Coucou tout le monde ! Nouvelle fiction, même si, je sais, j'en ai déjà deux en cours (j'y travaille). Reign est une série géniale que je positionnerai en deuxième (juste après Sherlock) dans mon top 5 des séries. Vraiment, à découvrir ! Encore une fois (après deux de mes fics) je me lance dans un sujet bien précis : la famille.

Dans cette histoire (que je pense faire relativement courte, mais pas assez pour faire un one-shot) il y aura comme relation principales : Mère/Fils (Catherine/Francis-que je nommerai François et non Francis pour ne pas gêner ceux qui préfère la VF, fic en français oblige) et Frary (François/Mary) avec une relation *spoilers* post-viol.

J'ai fais court, pour ne pas vous faire tout avaler d'un coup (et pour poster le début au plus vite et pour avoir les premiers avis).

Note : un petit review svp ! Ou alors pas de suite, na !

Disclamers : ces personnages ne m'appartiennent à ceux et celles qui lisent cette fic !

Note (important) : il est préférable d'avoir vu au moins le début de la saison 2 (sur Internet en VOST ou en VO tout simplement) pour lire cette fic. Mais ce n'est pas obligé. Aussi, l'histoire est TOTALEMENT INVENTEE, (et là je m'adresse à ceux qui ont vu la saison 2 en bonne partie) et ne suit en aucun cas les réels épisodes, c'est ma façon à moi d'écrire ma suite. Et pour ceux qui écrirait "eh mais t'a copié la série gneeeeuuu", je répondrai que non. De un) parce que le premier chapitre et une partie du second ont été écrit à la suite des deux ou trois premiers épisodes de la saison 2 et que si vous lisez bien, ce n'est pas la même chose. Aussi, je ferai en sorte que la fin tranche avec la série.

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Chapitre 1 :

Comme chaque matin, Mary se leva en tremblant. Comme si le monstre qui l'avait torturé (car oui, le mot « violer » ne faisait plus parti de son vocabulaire, en général, on comprenait un seul silence…) allait ouvrir la porte en grand et…Elle n'osa même pas y penser. Mary sortit de son lit et se dirigea vers sa coiffeuse lorsqu'elle entendit remuer près d'elle.

Se retournant brusquement, elle découvrit un homme couché sur son divan. C'était François encore endormi. Rassurée de cette présence qu'elle n'avait pas soupçonnée quelques minutes auparavant, Mary s'approcha du lit. François était le seul homme qu'elle acceptait près d'elle, avant Louis Condé.

Après tout, il était son mari, son protecteur, et elle l'aimait plus que tout. Elle n'osa pas le toucher. L'envie était là pourtant, elle voulait embrasser ce visage endormi mais une force en elle lui disait simplement, non. Les évènements passés lui interdisaient de toucher son propre mari. Elle était emprisonnée. Elle s'était fait emprisonner… Lorsqu'elle sortit de sa bulle, Mary découvrit deux magnifiques yeux bleu qui l'a fixaient. Elle sursauta.

« Oh, excuse-moi de t'avoir fait peur.

-Ce, ce n'est pas grave.

-Est-ce que tu es réveillée depuis longtemps ?

-Non, j'allais juste me préparer.

-D'accord, alors j'y vais. »

François s'apprêtai à sortir lorsque Mary le prit par le poignet, elle ne retira pas sa main cette fois.

« François, merci pour tout.

-De rien… » répondit-il troublé.

Il se dirigea vers la porte et se retourna une dernière fois :

« Je t'aime Mary. »

XXX

Lorsqu'il eut fini de se préparer, François se dirigea vers la salle du trône. Il y retrouvit sa mère, Bash, Louis Condé, et une foule de visiteur derrière eux, autant servants, que visiteurs ou invités. Ce jour était important, la Cour devait accueillir un politicien anglais, très riche et une partie de la bourgeoisie avoisine. Catherine arborait son visage le plus froid possible, ce qui en soi ne changeait pas beaucoup de l' fit son apparition, entourée de Kenna et Lola, elles discutaient. Le repas était servi près du trône.

« Alors c'est ça, dit Kenna, on accueille les anglais, on sourit, on dit bonjour, on est poli. Tout ça en sachant que nos pays respectifs ne peuvent pas se parler calmement sans faire la guerre, dit-elle ironiquement.

-Non Kenna, c'est plus compliqué que ça, dit Lola.

-Ecoutez, je sais qu'il est difficile de rester calme en tant qu'écossaise mais je vous en supplie, soyez souriante. Montrez aux anglais que les écossaises sont jolies, gentilles, adorables…mais ni dupes, ni soumises…dit Mary en arborant un air sûre d'elle.

-Ne t'inquiète de rien Mary, on le fera, au nom de notre pays » dit Lola

Kenna acquiesça, elles savaient toutes les trois que ce repas risquait d'être insupportable. Les trois demoiselles se placèrent parmi les personnes présentes et l'on annonça l'arrivée des anglais.

Le repas se déroula normalement, enfin presque, cela voulait dire que Catherine s'était gardée d'étrangler les anglais à mains nues. Ils discutèrent pendant de longues heures. A un moment du repas, François se leva, s'excusa en disant se sentir souffrant et sortit, sans qu'aucun des invités ne puisse avoir le temps d'ouvrir la bouche. Bash put lui lancer un regard intriguant, Catherine un regard inquiet et Mary un regard troublé.

Après le départ des anglais (car non, aucun bal n'avait été organisé en leur honneur) Catherine alla voir comment se portait son fils.

XXX

Catherine découvrit François, assis à son bureau, la tête entre les mains et les yeux fermés. Elle s'approcha et toucha son épaule :

« François ?

-…

-François ?!

-Oui, oui je suis là, dit-il automatiquement. Je vais bien.

-Non, montre-moi ton visage. »

Catherine fut surprise de voir les traits tirés du visage de son fils, les cernes qui entouraient ses yeux fatigués, et son teint pâle.

« Mon Dieu mon chéri…laissa-t-elle échapper, comme n'importe quelle mère inquiète.

-Je suis juste fatigué Mère.

-Tu as plus l'air malade que simplement fatigué. As-tu mal à la tête ?

-Vous n'êtes pas médecin.

-Non mais je suis ta mère. Alors ?

-J'ai mal à la tête et à l'oreille. »

Catherine devint pâle. La phrase que venait de lui dire François la troubla, cela lui rappela qu'une certaine personne avait prédit cela…

« J'ai une affaire à régler, je reviendrai plus tard pour prendre de tes nouvelles. »

Catherine dit cela très précipitamment et sortit de la pièce à la vitesse de ses mots…

XXX

L'affaire que Catherine avait à régler n'était pas si simple. En effet, retrouver un homme partit le plus loin du château possible et cela très rapidement. Elle se dirigea vers ses appartements, puis s'arrêta et réfléchis. Une servante passant par-là aurait dit : « elle a réfléchit longtemps et elle s'est soudain mit à marcher très vite, si vite que je pense qu'elle courrait. »

Voir Catherine, le visage de glace, la main de fer, aussi troublée était très rare, presque impensable. Arrivée dans la bibliothèque/archives du château, Catherine demanda tout haut à voir le bibliothécaire/savant responsable. Celui-ci apparut une demi-seconde après.

« Votre Majesté ? Que puis-je pour vous ?

-J'ai besoin d'information concernant Nostradamus, tout de suite.

-Mais votre Altesse…

-Tout de suite ! »

Le vieil homme lui fit signe de venir derrière son bureau, dans une pièce voisine. Il lui dit à voix basse :

« Eh bien, Nostradamus et moi étions très bons amis, il m'a confié qu'il voulait se retirer à Paris au plus vite.

-Paris ?

-Oui votre Altesse.

-En êtes-vous sûr ?

-Eh bien je…

-En êtes-vous sûr ?

-Oui votre Majesté.

-Bien. »

Elle lui tendit quelques pièces d'or et s'en alla en coup de vent. Pas besoin de menacer le vieux savant, il passait ses journées dans ses livres et commençait à être sénile, c'est d'ailleurs ce qui inquiétait Catherine. Et s'il se trompait concernant Nostradamus. Elle demanda à un messager et à plusieurs de ses gardes d'aller à Paris chercher Nostradamus et de le ramener le plus vite possible à la Cour.

Elle leur précisa qu'il pouvait se présenter comme étant un savant, un médecin ou un guérisseur. Jamais Nostradamus ne se présenterai comme étant un voyant, il ne voulait pas se faire brûler vif.

Après avoir réglé son « affaire », Catherine se dirigea vers la chambre de François.

XXX

Catherine ouvrit la porte et découvrit François, allongé sur son lit, encore habillé, comme endormi. Elle s'approcha et n'observant aucune réaction de sa part, commença à le secouer.

« François ! François, réveille-toi ! »

Voyant qu'il ne réagissait toujours pas, Catherine le secoua plus fort. Il eut enfin une réaction. François ouvrit les yeux et inspirât profondément. Catherine le laissa reprendre son souffle, puis le sermonna.

« Mon Dieu François, mais pourquoi n'as-tu pas appelé quelqu'un ?!

-Je vous retourne la question.

-J'ai cru que tu étais mort ! J'ai eu si peur !

-C'est un peu abusif mais, ne vous inquiétez pas je vais bien. Ça va. »

Catherine enlaça son fils dans ses bras.

« Tu te sens assez en forme pour venir au bal ce soir ?

-Je croyais qu'il n'y avait aucun bal pour les anglais.

-Oh, ça c'est du passé. Le bal nous changera les idées, les anglais sont partis !

-Un bal en une après-midi ?

-Les servants ne manquent pas ici, dit Catherine avec un petit sourire. »

Elle laissa François se changer…

Le bal du soir promettait bien des surprises…

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Merci à vous encore une fois.

Un petit review svp !