PROLOGUE
Comment faire lorsque la personne la plus chère à notre coeur s'en va et te menace de te tuer si tu veux le poursuivre et le ramener? Que faire si cette même personne te ment depuis le début juste pour te sauver? Le haïr jusqu'à la fin de tes jours pour t'avoir menti et d'avoir tenter de te tuer dans le but de t'effrayer? Tout ses questions n'en finissent plus. Elles me rongent de l'intérieur. Je cherche désèspérement la réponse mais ne connaît pas la source des questions... Sont-elles pour moi ? Moi qui à tout perdu en l'espace d'une nuit? Moi qui cherche à refaire ma vie? Ou alors pour mon opposé ? Lui qui n'avait rien au début puis a su conquérir les coeurs et les réchauffer tandis que je les refroidissaient? Nous sommes tout deux dans la même situation si je peux dire. Nous sommes les seuls à pouvoir nous comprendre ayant connu tout deux la solitude et la haine. Seulement moi je n'ai pas pu m'en sortir de cette haine et ait continuer dans mon chemin semet de sacrifice en tout genre et de sang.
"Lui" a pu grandir dans la lumière, des amis à ces côtés mais son coeur restant éternellement seul. Une bête sommeillant en "lui", un monstre de haine qu'on créer les humains. "Lui" est un héros depuis sa naissance, sa famille est une famille de héros. La mienne était fière et arrogante, j'ai hérité de ces traits mais ce ne sont pas des héros, on peux même dire qu'ils n'avaient rien d'héroïque. Soumis par un clan plus fort et enfermer dans un quartier limiter aux bâtissements scolaires pour les plus jeunes. Ma famille travaillait dans la police depuis des generations, en faites depuis la création du village. Au moin elle était sous étroite surveillance. Mon père, le chef de ma famille, était le commissaire de police. Ma mère elle ne travaillait pas, les règles du clan obligent les femmes à ne pas travailler et les forcent à s'occuper des tâches ménagères et des enfants. J'avais un frère aussi. Quelques années de plus que moi. Il était le génie de ma famille, tout le monde était fier de lui, ne me remarquant que peu. J'étais jaloux du statut de mon frère, notre père lui accordant toute son attention. Je n'était jamais né pour lui. Mais mon grand frère était toujours présent me répétant que je pourrais toujours compter sur lui car nous sommes frères. Je l'aimait vraiment. Mais cette-nuit là toutes mes idées et projets avec mon frère ont disparus en une heure. Mon oncle, ma tante, mes cousins et cousines ainsi que mon père et ma mère... Tous sont morts et par la main de mon frère qui me laissa en vie pour le tuer et me venger pour pouvoir rétablir l'honneur sur ma famille.
Une nuit de plus auprès d'eux, je ne demandait que ça. Mais mon frère adoré ma arraché aux plaisirs de l'enfance et m'a enfermer dans ce cercle vicieux qu'est la haine et l'amour. Car si l'amour n'existait pas la haine de s'être fait trahi n'existerait pas. Bref j'ai tout perdu, tout sauf quelque chose. Un lien qui se créa petit à petit avec "lui". Mais à cause de ma stupidité je coupa ce lien qui m'unissait avec la dernière personne qui m'était la plus chère, mon meilleur ami. Vous me direz "on connaît déjà ton histoire!". Je sais que vous savez. Mais vous savez le moment où on revoit sa vie défilée et qu'on se rend compte qu'on a été inutile. Vous regrettez une chose : c'est de ne pas avoir pu réparer vos erreurs commises par le passé alors qu'il ne suffit que de quelques mots.
En cette instant, je baigne dans mon sang. M'étant battu contre mon rival depuis l'enfance, j'ai perdu. Sa force dépassant la mienne. Ma vue se trouble alors qu'il y a cinq secondes à peine je pouvais voir le ciel gris. Mon ouïe part aussi, je n'entends plus le bruit de l'eau se fracassant contre les rochers à leurs pieds ni même les gazouillements des oiseaux qui viennent chanter leur airs joyeux à cette heure de la matinée. Mon sens du toucher qui me quitte m'empeche de savoir si je touche le sol ou le sang. Seul mon odorat reste même le goût du sang dans ma bouche, je ne le sens plus. Je peux encore sentir une odeur de nature avec une légère odeur épicé. Une autre odeur plus présente que les autres. Elle me glace le sang qui reste dans mon corps. La mort est près de moi. Elle arrive me prendre dans ses bras pour m'enmener loin de ces infamies et autres ablérations de la vie que sont les shinobis. Je viens de penser à quelque chose... c'est grâce à moi que mon rival a pu sortir de son enfer? Pourquoi ne l'a-t-il pas fait pour moi? Ou alors il a essayer de m'en sortir mais je n'ai pas du l'entendre... Excuse-moi... Je voudrais tellement revenir en arrière pour revenir avec toi dans notre village. Toi essayant de me battre et réussissant vu ta force, notre coéquipière kunoichi me faisant la cour avec d'autre, notre cher maître, qui m'a tant aidé par le passé, participant à nos missions quand tu le réclamerait. Me mariant et ayant des enfants, refondant mon clan. Je n'aurais pas commis tout les erreurs de mon clan. J'aurais appelé mon enfant Itachi et ma fille Mikoto. Si j'avais pu saisir sa main... Maintenant je réalise ma stupidité.
