Bonjour !
Je commence ici une nouvelle mini fiction. Mini parce qu'elle ne contiendras que Sept chapitres maximum (du moins je le pense!).
Les personnages sont les Dir en Grey ainsi que D'espairsRay et Kisaki. Pour être plus précise elle se concentre sur deux membres de Dir en Grey et Un de D'espairsRay. Voilà ;) !
Pour la cohérence de l'histoire, Shinya ne connaissait pas les membres de Dir en Grey ni même Kisaki avant de rentrer dans La:Sadies.
Je crois que j'ai tout dit ! Ne reste plus qu'à vous souhaiter "Bonne Lecture" et à m'excuser pour les fautes d'orthographes, puisque elle n'est pas entierement corriger pour le moment (mais je tenais quand même à la poster .). Les chapitres ne sont pas très long et vous aurez peut être l'impression parfois que les choses se déroulent vite mais cette fiction était censer être une One Shot à la base, et elle fait déjà cinq chapitre ... alors que je n'ai pas tout écrit ! Donc voilà, c'est tout à fait voulu !

PS : J'ai créé un site pour poster cette fanfiction, si ça vous dit ^=^ : http://impulsion-d-etre.


Impulsion d'être (J'étais un enfant)

.Prologue.

« J'étais un enfant, ce monstre que les adultes fabriquent avec leurs regrets. »

[Jean Paul Sartre]

T-shirt déchiré de toutes parts, pantalon blanc souillé par de la terre, cheveux en batailles, maquillage emporté par ses larmes violant son visage angélique. C'est ainsi qu'il pénétra chez lui, pleurant toujours autant... Le visage enfouit dans sa manche, la tête baissé, il courra dans les escaliers pour rejoindre la salle de bain où il s'effondra après ne pas avoir omis de fermer la porte. Sa mère qui avait entendu son fils monta elle aussi et à peine s'arrêta t-elle devant la pièce où il s'était réfugié qu'elle le martelait déjà de mots dont il se serrait bien passé.

- C'est à cette heure ci que tu rentre ? Je t'avais dit avant Vingt heure, pour le dîner ! Tu as une famille, Shin, une famille ! Des parents qui attendent que tu rentre pour pouvoir dîner !

Dîner, famille … Elle n'avait que ces mots là à la bouche. Des mots vide de sens pour la personne qui derrière cette porte était toujours autant porté par les sanglots. Chaque mots qu'elle continuait de prononcer lui assenait un coup au cœur. Il avait mal... Elle le savait...Il n'était pas rentré tard par sa faute... Elle le savait aussi sûrement... puisqu'elle savait tout. Absolument tout, et ça ne l'empêchait pas pour autant de passé ses nerfs sur lui, ça ne l'avait jamais empêché de le faire.

- Mais qu'est ce que j'ai fais pour avoir un fils pareil ! Sors de là tout de suite et excuse toi devant moi ! Sois au moins respectueux, ça serrait déjà ça !

Mais il ne bougea que pour aller mettre sa tête sous l'eau froide du robinet.

- Puisque tu es aussi têtu que mal polie, je te laisse, mais dès que tu sortira de cette pièce tu me devras des explications et des excuses !

Il n'entendit pas ces mots qui se perdaient dans la douce mélodie que l'eau prodiguait. Shin attendit qu'elle s'en aille avant de fermer le robinet et de prendre une douche. Une fois qu'il eu finit il sortit de la pièce sans même vouloir être discret, à quoi bon ? Elle l'attendait sûrement au tournant, alors pourquoi aurait-il voulut l'être ? Dans sa chambre il retira son peignoir et s'habilla. Sa mère était déjà sur le pat de la porte et criait de nouveau, pointant un doigt vers la salle de bain qu'il venait de quitter.

- Tu y retourne ranger tes affaires qui trainent part terre ! Ma maison n'est pas un dépotoir.

Ta maison... c'était bien ça le problème, ça faisait longtemps que ce n'était plus 'notre' maison. Il ne se sentait plus ici à sa place, et le temps où son sourire suffisait à taire les colères de sa mère était définitivement résolut. Cela dit il ne l'écouta pas et la laissa continuer de déblatérer les pires immondices. Il la fixa, la détaillant. Ses cheveux ternes et rêches tombaient sans forme particulière sur des épaules crispées. Son regard sévère, ses lèvres étirées en un rictus. Elle vieillissait mal, vraiment, il ne la reconnaissait plus. Depuis quand tout avait changé ? Depuis quand avait-elle posée autant de limites ? Depuis quand ne l'avait-elle pas serrée dans ses bras ? Depuis quand son père ne disait plus rien ? Depuis quand partait-il au lycée le cœur lourd ? Il ne savait pas. C'était arriver petit à petit, cette ambiance c'était installée sans qu'il ne puisse rien y faire... puis ça s'était dégradé, ça avait empiré. Les doux mots qu'elle lui glissaient quand il allait mal s'étaient envolés, les sourires de son père effacés, les dîners en famille terminés. Tout avait prit fin depuis un temps indéfini. Tout. Absolument tout.

Sa mère finit par le laisser seul, exigeant de lui qu'il reste bien sagement dans sa chambre jusqu'à ce qu'elle lui ordonne de la quitter. Je ne suis plus un enfant. Elle ne l'avait pas comprit. Elle voulait que son fils sois toujours son « petit chérit adoré »...Elle n'avait pas eu envie qu'il grandisse aussi vite.

Un jour tu en paiera le prix. C'est ce qu'il lui avait dit le jour où elle avait refusée de lui venir en aide alors qu'il était allongé par terre en sang, à l'agonie, dans une ruelle non loin de son lycée.

Aujourd'hui tu en paiera le prix. Shin prit au hasard des vêtements, ses Cds préférés, ses précieuses baguettes de batterie, son bijoux favoris, qu'il jeta dans son sac, et dévala les escaliers où encore une fois il fut arrêté par sa mère.

- Où vas-tu ? Je t'avais dit de rester dans ta chambre !

Il ne lui adressa pas même un regard, enfila ses chaussures et passa la porte sans oublier de la claquer. Il ne se retourna à aucun moment sachant pertinemment que c'était la dernière fois qu'il passait cette porte. Non, il ne se retourna pas... même si sa mère continuait de crier dans la rue … « Shin-san, reviens ! » … mais il était déjà loin.

Au guichet de la gare d'Ōsaka, Shin prenait son billet de dernière minute. Quelle ville avait-il choisit ? Tokyo bien sûr. Il n'avait pas vraiment réfléchit en demandant son ticket à la caissière, mais de toute manière il n'avait plus son entière conscience depuis qu'il était rentré chez lui il y a vingt minutes de ça. Pour son plus grand bonheur un train partait pour la capital dans une demie heure, juste le temps pour lui d'embarquer. Il remercia la guichetier d'un signe de la tête et se dirigea vers le quai indiqué sur son billet. Il s'installa aussi confortablement qu'il pouvait le faire en second classe, c'est à dire, modestement et laissa son regard se perdre sur les quais où s'agitaient les habitants de sa ville natale. Une sonnerie le tira de ses rêveries l'obligeant à se lever pour prendre son téléphone portable resté dans son sac. Il ouvrit le message qui s'affichait à l'écran et le lut alors que son cœur se serra. « Hi Shin-chan, On se voit toujours demain ? Tu me manque. Aishiteru. »

Jamais il ne répondrait à ce message. Jamais cette personne ne saurait pourquoi Shin était partit. Non, Jamais... Il ne serrait plus jamais ensemble. Fermant les yeux un instant il se dit :« Gomen, Koi*, Gomen... » et il éteignit et jeta son portable dans la première poubelle venu avant de retourner s'assoir. Le train s'ébranla, la sirène retentit, le paysage se mua, il était enfin partit.


A suivre ...

*Koi signifie « amour », surnom affectueux que donne Shin à son petit-ami.