Haute trahison.
« Ici l'agent spécial Chase Donnerson, actuellement je suis en infiltration longue durée dans le gang des Dark Angels. Demain il est prévu que je rencontre leur chef. Il se fait appeler The Black. Dans cette organisation, chaque personne porte une couleur selon son rang. Il n'y a aucun moyen de savoir qui est qui. J'espère en avoir bientôt terminé avec cette enquête. Je voudrais revoir ma famille. »
Après avoir enregistré son message pour Hetty, l'agent spécial décida d'aller prendre une douche et de manger. Il se demandait qui pouvait bien être à la tête de cette organisation. Chaque agence l'avait traqué pendant des mois sans jamais réussir à le trouver. A chaque fois, l'agent sous couverture était tué et on trouvait son corps affreusement mutilé à la suite de longues tortures. Il avait déjà pensé à la possibilité d'une taupe au sein même du Ncis. L'agent frissonna à l'idée de ce qu'il pourrait lui arrivé si c'était le cas et s'il avait été repéré. Bien sûr, il connaissait les risques de son métier et savait parfaitement ce qu'il pouvait lui arrivé. Et pourtant il ne pouvait s'imaginer laisser sa femme, enceinte de leur deuxième enfant, et sa fille seules. Il ne voulait pas qu'elles vivent le chagrin que lui-même avait ressenti lorsqu'il avait perdu ses propres parents. Il entendit un craquement dans la chambre. Il se leva, méfiant, et se dirigea son arme à la main vers la source du bruit. Soudain, un homme qu'il connaissait comme étant un des hommes de main de l'organisation débarqua par la cuisine. Et avant même qu'il puisse faire un geste, deux homme lui tombèrent dessus. Sa dernière pensée avant d'être assommé fut : « Ce soir, c'est mon tour. »
Lorsqu'il se réveilla quelques heures plus tard dans un endroit sombre et humide, l'agent Donnerson sentit des tas d'émotions différentes l'assaillir. D'abord, il était en colère contre les gens qui l'avait enlevé bien sûr mais aussi et surtout contre lui-même. Il se demandait ce qu'il avait fait de mal pour avoir été repéré. Ensuite, il ressenti une tristesse infinie car il savait qu'il ne reverrait pas sa famille et que celle-ci allait bientôt recevoir la visite d'un agent du Ncis qui annoncerait sa mort. Enfin, il se senti impuissant car il savait qu'il était condamné et que personne ne pourrait plus le sauver. Il pensa à sa fille qui marchait à peine. Il se dit qu'il ne l'entendrait jamais parler, qu'il ne la verrait pas grandir, qu'il ne pourrait pas l'accompagner à l'autel le jour de son mariage. Il se l'imagina lorsqu'elle aurait grandi. Puis il pensa au bébé à venir, avec sa femme, il voulait que ce soit un garçon. Il se voyait père d'un garçon. Il plongea dans ses pensées imaginant des moments de complicités avec son petit garçon. Ces pensées lui arrachèrent le cœur.
Soudain, la porte s'ouvrit et une femme brune entra.
Chase : Oh dieu merci ! Vous m'avez trouvé ! Vous pouvez me sortir de là ?
Femme: Je suis Dark Angel.
Chase : Vous ?! Non, vous êtes l'agent le plus professionnel que je connaisse.
Dark Angel : Et pourtant, si c'est bien moi.
La femme se retourna et demanda à ses hommes d'emmener l'agent dans une des salles attenantes à la cellule. Les pensées se bousculèrent dans la tête du jeune père : Comment était-ce possible ? Pourquoi ? L'idée que cette femme soit elle aussi sous couverture l'avait effleuré mais il avait compris la raison pour laquelle les hommes envoyés sous couverture étaient retrouvé mort. Il pensa à nouveau à ses enfants et se promit que s'il devait mourir, il ferait tout pour les protéger car cette s*lope avait toutes les informations pour les retrouver. Ils le balancèrent sur un siège qu'il devina être un siège de torture. C'est alors que la femme prit la parole.
Dark Angel : Tu pensais pouvoir infiltrer mon organisation ?
Chase : Si j'avais su que c'était la tienne, je ne me serais pas aventurer dans cette histoire. Je peux toujours te tutoyer ?
Dark Angel : Mais bien sûr… Je vais avoir besoin de quelques informations de ta part. On va jouer à un jeu très simple, je pose une question : tu me réponds tout va bien. Tu ne réponds, je secoue la tête à l'intention de Blue Devil, ici présent, et tu verras ce qu'il se passe.
L'agent retint que son bourreau était Blue Devil. Il était bleu ce qui signifiait (Non ce n'est pas un schtroumpf, désolée je n'ai pas pu résister XD) qu'il occupait une place importante dans l'organisation.
Dark Angel : Qu'as-tu dit au Ncis à mon sujet ?
Chase : Oh s'il-te-plaît, ne me dis pas que tu n'as pas pu avoir mon rapport. Je l'ai donné à Hetty hier, elle l'a déjà rangé, c'est bête. Hein ?!
La jeune femme secoua la tête et le calvaire commença pour l'agent. Il se perdit à nouveau dans ses pensées, refusant de répondre à Dark Angels, l'homme qu'il avait traqué durant des mois et qui se révéla finalement être une de ses collègues, une femme qu'il côtoyait tous les jours. Il se dit qu'il devait prévenir ces collègues ou au moins Hetty mais il savait qu'il ne pouvait, il devait protéger sa famille. Il décida alors de demander à cette femme qu'il connaissait finalement si peu, de le laisser partir, rejoindre sa famille et disparaître. Il tenta le coup, même si il y avait très peu d'espoir.
Chase : Laisse-moi partir, s'il-te-plaît. J'ai une famille, des enfants. Mon bébé n'est même pas né. Je t'en supplie. Je te promets de disparaître et de rester loin du Ncis.
Dark Angel : Je ne peux pas faire ça et tu le sais. Tu es une menace pour mon organisation, pour ma vie actuelle. Je dois te tuer, je suis désolée.
Chase : S'il-te-plaît, je t'en supplie, Kensi.
La dénommée Kensi, se tourna vers ses hommes et hocha la tête une dernière fois. Ils se mirent tous en mouvement emmenant le jeune agent vers une mort certaine. Après tout ça, il ne resta plus que Dark Angel. Son bras droit arriva alors, essoufflé.
Kensi (Dark Angel ) : Tu as loupé toute la fête.
… : Désolé, je viens d'arriver et on vient tout juste de me dire que tu étais en salle de torture.
Kensi (Dark Angel ) : Tu aurais dû le voir me supplier, c'était pathétique.
… : Dommage, une prochain fois. Mais ne t'inquiète pas, je compte me rattraper autrement.
Kensi *coquine* : Alors, allons-y.
Elle se rapprocha alors de son bras droit, l'embrassa et l'emmena vers la chambre.