Auteur : ChocolateCherry
Dédiée à ma femme : Estelle
Aucun personnage ne m'appartient et je ne gagne aucun argent à écrire cette histoire. Tout les personnages appartiennent à JK Rowling.
J'espère que vous prendrez du plaisir à lire le Prologue de Meteor Shower et me laissez votre avis pour la suite. En espérent vous revoir pour le prochain chapitre. Je tiens à remercier ma correctrice : Alice.
XoXo ChocolateCherry.
Meteor Shower.
Prologue
Avec un visage de glace, je dis des mensonges. Je souris…
Mais ça me dégoûte d'être comme ça.
J'ai seulement essayé d'être… à l'aise.
C'est comme demander ce qu'on ne peut avoir…
Tout le monde recherche… la tranquillité.
Malgré tout, on lutte pour être satisfait.
(Prisoner Of Love - Utada Hikaru)
Londres, gare de King's Cross, une gare pleine de Moldus. Le Directeur de Poudlard, ce fou de Dumbledore, a certainement négligé le côté pratique. Comment un Sorcier, armé d'un chariot encombré d'une valise et d'une cage, pourrait-il ne pas attirer l'attention ? Il semble que, le fait que se soit la croix et la bannière pour accéder à la voie 9 ¾, ne l'inquiète pas plus que cela. Le jeune homme avança avec, comme seul compagnie, un homme brun, légèrement plus grand que lui, habillé de noir, une couleur passe partout, peut importe l'endroit, fréquenté de sorcier ou non, comme là où nous sommes. La proximité de leurs corps n'était du qu'au fait que le brun semblait de toute évidence pousser le chariot du jeune homme à ces côtés. Cette rentrée dans cette école semblait le mettre d'une humeur exécrable, mais il était d'abord impatient, impatient de quitter cette gare qui respirait l'ennuie et la honte de fouler ce lieu rempli de Moldus, pour le sang-pur qu'il était. Le soleil ne filtrait pas à travers les grandes baies vitrées de la gare de King's Cross, après tout nous étions à Londres comment un rayon de soleil pourrait-il exister sous cette couche de nuage grisâtre ? Vue la peau blanchâtre du jeune homme, il ne faisait aucun doute qu'il n'était de doute façon pas du genre à s'allonger sur un transat au soleil et laisser sa peau prendre un douce teinte caramel. Après tout il n'était pas un bonbon, malgré le regard appréciateur de quelques jeunes moldus de sexe féminins qui le détaillé en se cachant derrière un magazine moldu de mauvais goût, dont une qui ne savait pas faire la différence entre le haut et le bas. Leurs intelligence ne devait surement pas dépasser le Qi d'un scrout à pétard car le jeune homme leurs jeta un regard méprissant. Comment osaient-elles poser leurs yeux de minable moldus sur lui ?
Un léger sourire se dessina sur les lèvres du jeune homme et un courent d'air venu du néant vint se répandre dans la gare, soufflant sur son passage les journaux qui tombèrent par terre, commencent alors une danse avec les pages sous les yeux honteux de leurs propriétaires prient sur le fait. La rentrée dans le train n'allait plus tarder, le départ étant prévue pour Onze Heures tapante, il lui restait une quinzaine de minutes avant de partir loin de cette endroit dégoutant, dont l'air était pollué par la respiration de ces moldus écœurant.
Le jeune homme et son compagnon arrêtèrent leurs marchent devant le mur qui cachait aux yeux des moldus la voie 9 3/4. Il observa les alentours et remarqua plusieurs sorciers essayent tant bien que mal de se frayer un passage dans la foule. Certains étaient facilement reconnaissables. Qui viendrait se promener dans une gare en compagnie d'un hibou ? Il crut reconnaître au loin un visage familier, surement une ancienne conquête lors d'un voyage en Angleterre. Il faut dire qu'il possédait un charme naturel : des cheveux d'un blond presque blanc, des yeux gris, une peau diaphane le tout un corps d'une taille fine mais pas d'un genre mollasson. Sa réputation de tombeur de ces dames lui avait procurée une liste de conquêtes aussi remplie qu'un annuaire téléphonique dans une zone surpeuplée. Mais derrière la silhouette d'ange, qui satisfaisait le regard de la gent féminine, une personnalité tout autre se cachait. Sadique, ironique, hypocrite et cruel, voilà se qui le qualifiait le mieux selon la gente féminine qu'il avait rendu folle. Mais même dans son lit, il ne leur accordait pas plus qu'un vague coup d'œil. Prenant la porte une fois leurs "petites affaires accomplies". Mais la gente féminine ne semblait pas s'offusquer de cette affront, après tout qui pourrait en vouloir à un ange ? Il respirait la crainte, la méfiance mais aussi le respect, il venait d'une noble et richissime famille de Sang-Pur.
Sans regarder son compagnon, ni même la foule autour de lui, il avança d'un pas décidé vers le mur de brique rouge. La seconde d'après il se trouvait sur la fameuse voie 9 3/4 et face au Poudlard Express, crachant un tapis de nuage gris qui couvrait le ciel ainsi que les élèves au alentour. Il entendit venir de derrière son compagnon, au son du chariot rouillé, qui roulait sur le sol en béton de la gare. Il se retourna sur son comparse, lui fit un signe de la tête, lui intimant de le suivre jusqu'à un des wagons. Il ne faisait pas attention aux têtes des sorciers et sorcières qui le dévisageait sur son passage, son seul souhait étant de trouver un wagon vide et d'apprécier sa solitude qui ne durerait qu'un temps, voir même que quelques heures. Wagon qu'il trouva facilement à l'avant du Poudlard Express dans une zone plus calme mais également plus sombre du au nuage gris qui flottait autour des nuages.
" Monsieur, j'ai installée votre malle, désirez-vous autre chose ? "
En toute réponse le jeune homme lui tendit une bourse remplie de quelques galions qu'accepta le compagnon, qui s'éloigna après quelques gestes de salutations, laissant le jeune homme dans le silence. Dans quelques heures, il serait à Poudlard pour son unique et dernière année.
Drago Malfoy ferma les yeux, profitant du silence et du calme, qui ne dureraient surement pas.
Devant l'immense baptise que représentait la gare de Londres, une jeune fille observait assise sur un banc les feuilles qui virevoltaient au gré du vent dans une danse sensuelle et langoureuse. Elle était là, immobile, observant les Moldus s'afférés autour de leurs voitures, sortant les valises du coffre, pressés par le temps indiquant le futur départ de leur train. D'un simple geste, elle remonta légèrement sa manche, observent la montre de cuir marron encerclant son poignet gauche. Il lui restait 10 minutes avant son départ. C'était suffisant, il ne lui fallait pas un temps précieux pour s'installer dans un compartiment. Contrairement aux Londoniens présents, elle n'était pas stressée. Cela l'amusait d'observer tout ses visages différents, et son esprits partit quelques instant vers les différentes contrées qui accueilleraient bientôt les futurs passagers. Le Vendredi devait surement être plus calme pour les départs en vacances que le Samedi, mais ce qui l'attendait n'était pas une promenade de santé. Après une dernière contemplation du paysage, elle prit son chariot des deux mains et traversa la foule de Moldus impatients afin d'atteindre l'entrée de la gare.
Arrivée dans l'immense Hall de la gare de King Cross, la foule la submergea et elle se retrouva entourée de part et d'autre de Moldus. Elle laissa un instant ses yeux s'habitués à cette foule dense avant de progresser sur le quai en direction du mur située entre la voie 9 et 10. Dumbledore avait-il trouvé cela marrant de faire passer ses élèves dans une gare rempli de Moldus avant de trouver un monde magique ? Elle était sûr comme chaque année d'avoir l'air stupide au milieu de tous ses gens avec sa malle et la cage animalière qui accueillait son chat d'une couleur d'un roux flamboyant, Pattenrond. Et encore plus lorsqu'elle traversait ce mur écarlate qui séparait les deux mondes. Quelqu'un avait-il un jour remarqué, que lorsque le premier septembre arrivait certaines personnes disparaissent sous les yeux des Moldus à travers un passage secret tapis dans la brique ?. Probablement non. Dumbledore avait surement prévue un sortilège d'illusion pour quiconque voyait ce moment précis, voir même un sortilège de confusion, rien de bien néfaste pour la mémoire.
Arrivée devant la barrière magique, les yeux Chocolat de la jeune fille observèrent les alentours, regardant ses camarades, surement paniqués par le peu de temps restant avant le grand départ. Pour elle, il serait probablement le dernier, tout comme cela devrait être sa derrière année dans ce Château qui aura vu son évolution durent 7 années de sa vie. Ses cheveux bruns voltèrent délicatement lorsqu'une brise traversa son corps de part et d'autre, un frisson vint se loger le long de sa colonne vertébrale. Rien de désagréable cependant. Le visage de la jeune fille était neutre, sans artifice, ni maquillage, elle était naturelle. Elle n'allait pas au bal après tout. Elle partait étudier pour sa dernière année de scolarité.
Après un dernier regard au alentour, elle se décida à avancer afin de passer du côté de l' autre monde. Avançant vers son destin, elle traversa sans hésiter la barrière entre les voies 9 et 10. Le quai était animé d'une foule moins nombreuse que celle qui régnait, il y a encore quelques secondes sur un quai différent. La plupart des élèves était déjà à bord du Poudlard Express, faisant des signes à leurs familles restaient sagement un peu plus loin. Certaines mères avaient la larme à l'œil, et la jeune femme pensa qu'il s'agissait surement de la première séparation. L'enfant quitte le nid familiale pour voler de ses propres ailes à l'école de sorcellerie pour effectuer une première année studieuse, enfin tel était sa vision. Elle poussa directement son chariot vers l'avant du train, dépassant certaines familles prêtes à repartir vers une maison plus vide que d'ordinaire, vers un quotidien bouleversée. Arrivée vers le premier wagon, la jeune fille monta sans un regard en arrière, personne ne resterait à la regarder, émue monter dans le train. Poussant la porte, elle avança tranquillement, tirant sa malle vers un compartiment, où elle était sûr de trouver un peu de calme et de tranquillité avant l'arrivée à Poudlard.
Si la jeune fille avait eu la permission de partir seule cette année, c'était seulement grâce à la convention des dentistes qui se tenait cette année à Chicago où ses parents étaient les invités d'honneur. Une telle invitation ne se refuse pas. C'était avec sourire qu'elle avait appris la nouvelle, à ses yeux, personne ne méritait le plus au monde d'être reconnu dans leur profession qu'eux. Malgré un certain regret de ne pas pouvoir les voir une dernière fois avant de partir vers sa double vie, comme elle aimait la qualifiée, elle ne pouvait que sourire devant le bonheur rayonnent de ses parents. Autrefois elle avait pensée prendre la relève une fois adulte, exercée dans le cabinet familiale. Etre proche d'eux, à leurs côtés. Ce rêve était bien avant qu'elle ne reçoive cette lettre qui avait changée sa vie. Ce bout de parchemin l'invitant le premier septembre sur la voie 9 3/4 entre la 9 et la 10 pour venir exercer la sorcellerie dans une école populaire anglaise.
Elle entra dans un compartiment, celui du Préfet et de la Préfète en Chef, honneur que lui avait fait Dumbledore en lui envoyant un hibou au beau milieu de l'été, écrivant sur un vieux parchemin d'une écrire fine, qu'il lui offrait ce poste. Elle déposa tant bien que mal sa malle le long du mur, au dessus de la banquette laminée qui était destinée à être son siège pour les prochaines heures. Peut être que son homologue masculin viendrait plus tard après avoir saluée ses amis. Elle était curieuse de savoir qui partagerait cette fonction avec elle. Elle finit par se laisser aller sur la banquette et libéra son chat de la cage dans laquelle il était retenu. Enfin elle sortit un livre et commença la lecture de celui-ci.
Le train arriva quelques heures plus tard à la gare de Pré-au-Lard. Vêtue de son uniforme et de son badge épinglé sur sa poitrine, elle descendit d'une démarche calme et souple du Wagon. Elle était perplexe, son homologue n'était pas venu et elle n'avait aucune idée de son identité. Les élèves, à partir de la deuxième année, couraient afin de monter dans les carrosses tirés comme toujours par les fidèles Sombrals. Cette bête mythique que seules certaines personnes pouvaient observée. Au loin, elle pouvait voir Poudlard, cet édifice imposant et ses immenses tours, pointant vers le ciel. Elle fit un léger signe de mains à ces amis partant vers le Château et partit rejoindre les premières années qui eux avait le droit à un voyage au sein de barques ensorcelée qui les guideraient à travers le lac vers Poudlard, leurs lieu d'études pendant les 7 prochaines années.
" Bonsoir Hermione, c'était sûr que tu serais la prochaine Préfète en Chef "
" Bonsoir Hagrid, il faut croire que le professeur Dumbledore estime que je suis faite pour ce poste "
Après un dernier sourire au géant, elle monta dans une des barques en compagnie de trois premières années terrifiées et excitées par l'inconnu, comme elle à leurs âge. Mais elle n'était plus une nouvelle, elle était Hermione Granger, Gryffondor et Préfète en Chef, prête à affronter sa dernière année d'étude dans le lieu le plus magique qui soit au monde, Poudlard.
