I've come undone

Auteur : Mary-Ann, MissBourriquette@aol.com (reviews s'il vous plaît !!!)

Résumé : Alors que Lucius Malfoy rentre plus tôt que prévu de voyage, il découvre avec émerveillement la nouvelle petite amie de son fils… Mais il déchante vite.

Pairing : Draco Malfoy/ ? ?

Rating : Pour le moment PG, mais ça risque de se compliquer par la suite et je tiens à vous annoncer dès maintenant qu'il y aura sans doute du R pour Violence et du NC-17 pour scène de sexe explicite par la suite. Vous êtes prévenus !

Dédicace : Tout d'abord, pour ma Gloubinette chérie, avec toute mon amitié, mais aussi pour miss Chang, parce que je ne sais pas vraiment dire les choses en face, que je préfère les écrire. Je ne sais pas si cette histoire te rendra tout l'hommage que tu mérites à mes yeux, mais disons que c'est un bon début. Un grand merci à toi.

Note : 1 Cette histoire se passe pendant la sixième et la septième année de Hermione et Draco à Hogwarts, et que j'ai repris certains éléments d'Harry Potter and the Order of the Phœnix. Attention au Spoiler donc !

2 Je sais, je suis une très vilaine fille de mettre une nouvelle fanfiction en route alors que trois autres attendent d'être terminées, mais c'est promis, j'le r'frais plus !

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Prologue

Depuis que Le Seigneur des Ténèbres a repris du service, voilà maintenant deux ans, je n'ai plus guère le temps de surveiller Draco. Il entrera en septième année dans un mois, et après cela, après encore un an à supporter ce vieil imbécile amoureux des moldus, il deviendra un Mangemort... J'en frissonne de plaisir, je l'imagine brave et refoulant ses larmes lorsqu'il recevra de la main même du Maître la marque qui nous rallient et qui fait tant peur à ceux qui ont choisi le côté des perdants. Je vais jusqu'à en rêver la nuit, de cet instant douloureux qui, pourtant bien lointain, me revient en mémoire par des bribes de détails, tels que l'odeur de la chair qui grille sous le feu noir et puissant du mal, la douleur insoutenable qui s'insinue dans votre corps et votre esprit à la manière du venin du serpent ou bien encore le cri de douleur qui ne sort pas de votre bouche tant vous êtes foudroyé par la déchirante puissance de la magie noire qui s'empare de vous pour ne plus jamais vous lâcher...
Draco fait toute ma fierté : il est brillant en classe et a d'excellentes relations avec deux futurs mangemorts, certes peu intelligents, mais à l'avenir de bourreau très prometteur. Il tien son rôle de préfet en chef de sa maison très à cœur, comme je l'ai fait, et ses aïeux avant moi.

Je ne suis à la maison que quelques jours par mois, et nos relations sont assez houleuses ces temps-ci, puisqu'il me reproche d'être trop exsigent avec lui. Mais il a un profond respect pour moi ou peut-être est-ce de la crainte… Et jusqu'alors, il m'a toujours obéi au doigt et à l'œil. Je suis on ne peux plus satisfait de son comportement à l'égard de ces moldus qui polluent notre monde et qui, si vous voulez mon avis, devraient tous retourner d'où ils viennent... Il les abhorre, comme moi...
Il a beaucoup grandi en deux ans, il a dû prendre bien 30 centimètres, ce qui fait de lui un beau jeune homme d'un mètre 80, à la même morphologie longiligne et gracieuse de sa mère, qui nous a quittés voilà un an, foudroyée par un mal inconnu…

La seule faiblesse de Draco, ce sont les filles... Il a un succès fou auprès de celles-ci et est probablement sorti avec les trois quarts des Slytherin. Je ne dis rien tant que ce sont des jeunes filles au sang pur...
Cela fait deux mois que je ne suis pas rentré au manoir, je me demande s'il est toujours avec Miss Bulstrode. Je dois dire que j'ai du mal à suivre Draco dans cette relation d'ailleurs... Il est si beau, si intelligent et ambitieux, et elle est si vilaine et bête… Mais après tout peu importe, du moment qu'elle le satisfait. Je ne vois pas en quoi cela pourrait me gêner, du moment qu'il ne décide pas de se marier avec et d'avoir des enfants… je ne supporterais pas de donner un nom si prestigieux et craint à une descendance qui pourrait ressembler, même de loin, à cette hideuse demoiselle, il y a des limites tout de même…

Le voyage sous le soleil brûlant de cette fin juillet a été difficile. Heureusement, je suis arrivé. Une flopée d'elfes de maison arrive pour me débarrasser de ma cape et de ma canne. Je me dirige vers le jardin, et c'est alors que j'entends de joyeux éclats de voix en provenance de la piscine... Draco aurait-il invité des amis ? Je m'approche doucement de la petite plage, et je vois mon fils assis près de l'eau, si grand, si mince, en maillot, ses cheveux mi-long, d'un blond presque blanc, tout mouillés et décoiffés, qui fait de grands signes à une jeune fille aux longs cheveux châtains qui s'apprête à plonger. Je ne peux voir son visage car elle est de dos, mais je suis en mesure d'affirmer que ce n'est pas Milicent Bulstrode... Cette jeune fille inconnue a une chute de rein incroyable, tout simplement parfaite… j'en reste ébloui…

Mais qui est-elle ? Je m'approche un peu plus, mais pas assez pour qu'on puisse me voir, et j'observe celle que Draco fixe avec de grands yeux pétillants de joie et de malice. Elle porte un petit bas de maillot rose bonbon qui fait ressortir son teint hâlé par le soleil, et qui retombe merveilleusement sur ses hanches dessinées à la perfection. Elle a un dos fin, mais musclé, et des jambes démesurément longues et fines. J'entends Draco lui crier d'une voix douce, emplie de mélancolie et de fierté :
"- Vas-y, plonge ma belle!"
La jeune fille éclate d'un grand rire cristallin et s'exécute en prenant un peu d'élan. Elle a une démarche d'adulte, si sensuelle, si posée, si sexy...
Elle plonge dans l'eau avec grâce et rejoint Draco de l'autre côté de la plage. Je n'ai pas encore vu son visage, mais je me prends à l'imaginer parfait, doux, fin, avec de grands yeux sombres et pétillants, un petit nez retroussé parsemé de taches de rousseur discrètes, et un petit air supérieur mais timide et réservé qui fait d'elle une femme enfant merveilleuse. Elle sort de l'eau avec souplesse, essore sa belle crinière châtain et s'allonge sur la serviette près de mon fils qui n'a d'yeux que pour son dos bronzé et la cambrure de ses reins…

Moi aussi d'ailleurs…

Il pose une main sur le haut de son dos et fait glisser ses longs doigts fins le long de sa colonne vertébrale en ne la quittant pas du regard. Elle se laisse faire et Draco s'arrête de lui-même lorsque sa main a atteint la courbe merveilleuse de ses reins, à la naissance de ses fesses cachées par le petit maillot rose. Elle rit et lui murmure des paroles que je réussis à entendre grâce à l'écho qui règne dans cette partie du jardin :
"- Je t'aime Dray..."
Je vois rosir les joues de Draco : jamais il n'a laissé personne l'appeler comme ça. C'est un surnom que seule sa mère avait le droit de prononcer et que je n'avais plus entendu depuis des mois... Il doit l'aimer beaucoup pour la laisser faire... Elle à l'air si jolie et gentille, je me demande si c'est une Slytherin... En tout cas il est remonté dans mon estime en ce qui concerne ses goûts...
Puis, il se penche vers la jeune fille et caressant son dos lisse et encore mouillé par l'eau de la piscine, je l'entends murmurer :
"- Et je t'aime encore plus Mione..."
Mon coeur manque un battement... Comment l'a-t-il appelée ? J'ai du mal entendre... Non, ce ne peut être...
Soudain, en l'espace d'un instant, toute la magie de cet instant que je leur vole est brisée, par un petit bruissement de tissu : Draco lève les yeux et me voit. La lueur de bonheur qui naguère illuminait ses grands yeux s'éteint immédiatement, est remplacée par une flamme sombre de crainte et de terreur. Sa main se crispe sur le dos de son amie qui, croisant son regard tremblant, se doute de quelque chose et se retourne vivement.
Au début, je ne vois qu'une jeune fille d'une grande beauté, avec des yeux à faire fondre le coeur des pierres, et le même petit nez retroussé et piqueté de taches de rousseurs que je lui avais imaginé quelques minutes auparavant. Elle est si gracieuse, même avec ce regard apeuré qu'elle nous lance alternativement à Draco et à moi. Mes yeux se posent sur sa pointrine, presque malgré moi : elle a de petits seins bronzés très ronds, très fermes et très beaux, on a envie de croquer dedans comme dans une pomme... Et son ventre lisse, et ses hanches superbes, et ses longues jambes recroquevillées qui semblent encore intouchés et que Draco tente de protéger par un regard désespéré implorant ma bonté, font naître en moi un sentiment que jamais je n'aurais cru possible venant de quelqu'un comme…Elle
Car malgré son éblouissante beauté, mes yeux peu à peu s'habitue à son visage si changé, mais si... étrangement même...
C'est elle...
J'ai un temps de réaction, mais je finis par sortir complètement de l'ombre pour les rejoindre. Elle a enfilé précipitemment une petite robe bleue et s'est levée, un peu apeurée. Draco, lui, est debout devant elle et il tremble de peur. Alors que j'arrive à sa hauteur, je dis d'une voix doucereuse, lui laissant présager le pire pour les heures à venir :
"- Surprise... je suis rentré un peu plus tôt que prévu..."
Il essaye de me sourire mais je ne suis pas dupe. Il se mord la lèvre nerveusement alors que je demande, sur le même ton mielleux :
"- Tu ne nous présentes pas ?"
Il déglutit difficilement et, se tournant vers la jeune fille, dit en lui prenant la main :
"- Vous connaissez déjà mon amie, Père... C'est Hermione Granger..."
Je souris malgré mon envie de le noyer, et je tends une main à la jeune fille qui y glisse la sienne en hésitant un peu, mais pas assez pour dire qu'elle ait vraiment peur.
"- Bien sûr que je me souviens de vous jeune fille...
- Bonjour monsieur Malefoy..."
Sa voix est sûre d'elle, et je vois qu'elle a gardé son sacré caractère dont j'ai une fois fait les frais, il y a bien longtemps... Je lâche sa main et me tournant vers mon fils qui est de plus en plus pâle, je demande :
"- Et puis-je savoir en quel honneur Miss Granger est ici Draco ?
- Hermione est... ma petite amie Père… »
Je ne peux empêcher ma main de partir, et je lui donne une gifle magistrale, alors qu'il ne cille même pas : Il s'en doutait. Une larme unique coule le long de sa joue alors qu'il porte une main à sa lèvre qui a éclaté sous le choc et qui saigne. Je lui dis d'un ton qui ne cache même plus ma colère :
"- Rentre à la maison maintenant Draco, je vais racompagner miss Granger."
Il va pour protester mais mes yeux emplis de fureur l'arrêtent. Il lance un regard désolé à la jeune fille qui ne dit rien et s'en va vers le manoir. Je fais volte face et dis à la jeune fille :
"- Ecoutez-moi bien miss Granger, je me fiche de savoir ce qu'il y a entre vous et mon fils, mais je vous interdis de l'approcher et même de lui parler. Je refuse qu'il fréquente quelqu'un comme... comme vous !
- Monsieur Malefoy, je crois que vous n'avez pas bien compris ce que Draco a voulu vous dire, alors je vais vous éclairer : Lui et moi, nous sortons ensemble, et il est hors de question que vous vous mêliez de cette histoire. Vous n'avez pas votre mot à dire, et ce n'est pas parce que je suis une enfant de moldus que je vais contaminer Draco ! Je l'aime, il m'aime et vous n'avez rien à redire sur ce point !"
Je ne peux rien répondre tellement elle me scie de me craindre si peu pour me parler sur ce ton. Elle tourne les talons et s'éloigne d'un pas vif et nerveux. Elle a une chute de rein renverssante...

Je tourne moi-même les talons et vais pour passer mes nerfs sur Draco qui doit sans doute m'attendre dans mon bureau, haut lieu de nos «petites discussions »… En rentrant dans le manoir qui aurait dû me manquer depuis deux mois que je suis parti, je n'ai portant qu'une envie, celle de courir la rattraper… Et je ne sais si c'est pour l'embrasser ou pour la frapper…

A partir de ce jour, Hermione Granger devint mon obsession...