénétra dans le bâtiment avant de grimper, une nouvelle fois, l'imposant escalier. Une fois en haut des marches, il eut le plaisir, cette fois-ci, de voir Finch assis à sa place habituelle.

- Je vous ai rapporté un thé, lui fit alors remarquer Reese. Celui de ce matin était froid à votre arrivée.

- Mais ce n'était pas nécessaire, lui fit remarquer Finch en se tournant vers son associé.

- Ça me fait plaisir, répondit Reese en lui tendant la boisson encore chaude.

- Merci, dit alors l'informaticien avec un léger sourire.

Reese lui sourit en retour, ravi d'avoir pu assister à cette scène dont il ne se lasserait décidément jamais. Alors que Finch soufflait légèrement sur son thé avant d'en boire une première gorgée, Reese, lui, fit le tour de la table pour aller s'installer sur la seconde chaise de la pièce. Il remarqua alors une photo sur le tableau transparent.

- Une nouvelle affaire ? Demanda Reese même s'il connaissait déjà la réponse.

- En effet, Mr Reese. Son numéro m'est parvenu peu après votre départ. Je ne voulais pas priver Bear de sa promenade et ne vous ai donc pas prévenu immédiatement.

- Quelle délicate attention, remarqua Reese. Bear vous remercie.

Il s'approcha du tableau, faisant alors face à la photo de leur nouvelle cliente.

- Vous êtes sûr qu'il n'y pas d'erreur sur la personne ? Demanda Reese après réflexion.

- Non, je le crains. Je vous présente notre nouveau numéro : Nina Rodgers, 9 ans.

Même s'ils ne savaient pas encore de quoi il en retournait, ils savaient déjà que l'affaire s'annonçait des plus dures. La vie d'une enfant était sûrement en jeu. Après tout, il était dur de croire que cette petite fille qui souriait malicieusement était la coupable. Brune aux yeux verts, l'air espiègle, la jeune fille semblait pleine de vie sur ce cliché. Quel genre de personne pouvait en avoir après elle ? Dans quels problèmes cette gamine se retrouvait-elle mêlée ? Ça, c'était à eux de le découvrir.

- J'ai pu faire quelques recherches en vous attendant. Pas grand chose, mais c'est déjà ça. Nina Rodgers, fille de Noah Rodgers et d'Angela Becker.

- Elle ne porte pas le même nom que son mari ? Demanda Reese intrigué.

- Non, les parents de Nina ont divorcés il y a maintenant quatre ans. Je n'ai que peu d'info là dessus.

- Elle a un droit de visite ?

- Pas que je sache. Je me renseignerais là-dessus un peu plus tard. Elle est scolarisée à la Clinton Hill School où elle a passé toute sa scolarité.

Reese fit volte-face, faisant ainsi face à l'informaticien. Concentré sur ses écrans, il ne prêta pas vraiment attention à l'ex-agent. Ce dernier, en revanche, ne lâchait pas son partenaire du regard.

- Mr Rodgers s'est depuis remarié à Claire Hewitt, maintenant Claire Rodgers. Elle même à une fille répondant au nom d'Isabelle. Cette dernière a 14 ans. Aucune trace du père.

Finch leva les yeux vers son partenaire. Il fut quelque peu surprit de voir l'ex-agent le regarder d'une manière si intense. L'ex-agent avant tenté de reprendre un air plus stoïque, mais trop tard. Il toussota légèrement avant de demander, espérant ainsi distraire l'informaticien :

- La menace vient peut-être du travail de l'un de ses parents ?

- Le père est directeur de l'école où la jeune fille est scolarisée. Isabelle, elle, est scolarisée au collège qui y est rattaché. Et la belle-mère de Nina ne travaille apparemment pas.

- Elle se contente de son rôle d'épouse et de mère, ajouta Reese. Je suppose que c'est déjà un boulot à plein temps.

- Vous allez commencer par quoi ?

- Je vais déjà aller faire un tour chez eux. Avec un peu de chance je pourrai trouver quelque chose d'intéressant. Et vous ? Dans quelle direction orientez-vous vos recherches ?

- Je vais déjà approfondir ce que j'ai sur les parents des deux enfants, en plus de leurs comptes. Par contre j'ai un rendez-vous un peu plus tard et ne pourrais donc pas rester bien longtemps. Si je suis injoignable, ne soyez pas inquiet Mr Reese.

- Un rendez-vous mystère ? Répondit Reese voulant être taquin.

Même s'il prenait ça comme une information banale, ne pas savoir où se rendait son partenaire l'intriguait autant que cela l'inquiétait. Il n'y pouvait rien, dès que l'informaticien se rendait quelque part sans lui, il ne pouvait s'empêcher d'imaginer mille et un scénario catastrophe le concernant. Finch voyait bien que cela intriguait Reese bien plus qu'il ne le montrait.

- Si tout se passe bien, je vous dirais tout demain, satisfait ? Ajouta alors l'informaticien.

Pris en flagrant délit, Reese sourit faiblement.

- Désolé, je m'inquiète un peu trop on dirait.

- Vous n'avez aucune raison de vous inquiéter autant pour moi, lui fit alors remarquer Finch.

- Et c'est vous qui dites ça ? Vous en permanence inquiet pour moi ! Rétorqua Reese un demi-sourire sur le visage.

- Moi j'ai mes raisons. Et puis vu votre faible considération pour votre vie, il faut bien que quelqu'un s'inquiète pour vous.

- Il en va de même pour vous...

À la différence que c'est par amour que je m'en fais autant pour vous, pensa Finch sans pour autant pouvoir le dire à voix haute.

- Bien, je vais y aller, remarqua Reese après un long silence.

- Je vous aie déjà fait parvenir l'adresse de leur domicile, en plus de celle de l'école de Nina.

- Parfait.

Reese commença à s'éloigner, déçu de devoir déjà se remettre au travail. Mais là, la vie d'une jeune fille était en jeu, il devait donc se concentrer à 200% !

- Soyez tout de même prudent. Nous ne savons pas d'où la menace peut venir.

- Ce n'est pas la première fois, mais je le serai. Si c'est pour vous, je peux tout accepter, conclut Reese avant de disparaître de la vue de l'informaticien.

Si seulement c'était vrai... pensa Finch. Une vingtaine de minute plus tard, il partait pour son rendez-vous.

Reese passa le reste de l'après-midi et une partie de la soirée devant le domicile des Rodgers. Le père de Nina ne rentra que tardivement chez lui. Il se doutait bien qu'à cette heure-ci l'informaticien devait en avoir fini avec son rendez-vous et devait même être rentré chez lui. Il ne fit pas de détour par la bibliothèque, mais rentra directement au loft. Demain, il saurait ce que lui avait caché son partenaire...