Et la Lune perdit un de ses enfants
Disclaimer :Severus ne m'apparient pas, il appartient à J.K. Rowling.
Rating : K avec mention d'amour homosexuel
Résumé : Les derniers instants d'un homme brisé par la vie et déchu par les hommes.
Ceci est un drabble sur Severus. Il est amoureux d'un homme mais je n'est pas mis de nom, je vous laisse donc imaginer celui que vous voulez. Après la bataille finale.
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La Lune illuminait de sa lumière bienveillante le parc vide, donnant une teinte vert sombre aux feuilles et à l'herbe. Une mince silhouette ivoirine marchait, ses longs cheveux d'ébène flottant dans la brise. Sa peau diaphane semblait d'argent sous les rayons de l'astre nocturne et ses yeux aussi sombre qu'un lac de montagne sous le manteau de la nuit étaient rougis et des larmes, diamants beaux et purs sur sa peau, glissant sur ses joues allaient mourir sur ses lèvres. Car tout était fini. Enfin. Il n'avait plus l'obligation de vivre maintenant. Le monde était sauvé, le Mal vaincu, les enfants riaient de nouveau. Il avait accomplit sa part du marché et avait payé au centuple pour son erreur de jeunesse, c'était la loi du talion. Il avait payé et avait tout perdu. Sa fierté, sa dignité, son bonheur, son repos, sa santé mais surtout il l'avait perdu lui, l'homme de sa vie. Les yeux obsidienne s'emplirent encore de larmes. Oui, il l'avait perdu, si tant est qu'il l'ai eu un jour, à présent il avait succombé. Et Severus n'avait plus de raison de vivre. Détesté de tous, rejeté encore et encore et...encore. Martyrisé, méprisé, dédaigné, oublié et violenté. Avec raison, pensait-il. Mais maintenant, il n'en pouvait plus. Sa lumière, son salut, son espoir,sa rédemption n'était plus. Alors, à quoi bon continuer à souffrir ici. Il voulait s'endormir et ne jamais se réveiller. Fuir. Ou le retrouver. C'était lâche mais il n'avait jamais été courageux alors. Il s'assit au pied du saule pleureur, qui avait connu tant et tant de larmes d'enfants, près du lac argenté sous la Lune. Il la contempla une dernière fois, la Lune au sein de laquelle il s'était réfugié tant de fois déjà. Il regarda encore les étoiles puis le château au loin, illuminé et emplit de rire. Il approcha alors un flacon de cristal à ses lèvres et but la Mort qu'il avait enfermée lui-même. Alors qu'il allait clore les paupières, il lui semble voir une silhouette masculine penchée sur lui puis-était-ce le vent-un murmure, une voix si familière et tant chérie.
-Severus...
Et il ferma définitivement les yeux et un doux sourire étira ses lèvres.
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Cette nuit là, une violente pluie, comme les larmes d'une mère, s'abattit sur le parc du château épargnant seulement un saule pleureur près du lac. La Lune pleura la mort d'un de ses enfants et la nature toute entière partagea sa peine. Et dans le secret de la Nuit, une nouvelle étoile en rejoignit une autre, brillant de concert, à jamais réunies.
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Le lendemain, le corps délicat de plus jeune professeur de Poudelard, un héros de guerre, fut découvert et tous, notamment un vieil homme avec une longue barbe blanche, las, et qui semblait profondément meurtrit par la tragédie, et un homme aux yeux d'or et dont le visage était couvert de cicatrices, regrettèrent leur aveuglement et leur bêtise. Et le même mot fut sur toutes les lèvres.
-Pardon.
Fin
