The Rules
Disclaimer : Les personnages de Sherlock TV ne m'appartiennent pas. Ceci est une traduction d'un auteur anglais que j'aime beaucoup et qui poste sur AO3. Elle s'appelle AggressiveWhenStartled.
Voici le lien pour ceux qui préfèrent la lire en anglais =) : archive ofourown (point org) works/688375 chapters/1264044
Note 1 : Cette histoire est la première partie d'une trilogie Unusual Efforts qui est complète sur archive of our own.
Note 2 : Ceci est un Genderswap où John Watson est une femme. Ici donc Watson s'appelle Joan. Et c'est une BAMFy Joan ! =) (BAMF étant : Bad Ass Mother Fucker)
Note 3: Présence de harcèlement sexuel, d'un peu de angs, de smut et oh Andersson est un véritable enfoiré ici, voilou ! =)
Attention il n'y a aucune confusion avec l'autre série elementary : ce sont les personnages de Sherlock avec l'univers de Sherlock TV, les mêmes passé etc ! C'est vraiment un genderswap pas une sorte de crossover !
Ah oui, aussi il y a un léger Joan/Lestrade dans ce premier chapitre mais ça ne dure pas vraiment, donc n'ayez crainte le Johnlock est sauf !
Résumé : Bien entendu, Joan Watson n'aimait pas particulièrement se faire traiter de garce, mais elle préférait ça à « salope ». Probablement parce que le premier était souvent la réponse qu'elle obtenait à son très satisfaisant crochet du droit après avoir été appelée par le second.
On doit rester ferme quand on était une fille indépendante qui aimait flirter, particulièrement quand on trainait avec Sherlock Holmes.
Chapitre 1
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Bien entendu, Joan Watson n'aimait pas particulièrement se faire traiter de sale garce, mais elle préférait ça à «salope». Probablement parce que le premier était souvent la réponse qu'elle obtenait à son très satisfaisant crochet du droit après avoir été appelée par le second. Les insultes s'étaient atténuées avec le temps. Elles étaient beaucoup plus fréquentes quand elle avait été à la fac de médecine. Maintenant, elle essayait de ne plus trop y répondre par la violence. En effet, son problème se résolvait la plupart du temps par un intense regard noir ou bien en en touchant deux mots au supérieur de celui qui l'avait insultée.
Et puis parfois elle avait besoin de faire les deux, comme maintenant. Elle avait demandé à parler avec Lestrade à propos des commentaires incessants d'Anderson (cette petite merde pouvait bien dire qu'elle était la « pouffiasse » de Sherlock autant qu'il le voulait bien sur, mais il ne pouvait pas le faire et espérer garder son job). Greg eut l'audace de dire « Allé, Joan, Sherlock a insinué la même chose sur Sally à plusieurs reprises ».
A cela elle avait haussé les sourcils et l'avait regardé longuement.
« Oui, oui, tu as raison, ça ne justifie rien, tu as raison ».
Joan attendit.
Lestrade soupira. « Et tu n'es pas responsable pour ce qu'a pu dire Sherlock alors que tu as toujours été très professionnelle ici. J'irais parler à Anderson. »
Un petit grognement s'échappa de la bouche de Joan. « Je veux que ça soit officiel, pas une petite réprimande autour d'un verre du genre « arrête de faire l'enfoiré ». Un membre de ton équipe a insulté à plusieurs reprises un de tes consultants devant six officiers, ce n'est pas acceptable. »
Greg leva les mains au ciel. « Je fais ça et tu auras un ennemi à vie. »
« Oh oui, parce qu'on est déjà tellement ami qu'on se donne même des petits surnoms. » Joan croisa ses bras. « Tu ne peux pas laisser les hommes de ton équipe traiter comme ça les femmes avec qui ils travaillent Greg. »
Greg passa une main lasse sur son visage. « Tu as raison, mais tu sais que Sherlock complique les choses. Que dis-tu de ça : j'en parle à Anderson pas officiellement pour cette fois et si ça continue, je ferais ça de façon officielle, comme ça j'aurais plus de matière pour monter un dossier pour harcèlement sexuel. »
Joan acquiesça. « C'est acceptable ».
« Il saura que tu t'es plainte ».
Joan leva les yeux au ciel. Greg était quelqu'un de bien et il était très bon dans son travail, mais il était aussi vraiment trop gentil. Il essayait trop de contenter tout le monde. Cela faisait donc de lui le meilleur candidat à manipuler pour Sherlock afin qu'il laisse ce dernier venir sur les scènes de crime… « Je pense que je peux gérer ça, ne t'en fais pas va. »
Greg soupira. « Je vais l'appeler.»
...
On doit rester ferme quand on était une femme indépendante qui aimait flirter – chez un homme, c'était marrant, et ça rendait le gars plutôt sympathique, mais si on était une femme, il fallait lutter pour garder un tant soit peu de respect et ne laisser passer aucune insulte. C'était difficile, mais c'était plus facile que de se laisser marcher dessus par les gens avec lesquels on travaillait, ou pire, par les gens qu'on aimait.
Alors que Joan n'était pas contre la violence dans certaines circonstances (elle aurait fracassé Anderson s'ils ne travaillaient pas ensemble quand il l'insultait), elle n'accepterait jamais une quelconque violence quand cela concernait quelqu'un auquel on tenait. C'est pour cela que des fois, elle ne faisait rien, franchissait la porte et s'en allait faire un tour pour se calmer. Cette règle incluait Sherlock Holmes, même quand il se comportait comme le pire des connards – elle s'en voulait toujours pour avoir perdu son sang-froid pendant le fiasco de Irène Adler, même si c'est lui qui l'avait tapé le premier (et ils avaient eut une grande dispute à ce sujet où elle lui avait dit : « ne fait plus ça » et « ou sinon » et « je partirais »).
Elle s'était probablement trop relâchée parce qu'elle n'était pas complètement certaine desquelles de ses règles il avait ignoré parce qu'il s'en fichait et lesquelles de ses règles il avait ignoré parce qu'il ne les comprenait pas. Elle n'aurait jamais relâché sa vigilance pour quelqu'un d'autre.
Si Sean l'avait frappé (même s'il n'avait pas été son boss à la clinique), elle aurait démissionné immédiatement et aurait appelé la police si cela avait été nécessaire. Avec Sherlock, elle l'avait simplement mise en garde et lui avait dit qu'elle partirait. Il avait pâlit, et avait essayé d'argumenter sur le fait qu'elle n'était pas n'importe quelle fille fragile et que ce n'était pas pareil si c'était pour une affaire, elle s'était simplement répétée et était partie en haut se coucher.
Le lendemain elle s'était assise et lui avait réexpliqué ses règles, lui disant qu'il était autorisé à la frapper que si elle lui avait donné sa permission : s'ils s'entrainaient, ou s'il en avait vraiment besoin, mais réellement besoin pour une affaire par exemple. Il était autorisé à la blesser sans lui demander son avis, s'ils étaient en situation de danger immédiat, de vie ou de mort ou s'il n'y avait aucun autre moyen de les sortir de cette situation.
Joan ne l'avait jamais menacé de partir à cause de la tête qu'il y avait dans leur frigo ou quand Sherlock avait empoisonné le lait et qu'il avait oublié de le lui dire. C'est pour cela que Sherlock avait été immédiatement d'accord pour se conformer à ces quelques règles.
...
Anderson était plus obstructif que d'habitude sur les scènes de crime qui avaient suivi sa discussion avec Greg, mais il ne l'avait plus insulté, il suffisait qu'elle le regarde pour qu'il se taise. Bien sur, il murmurait agressivement deux ou trois choses dès qu'elle avait le dos tourné, mais il ne disait rien devant elle, ni à côté d'autres officiers, donc elle le laissa faire.
Greg, se sentant coupable sans doute, avait complimenté son travail et avait tenu sa langue face aux excentricités de Sherlock. Elle donnait un coup d'épaule à ce dernier quand il dépassait les bornes et, du moment qu'elle était discrète quand elle le faisait, Sherlock acceptait de se faire commander. Jusqu'à un certain point. Car à chaque fin de phrases il ne cessait de les appeler « bande d'idiots », mais il ne faisait pas de commentaires sur les affaires extraconjugales à moins d'être contrarié directement.
Alors qu'ils quittaient la plus récente scène de crime, Greg avait flirté avec elle : très prudemment, mais il avait définitivement flirté. Elle avait sourit et avait penché sa tête, posé une main sur sa hanche et lui avait dit qu'elle aimait aussi son sourire.
...
« Je ne comprends pas tes règles ».
Joan leva les yeux de son journal. « Les miennes, personnellement, ou les miennes, en tant que membre du triste commun des mortels, de la masse d'idiot peuplant le monde».
« Les deux. Mais ici je parles de les tiennes en particulier.»
Joan le regarda alors et posa sa tasse de thé. « Bon et bien je vais essayer d'être claire et précise. »
Sherlock se renfrogna. « Et, maintenant, tu deviens extrêmement condescendante à leur propos ».
Elle haussa des épaules, se pencha en arrière dans son fauteuil et sourit. « Je peux parfaitement comprendre comment 'être précise et claire' peut être vu de cette façon et je m'excuse de te blesser. »
Sherlock grimaça comme s'il avait avalé un citron. « Ton psychologue t'as enseigné cette phase.»
« Elle l'a fait. » Joan n'essaya même pas de garder un visage impassible. Elle avait su qu'elle avait eut la même expression quand son psy le lui avait suggéré.
« N'utilise plus cela.»
« Très bien.» Joan claqua ses mains et posa ses coudes sur ses genoux, prête pour une très longue, très très longue il-n'y-a-pas-que-de-la-nourriture-qui-va-dans-le-f rigo discussion. Sherlock plissa ses yeux, croisa les bras et détourna les yeux. Elle roula des yeux. Il semblait qu'elle allait avoir besoin d'une dose supplémentaire de patience.
« Tes règles sont incohérentes.»
« Oh ? »
« Anderson a déjà fait référence à ton charme dans le passé. Tu lui as clairement dit qu'il ne pouvait pas te parler de cette façon. Lestrade l'a fait aujourd'hui et tu y a répondu positivement. » Sherlock croisa ses doigts et fronça des sourcils. « Les deux pensaient te complimenter, les deux l'ont fait dans l'intention de te convaincre de coucher avec eux à un moment ultérieur. De plus, tu as mentionné ta frustration envers les hommes qui ont du pouvoir et qui tente de coucher avec des femmes sur lesquelles ils ont une certaine autorité. Lestrade, étant un membre important de la police et contrôlant l'accès aux scènes de crime et aux preuves, devrait aussi tomber dans cette catégorie. »
Joan le considéra un moment. « Je me suis aussi plainte des femmes qui profitent du pouvoir qu'elles ont pour draguer. Et Greg n'a rien dit sur le fait de vouloir coucher avec moi. » Sherlock lui répondit avec un de ses propres regards et l'imitation était si réussite qu'elle explosa de rire malgré elle. « Tu as peut-être raison à propos de Greg ».
Sherlock resta silencieux. Joan soupira.
« Sortir avec des gens qui ont de l'autorité sur moi rend les choses compliquées. Je peux tout à fait accepter des propositions venant d'étrangers dans les bars que je n'accepterais pas venant de mon boss. »
« Boss avec lequel tu es aussi sortie.»
« Oui, et regarde ce que ça m'a rapporté. Mais je vois où tu veux en venir. » Expliquer ses règles à Sherlock nécessitait de fournir des détails, des exemples. Elle se sentait comme si elle était à un séminaire sur le harcèlement sexuel, mais on n'y pouvait rien, spécialement si ses exceptions étaient personnelles au lieu d'être générale. Comme si elle pouvait donné un feuillet explicatif à Sherlock pour qu'il la comprenne !
« La différence est que Greg et Sean m'aiment bien honnêtement. Ils pensent que je suis compétente et douée et ils agissent en conséquence. Ils me respectent et s'assurent que je m'en rende compte. Anderson me déteste et veut utiliser sa queue pour t'atteindre toi à travers moi. » Sherlock ouvrit la bouche et Joan leva sa main. « Et il y a aussi toutes les petites choses qui leur font savoir que je suis ok avec ça. Les… »
« …sourires, particulièrement après que Lestrade t'aies regardé trop longuement, riant trop fort aussi, oui, je sais. » Sherlock se leva. « Tes règles sont toujours incohérentes. »
Joan haussa des épaules et pris une gorgée de son thé. « Elles le sont peut-être un peu. J'aimerais aussi souligner que les techniques de drague d'Anderson sont du genre 'ton pull serait mieux sur le sol de ma chambre'.»
Sherlock secoua la tête et passa une de ses mains dans ses cheveux. « Si j'étais, dans un cadre professionnel… »
Joan posa sa tasse de thé sur la table basse. « C'est mieux de ne pas assumer que tu es une exception. Tu peux franchir la ligne assez rapidement aussi dans certaines situations…» Elle s'arrêta quelques secondes « Attend, quoi ? Es-tu… Est-ce qu'il y a quelqu'un qui t'intéresse au Yard avec qui tu voudrais parler ? »
« Je ne veux pas en parler. »
« C'est une mauvaise idée de coucher avec nos clients, si cette personne est éventuellement l'une d'entre eux.»
« Je ne suis pas aussi immoral que tu sembles le croire, tu as beaucoup plus d'aventures que… » Il s'arrêta. « J'ai franchi la ligne là, non ? »
Joan bu une petite gorgée de son thé une nouvelle fois et retourna à son journal. « Oui, mais comme tu es mon meilleur ami et que je réalise que tu as réfléchit à mes comportements antérieurs sans émettre aucun jugement sur mon caractère, je ne suis pas offensée. Mais tu ne devrais probablement pas dire quelque chose comme ça à Sally.»
Un grognement émana du fin fond de la gorge de Sherlock qui se remit à travailler sur une expérience qui, pour Joan, ressemblait à 'comment endommager définitivement leur sucrier et leur table', mais Sherlock jugeait farouchement que cela était nécessaire à leur affaire et qu'il n'y avait aucun danger. Elle ouvrit tout de même la fenêtre de la cuisine juste au cas où.
...
« Lestrade t'as complimenté sur ton travail sept fois, et personnellement douze fois, juste en l'espace de quinze minutes. » Murmura Sherlock, attrapant le doigt de la morte et tirant son alliance. Ils étaient sur une nouvelle scène de crime, et cela faisait pratiquement un mois depuis que Greg avait réprimandé Anderson.
Un grand sourire fendit le visage de Joan. « Je sais. »
Sherlock lui jeta un coup d'œil, puis reporta son regard sur le cadavre. « Il veut définitivement coucher avec toi. »
Le sourire de Joan s'agrandit. « Je sais. »
Sherlock grimaça et retourna à son travail. Apparemment écartée, Joan se redressa et se recula massant un peu sa jambe. Ça ne lui faisait plus mal maintenant, mais elle avait gardé cette habitude.
Les dernières semaines, Greg avait été parfaitement professionnel quand ils travaillaient, mais au moment même où elle passait de l'autre côté de la délimitation de la scène de crime, ils ressemblaient à des adolescents. Ils arrêtaient immédiatement de flirter si un officier s'approchait et recommençaient dès qu'ils étaient seuls.
Greg lui sourit quand elle sortit de la scène de crime. Il souleva la bande jaune et l'invita à dîner.
Elle accepta.
Le sexe avait été incroyable.
...
Sherlock, de façon prévisible, se sentit obliger de mettre son grain de sel dans ses affaires.
Quand elle revint à la maison le lendemain matin (massant ses poignets rougis à cause des menottes), elle trouva Sherlock le visage fermé au milieu du salon, boudant comme elle ne l'avait jamais vu faire auparavant et leur appartement semblait avoir subis une descente de police après un contrôle de drogue. Elle s'appuya sur le bas de la porte et jeta un regard circulaire à l'appartement, impressionnée malgré elle.
« Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Elle retira son manteau. Sherlock l'ignora et fit grincer son violon deux trois fois avant de jeter l'archet au loin et de ranger l'instrument dans son étuis. Joan ne fut pas surprise de voir partir Mrs. Hudson quand elle arriva.
« Tu n'es pas rentré de la nuit, c'est dangereux. » finit par assener Sherlock. Joan roula des yeux.
« Oui, et me laisser derrière dans les mauvais quartiers de Londres parce que tu pourchasses un criminel n'est pas du tout dangereux. Heureusement que j'ai sur moi une bombe lacrymogène, un flingue et que je sais courir. »
Sherlock se rapprocha d'elle, la regardant de haut, et elle s'ancra au sol restant calme. Il fronça des sourcils. « Tu portes son déodorant. »
Elle acquiesça. « Oui je le porte. Sortir sans rien sentir est encore pire mais je suis d'accord, il devrait changer de marque. »
Sherlock souffla et s'approcha un peu plus. « Tu aurais du venir à la maison et te doucher ici, comme ça il n'y aurait pas eu de problème. »
Joan rit, sa voix partant dans les aigües quand elle se rappelait de ce matin. « Pas possible. »
« Il a une longue liste de relations désastreuses et son mariage n'a pas réussi, » ajouta Sherlock. « Il a des enfants. »
Joan haussa des épaules et alla vers la cuisine, forçant Sherlock à reculer et se pousser de son chemin. « J'aime les enfants, et tout le monde a des relations qui se sont mal finies. De toute façon je ne cherche pas à me marier avec lui, on a juste dîné ensemble. »
« Un dîné ne dure pas toute la nuit. »
« Tu as raison, ça ne prend pas toute la nuit. Un marathon de sexe par contre oui. » Elle eut un grand sourire. «C'était fantastique et ça a valut chaque coups de colère que tu as eus ces derniers temps. Coups de colère qui d'ailleurs ne servaient à rien et je ne changerais pas d'avis. On sort encore la semaine prochaine et nous interrompre à cause d'une affaire ne fonctionnera pas parce qu'on sera déjà sur la scène de crime si tu le fais. » Elle ouvrit le placard et pris une tasse, puis avec force, mis de l'eau dans la bouilloire.
Il y avait quelque chose à l'intérieure. Elle regarda ce que c'était.
« …Tu… tu as mis des sangsues dans notre bouilloire. »
« C'était une expérience que tu as maintenant détruite. »
« Est-ce que détruire l'appartement était une expérience aussi ? Parce que c'était propre et en ordre quand je suis partie et c'est TOI qui a foutu le bordèle. » Joan posa la bouilloire avec précaution dans l'évier. Elle était fatiguée, et la colère commençait à monter lentement en elle. « Tu es énervé parce que selon toi je vais devoir séparer mon attention en deux entre toi et Lestrade et que tu ne peux pas faire fuir Lestrade parce qu'il te connait déjà. Il sait comment tu es et il ne se fâchera pas quand tu me demanderas plusieurs fois de venir pour une affaire. Tu ne peux plus te pointer pendant un rencard à cause d'un meurtre et espérer de l'exclure parce que tu sais que je pourrais y aller avec lui. Il est la seule personne à ne pas se fâcher avec moi à cause de ce que tu fais. »
« Il n'est pas bien pour toi. » Sherlock lui donna un coup d'épaule et retira l'excès d'eau et plusieurs sangsues dans l'évier, il se recula avec la bouilloire contre son torse. « Trouve quelqu'un d'autre. »
« QUI D'AUTRE ? » Elle avait finalement perdu son sang froid et criait à présent levant les mains au ciel, elle avait envie de jeter des trucs aussi. « Tu approuveras qui Sherlock, hein ? Tu n'as AUCUN droit sur moi, tu ne décideras pas avec qui je sors, et je couche avec Greg si je veux, aussi souvent que je le veux et tu n'y peux rien ! » Elle sortit de la cuisine, attrapa au passage son manteau et ouvrit la porte.
Sherlock jeta la bouilloire parterre. « Où est-ce que tu vas maintenant ? »
Joan enfila son manteau violemment et dévala les escaliers.
« Je retourne chez Greg lui sauter dessus pour le faire sur le sol de sa cuisine, espèce de crétin! » Elle claqua la porte d'en bas en partant, puis l'ouvrit l'instant d'après pour rajouter en criant « Et tu ferais mieux de ranger tout quand je reviendrais sinon je retourne chez Greg pour le faire encore une fois ! » Elle claqua de nouveau la porte un peu plus fort pour montrer à quel point elle était en colère et héla un taxi pour aller chez son frère à la place.
...
Ils auraient probablement parlé plus de ce qui c'était passé ce jour là si le problème 'Moriarty' ne leur avait pas explosé à la figure. Et c'est comme ça qu'un peu plus tard, Sherlock sauta du toit devant elle avant qu'elle n'ait eu une chance de réellement se rattraper.
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TBC PS : vous inquiétez pas Sherlock réapparait assez vite dans le prochain chapitre , review ?
