Non, non, non, j'y crois pas. Personne ne devrait être aussi conne, même mon idiot de frère ne serait pas aussi stupide. Je ne comprends pas pourquoi j'ai fait ça nom de Dieu, je ne sais même pas si j'ai aimé. Enfin non c'est sure que je n'ai pas aimé, comment je pourrais aimer ça? Ce n'est pas normal, ce n'est pas naturel et ce n'est pas moi. Moi je suis Karin Uzumaki, je suis étudiante à l'institut secondaire privé de Konoha, mes meilleures amies sont Sakura Haruno et Ino Yamanaka, je suis dans la même classe que mon idiot de grand frère Naruto et j'ai été amoureuse de son meilleur ami pendant des années… donc hétérosexuelle à cent pour cent… et je ne comprends pas du tout pourquoi je viens d'embrasser Sakura.

Bon, on reprend du début, il faut que je réfléchisse, oui que je reprenne tout du début pour enfin comprendre. Je suis en avant-dernière année dans une école ni trop petite ni trop grande dans une ville ni trop grande ni trop petite (Hé oui quinze mille habitants ce n'est pas trop petit pour une ville). Si je suis dans la même classe que mon grand frère ce n'est pas parce qu'il a redoublé (Ce qui est déjà un miracle en soit), ni parce que nous somment jumeaux (Dieu existe et c'est grâce à cela que je le sais) mais bien pour trois autres petites raisons. Un, des parents drôlement pressé de faire des galipettes après la naissance de leur fils. Deux, une grossesse difficile suivie d'un accouchement prématuré à trente-deux semaines (qui a d'ailleurs bien faillit me tuer encore tout bébé)et la troisième est que j'ai sauté ma maternelle pour passer directement en première année avec mon frère et une bonne partie de la bande de cinglé ( je dis cinglé mais je les aiment tout de même) qui partage toujours ma classe aujourd'hui.

Vous vous demandez peut-être comment on peut sauter sa maternelle… C'est très simple, la première journée la gentille institutrice nous a demandé de lui faire un dessin représentant ce que nous avions fait durant notre été. Moi plutôt que de me contenter d'un dessin je lui ai demandé si je pouvais lui écrire un poème. Elle m'a fait un beau sourire et a gentiment accepté seulement quand est venue le moment de lui apporter nos dessins elle s'est rendu compte que, à la place des gribouillis illisible qu'elle s'attendait à recevoir, je lui avais réellement écrit un poème. Restons honnête le dit poème ne contenait aucune rime et comptait sans aucun doute cinq à six fautes par mots mais pour une fillette de six ans il ne faut pas demander du Nelligan, hein. Donc le lendemain de ce petit tour de force je rejoignais mon grand frère chez les « grands ». Au bout de quelques mois les enseignants ont recommandé à mes parents de me faire passer une batterie de test avec des spécialistes de l'enfance qui ont mis au jours mon QI largement supérieur à la moyenne et une mémoire quasi photographique me faisant passer du statut d'élève très douée à ce qu'ils ont appelé une surdouée(expression parfaite pour développer un complexe de supériorité chez une enfant vous ne trouvez pas).

Immédiatement la machine s'est mis en branle, le directeur m'a recommandée pour une école spécialisée que mes parents se sont empressés de me faire visiter. Mon père, Minato Namikaze, (oui, moi et mon frère portons le nom de notre mère, quand nous avons voulu en savoir la raison notre père nous a raconté une histoire de cinquième mois de grossesse, d'hormones et de peur de sa vie) éminent médecin a été immédiatement charmé par le bâtiment qui lui rappelait la célèbre université où il avait fait ces études. Moi j'ai immédiatement détesté cet endroit (en fait aujourd'hui je ne pourrais même pas vous dire de quoi ça avait l'air j'en sais seulement ce que mes parents en disent toujours aujourd'hui quand ils en reparlent), les professeurs y étaient renommé, tous les élèves des enfants prodiges et la totalité des programmes d'étude hautement recommandés mais, pour moi, il y manquait quelque chose… Mon frère et mes nouveaux amis. Les adultes ont tout tenté pour me convaincre que c'était ce qu'il y avait de mieux pour moi que c'était « pour mon bien » et que « je les remercierais un jour » mais je ne voulais rien entendre et pour finir j'ai réglé le problème à la façon des femmes Uzumaki : un caprice monstre, une colère dantesque et une grève de la faim de cinq jours. Comme on peut s'en douter j'ai terminé mon primaire derrière le bureau usée d'une classe d'école publique en compagnie de mes amis. Ces années ont été un mélange doux amère d'expériences, d'un côté je passais tout mon temps avec Naruto, Sakura, Sasuke, Ino et plus tard se sont ajouter Chogi, Shikamaru (lui c'est un autre petit génie mais en plus intelligent que moi… lui il a su cacher son jeux pour avoir la paix) et Hinata. Enfin on était plus que sept dans cette classe mais les autres ne comptent pas. Le revers de la médaille ce fut mon don (j'aimerais bien retrouver le premier con qui a dit que mes capacités étaient un don). Toujours en avance, à comprendre du premier coup et à devoir attendre que les autres assimilent ce qui me semblait si simple, je supportais l'ennui en donnant des coups de main aux autres dès que la prof avait le dos tourné (je n'ai jamais compris pourquoi cette folle disait que c'était tricher que d'aider mes camarades à comprendre ce qu'elle expliquait si mal), j'accompagnais Shikamaru dans de bonnes siestes, je discutais avec les filles ou j'aidais Naruto à monter un mauvais coup. Bref à la fin de ma sixième année mes professeurs me détestaient très professionnellement (ce doit être frustrant de tenter d'enseigner à une gamine plus intelligente que vous, qui le sait et qui ne se gêne pas pour vous le rappeler) et je détestais cordialement l'école.

C'est le secondaire qui m'a appris la joie des études grâce à un personnel scolaire extraordinaire. La directrice, qui avait autrefois été l'une des enseignantes de mon père pendant son doctorat et un membre de la famille de ma mère, avait déjà parlé de mon cas à son personnel. Ces nouveaux enseignants plutôt que de me voir comme une élève douée qui gâchait son talent à ne pas écouter en classe (tout en réussissant quand même et avec mention juste pour les provoquer) se sont dit qu'ils allaient tout faire pour me maintenir toujours motivée et qu'ils me pousseraient vers le haut. Pour ma première lecture de travail au lieu de me remettre le même livre jeunesse qu'aux autres je reçu un exemplaire de Romeo et Juliette version théâtrale des mains de notre professeur de français Jiraya et accessoirement le parain de mon frère (Je n'ai compris que bien plus tard pourquoi mes parents furent aussi agréablement surpris de découvrir quelle lecture mon vieux professeur m'avait donné). En mathématique, quant au bout de trois mois j'eus fini de lire et compléter toute la matière de l'année, Asuma m'amena en cours des piles de feuilles couvertes de problème extrêmement complexes qu'il avait élaboré pour moi, à compléter sans calculatrice (Asuma avait été professeur de mathématique avancé à l'université national avant d'abandonner son poste pour rejoindre sa femme ici). Orochimaru le prof de science et biologie lui me permettait d'utiliser le labo à volonté tant que j'étais sous sa surveillance, pour mettre en pratique tout ce que j'apprenais en cours (Ce que les autres n'avaient évidemment pas le temps de faire puisqu'ils apprenaient le cours). Enfin lui il n'était pas vraiment désintéressé, c'est étrange à dire mais Shikamaru et moi avions une entente avec lui, si faisions équipes et participions aux concours de science inter-scolaire il nous fichait la paix en cours pendant qu'il tyrannisait le reste de la classe. Ça nous a pris trois ans pour réaliser qu'il voulait seulement qu'ont battent les élèves d'une autre école dont il détestait le professeur de science, un dénommé Mayuri Kurotsuchi (Que nous n'avons même jamais vu). Et il y a Kakashi professeur du module des sciences humaines regroupant histoire, géographie, économie et formation social, tous des cours que j'adore et ce en grande partie grâce à lui. Ma seul bête noire est le sport, je hais Gai Maïto notre professeur de sport comme jamais une fille a pu détester un prof de sport. Je ne sais pas si c'est à cause de ma naissance difficile, d'une erreur de génétique ou simplement si c'est le prix à payer à la vie pour mes dons intellectuels mais contrairement à toute ma famille, qui sont des sportifs accomplis dotés d'une santé de fer, je me considère comme une handicapée physique. De tout temps j'ai toujours été plus petites que les filles de mon âge, sans mes lunettes je ne pourrai même pas dire combien j'ai de doigt sur ma main (de plus j'ai les yeux rouge, bon ça ne me nuit pas en sport mais les gens trouvent quand même sa flippant au début), je manque en moyenne quatre à six semaines de cours à chaque année clouée au lit par diverses maladies et avant que la puberté ne me donnent quelques rondeurs féminines j'étais d'une maigreur à faire peur. En résumé je ne suis pas une sportive mais ce n'est pas de ma faute.

Mes parents avaient signé une décharge me dispensant de ce cours mais ce grand hurluberlu vert la déchiré sous mes yeux disant qu'il allait pousser ma jeunesse à se dépasser ou un autre truc du même genre. Résultat des courses après avoir couru à peine trois tour de piste je me suis effondré au sol à bout de souffle et hyperventilant avant de perdre connaissance. La semaine suivante je croyais qu'il aurait compris que le sport n'était pas pour moi mais non il voulait que je fasse quatre tours cette fois avant de m'effondré (un vrai barge cet homme). Mais j'ai enfin eu l'idée génial qui m'a sauver la vie, même si ça fait plus de quatre ans je me souviens toujours parfaitement de la scène.

- Nous somment d'accord professeur si je réussi votre défi je serai expansée de cours de sports.

- Oui Karin, si tu fais cinq tours de piste en moins de quatre minutes tu seras libre. Je suis persuadé que cette motivation te permettra de puiser dans la puissance de ta jeunesse pour te dépasser.

- Parfait! Que je lui ai répondu en lui serrant la main. Je vais passer cette ligne d'arriver en moins de quatre minutes sans aucun problème.

Sous le regard inquiet de toute la classe je m'avance vers la ligne de départ, il faut avouer que je leur ai fait assez peur la semaine dernière.

- À tes marques…

- Hé Lee! Si tu me porte…

- Prête…

- Sur cinq tours de gymnase en courant…

- Pars!

- Je te donne des photos de Sakura.

Évidement j'ai gagné mon pari et j'ai été exempté des cours de sport jusqu'à la fin de mon secondaire (et Sakura a mis deux semaine à me pardonner) donc pour compenser mes cases horaires libres je me suis inscrite dans le programme artistique ou j'ai été initié au théâtre, au dessin et à la musique par Kurenaï et Tayuya les deux professeurs qui s'occupent de ces matières. Aujourd'hui je me rends compte de la chance que j'ai eu d'entrer dans cette école en même temps que tous mes amis et mon frère, imaginez un peu, la petite fillette rachitique, studieuse, binoclarde, toujours plongée dans un livre ou en train de dessiner des fées dans ces cahiers. (Oui j'aime bien les fées et non ce n'est pas un crime… de plus personne n'a ri de mes fées depuis que j'ai menacé Kiba de lui faire bouffer tous mes dessin de fées par les trous de nez jusqu'à ce qu'il chie des papillons… Heu ou je suis un peu impulsive et légèrement agressive mais les résultats me donnent raison). Je me serais faite manger toute crue par les autres enfants en moins de cinq minutes. Revenons-en au programme d'art, j'y ai également découvert ce que je voulais faire dans la vie, actrice. Pas une de ces filles ridicules que l'on voit dans les films d'Hollywood qui se font payer des millions pour montrer leurs fesses sur un grand écran mais une vraie actrice, une actrice de théâtre. Ou tout du moins artiste, je sais parfaitement que ce milieu est loin d'être facile et qu'il sera difficile d'y percé mais bon je suis décidée… De plus, je ne sais pas trop pourquoi, une autre carrière ou je pourrais exceller sans aucune difficulté ne m'attire pas du tout. Enfin bon pour l'instant ce n'est qu'un beau rêve et j'ai mon propre drame à vivre.

Comme je le disais je suis passionnée d'art et de théâtre donc il est naturel que je fasse partie de la troupe de l'école. Cette année pour la pièce mise en scène, Kurenaï a décidé de nous faire faire une adaptation de Romeo et Juliette, je pensais bien pouvoir tenir le rôle de Juliette mais le manque de membre masculin dans la troupe à causer un petit problème de distribution et je me suis retrouver à me travestir pour jouer le Romeo de Juliette Haruno. Je n'en ai pas voulu a Sakura d'avoir obtenue ce rôle, ni à Kurenaï de lui avoir donné, j'ai simplement décidé d'en faire une nouvelle expérience enrichissante, un défi à relever quoi.

Ma maison étant libre de toute personne ce dimanche-là nous avons décidé toutes les deux qu'on se retrouverait chez moi pour répéter nos textes ensemble. Récitant et jouant scène après scène nous sommes finalement arrivées à la fameuse partie du premier baiser. Bon je vous entends déjà vous dirent « Un baiser théâtral la pauvre fille panique pour un rien » mais non le problème n'est pas là! J'ai récité mon texte sans aucun problème, j'ai joué mon rôle et tout allait toujours bien puis le baiser… Qu'on me comprenne je ne suis PAS amoureuse de Sakura j'en suis sure et ce n'est pas ce qui me perturbe. En fait quand nos lèvres se sont toucher mes pieds ont comme quitté le sol et j'ai complètement perdue le contrôle, je me dis que ce doit être ce que ressent un drogué qui prend sa dose, c'était juste… Trop bon. Sakura m'a laissé faire un instant pensant sans doute que je lui faisais une blague mais dès que nous nous somment un peu séparés je me suis carrément jeter sur elle, j'en voulais plus, j'ai carrément essayé de lui rouler une pelle monumentale. C'est à ce moment qu'elle m'a repoussé violement et… et voilà ou j'en suis, sur le cul comme une conne le regard perdu à la regarder rassemblé ses affaires sans m'adresser la parole.

- Saku… arrête on… enfin je…

- Non Karin, de tout façon je devais partir on se verra demain à l'école.

Elle m'a dit ça sur son ton habituel mais sa gestuelle et la façon qu'elle a de tout faire pour éviter de me regarder veulent tout dire pour moi, elle veut juste fuir cette pièce. Sans me laisser de me reprendre et encore moins de répliquer elle part me laissant comme ça sur le plancher toujours en train de tenter de remettre mon cerveau en marche. Pour ajouter au ridicule de la situation tout ce que mon corps trouve à faire c'est d'effleurer mes lèvres du bout des doigts comme une pauvre ahurie. Mais je fais quoi là? On dirait une amoureuse transie qui viens de recevoir son premier baiser… En plus c'était vraiment mon premier baiser. Mais ça ne compte pas je ne suis pas amoureuse… Enfin on parle de Sakura là.

- Hé-ho je suis rentré!

Naruto? Mais il ne devait pas revenir de son entrainement avant plusieurs heures… Quoi il est déjà seize heures?! Moi qui espérais pouvoir me reprendre avant son arrivé, il va immédiatement se rendre compte que quelque choses ne va pas. J'ai beau traiter mon frère d'idiot à tour de bras il est sans doute aussi « génial » que moi dans certaines situations, quand il arrête de crier et de sauter partout il peut faire preuve de beaucoup de sang froid et de leadership. Le pire c'est que dans cet état il est d'une perspicacité redoutable, impossible de lui mentir ou de lui cacher quoi que ce soit il s'en rend compte immédiatement, s'en est presque effrayant.

- Hé petite sœur tu es là? Je viens de croiser Sakura en revenant de l'entrainement et elle avait l'air bizarre… J'espère que tu n'a tout de même pas décidé de reprendre cette guerre ridicule?

Si tu savais à quel point tu es loin de la vérité. Au fait la guerre dont il parle est le surnom qui a été donné à la triple rivalité entre Sakura, Ino et moi pour obtenir Sasuke. Pendant presque trois ans noua avons jouées aux équilibristes sur la mince tranche qui séparait notre amour de notre amitié, je crois que le nombre de crise de larmes, de disputes et de cheveux arrachés devants nos amis pendant cette période est presque incalculable. Finalement, pour moi, toute cette histoire c'est terminée il y a quatre mois quand j'ai remporté la guerre… Avant d'abandonner le prix.

Cet été j'avais décidé de mettre le turbo, nous venions tout juste d'avoir une sérieuse dispute toutes les trois et sur le moment j'ai cru que le seul moyen de sauver notre amitié était de mettre fin à cette rivalité ridicule (et rien de mieux que ma victoire pour en finir). Le même jour j'ai donné rendez-vous à Sasuke lui faisant croire que Naruto voulait lui faire essayer un nouveau jeu vidéo. Bien sur mon frère n'était pas là, il était en ville avec mes parents pour se magasiner une nouvelle planche à roulette. Sasuke est arrivé juste à l'heure comme à son habitude et à peine je lui avais ouvert qu'il passait devant moi sans me regarder pour s'installer dans le salon.

- Alors Karin tu voulais me voir pourquoi?

Comme je le disais je suis intelligente mais parfois on dirait que je fais tout pour prouver le contraire, j'avais vraiment cru qu'il croirait à mon histoire alors que mon frère ne passe jamais par moi pour le contacter. Donc je me suis lancé et je lui ai parlé de tout, de comment je le voyais, pourquoi je l'aimais et tout au long de mon petit discours il m'a écouté attentivement. Une fois le silence revenu, aucun mouvement, aucune réaction, on aurait dit que je venais de discuter météo avec une statue… C'est approximativement à ce moment que j'ai un peu perdu les pédales. Je me suis levé pour me tenir face à lui et sous ses yeux j'ai détaché la mince robe d'été que j'avais mise ce jours-là, la laissant tombé à mes pieds et me laissant en sous-vêtements devant lui. N'allez pas croire que je suis une salope qui est prête à tout pour coucher avec le garçon de ses rêves, je n'avais vraiment pas prévu cette situation (croyez-moi si ça avait été prévu j'aurais mis d'autres sous-vêtements) j'ai agis sur une impulsion et c'est le cerveau sur « off » que je me suis avancé vers lui. Au moment où ma main c'est poser sur son épaule et que mon visage s'approchait du sien ça a été comme une décharge dans tout mon corps, non pas de désir ni d'amour mais bien de peur. Dans les profondeurs de ces prunelles noires je pouvais percevoir le désir que je lui inspirais, je voyais que je n'avais plus qu'un petit mouvement à faire et il serait à moi mais je ne pouvais pas le faire. Je tentais désespérément de puiser en l'amour que j'avais pour lui le courage de finir ce que j'avais commencé mais je n'éprouvais rien d'autre qu'une forte envie de fuir. J'étais là, à demi-nue, penchée sur lui tremblante et complètement paniquée quand il me fit l'un (de ces rarissimes) demi sourire à la Uchiwa. Doucement il s'est relevé en me repoussant délicatement à la place qu'il occupait un instant auparavant et ma couverte avec la jeté du divan. « Au moins tu as fini par comprendre » C'est sur ces mots qu'il m'a laissé seule avec mes pensées. Le lendemain j'annonçais à Ino et Sakura que je leur laissais Sasuke, parole d'Uzumaki. (Autrement dit serment inviolable jusqu'à la fin des temps sous peine de mort) Après ça la tension au sein du groupe a beaucoup diminué, mes deux folles de copines ont continuées à se battre pour Sasuke mais je me suis donner pour mission de les surveiller afin qu'elles n'aillent pas trop loin. De plus, depuis que je ne le poursuis plus pour me coller à lui j'ai pu établir une vraie relation d'amitié avec Sasuke, ce qui est assez drôle au vu de la situation.

- Hé Karin! Regarde-moi petite sœur ça va?

Mais depuis quand il est planté a deux centimètres de mon visage.

- Mais recule idiot tu m'as fait peur!

- Je t'ai fait peur? Mais ça fait deux minutes que je suis devant toi à te faire signe et tu ne réagis pas.

Oups…

- Oups. Désolé j'étais distraite.

Whoaaa mais qu'elle excuse minable ma fille, c'est impossible qu'il en reste là avec cette histoire, je ne suis jamais distraite, pourquoi je n'ai pas pris le temps de réfléchir avant de parler c'est sûr qu'il va vouloir creuser… Bon au moins tant que je ne lui dit pas la vérité sur ce qui viens d'arrivé il ne devrait pas trop me prendre pour une folle. Je ne peux même pas imaginer sa tête si je lui disais carrément « Désolé grand-frère j'étais occupé à parler à mon publique dans ma tête pour essayer de comprendre pourquoi j'avais aimé embrasser Sakura. » Mais il fait quoi avec sa montre au juste?

- Je chronomètre ton temps de réaction, là tu en es à une minute trente-cinq, en passant oui tu a pensé a voie haute, du moins jusqu'au passage ou je vais te prendre pour une folle si tu me dis la vérité.

- Naruto je déteste quand tu fais ça!

- Tu me raconte ce qui t'arrive ou on attend que les parents t'interrogent eux-mêmes pour savoir pourquoi le super-ordinateur que tu à entre les deux oreilles à bugué?

Merde il a raison, si nos parents me voient dans cet état… rectification si ma mère se met dans la tête de savoir ce que j'ai dans la mienne je suis finie. En plus je ne sais même pas ce qui se passe! Tien je suis debout maintenant, bon faire les cent pas, paniquée, dans ma chambre n'est pas vraiment une situation parfaite mais au moins je peux occuper mon corps. Bon une chose à la fois sinon je ne m'en sortirais jamais premier problème Naruto… Mais il fait quoi avec son téléphone?

- Hallo Saku…

- Non mais tu fais quoi la! Lui hurlé-je presque hystérique en lui arrachant son téléphone des mains pour l'éteindre.

- Je cherche des réponses, me répondit-il calmement. Tu n'as pas l'air de vouloir ou d'être en état de me dire ce qui ne va pas ni de m'inventer un mensonge crédible donc j'appelle celle qui était avec toi en dernier. Peux-tu me rendre mon téléphone maintenant s'il te plaît.

- Tu n'appelle personne Naruto, problème de fille alors ne t'en mêle pas.

Cette fois je sais que je le tiens, il va laisser tomber. Nous avons une règle entre nous, si un garçon me fait du mal il lui refait le portrait, si une fille lui fait du mal je la démolie mais les trucs entre gars restent entre gars et c'est pareil pour les filles. On se défit du regard un instant et enfin, comme prévu, il laisse tomber.

Sans un mot je lui rends son cellulaire et lui en profite pour me prendre dans ces bras et me mettre une bise sur le front. Avant de sortir de ma chambre il se retourne une dernière fois vers moi.

- Tu devrais essayer de dormir tu as l'air à bout. Je vais dire aux parents que tu as décidé de te coucher tôt… N'oublie pas que je suis la hein.

Et il part sur un petit sourire. Je le dit souvent et je le maintiens : mon frère est le pire des idiots mais je le l'échangerait pour rien au monde.