Disclamer : Tout à Stéphanie Meyer
Beta : LouveCB
Se déroule avant Fascination
Les personnages ne semblent pas être qui ils sont...
Alors que je me promène dans les bois, j'ai entendu des pleurs d'un enfant. Pourtant je suis loin des chemins. Me serais-je tant égaré que cela. Carlisle a raison, rester seul m'éloigne de la réalité. Mais en même temps, être entouré de couple ne m'aide pas. Entendre leurs pensées est énervant surtout avec leurs idées d'essayer de me trouver une personne avec qui passer mon éternité. J'aime ma solitude même si parfois elle me pèse sur le dos.
Je ressors de mes pensées en entendant les pleurs. Je gémis doucement. Je suis vraiment trop tête en l'air. Je m'approche de la source du bruit. Heureusement que j'ai chassé parce que l'odeur est divine. Je suis à cent mètres des pleurs. Un enfant. Un bébé. Une fille. Elle sent bon. Qu'elle âge peut-elle avoir ? Je ne suis pas doué avec ces choses-là.
Je n'entends que les bruits d'un cœur. Etonnant qu'une chose si fragile puisse se retrouver seule. Je m'avance doucement. La petite fille est assise contre un arbre, recroquevillée sur elle-même.
Sans un bruit je suis accroupi à ses côtés.
« Bonjour » dis-je doucement.
Ses yeux embués de larmes me regardent avec étonnement, peur, soulagement. Comment un bébé peut-il ressentir autant de chose ? Je passe mes doigts dans ses cheveux pour enlever les feuilles.
« Comment t'appelles-tu ? »
« Gabrielle. » dit-elle de sa jolie voix.
« Où sont tes parents ? » demandai-je doucement.
Elle hausse les épaules, ses larmes coulent toujours. Je regarde rapidement autour de nous si je détecte une présence. Rien. Cela est bizarre. Je me lève et vais faire le tour en courant mais, avant de partir, une petite main s'accroche à mon jean. Je baisse les yeux.
« Me laisse po. » demande la petite Gabrielle.
Je m'accroupis et lis dans ses pensées, mais je dois communiquer avec elle.
« Comment es-tu arrivée ici ? »
« Je sais po. Z'étais avec papa, il m'a fâché et poufffff ! Plus là ! »
« Tu veux bien venir avec moi, on va retrouver tes parents. »
Elle fait non de la tête.
« Pourquoi ? » demandai-je
« T'es zoli. »
« Merci. Tu sais chez moi, il y a de la glace. Tu veux en manger ? »
Mon don est pratique. Elle a envie de glace à la framboise. Alice qui me surveille sûrement est partie m'en acheter.
« Merci Alice. » dis-je à voix haute. Je sais que ma sœur me surveille.
Je pourrais presque entendre son rire cristallin.
« C'est qui Alice ? » demande la petite fille.
« Ma sœur. Tu veux la voir ? »
« Elle est auzi zolie que toi ? »
« Tu ne veux pas le voir par toi-même ? »
J'ai piqué sa curiosité. Elle se lève et prend la main que je lui tends. Ma froideur ne la dérange pas. Je la colle à moi et part doucement vers la maison sauf qu'à cette vitesse on va y coucher.
« On va faire de la magie. Tu veux bien ? »
« Oui »
« Très bien, tu vas fermer les yeux très fort et quand tu les ouvriras on sera chez moi. D'accord ? »
Elle fait oui de la tête en se mordant la lèvre inférieure. Cette petite est mignonne comme tout. Mon Dieu ! C'est moi qui viens de dire ça ? Emmett va m'en envoyer plein la figure pendant des siècles. Je soupire, et baisse le regard vers Gabrielle qui a déjà fermé ses petits yeux très fort. Je m'élance rapidement à travers la forêt de Forks. En quelques minutes nous sommes arrivés.
« C'est bon tu peux ouvrir les yeux. » murmurai-je.
Toute la famille sort de la maison, étonnée.
« Que nous ramènes-tu là ? » demande mon père.
« Je l'ai trouvée dans la forêt. Tu veux aller manger de la glace avec Alice et Rosalie ? »
Rosalie la trouve adorable, je sais qu'elle aurait aimé avoir un bébé. Je lui fais un sourire compatissant. C'est vrai que je n'ai jamais eu ce problème.
Alice s'avance en sautillant vers nous mais Gabrielle s'accroche à moi.
« Avec toi aussi. »
Je pars à la cuisine avec les filles. La petite mange sa glace et s'en met partout, y compris sur ses vêtements.
« Regarde ce que j'ai acheté aussi ! » sourit Alice
Elle nous montre une petite robe rose pale.
« Tu es la meilleure Alice. »
Je sais. Elle me tire la langue.
« On devrait la ramener à ses parents » propose Esmé attendrie.
Même si j'aimerai bien la garder. Cette petite puce de deux ans est adorable et qu'Est-ce qu'elle est belle pour une humaine.
Je souris doucement à maman.
Où sont ses parents ? Me demande Carlisle
« Je ne sais pas, je n'ai détecté qu'elle dans la forêt. En plus, elle était loin des sentiers. Elle a dit qu'elle était avec son papa et poufff, plus rien. »
Carlisle commence a élaboré des théories qui me donneraient presque mal à la tête. Comment est-ce possible ? Aurait-elle un pouvoir ? Qui sont ses parents ?
« Je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas. » dis-je amusé
Il soupire, je me retiens de rire.
« Ce n'est pas drôle ! En tout cas, il faut prévenir la police. Leur dire que la petite est chez nous. » dit Carlisle.
« J'irai. Esmé, tu m'accompagnes ? »
« Bien sûr, mais nous irons demain, il est trop tard. »
On regarde tous Alice.
« « Oui j'ai prévu un pyjama ! Elle peut dormir dans ta chambre ? » me demande Alice.
« Mais oui Alice comme ça toi et Jasper pourraient faire des folies de vos corps toute la nuit. »
« Chut ! Pas devant les enfants ! » dit-elle bouchant les oreilles de la petite qui est toujours sur mes genoux.
Elle nous sourit innocemment. Je monte la coucher. Avant de se coucher, elle m'embrasse sur la joue. Je reste près d'elle. Je crois que je me suis attaché à elle. J'ai une pensée pour ses parents ou du moins son père qui doit être mort d'inquiétude. Je n'ai pas vu sa mère dans sa tête. Juste en photo.
« Alors on s'attache ? » demande doucement Emmett. « Qui aurait cru qu'une enfant te sortirait de là. »
« Emmett, ne pense pas n'importe quoi. Elle a des parents, je ne vais pas la garder ! »
Peut-être mais tu souris. Ça faisait longtemps que l'on ne t'avait pas vu ainsi. Il me presse doucement l'épaule avant de sortir.
Elle mignonne. Si on pouvait la garder. Soupire Rosalie
« On ne peut pas » murmurai-je
Alice à ce moment a une vision. Hop hop hop, c'est pas prévu ça. Ça va pas du tout…
Le lendemain, Gabrielle, Esmé et moi partons voir la police. Personne ne l'a réclamée. Comment est-ce possible ?! Ils vont poser des affiches comme quoi elle a été retrouvée.
Le shérif Swan nous informera s'il a des nouvelles. Les parents doivent habiter à Forks, ils devraient rapidement la récupérer. Cela m'attriste un peu.
Quand on rentre Alice a une vision. On va la garder trois jours. Par contre, elle me cache autre chose.
Génial ! Une bande de vampires doit s'occuper de cet être fragile. Va-t-on y arrivé ? Avec Jasper et Emmett qui font tout le temps les idiots, on est mal. Certes je ne suis pas mieux.
Alice a déjà prévu du shopping. Je voulais poser des affiches mais elle a dit que ce n'étais pas la peine.
Plus les heures passent, plus je m'attache à elle. Elle aussi. La rupture va être dure et ça fait une journée qu'elle est avec nous.
« Je peux jouer avec Emmett et Jasper ? Comme hier ? »
« Comme hier ? » demandai-je perdu.
« Voui ! »
Elle y repense. Oh Mon Dieu, ! Ils n'ont pas osé ? Si. Gabrielle n'est pas un ballon !
« Emmett, Jasper. » dis-je avec un ton menaçant
« Oui chouchou ? » demande Jasper
« Ne m'appelle pas comme ça ! » dis-je sur le même ton.
« Elle est toujours entière pour notre défense. » explique Emmett.
« Et son père il va en penser quoi ? Bande d'idiot ! »
« Mais ze veux jouer ! »
« Aller, soit cool ! On lui fera rien ! »
Devant leur tête à tous les trois, je cède. Ils vont me tuer. Que vont-ils inventer d'autre ?
« OH NON PAS CA EMMETT ! » hurlai-je
Il est malade, ils veulent aller se baigner dans la rivière avec du courant. Ils veulent la noyer ou quoi ?
« NON EMMETT ! » Rajoute Alice.
Ouf. Par contre, mon cœur de pierre se ramollit, elle m'a demandé d'aller se promener dans les arbres et bien sûr j'ai cédé. Je l'ai emmené sur la cime des arbres. C'est beau d'être enfant, elle n'a pas peur, alors qu'avec les autres… ils ont peur, sont méfiants à notre encontre, ce qui ne les empêchent pas d'être fascinés. Mais Gabrielle est naturelle avec nous, curieuse, contente d'être là. Elle nous apprécie et n'a pas peur.
En plus cette petite humaine nous a même fait jouer à la chaise musicale.
Du haut de ses deux ans, elle est très évoluée nous a dit Esmé. Je la crois, je n'y connais rien en enfant.
Bien sûr on l'a tous laissée gagner même si avec Emmett on a cassé une chaise en nous rentrant dedans.
« Dit mon papa, il vient quand ? » demande Gabrielle alors qu'on regarde le manga Olive et Tom sur l'écran plat.
« Demain, ma puce, demain. Après tu rentreras chez toi, avec ta famille. »
Je vois sa lèvre tremblée et ses yeux s'embuer de larmes.
« Mais ze t'aime bien moi… » dit-elle triste.
Je la serre contre moi.
« Moi aussi » murmurai-je « Moi aussi. »
Elle pleure. Mon dieu que l'immortalité est cruelle. La famille a raison, il me faut quelqu'un. Je ferais un effort mais leurs pensées sont tellement superficielles et inintéressantes.
Alice passant en revue toute sa garde-robe dans sa tête, arrive.
« Ne t'en fait pas, je suis sûre que tout va s'améliorer. »
Dis-moi ce que tu me caches. S'il te plait. »
« Non. Le téléphone va sonner. »
Esmé décroche.
« Chef Swan, la petite est chez nous, vous pourrez passer la récupérer demain. Merci à vous. Au revoir. »
« Tu vas revoir ta famille demain. »
Un sourire s'accroche à son visage. Je ne peux que le lui retourner. Je l'éblouis. J'aime voir ses yeux pétiller devant notre beauté à tous. Devant nos gestes rapides. Elle a essayé de soulever le canapé comme Emmett l'avait fait. Cet idiot a fait sa musculation en soulevant le canapé avec Gabrielle dessus. La petite a voulu faire pareil avec Emmett. Bien sûr elle n'y arrivait pas mais avec Rosalie on l'a aidé. Le canapé a failli craquer. Au début elle était toute souriante mais quand elle nous a vu elle a grimacé.
« Po drôle » a-t-elle boudée.
On a rigolé. Elle a essayé de courir aussi vite que Jasper, elle s'est pris les pieds dans le tapis au bout de deux mètres. Ces quelques jours ont été revigorants pour tous et surtout pour moi.
Emmett a même proposé que je ramène plus souvent les enfants des autres.
J'entends une voiture arrivée. Je ne comprends pas pourquoi ils ont tous voulu aller chasser aujourd'hui. Que me caches-tu Alice ?
Gabrielle me tient la main. On ouvre la porte d'entrée. Un homme… Non, un jeune homme de dix-huit environ sort de ce que l'on peut appeler une voiture. Ma petite puce court vers lui et lui saute dans les bras. Elle l'embrasse sur la joue.
« Tu es tout chaud ! »
Elle repense à la froideur de ma peau et lui, il pense à … En fait je ne sais pas, je fronce les sourcils. Non mais c'est quoi ce bordel. Pourquoi je capte rien ? Par contre l'esprit de la petite est pleine de pensées heureuse pour son père. Je l'envie dans un sens.
« Tu ne dois plus jamais faire ça, Gabrielle. Tu m'as fait très peur. » dit le père qui visiblement s'est inquiété.
Il n'est pas un peu jeune pour être papa ? Je le détaille un peu plus alors qu'il avance vers nous. Grand, plus que moi, les cheveux châtain clair, les yeux verts, bien bâti, des épaules carrées mais pas trop, bien proportionné, un charme fou pour un humain… Il a une douce voix. Son père est très beau. Avec mes yeux de vampires, il l'est encore plus. Il sourit en s'avançant vers moi. Oh mon dieu quel sourire. Je comprends d'où vient le charme de sa fille. Heureusement que je n'ai pas besoin de respirer. Le comble du comble, un vampire charmer par un humain. Alice a bien dû rigoler.
« Bonjour » me dit-il. « Je suis Edward, le père de Gabrielle. Et tu es ? »
« Bella, enchantée. »
Je lui fais mon plus beau sourire en retour. Ce coup si c'est lui qui est ébloui. Non mais. On rétablit l'ordre des choses.
« Tu as vu comme elle est zolie papa ! » sourit Gabrielle.
« Oui très. » lâche-t-il.
Il devient gêné. Je souris doucement.
« Tu veux boire quelque chose ? » proposais-je
« Je ne veux pas déranger plus que tu ne l'as déjà été. »
« Mais non ne t'inquiète pas, ma famille est partie pour la journée, puis Gabrielle ne me dérange jamais. »
Edward la regarde tendrement, je fronce les sourcils, pourquoi je n'arrive pas à lire dans ses pensées. En plus il sent divinement bon. L'odeur qu'avait Gabrielle est celle de son père. Je le détaille, il doit être musclé, son cœur est calme. Un bruit régulier, doux. Mes yeux glissent sur ses bras, ses mains. Gros problèmes. Elles sont … Excitantes. EXCITANTES ? Oula ma fille, tu dérailles.
Mais c'était ça la vision d'Alice. Sa première vision avec Gabrielle.
« Un problème ? » demande Edward
Je relève rapidement la tête et les yeux. Trop rapidement. Il cligne plusieurs fois les paupières. Je pars rapidement dans la cuisine avec deux chocolats chauds pour mes invités.
« Je peux savoir où tu as trouvé ma fille ? »
« Dans les bois. Je me baladais, je l'ai entendu pleurer. Ce que je ne comprends pas et ma famille non plus c'est comment elle y est arrivée. Il n'y avait personne d'autre dans les environs. Et une enfant de son âge ne court pas assez vite pour te semer. »
Son cœur se met à battre plus vite. Ses mains deviennent moites. Je tuerai pour lire dans ses pensées. Je le fixe intensément. Son cœur redouble alors que je croise son regard.
« Respire. » dis-je doucement. « Tu ne vas pas faire une attaque ? » demandais-je méfiante.
« Non non. » souffle-t-il.
Il regarde partout dans la pièce sauf moi. Suis-je si moche que ça ?
« Tu vas sûrement me prendre pour un fou. » dit-il crispé, toujours sans me regarder
Je le fixe. S'il savait ce que je suis. Un vampire. J'ai toujours aimé ma condition mais là pour une fois, je voudrais être humaine. Ce jeune homme m'attire. En plus de quatre-vingt-dix ans, il a fallu que je tombe sur un humain. Mais pourtant, j'aimerai le connaître plus, qu'il sache pour moi…
Mon portable vibre. Alice.
Tu peux lui dire. Ais confiance en toi… Et en moi.
« Alors ? » demandai-je doucement.
« Tu ne me croiras jamais. » souffle-t-il cette fois en me fixant.
« Voyons, tu m'as vu, je ne ressemble pas vraiment aux autres. Mes yeux sont ambres, ma peau est blanche et froide. » commençai-je
« Et tu es vraiment la fille la plus jolie que j'ai vu. » dit-il sans s'en rendre compte.
Merci mon Dieu, je ne peux plus rougir. Ses joues à lui se colorent. Mon instinct prend le dessus, je me retrouve à côté de lui en un quart de seconde, mes doigts sur ses joues. Il me regarde, étonné alors que Gabrielle sourit.
« Dis-moi. » demandai-je
« Disons qu'elle est différente des autres enfants. » commence Edward.
« Moi aussi je suis différente. » souriais-je de plus en plus proche de lui.
Mon souffle froid le fait frissonner.
« Bella elle grimpe en haut des arbres très vite. Jasper il court très très vite et Emmett il a beaucoup de force ! » sourit Gabrielle des étoiles plein les yeux. « Il soulève le canapé d'une main ! Mais moi j'ai po réussi... »
« Ma famille et moi sommes différents. » répondis-je devant son air étonné.
« Et Bella elle peut lire les pensées des gens ! » dit la petite très fière d'elle
« Tu lis mes miennes ? » demande-t-il, gêné.
Je passe ma main dans ses cheveux comme si je voulais toucher son cerveau. Je me comporte bizarrement, mais je n'arrive pas à m'en empêcher. Au moins il ne se recule pas, ses yeux verts dans les miens.
« Non » soufflai-je abattue.
« Ouf. » il souffle un bon coup.
Je souris, son cœur accélère. Nous nous fixons toujours, je peux nous voir à travers l'esprit de la petite.
« Dis papa, je veux bien Bella comme maman. » lâche la petite
On la regarde, étonnés.
« On en parlera plus tard ma puce. D'accord ? » dis-je parce que Edward est en mode beug.
Je passe ma main devant les yeux d'Edward qui reprend contenance.
« Si tu me disais ce qu'elle a de particulier ? » demandais-je pour changer de sujet
« Hein ? Euh… Oui… Elle peut si elle est contrariée, changer d'endroit en disparaissant. Elle se téléporte. Elle était à l'appartement, je me suis fâché et elle a disparu pour se retrouver dans les bois. »
« C'est pour ça que je n'ai rien senti. » dis-je pour moi-même.
« Senti ? … Mais tu es quoi au juste ? »
« Ce coup si c'est toi qui vas avoir peur et partir. »
« Comment pourrai-je avoir peur d'une fille aussi parfaite ? Puis, tu as sauvé ma fille et elle t'adore. Comment pourra… »
« Je suis un vampire. »
« Cool. » dis la petite Gabrielle qui le savait déjà, même si je ne pense pas qu'elle comprenne véritablement
J'en ai la confirmation en lisant son esprit.
« Edward ? Ça va ? Tu veux de l'eau ? »
Lui par contre, a compris. Il me regarde, paniqué, puis il se recule de moi et prend sa fille dans ses bras en restant au fond du canapé.
« Papa ? Pouquoi tu trrrrembles ? » demande sa fille. « Moi j'aime Bella, et Alice elle m'achète plein de peluche. Rosalie elle me lit des histoires. Papa, on pourrrrra revenir. Z'ai beaucoup rigouler ici. »
« Ils ne t'ont pas fait mal ? » demande Edward inquiet l'examinant partout en commençant par son cou.
Je n'ose pas bouger de peur d'aggraver la situation. Mais quelque chose me blesse dans ses gestes. Idiot, vu que cela fait à peine trente minutes que je le connais.
« Non ! Bella elle ne me laissait jamais seule sauf pour aller chasser ! »
« Et elle chassait quoi ? » demande Edward en s'étranglant à moitié
« Les ours ! Comme Emmett ! Mais Rosalie préfère le Puma ! »
« Comment sais-tu ça jeune fille ? » demandai-je essayant d'être sérieuse « Tu as écouté aux portes ! » m'offusquais-je
La petite puce rougit et baisse les yeux. Je rigole. Elle vient me voir même si Edward n'a pas l'air d'accord. Je l'embrasse rapidement sur la joue et la renvoie sur son père.
« Va voir ton papa avant qu'il s'inquiète plus… Son cœur ne va pas y survivre sinon. » expliquais-je à la petite.
Elle retourne voir son papa et se blottit dans ses bras.
« Si tu souhaites partir je ne te retiens pas, mais je te demanderai juste de ne pas révéler notre secret. »
Il semble réfléchir.
« Veux-tu que je parte ? » demande Edward. « Définitivement ? »
Non TU ne veux pas et IL ne veut pas ! Me dit Jasper par la pensée. Je ne sais pas ce que tu lui as fait Bella mais… la vache, il est déjà accro.
« Ma famille arrive. »
J'avais raison, j'avais raison, j'avais raison, j'avais raison ….
« C'est bon Alice, j'ai compris ! » Bougonnai-je
Ma famille entre. Edward les regarde tour à tour. Emmett et Jasper s'imaginent déjà jouer avec…
« Tu n'as pas répondu à ma question. » murmure-t-il
« Que veux-tu, toi ? »
Il regarde tendrement sa fille qui est partie s'amuser avec ma famille.
« Toi. » dit-il.
C'est puissant ça ! Souffle Jasper.
Je souris. En quelques secondes la pièce est vide, on se retrouve tous les deux. Je ressens comme l'envie de le garder à mes coté pour l'éternité. Nos regards se croisent.
« Bienvenue dans la famille Cullen. » soufflai-je
FIN
Alors qu'avez-vous pensé de cette OS ?
Vous avez cru que c'était Edward au début ?
Je n'ai pas mis trop de précision sur la vie d'Edward, je vous laisse imaginer. Et pour les Cullen non plus, il n'y a pas beaucoup de changement par rapport au livres. Bella a juste pris la place d'Edward.
