Salut à tous !
Voici une nouvelle histoire sortie tout droit de mon cerveau malade ! Pour ceux qui ont déjà lu notre première fiction à quatre mains, Un blaireau, un aigle et deux crétins (sinon, allez y faire un tour si vous le souhaitez ! ), sachez que celle-ci n'a pas été écrite avec Susan. Bien sûr, cette dernière à joué le rôle de correctrice, m'a donné des idées et a participé à la création de ce que je vous propose aujourd'hui mais l'histoire a été écrite par mes deux mains seulement. Si vous voulez lui donner un coup d'essai quand même, c'est juste en dessous ! ;)
Ce qui m'amène à mon deuxième avertissement ! CETTE FICTION TRAITE DE SUJETS ASSEZ SOMBRES ! Alors si vous préférez lire une fiction avec de l'humour (lisez donc Un blaireau, un aigle et deux crétins ! ), si vous n'aimez pas ce genre de fictions, ou si vous avez moins de douze ans, je vous conseille d'allez voir ailleurs. Il n'est d'ailleurs pas impossible que je la change de rating à un moment pour M. Vous êtes donc prévenus, pour ceux et celles qui aimait l'univers léger de la précédente histoire, ce ne sera pas le cas ici !
Voilà, ceci étant dit, c'est une idée qui me tient tout particulièrement à cœur puisque ça fait un peu plus de trois ans que cette histoire me trotte dans la tête. Je la publie enfin, après l'avoir écrite, corrigée et réécrite ! Je n'ai d'ailleurs toujours pas fini de la rédiger mais j'ai un peu plus de dix chapitres d'avance. Je publierais d'ailleurs une fois toute les deux semaines afin de me laisser le temps de garder un peu d'avance mais aussi de pouvoir continuer de travailler sur d'autres projets (comme Un blaireau, un aigle et deux crétins).
Là-dessus, je ne vous en dis pas plus et vous laisse découvrir l'histoire par vous-même. Ce n'est qu'un prologue donc il n'est pas très long mais le premier chapitre ne tardera pas trop, promis ! N'hésitez surtout pas à me dire ce que vous en pensez par un petit mot, ça fait toujours plaisir. Je prends en considération toutes les remarques et/ou critiques dès lors qu'elles sont formulées avec calme et politesse :)
Prologue
Se poser des questions est une des particularités qui distingue les êtres humains des animaux. Qu'allons-nous manger ? Qu'allons-nous faire ? Est-ce normal de ressentir tel sentiment à tel moment ? Notre vie entière est une succession sans fin de questions. Mais celle qui revient sans cesse, ritournelle continue de notre petite existence, de manière mécanique que c'en est devenu inconscient, c'est celle à laquelle on ne pourra jamais répondre. Que se passe-t-il après ? Une fois qu'on est mort.
Le manque de réponses vient autant du manque de témoignages que de la complexité de cette interrogation. Tant de questions sous-entendues en six petits mots. Comment est-ce après ? Douloureux ou juste vide ? Que laissons-nous dernière nous ? Une trace ou alors juste un sentiment de manque que rien ne comble ? Sommes-nous pleurés, détestés, maudits ?
Charlie s'était posé ces questions des centaines de fois au cours des derniers mois. Sa frustration n'avait eu d'égale que son incapacité à trouver des réponses satisfaisantes, ce que sa nature de Serdaigle avait toujours du mal à assimiler.
Mais en ce moment même, alors qu'elle regardait le cercueil s'enfoncer dans les entrailles de la Terre et se faire recouvrir, une certitude la traversait. Car si pour la majorité, les gens s'efforçaient de fuir la mort et la peine qui la suivait partout, il existait une petite minorité qui revendiquait sa fascination pour cette dernière. Cette minorité cherchait par tout les moyens à l'apprivoiser, à faire d'elle une amie, tendant la main vers ses bras décharnés et desséchés, aspirant à tout connaître de ses secrets. Ces gens-là se réjouissaient des pleurs et des cris de souffrances accompagnant la mort, se cachant derrière un masque de normalité et de respectabilité. Ce n'était qu'une mascarade à laquelle il ne fallait surtout pas croire, danse mortelle destinée à vous faire prisonnier dans la toile du mensonge et du danger. Ils vous tournaient autour, vautours funestes annonciateurs de mort, jusqu'à ce que vous cédiez, épuisés.
Le problème, c'était que lorsque vous preniez conscience du piège, de la toile tissée autour de vous et qui vous maintenait au sol, quand vous saisissiez que le masque derrière lequel ils se cachaient n'était qu'une diversion argentée, il était généralement trop tard. Vous aviez beau vous dépatouiller, vous débattre, vous aviez le couteau sous la gorge.
Et ce couteau, Charlie venait juste de le sentir se poser sur la sienne...
J'attends vos avis avec impatience !
E.D
