Disclaimer : Persos à Tite Kubo, chanson de Rammstein ( sauvagement coupée ), que du patamoi en somme, et en plus je fais pas d'argent dessus, même que.
Eine, zwei, drei, vier, fünf
Un
jour, un an, une décennie, un siècle ? Combien de temps
encore à courir derrière une ombre, sans savoir où
elle va, sans savoir surtout ce qu'elle pense. Combien de temps
encore à vouloir lui parler sans oser. Combien de temps encore
à le voir poursuivre un idéal qui le fait tant
souffrir, sans rien pouvoir lui dire, sans rien pouvoir faire.
Et
il se demande combien de temps encore il laissera sa peur le dominer,
combien de temps encore il se contentera de suivre une ombre
solitaire sans rien oser faire pour s'en rapprocher.
Sechs, sieben, acht, neun, Aus.
Un
jour, un an, une décennie, un siècle ? Depuis combien
de temps est-elle partie ? Depuis combien de temps s'accroche-t-il à
un souvenir qui s'efface, quitte à poursuivre les fantômes
d'un passé qui s'estompe jour après jour ? Combien de
temps encore le carcan des lois lui donnera-t-il une raison de vivre
? Et combien de temps encore pourra-t-il mentir à l'ombre de
celle qu'il aimait ?
Il voudrait en sortir, il voudrait
s'échapper, il voudrait briser ce carcan, il voudrait à
nouveau se sentir libre, comme à l'époque.
"Si
je ne respecte pas les lois, qui le fera ?"
Mais
il n'a pas le choix, pas le droit. Lui qui cherchait à
s'évader, il n'a réussi qu'à s'enfermer un peu
plus, jusqu'à être prisonnier d'un serment trop lourd à
porter.
Il est la loi. Il la respectera.
Kuchiki Rukia sera
exécutée, et il y veillera.
Et alors peut être
Hisana pourra enfin s'évader.
Deux semaines, deux jours,
deux heures, et bientôt la liberté.
Kuchiki Rukia va
mourir.
Alle warten auf das Licht
Le
Soukyouku va être libéré bientôt. L'oiseau
de feu prendra la vie de Rukia. Et le capitaine Kuchiki n'a pas l'air
de s'en émouvoir. Il ne comprend pas. Pourtant, il a vu
son regard, lorsqu'il pense que personne ne le voit, lorsqu'il couve
presque la jeune Shinigami du regard. Ce regard qui l'empêche
d'espérer. Parce que Rukia Kuchiki ressemble trop à
Hisana Kuchiki. Parce que lui ressemble si peu à Rukia, à
Hisana. Jamais il ne pourra espérer un tel regard de la part
de son capitaine.
Et pourtant il a entendu la voix froide et sans
émotion du capitaine Kuchiki.
Kuchiki Rukia sera exécutée
dans deux semaines.
Et il ne peut pas l'accepter. Parce qu'il sait
que ce n'est qu'une carapace. Ou du moins il l'espère. Le
capitaine Kuchiki ne peut pas la laisser mourir comme ça.
Alors il la sauvera. Parce que c'est Rukia, et qu'elle ne mérite
pas de mourir.
Il la sauvera parce qu'il ne peut pas laissera pas
le capitaine Kuchiki souffrir en silence une fois encore.
Il ne
peut rien faire de plus, rien de plus que protéger les
arrières de l'ombre qu'il ne rattrapera jamais.
Deux
semaines, deux jours, deux heures, et bientôt il la libèrera,
et il rendra la lumière au capitaine Kuchiki. Dût-il
affronter celui qu'il respecte plus que tout.
Qu'il aime plus que
tout.
Fürchtet euch fürchtet euch nicht
Deux jours, deux heures, deux minutes. Le
Soukyouku sera libéré et il brûlera ses derniers
souvenirs d'Hisana. Et avec Rukia disparaîtra le fantôme
de celle qu'il aimait tant.
Il devrait sûrement se réjouir.
Il pourra affirmer aux yeux de tous sa loyauté, et peut être
enfin il retrouvera sa liberté. Il devrait se sentir sûr
de lui.
Et pourtant il y a cette crainte, cette douleur sourde au
creux de sa poitrine.
Alors il ne répond pas aux appels de
Rukia. Parce qu'il n'est pas sûr de pouvoir soutenir son
regard.
Il détourne les yeux et va se ranger sans un mot,
sans un changement d'expression.
Il sait qu'il devrait la
rassurer et lui expliquer pourquoi sa mort est nécessaire.
Mais
il a peur de ses reproches. Peur des reproches du fantôme
d'Hisana.
Deux jours, deux heures, deux minutes.
Le cauchemar
brûlera dans les flammes du Soukyouku.
Die Sonne
scheint mir aus den Augen
Sie wird heute Nacht
nicht untergehen
Deux
jours, deux heures, deux minutes.
Il s'est entraîné.
Il a bataillé dur, mais il a soumis Zabimaru. Il sauvera
Rukia. Il a atteint le Bankai pour ça.
Si juste un peu, il
peut être la lumière pour le capitaine Kuchiki, alors ça
lui suffira. Il espère que ça suffira.
Si juste un
peu, il peut contribuer à ce qu'il se libère de ses
chaînes, si un peu il peut contribuer à ce qu'il ne
sombre pas dans les ténèbres, ça lui suffira
sûrement. Même s'il n'a pas de reconnaissance. Il sera sa
lumière même s'il ne doit jamais l'éclairer que
de derrière.
Alors il ne doit pas perdre. Même s'il
l'affronte maintenant, il ne doit pas perdre. Il libèrera
Rukia et il lui rendra sa lumière.
Il ne peut pas perdre.
Il n'a pas le droit de perdre.
Deux jours, deux heures, deux
minutes.
"Indéniablement, tes crocs m'ont
atteint."
Mais est-ce que ça suffira
seulement ?
Und die Welt zählt laut bis zehn
Deux
heures, deux minutes, deux secondes. Les cordes du Soukyouku
cèdent.
Deux heures, deux minutes, deux secondes. Il sent
sa vie qui s'échappe.
Deux heures, deux minutes, deux
secondes. L'oiseau de feu, l'oiseau majestueux, l'oiseau qui a la
force de 1000 Zanpakutou se libère.
Deux heures, deux
minutes, deux secondes. Mais il n'a pas montré l'exemple au
Ryoka pour rien. Ichigo doit réussir là où il a
échoué. Il sent la vie qui le quitte alors que son
énergie spirituelle s'échappe aussi sûrement que
son sang.
Deux heures, deux minutes, deux secondes. L'oiseau de
feu va tuer définitivement le fantôme qui le fait tant
souffrir. Le fantôme qui lui apporte le peu de réconfort
que lui procure son existence. Le fantôme qu'il voit pour la
dernière fois.
Deux heures, deux minutes, deux secondes.
Mais qui veillera sur lui ? Qui veillera sur le capitaine
Kuchiki ? Même loin derrière, même s'il n'aura
jamais aucune reconnaissance. Il n'a pas le droit d'abandonner. Il
n'a pas le droit de mourir Il doit se relever encore une fois.
La
dernière fois.
Encore une fois.
Eins
Hier
kommt die Sonne
Le Soukyouku s'arrête en
hurlant sa colère. Un homme seul lui barre la route. Un homme
porté par le clan Shihouin. Un simple ryoka. Un vulgaire,
ridicule ryoka tient en échec l'oiseau de feu, et son reiatsu
surpasse celui de tous les autres. Un vulgaire Ryoka qui brille comme
le Soleil.
Seul.
Zwei
Hier
kommt die Sonne
Il entend une voix dans sa
tête.
"Réveille toi."
Le ton
brusque, sans concession, de Zabimaru. Un contact frais sur ses
plaies, qu'il sent se résorber, alors que son sang et son
reiatsu cessent de fuir.
"Abarai-san, tenez bon !"
La
voix peu assurée et timide de Hanatarou.
Il n'est pas mort.
Ils l'ont ramené.
Ils lui ont permis de sauver Rukia.
Malgré tout.
Tous les deux.
Drei
Sie
ist der hellste Stern von allen
Ce blanc bec, ce
vulgaire ryoka ne s'en tirera. Il s'est interposé entre Rukia
et son juste châtiment. Il va l'obliger à exécuter
lui même la sentence. C'en est trop.
C'était entre
Rukia, entre ses fantômes et lui.
Le ryoka est en
trop.
Trois, c'est trop.
Vier
Hier
kommt die Sonne
Il fuit avec Rukia dans les bras. Ils
ont réussi. Ils l'ont sauvée. Yoruichi Shihouin et
Ichigo d'un côté, Hanatarou et lui de l'autre, ils ont
réussi.
Rukia est saine et sauve.
Les précieux
souvenirs du capitaine Kuchiki sont saufs.
Ils ont réussi.
Tous
les quatre.
Die Sonne scheint mir aus den Händen
Il a l'air tellement fragile, dans ce
lit, blessé, affaibli, brisé. Le kimono blanc du
convalescent ne fait que lui donner l'air plus fragile encore. Ça
n'aurait pas dû arriver. Ça n'aurait jamais dû
arriver. Il n'a jamais voulu ça. Jamais il n'a voulu le voir
si fragile, si abattu.
"Tu dois penser que je mérite
ce qui m'arrive. Tu dois être heureux de me voir comme ça."
Non
! Jamais ! Quelle joie pourrait-il tirer à le voir si faible,
si malheureux ? Il voulait juste le protéger, contre lui-même
s'il le fallait. Juste le réchauffer, même s'il devrait
toujours rester derrière, ne jamais être reconnu.
Même
s'il devait cacher son désir de le protéger derrière
des fanfaronnades et des défis absurdes.
Parce qu'il ne
pouvait pas l'aimer. Parce qu'il n'avait pas de droit de l'aimer. Il
n'avait pas le droit de lui causer plus de souffrances.
Il voulait
simplement le réchauffer, caché derrière sa
position de vice capitaine.
Un an, une décennie, un siècle,
ou peu importait combien de temps encore.
Kann verbrennen kann euch blenden
Il avait ignoré
son vice-capitaine, prenant ses provocations brouillonnes de
ressortissant mal dégrossi du Rukongai pour de la haine.
Il
s'était trompé.
Il s'était brûlé.
Ses
crocs l'avaient touché.
Sa sincérité rustre
et pataude l'avait ébloui.
Combien de temps encore
l'aurait-il ignoré, sans toute cette histoire ?
Combien de
temps encore l'aurait-il fait souffrir de son indifférence ?
Combien de temps encore Renji aurait-il payé son aveuglement
?
Un an, une décennie, un siècle... Il aurait couru
après des fantômes au lieu de voir ce qu'il avait.
Wenn sie aus den Fäusten bricht
Et maintenant il
reste silencieux.
"Taichou... Ce que je voulais dire
c'est que... Je n'ai jamais été heureux de vous voir
blessé... Parce que je... Je... Je vous aime..."
Il
reste silencieux, sans expression.
Il l'a encore blessé,
avec ses manières rustres de paysan. Il n'a fait que souligner
leur différence. Lui, le chien errant du Rukongai, comment
pourrait-il un jour espérer poser ses mains sales sur la fine
fleur de la noblesse du Seireitei, le chef du clan Kuchiki. Ils ne
viennent pas du même monde.
Et ça, rien ne peut le
changer, même pas les années.
Alors il n'a plus qu'à
partir.
Une décennie, un siècle, un millénaire
même ne combleront pas le fossé qui les sépare.
Legt sich heiss auf das Gesicht
"Je vous
aime"
Peut être que justement la lumière
qui émanait de Renji, cet amour mal dégrossi, mais
franc et sincère, peut être était-elle simplement
trop vive pour qu'il la voie, et il préférait suivre un
fantôme vers les ténèbres que d'être
aveuglé par la lumière.
Mais maintenant, trois
simples mots réchauffent son coeur qu'il croyait gelé à
jamais.
Trois simples mots réchauffent son coeur et
libèrent ses émotions. Et enfin, il autorise une larme
à rouler sur sa joue.
Après tout, les lois ont-elle
le pouvoir de l'empêcher d'aimer, de l'empêcher d'être
aimé ?
Il attrape le bras de Renji et le tire vers
lui.
Une décennie, un siècle, un millénaire,
il sait que son vice capitaine prendra le temps qu'il faudrait pour
lui réapprendre à vivre.
Sie wird heut
nacht nicht untergehen
Und die Welt zählt
laut bis zehn
Un siècle, un millénaire,
l'éternité, peu importe le temps que prendra
l'expiation de sa faute, il doit en profiter. Même pour une
seule seconde. Il referme ses bras autour du corps frêle de son
capitaine, de peur qu'il s'enfuie, de peur qu'il se reprenne.
Un
siècle, un millénaire, l'éternité, peu
importe le temps que ça prendra pour que leur société
admette ce qui lui parait inacceptable. Une fois de plus, il va
franchir le fossé qui sépare leurs deux mondes, parce
qu'il a suffisamment sacrifié pour le bien de la Soul Society
pour avoir le droit enfin d'aimer en paix. Il laisse aller sa tête
sur l'épaule rassurante de son vice capitaine.
Un siècle,
un millénaire, l'éternité, peu importe le temps
qui passera, peu importe le temps que durera sa vie, elle vient de
prendre un sens, et elle sera éternellement illuminée
par cette simple seconde. Par le souvenir de sa main dans les cheveux
de jais du chef du clan Kuchiki. Par le souvenir du léger
frisson de son capitaine alors qu'il embrasse son front, ses joues,
ses lèvres. Par le souvenir de ce moment où le
capitaine Kuchiki lui a appartenu, à lui seul.
Un siècle,
un millénaire, l'éternité, peu importe le temps
qu'il lui faudra pour faire accepter ce que les autres considèreront
immanquablement comme une faute. Sa vie priver ne regarde que lui et
il a le droit d'aimer qui bon lui semble, alors il répond aux
baisers de Renji.
Un siècle, un millénaire, une
éternité, ou plus, c'est le temps qu'il lui faudra pour
se faire pardonner d'avoir profité de la faiblesse de son
capitaine. Mais lui aussi a le droit de rêver. Et cette fois,
il étreindra ce corps d'albâtre ailleurs que dans ses
rêves. Pour pouvoir chérir ce souvenir jusqu'à sa
mort, quelles qu'en soient les conséquences.
Un siècle,
un millénaire, une éternité, peu lui importe le
temps qu'il lui reste à vivre, puisqu'il sait maintenant que
tant que son vice capitaine sera à ses côtés, il
pourra enfin affronter l'existence sans appeler la mort de ses voeux
tous les automnes, invariablement, en se rappelant ce qu'il a
perdu.
Alors il se permet de penser à Hisana.
Encore une
fois.
Parce qu'il veut la remercier, pour tout ce qu'elle lui a
apporté. Parce qu'il veut lui demander pardon, parce qu'il va
tourner la page.
Alors il la remercie silencieusement pour ce
qu'elle était, et il s'excuse parce qu'il va se donner à
un autre. Il pense très fort à Hisana.
Une dernière
fois.
Eins
Hier kommt die
Sonne
Il se réveille aux côtés de
son capitaine. Byakuya Kuchiki dort en présence d'une tierce
personne.
C'est la première fois qu'il voit ça.
Zwei
Hier
kommt die Sonne
Il sent une main dans ses cheveux. Un
geste doux et tendre qui l'apaise. Il pensait ne jamais plu connaître
cette sensation.
Enfin, quelqu'un d'autre qu'Hisana lui
fait ressentir cette sensation de plénitude et de
sécurité.
Son Second.
Drei
Sie
ist der hellste Stern von allen
Le capitaine Kuchiki
entrouvre les yeux. Il devrait s'excuser pour ce qu'il a fait...
Il
compte jusqu'à 3.
Vier
Und
wird nie vom Himmel fallen
Des lèvres sur les
siennes. Il s'autorise un micro sourire et passes ses bras autour des
épaules de Renji pour répondre à son
étreinte.
Un raclement de gorge les rappelle avant qu'ils
ne puissent aller beaucoup plus loin. Mais peu lui importerait que
tous soient au courant de la nouvelle transgression du chef du clan
Kuchiki, après tout, il a bien décidé qu'il ne
laisserait plus personne lui dicter la manière de conduire sa
vie privée.
S'ils n'étaient pas toujours dans les
quartiers de la quatrième division.
Fünf
Hier
kommt die Sonne
Il reste coit un bref
moment avant de hurler sur Hanatarou en lui disant qu'il aurait pu
frapper. Après tout, c'est sûrement la meilleure manière
de noyer le poisson, il ne faudrait pas que son capitaine ait des
ennuis, et Hanatarou pensera peut être qu'il a mal vu, après
tout, il s'est vite ressaisi et est redevenu lui-même très
rapidement.
En cinq secondes.
Sechs
Hier
kommt die Sonne
Il soupire et se redresse, jetant
sans douceur son kimono sur les épaules de Renji. Son côté
rustre peut être bien dans certains cas, mais des fois il
confine à la bêtise. Comme si hurler sur le pauvre
Hanatarou allait changer le fait qu'ils étaient tous les deux
nus dans le même lit - une place.
Malgré les
protestations du jeune lieutenant de la quatrième, il se
rhabille et passe son Zanpakutou à sa ceinture, faisant
sèchement signe à Renji de faire de même.
Et
ils regagnent la sixième division.
Sieben
Sie
ist der hellste Stern von allen
Une fois de plus, il
se retrouve à suivre une ombre. Et son capitaine vaque
froidement à ses tâches comme si de rien n'était.
Et il ne comprend plus rien. Et il essaie de ne rien faire paraître.
Y compris lorsqu'il apprend que le capitaine l'a fait convoquer dans
la soirée.
A 7 heures.
Acht, neun
Hier
kommt die Sonne
Il fait signe à Renji de se
relever alors que celui-ci s'agenouille, s'apprêtant à
se répandre en excuses absolument hors de propos. Mais après
tout, son vice capitaine a toutes les raisons de penser qu'il lui en
veut, parce qu'il ne le connait pas si bien qu'il veut le dire, et
qu'il ne sait pas, et n'a jamais su faire la part entre privé
et professionnel.
Il a donc fallu que lui, le capitaine, le fasse
pour deux.
Il hésite un instant et passe ses bras autour
des épaules de son vice capitaine avant de déposer un
timide baiser sur ses lèvres.
Professionnalisme ou pas, il
n'aurait jamais cru que ces huit ou neuf heures lui paraîtraient
si longues.
Aus
Répondant
sans vergogne au baiser providentiel de l'homme dont il a tant et
tant rêvé, il ferme la porte du pied.
Un peu
d'intimité, enfin...
(
Pour les non germanistes, traduction approximative parce que je suis
une fainéante et que j'ai la flemme d'aller chercher les mots
qui me manquent / vérifier les mots dont je suis pas sûre.
Un,
deux, trois, quatre, cinq
Six, sept, huit, neuf, dix,
dehors.
Tout attendent la lumière
Vous craignent, ne
vous craint pas
Le Soleil brille dans mes yeux
Il ne se
couchera pas cette nuit
Et le monde compte tout fort jusqu'à
dix
Un
Le Soleil arrive
Deux
Le Soleil
arrive
Trois
Il est l'étoile la plus claire de
toutes
Quatre
Le Soleil arrive
Le Soleil brille de mes
mains
Peut brûler, peut vous éblouir
Si il se
réfracte des poings ( oui oui tout à fait )
Il
réchauffe le visage
Il ne se couchera pas cette nuit
Et
le monde compte tout haut jusqu'à dix
Un
Le Soleil
arrive
Deux
Le Soleil arrive
Trois
Il est l'étoile
la plus claire de toutes
Quatre
Et ne tombera jamais du
ciel
Cinq
Le Soleil arrive
Six
Le Soleil arrive
Sept
Il
est l'étoile la plus claire de toutes
Huit, neuf
Le
Soleil arrive
Dehors )
