Titre : Amour, quand tu nous tiens...
Genre : Slash, yaoi
Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas, ils sont à Yukiru Sugisaki. Seule l'histoire est de moi.
Couples : Satoshi/Daisuké et Dark/Krad (alors je prie aux homophobes de partir tout de suite !)
Bases : 8 premiers volumes de DN ANGEL
Résumé : Satoshi a une anémie et doit se reposer donc Daisuké lui apporte ses cours. Dans le même temps, une personne qui le connaît va veiller sur lui et faire en sorte que ses rapports avec Daisuké s'améliorent bien plus...
Rating : M !
Note de l'auteur : Ceci est la 1ère fic que j'ai écrite alors soyez indulgents. J'espère qu'elle vous plaira. Bonne lecture.
CHAPITRE 1 :
Satoshi était perdu dans ses pensées. Depuis combien de temps attendit-il ? Il ne le savait plus. Mais ce qui le marquait le plus, c'était de ne pas comprendre qui était la personne tant attendue. Il se trouvait assis sur un muret quelconque, dans une rue tout aussi quelconque. Le vent devenait un peu plus froid, faisant frissonner le corps de l'adolescent, mais lui ne s'en rendait même pas compte. Soudain, sans prévenir, une voix retentit dans son esprit, le ramenant à la réalité :
« Tu comptes rester là longtemps ? Il ne viendra pas. Tu le verras demain.
- Krad, je n'ai pas besoin de tes conseils, je sais bien que la seule chose que tu désires est le contrôle total de mon corps...
- Mais là, il va faire nuit et le vent se lève alors ne te plains pas si tu es malade demain. »
Le garçon regarda sa montre : elle indiquait 21h04. Krad avait raison, il était tard... Il se décida finalement à rentrer chez lui, ne sachant toujours pas pour qui il était resté dehors si longtemps. L'ange semblait connaître cette personne mais Satoshi n'avait aucune envie de poser la question à ce monstre. Il repartit donc, ignorant qu'il était, jusqu'à cet appartement où personne ne l'attendait.
OoOoO
Le lendemain, au collège, Daisuké commença sa journée avec succès en proposant un rendez-vous à Riku, qui accepta avec plaisir. Ils devaient se rejoindre à la sortie pour aller dans un musée –Daisuké en profiterait pour faire un repérage des lieux afin de voler facilement « La rose de printemps » le soir même. Il sentit soudain comme un regard sur lui et se retourna mais ne vit qu'un groupe d'élèves qui discutaient entre eux. Il reprit donc sa discussion avec Riku et entendit les soupirs de Dark qui aurait bien voulu être à sa place.
Pendant les cours, Daisuké écoutait à moitié, impatient que la journée soit finie. Alors qu'il contemplait Riku, il fixa son regard sur Hiwatari. Celui-ci lui sembla fatigué et il remarqua que son teint était très pâle. Il s'inquiéta un peu pour son ami et décida d'aller le voir lors de la pause.
« Hiwatari, ça va ?
- Hein ? répondit le garçon aux cheveux bleus, tiré de ses pensées.
- Tu as l'air malade...
- Ce n'est rien, j'ai dû attraper froid hier, pas de quoi s'inquiéter...
- Tu devrais aller à l'infirmerie, tu ne penses pas ?
- Non, ça va all... »
Mais coupé dans sa phrase par un vertige, Satoshi s'aperçut que sa vue se brouillait et que le visage de Niwa disparaissait dans un brouillard noir. Il tomba par terre sans en sentir le choc, et le monde des rêves l'envahit.
OoOoO
Le garçon était seul, dans le noir, dans une petite salle où son père l'avait enfermé. Il n'avait pas eu la note maximale au dernier examen et c'est cela qui lui valait cette punition. Pourtant, il avait fait ce qu'il pouvait... Il détestait cet endroit, la solitude pesait toujours sur lui comme si elle voulait l'écraser... Il ne voulait pas être abandonné. Il pleurait dans un coin, quand brusquement la porte s'ouvrit, laissant passer une lumière éblouissante, et une petite fille entra dans la salle avec un beau sourire pour le rassurer.
« Je me doutais que Père vous aurait caché ici, petit frère. Venez donc, je vous protégerai quoi qu'il arrive, c'est ma promesse. Suivez-moi dans la lumière. »
Alors qu'il obéissait, prenant la main de la fille, il sentit quelqu'un qui l'appelait. Sa sœur lui sourit de nouveau et constata avant de disparaître dans la lumière :
« C'est bon, maintenant vous n'êtes plus tout seul. A bientôt petit frère. »
OoOoO
Satoshi reprit conscience mais sa vue était trouble à cause de la luminosité trop grande du lieu où il était. Il sentait qu'on l'avait allongé, sans doute sur un lit. Il en déduisit qu'on l'avait transporté à l'infirmerie.
« Ah, tu es réveillé, lui dit une voix qu'il reconnut de suite. Je me suis inquiété quand tu es tombé comme ça devant moi.
- Pardonne-moi Niwa, je ne cherchais pas à t'embarrasser.
- C'est pas grave, mais tu es sûr que tu ne te surmènes pas trop ?
- Je ne sais pas... »
L'adolescent réfléchissait à son rêve. Pourquoi sa demi-sœur lui était apparue maintenant ? Et qu'avait-elle voulu dire ? Enfin qu'importe, ce n'était pas le plus important.
« Quelle heure est-il ?
- 17h21, répondit Daisuké.
- Les cours sont finis depuis un moment... Et ton rendez-vous ?
- Je l'ai reporté. Mais... Comment se fait-il que tu sois au courant ? demanda soudain le garçon en rougissant.
- Je vous ai entendu en parler ce matin, c'est tout. »
Un silence s'installa quelques minutes puis Daisuké demanda :
« Apparemment tu as une anémie, ce n'est pas vraiment sérieux mais... tu comptes y aller ce soir ?
- Oui... Si je n'interviens pas, mon père se posera des questions et c'est bien la dernière chose que je souhaiterais. »
Après un bref au revoir, Daisuké laissa seul Hiwatari. Il devait rentrer à l'heure ou sinon sa mère le tuerait. Pourtant, il était inquiet. Une anémie, ce n'était pas important si on se soignait bien mais là... Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas qu'il était déjà chez lui. Il ne rentra pas tout de suite, attendant d'abord d'avoir repris une tête normale afin que sa mère ne le harcèle pas.
OoOoO
Il était 19h. C'était le moment. Dark survolait la ville en direction du musée en faisant son intéressant, comme toujours. Il ne put s'empêcher toutefois de faire une remarque à Daisuké par rapport à cet après-midi :
« J'avoue ne pas te comprendre. Tu es resté avec Hiwatari alors que tu aurais pu sortir avec Riku et observer le lieu du vol. Il n'était quand même pas au bord de la mort, tu aurais pu le laisser.
- C'est mon ami, je pense que cette raison est suffisante.
- Mouais mais je suis convaincu que tu ne l'aurais pas fait pour Saéhara par exemple.
- Qu'est-ce que tu en sais ?
- Je te connais, tout simplement.
- Hiwatari a une santé fragile, c'est pour ça que je m'inquiète...
- Ca va, je l'avais compris. Ce que j'essaye de te dire, c'est qu'il peut se débrouiller tout seul. Cesse de t'inquiéter pour lui comme ça sinon il va finir par se poser des questions. »
OoOoO
Arrivé sur le lieu du vol, Dark entra discrètement comme à son habitude avec ses talents cachés (que je ne révèlerai pas héhéhé). Il s'attendait à croiser Hiwatari à la moindre bifurcation mais ne s'en inquiétait pas puisqu'il était malade et donc faible. Arrivé dans la pièce du vol, il s'apprêtait à prendre l'œuvre qu'il était venu chercher quand il constata que le dispositif de sécurité avait été changé. Il trafiqua donc un peu tout ça et s'aperçut que le commandant était posé contre un mur de la salle.
« Tu es fatigué, commandant Hiwatari ? Dans ce cas, repose-toi pendant que je vole ce magnifique bijou.
- Je t'attendais. Ton arrogance est toujours la même, Dark. Mais ne crois pas que je vais te laisser faire à ta guise ! »
Il quitta le mur et s'approcha alors du voleur, puis sortit un pistolet aussi rapidement qu'il le put. Il tira et un filet arriva tout droit sur le voleur, mais celui-ci n'eut aucun mal à l'éviter.
« C'est tout ?
- Héhé... »
Dark ne comprit pas tout de suite pourquoi le commandant avait ri cependant en regardant sur le côté, il s'aperçut que la vitrine contenant l'œuvre qu'il convoitait était enfermée dans le filet. Désormais, pour atteindre l'objet, il devait d'abord déchirer cet obstacle. Il savait parfaitement que le commandant avait d'autres coups en réserve et il fallait qu'il se dépêche de voler le bijou. Il ne perdit pourtant pas confiance et décida qu'il serait plus facile de s'occuper du vol après s'être débarrassé du gêneur alors il fonça sur lui sans hésitation. Hiwatari réagit rapidement et ne se laissa pas faire mais Dark lui asséna un coup de poing dans le ventre qui lui donna un vertige et le fit tomber à terre.
« Dors bien commandant Hiwatari. A ton réveil, il n'y aura plus rien.
- Dark ! C'est lâche ce que tu viens de faire ! cria intérieurement Daisuké, fort mécontent.
- T'inquiète, il s'en remettra. Allez je prends le bijou et on y va. »
Et le voleur fantôme fit comme il l'avait dit. Les policiers, quand ils vérifièrent si l'œuvre était toujours là, ne trouvèrent que le commandant évanoui et la vitrine vide. Encore un échec de toute évidence.
OoOoO
Le lendemain, quand Daisuké arriva en cours, il remarqua que Hiwatari était absent. Il ressentit de la culpabilité, bien que tout cela soit la faute de Dark. Le garçon décida donc de lui apporter ses cours à la fin de la journée, pour voir s'il allait bien. Saéhara se proposa pour l'accompagner et parla à sens unique du vol d'hier pendant tout le chemin. Arrivé devant l'appartement de Hiwatari, Daisuké sonna. La porte mit un temps à s'ouvrir et la tête fatiguée du garçon aux cheveux bleus apparut.
« Salut...
- Saéhara et moi, on est venu t'apporter tes cours.
- Merci, entrez donc. »
Bizarrement, cette scène rappela à Daisuké la dernière fois où Hiwatari n'était pas venu en cours. C'était donc la 2ème fois qu'il venait chez lui dans ces circonstances. Mais cette fois, Hiwatari avait vraiment une mine très pâle.
« Tu es sûr de ne pas vouloir aller voir un médecin ?
- Comment sais-tu que je n'y suis pas allé ?
- Je te connais, c'est la dernière chose que tu ferais.
- Ca va, je sais encore comment soigner une anémie...
- Un bon repas et tu seras guéri, lança Saéhara de la cuisine. Je te prépare un plat bourré de fer et de protéines ! »
Suite au petit repas fait pour le malade, ils commencèrent à discuter tous les trois tranquillement sur des sujets divers, puis Saéhara les quitta car il avait des choses à faire.
« Je suis désolé pour hier, murmura Daisuké après le départ de l'autre.
- Ce n'était pas toi, c'était Dark. Et puis si j'avais eu plus de volonté, j'aurais pu rester conscient.
- Tu as des problèmes en ce moment ?
- Oui... Je ne sais plus trop où j'en suis avec Krad... Dark... et toi aussi...
- Ah... C'est vrai que par ma faute tu as du mal à attraper Dark...
- C'est plutôt de la mienne...
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Je crois que je suis fatigué, dit-il en évitant ainsi de répondre. On se voit demain. Salut. »
Et sans ajouter un mot, le garçon se coucha. Daisuké quitta donc l'appartement dont il bidouilla la serrure pour la fermer puisque son ami dormait. Sur le chemin du retour, il était préoccupé.
« Dark, tu es d'accord avec moi si je pense que Hiwatari n'a pas le moral ?
- Oui, je crois que cette histoire commence à le dépasser. C'est notre chance, il sera plus facile de le berner maintenant.
- Dark ! Hiwatari est mon ami et je veux l'aider !
- Je sais, je disais ça pour plaisanter... Je ne vois pas ce que tu pourrais faire de plus. Attends et tu verras. »
Voilà, c'était le 1er chapitre. J'espère qu'il vous a plu. Si vous avez des remarques, des encouragements, des plaintes, des questions ou d'autres choses à formuler, merci de cliquer sur le bouton en bas à gauche : )
