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Tuer ou être tué et mort à jamais
Il entendit une fois de plus le cri triomphant de Bellatrix Lestrange. Hurler ne servait à rien. Il était parti, jamais il ne reviendrait. Harry le savait désormais mais n'arrivait point à l'accepter. Mort… Il ne pouvait se résigner à qualifier son parrain de ce mot, ces quatre lettres dont selon lui, il était le responsable. S'il n'avait pas cru à ce rêve, s'il avait pratiqué l'occlumancie avec acharnement comme le lui avait demandé instamment Dumbledore et Hermione, s'il n'avait pas été manipulé, il ne serait pas seul… Mais il était maintenant trop tard, le Survivant le savait mais n'arrivait pas non plus à l'accepter.
Il y avait un mois de cela, Harry avait perdu ce qui lui restait de famille, son « père adoptif », son ami, le meilleur ami de son père, Sirius, Patmol, Sniffle… Il était le seul à le regarder comme un adolescent, certes au destin exceptionnel, mais comme un adolescent aussi normal que pouvait l'être Harry Potter. Lord Voldemort lui avait déjà pris ses parents et maintenant il lui prenait son parrain.
Il y avait quinze ans de cela, alors que celui que les journalistes avaient surnommés le Survivant n'avait qu'un an, par une inquiétante nuit d'Halloween, le mage noir avait tenté de tuer Harry Potter. Il avait seulement tenté, car le terrible sort de mort s'était retourné contre lui et Harry avait eu pour simple marque de cet affrontement une cicatrice qui le rendait célèbre et un destin qu'il devrait affronter. Cinq fois, Voldemort avait tenté de tuer Harry, cinq fois, il avait échoué. Hormis son premier affrontement avec Celui-Dont-On-N'ose-Prononcer-Le-Nom, Harry l'avait empêché de retrouver son pouvoir en première année alors que le Seigneur des Ténèbres avait pour projet de se procurer la pierre philosophale. Durant sa seconde année, Harry avait empêché Tom Jedusor de revenir grâce à son souvenir et de tuer Ginny, il avait tué un Basilic et avait trouvé l'emplacement de la Chambre des Secrets avec l'aide de Hermione. Pendant sa troisième année, Harry avait fait la connaissance de celui qu'il avait désormais perdu, avait protégé Sirius et Hermione des Détraqueurs et avait sauvé Buck en compagnie de Hermione. En quatrième année, Harry avait du participer à la Coupe de Feu et ainsi combattre de nombreuses créatures grâce à l'entraînement de Hermione et l'aide de Ron. Mais surtout pendant cette année-là, il l'avait vu renaître accroché à une pierre tombale et avait revu ses parents sortis de la baguette de Voldemort. Et l'année précédente, il avait du subir ces affreuses visions, être ignoré par Dumbledore, entraîner des élèves au combat et avait perdu Sirius. Tout été fait pour repenser à Sirius du plus petit au plus grand des souvenirs.
Cependant même avec toutes les aventures qu'il avait du avoir, Harry n'avait pas eu la moindre récompense de la part de Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore, considéré comme le plus grand sorcier du monde. Il avait caché à Harry durant cinq ans une prophétie guidant son destin et avait fini par la lui révéler seulement parce qu'il s'y sentait obliger. Il s'agissait d'un des sujets de préoccupation de Harry et à force de se la répéter, Harry la connaissait désormais par cœur :
Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche.
Il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défie, il sera né lorsque mourra le septième mois.
Le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore.
L'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit.
Voldemort avait prit connaissance de la première partie de la prophétie grâce à un espion qui était là lorsque Sibylle Trelawney, professeur de Divination à Poudlard, avait révélé la prophétie à Dumbledore. Heureusement cette nuit-là, l'espion avait été repéré et jeté dehors. Le mage noir avait reconnu dans les deux premiers vers de la prophétie Harry et avait essayé de le tuer et le destin de Harry s'était joué à cause de cela.
Dumbledore avait durant cette entrevue reconnut ses tords mais à première vue, il avait déjà tout oublié. A cette pensée, Harry, qui venait de se réveiller, perlant de sueur et la cicatrice en feu, frappa de dépit et de rage son coussin. Voilà trois semaines que Harry était de retour au 4, Privet Drive mais il n'avait eu aucune nouvelle d'aucun de ses amis, ni les membres de l'Ordre, ni Ron, ni Hermione. Trois semaines que Harry était seul, seul à se morfondre. L'une des seules lettres que Harry avait reçue depuis son retour de Poudlard était une lettre de Dumbledore, le jour même de son arrivée chez les Dursleys et elle était ainsi écrite :
Cher Harry,
Je sais bien que ces derniers temps n'ont pas été facile pour toi mais pour toi, quelques mesures sont à respectés. L'envoi et la réception de lettres devront être limités au cas d'urgence, tes amis sont au courant. Pour que la protection dont tu es doté grâce à ta tante fonctionne au maximum, il faut que tu ne sortes pas de Privet Drive. Enfin pour limiter les risques de danger, je te demanderais de ne pas rester dehors au-delà de vingt heures.
Pour ta sécurité, respectes ses règles.
Ton directeur, Albus Dumbledore.
Une fois de plus, Dumbledore organisait sa vie. Il n'avait pas précisé quand il quitterait les Dursleys, cependant Harry avait remarqué la surveillance dont il faisait encore preuve. Depuis qu'il avait reçu cette lettre, Harry faisait toujours en sorte de dépasser le couvre-feu et de sortir du « périmètre de sécurité ».
Sur son bureau étaient amassés les différents numéros de la Gazette du Sorcier que Harry avait reçu et lisait attentivement, différents parchemins et ces livres. La seule chose que Harry pouvait faire à Privet Drive, c'était lire et travailler. Ses devoirs scolaires étaient finis depuis déjà deux semaines et l'ennui avait fait écrire à Harry des longueurs supplémentaires. Harry avait aussi revu tous les sortilèges qu'il avait étudiés et les maîtrisait parfaitement grâce à une permission d'utilisation de la magie qu'il avait reçue, il y avait deux semaines de cela et de la part Cornélius Fudge.
Cher Mr. Potter,
Je tenais, d'abord, à m'excuser des calomnies que je vous ai fait subir l'an passé et je me surprend moi-même d'y avoir pensé. Comment vous qui aviez permis au monde magique des jours meilleurs auriez pu mentir sur le retour de Celui-Dont-On-N'ose-Prononcer-Le-Nom ? J'espère que mes excuses suffiront.
De plus, j'aimerais vous exprimer toutes mes condoléances pour la mort de votre parrain qui a été accusé à tord. Il a désormais été réhabilité et a reçu l'Ordre de Merlin, première classe, à titre posthume. Hormis la recherche du Seigneur des Ténèbres et de ses spires, les Aurors du ministère ont désormais pour objectif de retrouver Peter Pettigrow, dont nous connaissons désormais les vrais actes grâce au professeur Albus Dumbledore, qui nous a mis au courant de tout.
Pour appuyer mes excuses, je vous accorde l'autorisation d'utiliser la magie en dehors de Poudlard, alors que vous êtes un sorcier de premier cycle, pour l'usage que vous voulez et pour ne pas vous retrouver désarmer face à Vous-Savez-Qui. Votre professeur n'est pas au courant de cette permission et je vous invite à l'y mettre. Il est bien entendu évident que vous devez respectez le Secret commun à tous les sorciers en faisant attention à ne pas utiliser la magie devant les Moldus. Bien entendu, je sais que l'avenir des sorciers vous tient autant à cœur qu'à moi.
En vous répétant mes sincères condoléances,
Cornélius Oswald Fudge.
Harry avait été agréablement surpris par la lettre qu'il avait reçue du ministre de la magie et utilisait cette permission pour travailler différents sorts. Cependant il était difficile de travailler sans livre sur lesquels s'appuyer et avait uniquement travailler sur les manuels qu'il utilisait à Poudlard et les livres qu'il avait dont ceux offerts par Sirius et Remus au Noël dernier.
Harry, n'ayant plus l'envie de dormir, saisit un livre de Défense contre les forces du Mal et le lut. Qui aurait pu croire qu'il était celui qui a survécu et une célébrité dans le monde magique ?
Un peu plus tard dans la matinée, Harry entendit les voix des Dursleys dans la cuisine et décida d'aller prendre son petit déjeuner. Les Dursleys, peureux de recevoir un quelconque sort de la part de Maugrey, dont l'œil magique avait effrayé l'Oncle Vernon, ignoraient entièrement Harry, ce qui ne déplaisait nullement à ce dernier. Pour la première fois de sa vie, il pouvait manger normalement, garder ses affaires de magie dans sa chambre et faire ce qu'il lui plaisait. Grâce à la pratique intensive de la boxe, Dudley avait perdu du poids et avait donc cessé son régime, que l'Oncle Vernon qualifiait « de lapin ». Pourtant, même avec les trophées que Dudley avait remporté, il n'arrêtait pas de frapper les enfants de huit à dix ans en compagnie de sa bande de copains qui le surnommait Big D. Lors de ses promenades en soirée que Harry faisait simplement pour déranger Dumbledore, Harry surprenait toujours Dudley et ses amis à fumer et à boire au coin des rues ou encore à vandaliser tout ce qu'il trouvait et le seul siège de balançoire qu'il restait avait fini par céder.
Alors que l'Oncle Vernon lisait le Daily Mail, que la tante Pétunia observait les Piers qui restauraient leur jardin, l'émission de Dudley fut interrompu par un flash spécial. Harry pensa à augmenter le volume et soudain il augmenta tellement que les tympans des Dursleys et de Harry faillirent exploser. Surpris, Harry saisit la télécommande, baissa le son et écouta la journaliste qui disait :
« Cette nuit même, un triple homicide a été commis dans la banlieue de Manchester. En effet, deux jeunes filles accompagnées de leur frère ont été assassinées. Ils portaient alors de longues capes étranges pour la saison. La seule trace de l'éventuel meurtrier et une trace laissée dans le ciel d'une tête de mort et d'un serpent. Tout cela reste très mystique. Les spécialistes en pyrotechnie nous disent que ce feu d'artifice est impossible à réaliser surtout qu'aucun bruit n'a été entendu. Ce meurtre déjà étrange l'est désormais encore plus, conclut-elle ».
Harry remonta dans sa chambre, laissant les Dursleys en plan devant la télévision. Enervé, Harry saisit un de ses livres et le jetant contre le mur. Inutile, il se sentait parfaitement inutile alors qu'il était, selon la prophétie, le seul à pouvoir à vaincre Voldemort. Lire ses livres ne servait absolument à rien, maintenant. La solitude qui l'entourait au 4, Privet Drive plaisait à Harry. Il ne voulait ni des regards des autres ni de leur condoléances. Mais Harry aurait aimé être tenu informé. De plus, Hermione et Ron avaient certainement pris connaissance de certains événements dont Harry ignorait l'existence, alors qu'il en avait fait plus que tous les membres de l'Ordre du Phénix réunit. Il aurait certainement aimé y retourner, si Sirius n'était pas mort. Harry repensa alors à l'événement qui s'était produit devant la télévision, il avait monté le son de la télévision sans baguette magique, rien qu'en y pensant, étrange… Mais les réflexions de Harry furent interrompues par la Gazette du Sorcier que l'hibou avait déposé sur son lit, qui n'était d'ailleurs pas fait. D'ailleurs, la chambre de Harry n'avait rien de propre. Des parchemins traînés sur le sol jonché de taches d'encre, des plumes que Harry avait cassés s'amassés sur son bureau et depuis qu'il était arrivé, Harry n'avait pas non plus pensé à nettoyer la cage d'Hedwige. Il le ferait quand l'humeur lui viendrait. Hormis le désordre de sa chambre, l'apparence de Harry laissait à désirer. Sous ses yeux se dessinaient des cernes de fatigue et ses yeux brillaient d'une extrême froideur, l'expression que Harry voulait montrer. L'occlumancie avait atteint son objectif : plus aucune expression et plus aucune émotion ne devait se montrer sur le visage de Harry. Malgré cela, Harry avait désormais un physique assez avantageux. Il dépassait désormais le mètre quatre-vingts. La pratique du Quidditch avait désormais porté ses fruits et Harry possédait une carrure athlétique. Ses yeux vert émeraude, toujours aussi beaux, donnait à Harry son charme. Ses traits fins, qu'il héritait de son père, affinaient le visage de Harry et ses cheveux noir jais lui accordaient ce côté rebelle et désinvolte, plutôt séduisant. Mais Harry, lui, n'y accordait aucune importance. Il saisit donc la Gazette du Sorcier qui, il espérait, donnerait plus de détails sur l'attaque de sorciers :
Meurtre à Manchester : retour significatif de Vous-Savez-Qui
Aujourd'hui, aux alentours de trois heures du matin, trois jeunes sorciers de même famille ont été tués près de Manchester. La marque des Ténèbres est apparu près du lieu du crime ce qui signifie que le meurtrier est sans aucun doute l'un des mangemorts de Voldemort. Selon le ministère, le seul mangemort encore libre et susceptible d'avoir commis ce meurtre est Bellatrix Lestrange, qui a causé la folie de Frank et Alice Longdubat, anciens Aurors, et la mort du parrain du Survivant, Sirius Black. Le mobile plausible de ce meurtre est le fait que les trois sorciers soient d'origine moldue. Notre seul espoir subsiste en Harry Potter.
Ecrit par Rita Skeeter.
La période « d'emprisonnement » de Rita Skeeter dans un bocal de Hermione avait touché à sa fin et la journaliste pouvait réécrire, bien entendu, Hermione lui avait sans doute demandé de ne rien écrire de mauvais sur Harry, ce qui expliquait la dernière phrase de son article. Une fois de plus, Bellatrix Lestrange venait de tuer quelqu'un d'autre.
Le soir arriva lentement sur Little Whinging. Depuis que Voldemort avait tenté de rentrer dans Harry, il était affaibli et c'est pour cela qu'Harry ne faisait plus le moindre effort en occlumancie pour pouvoir voir certaines actions Voldemort. Mais littéralement épuisé et fatigué de revoir chaque nuit Sirius passer au-delà du voile, Harry décida de faire le vide d'émotion et pour une fois de dormir normalement. Harry s'assit donc en tailleur sur son lit et vida son esprit de toutes ses émotions. Une fois cela fait, Harry se coucha. Les jours qui suivirent furent d'un ennui mortel pour le « célèbre », malgré lui, Harry Potter, qui n'avait plus de livre à lire, plus de devoir à faire et rien sur lequel réfléchir. Harry se laissa donc aller et la tristesse le rattrapa. Il repensa à Sirius et aucune pensée joyeuse n'éclairait son avenir proche. Ses amis finirent par lui manquer et tout cela empêcha à Harry de pratiquer l'occlumancie.
Cinq jours plus tard, Harry fit donc un rêve des plus étrange. Il se trouvait dans une pièce lugubre et sombre. Le paysage qu'on pouvait voir par la misérable fenêtre était tout aussi inquiétant. La cicatrice de Harry brûla soudainement et il fit volte-face. Il vit alors une sorcière vêtue de noir face à Voldemort. Il reconnut Bellatrix Lestrange. La voix suraiguë et effrayante du mage noir se fit entendre :
« Tu n'es qu'une incapable ! Le deuxième échec en deux mois ! Tu n'es même pas capable de te procurer des livres… Pour toutes les avoir, il me faut des renseignements !
- Mais, Maître, je suis seule à travailler…
- Et alors, Bellatrix, de toute façon les autres ne tarderont pas à sortir. Mais pour l'heure, Endoloris ! »
Bellatrix Lestrange se tordit devant les yeux de Harry, qui n'eut nullement pitié d'elle.
Tout à coup, Harry se réveilla au 4, Privet Drive comme toujours perlant de sueur et la cicatrice en feu. Avec le temps il s'y était habitué. Décidément, Harry n'atteignait pas encore l'objectif qu'il s'était fixé : ne plus montrer aucune émotion. Il s'observa dans la glace, on pouvait lire dans ses yeux la tristesse, la colère et l'ennui. Son masque de froideur et d'impénétrabilité avait disparu. Mais Harry avait donc appris que Voldemort tentait de se procurer quelque chose et qu'il délivrerait bientôt ses mangemorts. Tout cela n'avait rien de réjouissant pour Harry mais aussi pour l'Ordre du Phénix qui n'était sans aucun doute nullement au courant.
Après avoir pris son petit déjeuner, Harry monta dans sa chambre. Il devait trouver une solution. Les visions qu'il avait de Voldemort étaient utiles mais dangereuses. Harry devait pouvoir continuer à les voir sans cependant se faire repérer par Voldemort. De plus, Harry devait apprendre à être froid, à ne montrer plus aucun sentiment, pour ne plus être faible. En tout cas, c'était le raisonnement que Harry eut à ce moment-ci. Il devait pouvoir « lire » mais ne pas « être lu ». Il pensa donc à utiliser la légimencie en combinaison avec la liaison magique qu'il avait avec Voldemort.
Harry se souvint alors de la formule que Rogue utilisait pour lire dans son esprit : « Legimens ». Harry eut soudain une idée. Il pointa sa baguette contre sa cicatrice et lança :
« Legimens ! »
Une douleur atroce s'empara alors de Harry qui tomba sur le sol se cognant contre son bureau. Des images lui vinrent soudain à l'esprit où Voldemort était à chaque fois. Harry eut du mal à rouvrir les yeux et chasser ces pensées. Il but un verre d'eau puis toucha sa cicatrice qui s'était ouverte. La douleur était atroce mais Harry devait désormais absolument fermer son esprit. Durant les cours que Rogue avait donnés à Harry, le maître des potions n'avait précisé aucun sortilège permettant de pratiquer l'occlumancie. Hermione aurait certainement pu l'aider en lui donnant un quelque conque livre qui lui permettrait de trouvait la formule pour utiliser ce sortilège. Il était seul, il devait se débrouiller seul… Il devait bloquer son esprit. Le sortilège de blocage pouvait peut-être fonctionner. Harry saisit sa baguette et pointa sa baguette une nouvelle fois sur sa cicatrice et lança :
« Blocus ! »
Le sortilège propulsa Harry qui était aussi bien lanceur et récepteur du sort contre le mur opposé. Harry se releva et s'affala sur son lit. De sa cicatrice, il s'échappait encore un filet de sang. Harry saisit un mouchoir et essuya sa cicatrice. La plaie se referma. Maintenant, Harry devait masquer toutes ses émotions.
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