Bonjour/Bonsoir voici un délire qui m'a traversé la tête suite à la découverte des dessins de Kumama (deviantart). Voici donc une petite parodie (prévue en douze chapitres...six sont déjà écrits) sur la compagnie et un Bilbon qui tente désespérément de retourner à Fondcombe.

J'ai pas pu m'empêcher de faire parfois des références à ma parodie du Hobbit (La folle histoire du Hobbit) mais j'ai aussi essayé de changer de ton par rapport à cette dernière, tentant de faire un autre genre de parodie.

C'est un peu du n'importe quoi mais j'espère que ça vous fera au moins sourire :D N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

Ah et au fait une page facebook a été créée : Mikipeach. Présentations de mes fics, de mes projets, partage, échange, "coup de coeur"...venez si le coeur vous en dit ;)

Bien je crois que je n'ai plus rien à vous dire. Je vous souhaite une bonne lecture et j'espère que ce délire vous plaira un petit peu.

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Le coup du crayon ou comment tenter de se tailler de Thorïn&Cie

Tentative 1 : Nori


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L'orage avait enfin pris fin, laissant place à une nuit sombre aux étoiles blafardes. Dans la grotte toute la compagnie dormait paisiblement dans les bras d'Irmo, ponctuant parfois leur sommeil à grands coups de ronflements (tel Bombur) ou de marmonnements (Oïn par exemple). Même Bofur, qui était censé s'être dévoué pour le tour de garde (ou plutôt choisi malgré ses éventuelles protestations par le grand et majestueux Thorïn), dormait paisiblement. Donc oui logiquement, scientifiquement, et même mathématiquement, tout le monde dormait. Tous ? Non car Bilbon était les yeux grands ouverts (telle une chouette), l'oreille aux aguets et ses affaires prêtes pour s'éclipser le plus discrètement possible de cette compagnie ingrate qui le considérait comme le boulet et le bagage inutile qu'ils devaient se traîner dans leur mission suicide. Les paroles de Thorïn emplies d'un mépris ultime résonnaient encore dans sa tête. Et c'est ainsi que notre vaillant petit hobbit se leva le plus discrètement possible, pris ses affaires et tenta de se frayer un passage pour retourner à Fondcombe. Parce que c'était le seul repère qu'il avait pour retourner sur ses pas et aussi parce que les elfes étaient mille fois mieux que ses rustres de nains. Ouais d'abord.

C'est ainsi qu'il se faufilait vers la sortie de la grotte, à pas de loup, lorsque :

—Oh mais tiens donc ?! Ne serait-ce pas notre inutile cambrioleur, demanda une voix que Bilbon reconnut comme celle de Nori.

Pris en flagrant délit de fuite, Bilbon se retourna embarrassé, un pauvre sourire collé sur sa tête d'hobbit casanier, vers le nain qui le regardait les mains sur son veston et son éternelle lueur de malice et de mystère brillant dans ses pupilles.

—Oh…euh bonsoir Nori, tenta-t-il piteusement.

—Puis-je savoir où vous allez monsieur Sacquet ?

—Oh…et bien…je…hum, s'embrouilla le hobbit devant la question de Nori.

Pendant un instant, toute détermination sembla l'avoir abandonné. En même temps Nori n'était pas un des nains avec qui il avait le plus d'affinité. C'était celui qui le traitait avec le plus de condescendance et le considérait même parfois comme un idiot maladroit et inutile…ouais les rapports étaient aux beaux fixes entre ces deux-là. Pourtant notre petit hobbit décida d'être courageux et de prendre son courage à deux mains (ainsi qu'une bonne inspiration) pour couper enfin le cordon entre cette compagnie avec laquelle aucune communication, entente ou quoi que ce soit d'autre était possible.

—Eh bien…ce n'est pas que l'idée de ne pas avoir sa petite maison avec un fauteuil douillé, une bonne tisane fumante alors que le feu craque dans l'âtre me dérange…Après tout c'est rigolo de partir à l'aventure, de manquer de se faire manger par les trolls, pourchasser par des orcs et des wargs, voyager avec des nains qui vont se servir de vous pour récupérer un trésor dont vous vous moquez bien…Enfin tout cela est très intéressant, enrichissant, passionnant mais je crois que je vais retourner à Fondcombe parce que ce n'est plus possible !

Silence. Nori n'avait pas bougé et le regarder avec cette même lueur dans le regard alors que son esprit semblait fonctionner à toute vapeur, calculant des possibilités, qui dépassaient le petit hobbit, et attendant que Bilbon en dise d'avantage sur les raison qui le poussaient à se tailler de la compagnie.

—Je veux dire…je ne me sens pas du tout à ma place avec vous et je crois qu'il vaudrait mieux que je retourne à Fondcombe avant de vous causer encore plus de désagrément et-

Bilbon arrêta sa phrase, surpris de voir Nori s'avançait vers lui. Voilà que ces yeux semblaient maintenant briller d'une grande admiration envers Bilbon ou d'un quelconque autre sentiment qui semblait vouloir dire : Toi t'es un homme, un vrai, je t'admire de vouloir te tailler de cette compagnie complétant à la ramasse et dont le taux de réussite et proche de -1000. Ouais ce genre de regard qui annonce une grande séparation tragico-émouvante alors qu'une musique larmoyante retentie dans le fond. Séparation de deux frères d'armes…enfin bref c'était un tout petit peu à ça que faisait penser le regard de Nori en cet instant. Et pour en remettre une couche dans le stéréotype, Nori posa sa grande main calleuse de nain sur l'épaule du petit hobbit qui attendait avec inquiétude la suite des événements.

—Bonne chance, Bilbon, chuchota de sa voix grave Nori en le regardant droit dans les yeux (ben ouais c'est qu'il ne fallait pas réveiller les autres qui dormaient comme des souches)

Quelques secondes de silence s'installèrent entre les deux compagnons, changés en statue de sel pendant un temps où ils se regardaient dans le blanc des yeux. Puis Nori s'en alla, retournant vers sa couche pour faire un bon petit somme.

Bilbon resta quelques instants silencieux, se grattant la joue et laissant son esprit tourner à toute vapeur. Car il était en effet plus que surpris par la réaction du grand frère d'Ori. Depuis quand le nain semblait avoir un minimum de considération envers le hobbit pour pouvoir gâcher sa salive en lui disant un adieu dit d'un ton dramatique et emphatique ?

Soudain évidence.

—Ah…bien sûr. Il a juste fait ça pour me voler mon porte-monnaie.

Et en effet la poche de Bilbon pleurait en cet instant (encore une fois…car depuis le début du voyage Bilbon était la proie favorite de Nori) la perte du porte-monnaie (manufacture hobbit) qui dormait désormais dans les poches de Nori.

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Fin du premier chapitre. Le prochain sera avec Gloïn. D'ailleurs à ce propos...quel rythme souhaitez vous pour cette parodie ? Souhaitez-vous que je poste la suite toutes les semaines ou tous les trois jours ?