Disclaimer : Les personnages du château de Hurles ne m'appartiennent pas (dommage...)
Bonjour à tous ! Je suis toute nouvelle ici et c'est ma première fanfic alors je n'ai pas fait quelque chose de "parfait" pour moi. C'est une petite histoire pour m'amuser.
J'espère qu'elle vous plaira !
Les "malheurs" de Sophie
Chapitre un
Ce matin, comme tous les autres d'ailleurs, Sophie s'était levée un peu avant le soleil et avait tourné la poignée de la porte du côté violet, afin de cueillir des fleurs pour la boutique. En effet, depuis que la jeune femme avait retrouvé sa véritable apparence, les clients étaient encore plus nombreux que d'habitude. Sophie répondait tout simplement à cela que s'il y avait autant de clients, c'était parce que tout le monde à Halle-neuve était au courant de la mort de la Sorcière du Désert et que tous espéraient apercevoir le grand héros (en l'occurrence Hurle) qui les en avait débarrassés.
Malheureusement pour elle, le « héros » en question n'avait pas la même hypothèse concernant l'affluence des clients à la boutique car si on regardait la clientèle de plus près, on ne pouvait que constater la présence flagrante de dizaines de jeunes hommes qui ne venaient que pour lancer des regards charmeurs à la vendeuse et, bien sûr, acheter un bouquet ou deux. Sophie, elle, ne remarquait absolument rien, et leur vendait des fleurs innocemment, à grands renforts de sourires. Elle ne remarquait pas non plus que tous les jeunes hommes disparaissaient le plus rapidement possible à chaque fois qu'elle entendait grincer la porte du fond, Hurle les fixant d'un regard meurtrier. Et ce jour-là encore, elle avait terminé sa cueillette et disposait les fleurs dans des vases. Puis elle entrait dans la boutique, ouvrait la porte de la rue et s'installait derrière le comptoir. C'est alors qu'elle entendit le grincement si familier de la porte du fond.
Bonjour Sophie ! Déjà cloitrée dans ta boutique ? Bailla Hurle.
Bonjour, oui je suis dans la boutique et non je ne changerais pas cette habitude parce qu'il faut bien gagner de l'argent, compte tenu que tu dépenses toutes les économies dans des vêtements !
Et bien ! Tu es déjà de mauvaise humeur ? C'est pas drôle, tu sais, parce que je n'ai encore rien dit ! Ricana le magicien.
Sophie soupira. Il s'était écoulé un mois depuis qu'elle avait brisé le pacte qui unissait Hurle à Calcifer et rien n'avait vraiment changé dans la petite vie de la jeune femme. A une exception près : Michael partait rendre visite à Martha bien plus souvent qu'avant, comme si tout danger de voir Hurle tomber amoureux de sa fiancée avait été écarté. Calcifer aussi partait de temps en temps, histoire de se promener un peu, laissant Sophie seule avec le magicien. Dans ces moments-là, elle n'avait qu'une seule envie, se cloitrer le plus vite possible dans la petite boutique car, curieusement, elle n'avait pas du tout envie de se retrouver en tête-à tête avec Hurle. Mais celui-ci ne l'entendait pas de cette oreille et aujourd'hui, il était là, appuyé fermement contre la petite porte donnant sur le salon.
Qu'est-ce que tu veux ? demanda Sophie, un peu frustrée d'être ainsi coincée entre le magicien et la foule qui se pressait dans le magasin.
Je m'ennuie ! Soupira le jeune homme avec un regard qui voulais dire « je suis dans un état de tristesse tel que je vais faire une crise de vase verte d'un instant à l'autre » (nda : et oui on peut dire tout ça dans un regard)
Désolée mais je ne peux rien faire contre ça. Tu n'as pas de commandes de sorts ?
Comme à son habitude, Hurle éluda discrètement la question.
Oh, quelles jolies fleurs ! Tu les as cueillies encore très tôt ce matin, je ne t'ai pas vu sortir !
Normal, je me lève avant le soleil. Et toi vers midi ! Tiens au fait, pourquoi est-tu levé si tôt ?
Hem…Et bien, quand je me lève à midi, tu as préparé le repas et tu as déjà mangé, donc je mange tout seul. L'après-midi, tu te terres dans ta boutique et n'en ressorts que pour préparer le repas du soir. Ensuite, nous mangeons tous les trois (avec Michael), tu fais la vaisselle et tu nettoie la pièce de fond en comble ! Résultat : je vais me coucher le soir sans jamais t'avoir parlé de toute la journée ! J'ai l'impression de vivre avec un fantôme.
Si tu t'ennuies, va te promener ! Moi, j'ai du travail.
C'est pour cela qu'aujourd'hui, je vais t'aider à la boutique ! conclut-il avec un grand sourire.
QUOI ?
S'il te plait Sophiiiiiie ! Implora Hurles.
Je suppose que si je refuse, j'ai droit à la vase verte pour le diner …Bon, d'accord.
Youpi ! Cria Hurle avant de lui dédier son plus beau sourire. Après tout ça ne doit pas être très sorcier de faire tourner une boutique de fleurs.
Bon et bien, met un tablier alors et vite, j'ouvre la porte de l'allée.
A vos ordres madame la fureteuse - !
Il accompagna ses paroles d'un superbe sourire et, le temps d'un battement de paupières, posa un rapide baisé sur la joue de Sophie.
Cette dernière crut que son cœur s'était arrêté durant cette fraction de seconde.
''C'est la première fois qu'il…qu'il… il est devenu complètement fou !'' pensait la jeune femme.
Après avoir enfilé son tablier, le jeune homme revint auprès elle.
C'est moi !
Je le vois bien ! répliqua celle-ci avec un soupçon de colère, colère due au fait qu'elle avait énormément de mal a cacher ses joues rouges tomate.
Ohhhhhhhh ! Sophie ! Tu es toute rouge ! Il y a quelque chose qui ne va pas ? Tu es malade ?
Rien ! Tout va bien ! Occupe toi plutôt des clients.
Approchez mesdames et surtout messieurs ! Venez voir la magnifique, la radieuse, la sublime Sophie !
Mais ça ne va pas ! Arrête tout de suite ! Hurle !
Mais c'est pour ça qu'ils sont là, non ? Tous ces hommes. Décréta Hurle en la fixant de ses deux yeux bleus. Sophie avait l'énorme pressentiment qu'il ne rigolait plus du tout.
C'est ridicule. Et puis de toute façon, qu'est-ce que ça peut me faire ? Ils m'achètent des fleurs, c'est tout ce qui compte.
Ca ne te dérange peut-être pas, mais moi si !
Monsieur est jaloux ? Ricana Sophie.
Et si je te répondais oui, tu dirais quoi ?
Sophie ne trouva rien à répondre. Sauf une chose.
Bonjour madame. Que puis-je faire pour vous !
Hé ! C'est moi qui me dérobe d'habitude ! Sophie !
C'est un très bon choix madame.
Sophie…
Absolument monsieur, ce sont des fleurs cueillies ce matin.
Bon, je vais me promener. A plus !
La porte du fond claqua et Hurles disparut.
Sophie ne s'était pas retournée depuis la fameuse question, ses joues ayant flambé de nouveau face à la réplique pour le moins étrange de la part du magicien.
Et maintenant, je fais quoi ? Maugréa Sophie. Je suis sûre qu'il est furieux que je ne lui aie pas répondu. Oh et puis zut ! S'il veut bouder, qu'il boude ! Tant pis pour la vase verte !
Elle ne revit pas Hurle de la journée. Pas même pour le repas du soir. La jeune femme remarqua seulement que la poignée de la porte avait été tournée vers le repère violet, qui menait au jardin à la lisière du Désert, peu après leur conversation dans la boutique.
Zut et zut ! S'il a décidé de bouder jusqu'à la fête de mai (on est en mars) et bien je n'en ai rien à faire ! Je ne m'inquiète pas du tout pour lui d'abord !
Oh que si tu t'inquiète. Répondit Calcifer. Tu es morte d'inquiétude ! La preuve, tu n'arrêtes pas de me parler de lui depuis que Michael n'est plus là (nda : je veux dire qu'il est partit se coucher).
Mais non ! Tu t'imagines des choses ! Je ne parle pas de lui tout le temps !
Moui…bien sûr…Siffla le démon du feu en se renfonçant entre les bûches.
Il ne réapparut pas du reste de la soirée. Lorsque Sophie se leva le lendemain avant l'aurore, elle ouvrit la porte sur le repère violet afin d'aller, comme d'habitude, couper ses fleurs. Elle arpentait un chemin bordé de jonquilles lorsque…
Bonjour Sophie ! Cria Hurles, le sourire aux lèvres.
L'interpelée se retourna d'un bloc.
Mais…Tu n'es pas fâché ? Et pourquoi n'es-tu pas venu manger hier ? Michael s'inquiétait !
Seulement Michael ? demanda tristement le magicien.
''Bien sûr que non'' pensa Sophie, mais elle n'allait quand même pas lui avouer qu'elle n'avait presque pas dormi de la nuit à cause de sa « fugue ».
Qu'est-ce que tu fais là ? répliqua-t-elle pour seule réponse.
Tu te souviens de ma théorie du « je ne peux plus te voir de la journée » ? Et bien, aujourd'hui, la boutique est fermée ! Ce sera désormais comme ça tout les dimanches à partir d'aujourd'hui.
Mais ça ne va pas ? Je veux travailler tous les jours moi !
Ca veux dire que tu ne veux plus me voir ?
…mais non…
Bon ! Alors, c'est réglé ! Aujourd'hui, la boutique ferme et toi, tu reste avec moi ! -
O.o
Elle ne trouva plus rien à répondre. Hurle avait dit cette phrase avec un regard qui disait « j'ai eu la meilleure idée du siècle et tu n'as pas intérêt à refuser ».
…Hé ! Comment ça je reste avec toi !
Le jeune homme la regarda et arbora un sourire ravi...
Voila ! Fin du premier chapitre ! J'espère qu'il vous a plu -
Si c'est le cas (et même si ça ne vous plait pas) je vous supplie de clicquer sur le petit bouton en bas a droite qui vous regarde de ses petits yeux tristes et vous dis : "clique moi ! T.T "
A la prochaine pour le chapitre 2 !
