Bonjour à tous, aujourd'hui nous nous retrouvons pour une fic à chapitre ! Elle est entièrement rédigée et fait sept chapitres, je vais essayer de la poster rapidement.
Par contre, mes bêta étant toutes indisponibles, je n'ai pas put faire corriger cette histoire. J'ai bien essayé de relire, mais il reste probablement des fautes, si c'est le cas, n'hésitez pas à le dire, je les corrigerais.
AVERTISSEMENT : j'aborde à peu près tous ce qui justifie un rating élevé. Viol, meurtre, torture, manipulation, etc... à part peut-être les gros mots (même dans l'horreur, je préfère la politesse). Donc si vous lisez, ne vous attendez pas à quelque chose de romantique ou de mignon. Jamais.
Le premier chapitre est un peu expéditif au début, mais on ralentit l'allure dans les chapitres suivants, rassurez-vous.
Tout est dit maintenant, je crois, alors bonne lecture !
Sekai
Update : corrigé par Pilou, je remet ce chapitre à jour
Chapitre 1 :
Harry Potter n'avait pas une sombre intelligence qu'il dissimulait habillement pour tromper son monde. Il n'était pas non plus quelqu'un de profondément méchant qui appréciait de voir la souffrance des autres…
Mais il y avait quelque chose de malsain chez Harry Potter, quelque chose qui pouvait pousser à la fascination aussi facilement qu'à la violence.
Peut-être était-ce dû à son visage de poupée, ou bien à son regard émeraude inhabituellement sérieux pour un garçon de son âge, ou encore à son attitude provocatrice. Ça avait attiré la haine de son oncle et sa tante, mais aussi le plaisir sadique de son cousin de le faire souffrir.
Ses premières années dans le monde moldu, furent douloureuses et subies.
Puis il découvrit la magie, et tout changea pour Harry… Il était désormais en mesure d'échapper à Dudley, de faire face à la faim quand sa tante le privait de repas, de faire détourner le regard de son oncle quand celui-ci tentait de l'intimider. Dès ce moment-là, les choses devinrent bien plus faciles pour lui.
Puis il reçu sa lettre pour Poudlard. D'abord, il y eut l'admiration pour son nom et sa cicatrice sur son front. Il y eut les yeux brillants de Ronald Weasley et les sourires timides de Hermione Granger. Il y eut la chaleur de la salle commune de Gryffondor.
Puis l'horreur revint dans la vie de Harry alors que l'année était presque finie, il y eut les paroles de Quirrell, les menaces, l'arrière de son crâne possédé et les yeux rouges de Voldemort. Il y eut la chaleur de la peau de son nouvel ennemi qui brûlait et crépitait sous ses mains.
Ce cauchemar n'avait duré qu'une soirée, mais ce cadavre avait changé Harry plus profondément que le directeur ne l'imagina en venant lui rendre visite à l'infirmerie.
De retour chez les moldus qui formaient sa dernière famille, Harry rencontra une étrange créature qui pratiqua la magie chez lui, dans l'espoir de l'empêcher de retourner à Poudlard. Le ministère lui envoya alors une beuglante et toute sa famille put entendre qu'il n'avait pas le droit d'utiliser la magie en dehors de l'école. C'en était fini de la relative protection que l'ignorance des moldus lui conférait, et il fut bientôt enfermé dans sa chambre, des barreaux à sa fenêtre et l'autorisation de se rendre dans la salle de bains que deux fois par jour… Heureusement, Ron et ses frères vinrent le chercher avec une voiture volante, et cela permit à Harry de découvrir le Terrier, et un aperçu de la vie de sorcier qu'il aurait pu avoir, si Voldemort n'avait pas assassiné ses parents.
L'année qui suivit apporta autre chose à Harry : la découverte du sentiment qui gonflait dans son ventre en voyant les élèves s'écarter de son passage, terrifiés rien qu'à sa vue, alors que restaient à ses côtés ses plus fidèles alliés. C'était une sensation de puissance qu'il savourait discrètement, en silence, dissimulant sa satisfaction d'être capable d'inspirer un sentiment si profond chez les autres sans rien avoir à faire à part laisser les rumeurs enfler sur son compte à cause de quelques pétrifications dont il n'était pas responsable, et une capacité ayant une mauvaise réputation.
Sa découverte de l'existence des elfes de maisons lui permit de penser à la possibilité de se servir d'eux quand ils lui étaient entièrement dévoués, mais cela lui fit aussi découvrir le risque que le fanatisme de ces créatures pouvaient lui faire courir.
Le retenir derrière la barrière de la voie neuf ¾ était une chose, même si leur solution avait failli leur coûter la vie quand la voiture du père de Ron s'était écrasée contre le saule cogneur. Par contre, diriger le cognar contre lui pour tenter de lui « casser un ou deux os » délibérément, ça c'était bien moins agréable… À partir de là, Harry se promit de ne plus se servir des personnes qui l'aimaient un peu trop, comme Dobby, mais aussi Colin Crivey qui lui vouait une adoration démesurée.
Sa seconde année fut aussi l'occasion pour lui de tester la fidélité de Ron. Suite aux paroles mystérieuses de Hagrid et à l'absence de Hermione, pétrifiée à l'infirmerie, il décida qu'ils allaient suivre les araignées. Il savait que Ron en avait une peur bleue, il le lui avait dit. Il savait aussi qu'il aurait pu y aller seul pour préserver son meilleur ami. Malgré cela, il était curieux : est-ce que Ron et lui étaient suffisamment amis pour que le roux surpasse sa phobie ? La réponse était oui, et Harry avait senti un sentiment de reconnaissance si puissant que son regard sur lui avait irrémédiablement changé.
C'est toujours avec lui qu'il partit affronter le monstre et l'héritier de Serpentard, dont il ne sortit vainqueur que de justesse, grâce à l'épée de Gryffondor et Fumseck, le phœnix de Dumbledore.
Malgré le fait qu'il ait beaucoup apprécié les réactions des autres élèves face aux rumeurs le désignant comme auteur des pétrifications, il ne fit rien pour encourager ou faire durer cette peur. Alors quand il détruit le journal de Jedusor et qu'il sauva Ginny Weasley, il apprécia tout autant les pardons des élèves et la reconnaissance de Ron…
Ce fut très différent de la troisième année, avec la menace de Sirius Black qui cherchait à le tuer, Harry avait l'impression d'être surveillé en permanence par les professeurs à chaque fois qu'il avait un peu de temps libre, et sa frustration faisait monter en lui une nouvelle pulsion.
Il décida alors d'arrêter d'être passif et chercha à trouver quelqu'un pour passer le temps, quelqu'un avec qui il ne serait pas trop proche pour ne pas avoir d'incidence sur sa vie quotidienne, mais suffisamment pour qu'il soit sûr de pouvoir provoquer en lui des réactions, et qu'il ne soit pas suspect qu'il passe du temps avec lui.
Son choix se porta sur Olivier Dubois, son capitaine de Quidditch. C'était un garçon plus âgé, passionné par le sport et totalement inoffensif pour lui. Harry se demanda s'il serait capable de le pousser à bout, et c'est ce qu'il tenta de faire.
Pendant une séance d'entraînement, il tenta de se montrer particulièrement mauvais, traînant principalement près des buts que gardait Olivier, ignorant délibérément les remarques du plus âgé. Il fallut qu'il recommence trois fois en souriant à chaque critique d'un air moqueur pour que son capitaine craque.
À la fin de l'entraînement, Harry traîna plus que nécessaire dans les douches, souriant intérieurement quand Olivier dit aux autres de partir devant, car il devait avoir une conversation sérieuse avec lui : les choses commençaient véritablement aujourd'hui. Au bout d'un moment, Olivier dut estimer que sa patience était à bout et il entra dans les douches alors que Harry y était encore.
Il commença à lui reprocher son comportement sur le terrain, énumérant tout ce qui lui avait déplu avec un ton sévère rappelant un peu le professeur McGonagall, mais sa voix baissa brusquement d'un ton lorsque Harry se tourna vers lui. Il lui adressa un regard provocateur, laissant l'eau continuer de tomber sur son corps qu'il agitait lentement, comme une danse moqueuse. Olivier tenta un moment de continuer, mais ses sourcils se fronçaient de plus en plus, son souffle s'accélérait et il s'avança soudain vers lui.
Harry, persuadé qu'Olivier allait le frapper, fut grandement surpris de le voir entièrement rentrer sous le jet d'eau, plaquant son corps massif contre le sien alors que sa bouche s'écrasait sur la sienne.
Il écarquilla les yeux, surpris, mais ne tenta pas de se dégager, analysant la sensation nouvelle de ce contact inattendu.
Olivier se recula soudain, comme brûlé, mais ne fit qu'un pas en arrière avant de s'immobiliser, le fixant toujours, mais avec beaucoup plus de crainte dans ses yeux. Mais pas que de la crainte, Harry y voyait autre chose à présent, de la culpabilité, oui, mais surtout… du désir.
Alors il laissa son dos s'appuyer sur le mur de la douche et bougea lentement son corps, suivant le regard d'Olivier pour mouvoir chaque partie où le capitaine posait les yeux. Il pencha légèrement la tête en arrière, levant le menton pour exposer sa gorge, caressa son propre ventre avec seulement la pulpe de ses doigts, écarta les genoux et gonfla légèrement le torse… L'eau cessa de couler et Olivier fut de nouveau sur lui, embrassant ses lèvres et le plaquant plus fortement contre le carrelage du mur.
-C'est de ta faute, murmura Olivier en glissant ses mains sur le corps nu de Harry. Tu m'as provoqué…
Sa voix était pleine de sanglots, et quand il enfouit son visage dans le cou de Harry pour embrasser sa gorge humide, Harry laissa un sourire narquois étirer ses lèvres.
C'était encore plus amusant que ce qu'il espérait.
Quand ils s'étaient séparés, Olivier avait des larmes plein les yeux, mais ne le regardait pas en face. Il s'était enfui, les vêtements encore humides et laissant son balai dans les vestiaires sans l'avoir astiqué, chose qu'il n'aurait jamais faite en temps normal.
Harry, lui, avait pris son temps pour se sécher et se changer, et il était tranquillement rentré au château où la vie avait continué, comme si rien ne s'était passé dans les cabines de douche des joueurs de Gryffondor.
Olivier recommença à le toucher et l'embrasser à plusieurs reprises au cours des mois qui suivirent, occupant Harry qui le provoquait à chaque fois que des nouvelles de Black lui parvenaient, à chaque fois que ses pulsions devenaient plus fortes que sa logique.
Et un jour, il passa le cap. Harry, voulant aller plus loin dans son jeu, profita d'une longue séance d'entraînement pour le provoquer sans cesse, traînant dans le ciel en le fixant, cambrant son corps devant ses yeux, enchaînant les figures impressionnantes pour attirer son regard en permanence, pour qu'Olivier ne puisse penser à rien d'autre qu'à lui, qu'il ne puisse voir rien d'autre que lui. Et cela fonctionna à merveille car finalement Olivier fini par craquer, dès qu'ils furent seuls dans les vestiaires de l'équipe, il ne put plus résister aux appels de Harry et le plaquant sur le banc pour le pénétrer profondément sans même l'avoir préparé, entrant dans son corps, baisant sa peau, masturbant son sexe, le prenant avec peu de douceur et beaucoup de violence contenue, jusqu'à jouir en lui dans un cri douloureux.
Harry le dégagea de lui dès qu'il eut fini et se leva pour le regarder longuement. Olivier avait pleuré tout le long de l'acte, et maintenant, il restait prostré là, son sexe mou et souillé entre les cuisses, les épaules basses et le corps tremblant de sanglots.
Il hésita un moment, puis se rapprocha du dos musclé du capitaine où il posa tendrement ses mains, le faisant sursauter. Puis Harry mordit sa chaire, enfonçant profondément ses dents jusqu'à percer la peau tendre de sa nuque, jusqu'à sentir le goût du sang dans sa bouche, jusqu'à ce qu'Olivier cesse de pleurer et tente de se dégager.
Alors Harry le lâcha, s'habilla et rentra jusqu'à la tour gryffondor sans même se laver, n'ayant plus envie de rester à proximité du garçon. Il avait mal au corps, mais son esprit, lui, était parfaitement détendu et soulagé.
Le lendemain, on retrouva le corps d'Olivier aux limites du château, le corps dépourvu d'âme suite au baiser des détraqueurs. Il avait une lettre d'excuse sur lui, sans qu'aucun nom ne désigne de destinataire. On conclut à un suicide, et on avait presque raison.
Ses pulsions soulagées, Harry fut tout entier concentré sur les événements de fin d'année, découvrant que Remus Lupin, son professeur de Défense Contre les Forces du Mal qui avait connu ses parents, était un loup-garou et que Peter Pettigrow, l'homme que Sirius Black avait soi-disant tué, était, en fait, le véritable traître.
Lorsque, plein de vengeance, Black et Lupin tentèrent de le tuer, Harry s'interposa et demanda de l'épargner. Pettigrow lui jeta un regard humide plein de reconnaissance, mais se figea en croisant le regard de Harry. Il était dos aux deux autres et à ses meilleurs amis, seul le traître put voir l'air sadique du garçon qui lui adressa un grand sourire.
-Ce n'est pas ce qu'aurait voulu mon père…
Il ne connaissait pas son père ni ce qu'il aurait voulu. Par contre, il savait que lui n'avait pas envie de lui accorder une fin rapide, il avait envie de le faire souffrir, longtemps, qu'il regrette à jamais ses actes.
Hélas, Pettigrow parvint à s'échapper et ils manquèrent de perdre la vie quand Remus se transforma en loup-garou. Il ne s'en sortit que de justesse, et ce grâce à l'aide de Hermione et de son retourneur de temps. C'est aussi grâce à lui qu'ils parvinrent à faire échapper Sirius dont personne d'autres ne croyait l'innocence puisque leur preuve, Pettigrow, s'était enfuit.
Juste avant de partir, Sirius Black lui adressa un regard plein de promesses pour l'avenir bien qu'il soit toujours fugitif, plein d'affection alors qu'il ne le connaissait pas, plein de respect en se fichant de ce qu'il était capable de faire Et Harry se sentit bouleversé.
Mais ce fut également la fin du respect qu'il accordait depuis le début à Dumbledore, le puissant sorcier de la lumière qui était désormais à ses yeux l'homme qui l'avait dissuadé d'engager une action judiciaire pour libérer Sirius.
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