Prologue
Ce qui sera le commencement
Il y a la terre et la mer dans ce monde. La terre est connu sous le nom de la "verdoyante" pour ces grandes forêts. L'océan, elle, est appelé "L'enfer de saphir". Deux mondes différents. Les tempêtes sont fréquentes en mer et la mort y a longtemps fait son domaine tandis que la terre est fertile et regorge de tranquillité.
Pour punir les criminels, il envoyaient ces hommes en pleine mer sur des bateaux et on les repoussait si jamais ils tentaient de regagner la terre. Le pouvoir des nobles envoya plus d'un innocent contre les océans. Injustice parmi la justice. Cela dit certains villages côtiers laissaient les pauvres exilés se ravitailler et contrecarré l'autorité des plus forts malgré tout. De là, certaines personne choisirent d'elle même de quitter les terres.
Cela dit, les hommes de la Verdoyante, en découvrant d'autres îles, durent aussi prendre le large. Mais avec modération. La marine fut créée pour ces contacts. A présent les pirates entre en scène. Ils s'attaquent aux bateaux des nobles dès qu'ils le peuvent. Ils évitent de s'attaquer aux démunis, ils sont eux-même des abandonnés.
Sinon ils errent sur les eaux en continue. Ils sont recherchés, exilés des terres et ne connaissent que la côte.
Ils ont appris à aimer les flots et à haïr la terre.
OoOoOo
Le bateau tanguait sur les flots. La mer enlaçait de ses bras d'écumes le bateau pour l'entraîner dans son royaume. Les marins n'en avaient cure. Il fallait continuer à se battre contre ces vagues qui emportaient certains de leur camarade.
A la barre se tenait le Capitaine du navire. Son grand manteau rouge claquait dans le vent tandis qu'il tenait sa place. Un cache œil dissimulait son iris gauche tandis que l'autre, d'un vert émeraude, brillait de malice. De courts cheveux sable encadraient le visage fin d'une jeune homme. Connu pour son rang de puissant pirate et de son jeune âge (18 ans quand même), il avait gagné le respect de ces hommes.
"Alvida! Il faut replier les voiles!
" Vous entendez! Armurez les voiles!"
La pirate descendit les escaliers quatre à quatre et commença à grimper sur le premier mâts pour aider ses compagnons.
A l'intérieur de la cabine du capitaine , une jeune femme allaitait son enfant. La berceuse, qu'elle chantait, servait à calmer les pleurs de l'enfant plus tôt.
Hush little baby don't you cry
Go to sleep my lovely Alfred
When you wake, you will find...
La secousse soudaine projeta la mère au sol. Elle tomba sur le dos. L'enfant se remit à pleurer.
Elle se redressa et se remit à chanter doucement. Elle était habituée à ce genre de situation. De toute façon leur destination était proche. Un juron au dehors la fit relever la tête.
Elle posa l'enfant dans le berceau fixé au mur et se rua dehors.
"Arthur!"
Le capitaine venait de se retrouver à moitié emporté par la vague qui l'a poussé contre le bois du bateau. Lorsqu'il vit la jeune femme il paniqua:
" Marie! Rentre dans la cabine!"
La seconde vague les frappèrent tout deux. Le bois dur rencontra le crâne d'Arthur et il perdit connaissance sur le coup.
OoOoO
Alvida se tenait contre la porte de la cabine. Elle regardait son capitaine tenir l'enfant contre lui. Elle décida finalement de se diriger vers lui.
"Nous sommes arrivés Cap'tain."
Les yeux humides l'homme se tourna vers elle. Il s'était isolé pour qu'on ne le voit pas ainsi mais elle, il avait besoin de son soutient à présent. Il déposa l'enfant dans ses bras.
"Mon petit Alfred... Je suis désolé de te laisser. Mais je reviendrai promis."
Il embrassa le petit front de l'enfant et hocha la tête en direction de Likaelle.
La jeune femme sortit. Alors qu'elle mettait pied à terre elle vit le sol tanguer. Après des mois de mer c'était normal. Plus loin du port se trouvait l'église. Elle marcha un bon moment avant d'atteindre l'endroit.
Le prêtre l'entendit arriver. Aveugle, il avait un bandeau rouge autour qui cachait ses yeux. Alvi posa l'enfant dans ses bras sans pouvoir parler.
"Où est Marie? La mère? Elle aurait dû être là elle aussi...
"Elle... Une tempête était forte et elle... Elle avait eu peur pour Arthur et..."
Le prête serra l'enfant et hocha la tête tristement.
"Je vous l'avais dit que la mer...
"Nous détruira. Mais dis toi que cet enfant ne serait pas né sans elle. (un silence s'installa avant qu'elle le brise en disant avec détermination) Je sais qu'elle nous apportera une nouvelle joie."
Elle commença à s'éloigner. Cependant elle revint et donna son médaillon au prêtre.
"Si jamais... Nous ne pouvons plus revenir... Au moins il aura ce médaillon. "
Le médaillon était en or et au centre, figé dans le verre, un petit trèfle à quatre feuilles s'y trouvait. Le vieil homme caressa le visage de Alivda et ensuite celui l'enfant.
"Ici, vous aurez toujours le droit de revenir sur terre. Alors ce petit c'est Alfred? (il rit) Il est déjà bien costaud dis donc!"
Le rire sembla apaisé la pirate qui sourit aussi.
"Bienvenue Alfred. Je prendrai soin de toi! (le vieillard lança ensuite en direction de Lika) C'est lui qui devra prendre soin de moi en moins de temps qu'il faudra le dire.
"Nous te faisons confiance.
"Ce bien précieux je le chéris depuis toujours. Mes condoléances et mon amitié à Arthur. Je prierai pour Marie et pour vous."
OoOoO
Les années passent et ils ne revinrent pas…
« Papi ! Papi !
« Alfred… »
Le vieux prêtre soupira alors que l'enfant accourait déjà vers lui. Il avait bien grandis et avait 9 ans à présent. Le prêtre entendait chaque jour des compliments sur la chevelure blonde et les yeux bleus de ce garçon. Il aurait aimé avoir la vue pour pouvoir le voir.
« Je t'ai déjà dit plusieurs fois de m'appeler Père William. Et je suis occupé d'ailleurs !
« Mais là c'est encore plus important qu'aller dans le confessionnal ! Tout pourri d'ailleurs. »
Père William lui donna une petite claque à l'arrière de la tête et, avant de l'écouter plus, posa sa main sur la nuque de l'enfant.
« Tu ne portes pas le médaillon ?
« Mais pourquoi tu t'inquiètes toujours à propose de ce vieux médaillon ? Tu m'as dit qu'il appartenait même pas à mes vrai parents !
« Oui. Mais si jamais tu le croise il te reconnaîtra grâce à cela. Tu sais bien que si tu ne le porte pas, que tu t'en va et que tu reviens des années plus tard, je ne pourrai même pas te reconnaître à ta voix. Tu auras trop changé. »
L'enfant grimaça mais hocha la tête.
« Sinon mon enfant. Que voulais-tu me dire ? »
L'aveugle sentit les mains de l'enfant attraper les siennes et sautiller sur place.
« Je vais être adopté ! Pas un noble du nom de Bonnefoy ! »
A suivre
