NOTE DE L'AUTEUR : Oyé, oyé chers lecteurs, je vous présente une nouvelle fanfiction sur le coupling Jason x Eric. Bien évidemment que tout homophobe passe chemin et... pour les personnes un peu plus jeunes, je tiens à avertir que certains propos sont assez... vulgaires, donc âmes sensibles veuillez passer chemin également. Mais à ceux qui ne se situent dans aucunes de ces catégories, je leur souhaite une agréable lecture, et me souhaite le droit de récupérer vos avis après passage de vos petits yeux ? -okimaggle- Passons. Bonne lecture. [Mais laissez quand même une petite review au passage, ça me ferait vraiment grandement plaisir. ;o; -femmechiante-]

CHAPITRE 1: What's wrong with me?

Du calme, respire, respire. Non, n'ouvre pas t'es yeux, tu ne veux pas savoir ce qu'il s'est passé cette nuit bordel ! Respire. Et merde. Ouvre un œil. Non. Tu sais que tu sais ce qu'il s'est passé. Admets-le. Ne te mens pas. Tu sais que cette personne est toujours là. Je sens sa respiration contre ma poitrine et qu'est-ce que ça fait du bien putain. Non, non. Ne pense pas à ça. Tu débloques ou quoi ? J'ouvre un œil c'est décidé. Non. Plisse des yeux, plisse des yeux. Ne les ouvre pas. Les ouvrir confirmerait la nuit que tu as passé avec elle, enfin… lui. Chut. Arrête de penser ! Jason Stackhouse, le roi de la chatte, qu'est-ce qu'il t'a pris ? Tais-toi. Ne pense plus. Fais-le mort. Qu'est-ce que je raconte ? Merde. Dors. Dors. Fais semblant au moins. Ne le réveille pas. Je veux pas le voir. Je veux pas m'expliquer avec lui, prendre le petit dej' comme si tout était de ce qu'il y a de plus normal. PARCE QUE RIEN DE TOUT CA N'EST NORMAL.

Du calme, respire, respire. Je dois être malade. On m'a drogué. Je suis sûr. Remémore-toi ce qu'il s'est passé en détaille avant... avant de t'être retrouvé dans ses putains de bras. Chut, du calme. Réfléchis. T'étais au Merlotte, comme d'habitude. T'as pris un verre… Un verre de quoi ? Réfléchis, réfléchis... C'était un verre de coca. Et merde t'as aucune excuse. Si. Enfin, non. T'étais pas bourré. Il m'a hypnotisé. Oui, c'est ça, il m'a fait du charme l'enfoiré ! Je le pousse. Oui, je le pousse. Allez, fais glisser tes mains sur sa poitrine, oui Jason, comme ça… Putain mais à quoi tu penses ? Dégage-le de là bordel. Un frisson. Il le ressent. Il grogne. Ne le réveille pas… Si réveille-le. Non. Il est quelle heure ? Glisse ton regard sur ta montre. 4h du mat'. L'aube approche. Réveille-le. Non, qu'il grille l'enfoiré ! Putain Jason, t'as quoi dans la tronche ?

Merde ! Nos regards se sont croisés. Il ne dort pas. Referme-les yeux. Trop tard. C'est lui qui m'a grillé. Fais-le mort. Mais putain ta gueule du con. Prends du courage dans ta bite et affronte-le comme un homme. Allez !

Non. Qu'est-ce qu'il fout ? Ses mains dans mes cheveux… Il veut crever ou quoi ? Chut, respire, respire. Mon dieu… Ses lèvres sont sur les miennes. Il m'embrasse. Je sens ses crocs putain…

« -Mords-moi. »

Jason, t'es un gros malade. Plisse des yeux, plisse des yeux. Putain. Qu'est-ce qu'il te prend ? Ses doigts se baladent sur mon torse… Je ressens un second frisson. Mon ventre se contracte. Mon cœur bat à la chamade... ATTENDS, C'EST QUOI CA ? Son… Son membre se durcit… MAIS PUTAIN, C'EST TROP DEGUEULASSE !

« - Dégage bordel ! » J'hurle. Je le pousse. Il tombe. Se relève aussi vite que la lumière. Me regarde en secouant la tête, avec son petit sourire aux coins des lèvres. Il se frotte la tête. Je le contemple, sans un mot. Impossible de prononcer un seul son. Ma gorge est serrée. Il me regarde fixement, droit dans les yeux. Se rhabille lentement en enfilant son boxer. J'peux pas voir ça. Ca confirme tout ce qu'on a fait putain. Si, regarde. Imprime les formes de son corps dans ta mémoire. Cette nuit-là ne se reproduira pas. Profite. Observe-le dans tous ses recoins les traits de son visage si apaisés, son cou, ses biceps, ses jambes… Arrête ça. Arrête de le regarder. Je… J'peux pas m'en empêcher. Je m'emporte. Je contrôle plus mes gestes. La lampe près du canapé est tombée. Lève-toi. Rhabille-toi. Fais comme lui. Ne parle pas. Ignore-le. Comment l'ignorer ? T'es con ou quoi ? Détourne le regard. Ne croise pas ses yeux.

« - Calme-toi Stackhouse. » dit-il de sa voix suave, tout en fermant la fermeture de son pantalon.

« - Facile de se calmer enfoiré ! Tu m'as hypnotisé, avoue ! »

Il rit. Comment ose-t-il ?

« - Mh, et si je te disais que je n'en ai pas eu la peine, tu ne me croirais pas. Je te laisse donc imaginer ce que tu veux, si ça peut te soulager. En tout cas, sache que cette nuit…

- Ta gueule putain ! Et puis, barre-toi de chez moi. Je t'ordonne de partir ! »

Sans rien dire, il se volatilisa. C'est calme. Il y a comme un vide là. Il faut que je m'asseye. C'est ça, prends ta tête entre tes mains. Ferme-les yeux. Ne pense plus.

J'ai mal au ventre. J'ai mal partout d'ailleurs, mais j'ai vraiment mal au bide. Faut que j'aille voir un toubib. Je te jure que je vais le niquer ce sale vampire ! Putain de merde, je l'ai déjà niqué.

Sa chemise. Il a oublié sa chemise. Qu'est-ce que tu fous ? Pourquoi tu la prends comme ça ? Pourquoi tu te mets à humer son parfum ? Mais qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? C'est ça, jette-la parterre. Là où il l'a laissé tomber hier.

De l'aide. J'ai besoin d'aide. Je deviens taré. Un seul moyen pour remédier à tout ça mon vieux. Ce soir, t'iras au bar après le chantier. Puis tu boufferas de la chatte, comme d'hab. T'oublieras ce truc-là, et tout ira mieux.

Comme prévu, me voilà au Merlotte. Il est 19 h. Commande-toi… Un verre de Perrier. Tiens, y a Tara. Tu te fais servir. Tu sirotes ta boisson tranquillement au comptoir. Seul. Tu mattes les nanas. Putain, aucunes de potable. Enfin, aucune qui ne t'attire. Tant pis. Tu prendras celle qui a le plus de nichons. Inspection des courbes. Ah, là, y en a une qui te fait de l'œil. Souris-lui. Montre que t'es open. T'es le roi de la drague à Bon Temps mon vieux. T'as qu'à appliquer ce que tu pratiques depuis toujours. Mais y a un truc qui cloche : ma queue ne ressent rien. Bois une gorgée. Ça va venir. Pas de soucis. Tiens, le bruit de la porte. Quelqu'un entre. Si ça se trouve, c'est une femme comme t'en as jamais vu. Allez, prends l'effort de te retourner et observe.

Cheveux blonds, yeux bleus éclatants, son regard est tressaillant et son sourire me fait tomber. Et puis sa poitrine… Elle n'a pas de poitrine bordel ! Regarde, regarde mieux. Putain. Ferme les yeux. Retourne-toi. C'est Eric. Il s'approche de moi… Je crois que c'est reparti.