Disclaimers : Les personnages ne m'appartiennent pas même si ça me ferait bien plaisir… Le concept des titres de chapitres n'est pas de moi non plus, mais vient de l'anime « Loveless » où chaque épisode porte un nom suivi de « less » qui signifie « sans ». Pardon de l'écrire en anglais, mais il y a des trucs qui ne se traduisent pas toujours très bien…

Titre : Cruel destin

Auteur : Ephemeris

Résumé : La guerre est enfin terminée, Oz anéanti, et les habitants de la terre et des colonies sont libérés. Tout devrait aller pour le mieux, mais plusieurs années plus tard, tout recommence.

Couples : 1x2x1, je sais que c'est pas original, mais j'arrive pas à en sortir…

Genre : Angst, très angst…

Rating : T voire peut-être M pour certaines scènes de violence…

Warnings : Yaoi, violence, torture… Vous l'aurez deviné, sujet pas trop joyeux, mais ça ne devrait pas être une deathfic à moins qu'un cricri de dernière minute vienne me grignoter le cerveau pour me tenter… Mais je vous promets de faire un effort, j'en ai un peu marre de les faire mourir… Rassurés ? Vous ne devriez peut-être pas…


Cruel destin

Chapitre I : Endless


« Je refuse. »

Cette réponse résonna dans la salle de réunion dans laquelle le silence s'était installé. Le jeune homme qui avait prononcé ces deux simples mots se leva alors et se dirigea directement vers la porte. C'est alors que Lady Une l'interpella.

« Maxwell ! »

Le garçon s'arrêta, mais ne se retourna pas. Les quatre pilotes qui lui avaient servi de compagnons pendant cette guerre le regardaient sans comprendre son attitude et attendant une explication sur un tel comportement.

« Pourquoi ne veux-tu pas t'engager Duo ? » demanda Quatre.

Sans se retourner, Duo répondit à la question qu'on lui avait faite.

« Ca fait des années que ce conflit sème la terreur et la mort. Mon enfance a été gâchée par cette guerre. Aujourd'hui qu'elle est enfin terminée, vous me demandez de m'engager dans un organisme qui entretient l'idée qu'une guerre peut recommencer à tout moment. Alors je refuse, je refuse de participer à l'entretien de la guerre. »

Il tourna un peu la tête vers son auditoire et, regardant tour à tour ses anciens compagnons, il dit :

« Et je ne comprends pas que vous ne pensiez pas la même chose. »

Puis, il se remit en marche vers la sortie de la salle en lançant :

« Un jour, ça vous retombera dessus et il ne faudra pas venir pleurer, vous l'aurez bien cherché. »

Un claquement de porte plutôt violent fit trembler la salle, toujours en silence. Après un moment, Lady Une sortit quatre documents, en plaçant un devant chaque garçon. Tous prirent connaissance de ce qui leur avait été distribué. Il s'agissait d'un contrat d'embauche qui nécessitait une signature en bas de la dernière page.

Wufei fut le premier à prendre le stylo posé devant lui. Il avait déjà pris sa décision avant même d'entrer dans cette salle. Trowa décida de lui aussi signer le contrat et Quatre fit de même. Ils se lancèrent tous un regard d'approbation, mais, regardant dans la direction de Heero, il se rendirent compte que le garçon regardait son contrat, un stylo dans une main, mais qui semblait hésiter à le signer.

« Un problème Yuy ? » demanda Lady Une.

Heero releva les yeux vers elle puis reporta son regard sur le contrat où il apposa sa signature. Lady Une récupéra les contrats et leur dit, un petit sourire aux lèvres :

« Bien, maintenant que les contrats sont signés, laissez-moi vous souhaiter la bienvenue chez les Preventers. »

Pendant l'heure qui suivit, elle leur expliqua tout ce qu'ils devaient savoir sur l'organisation, le fonctionnement et les missions. Elle leur donna d'office des postes de lieutenant, prenant en considération leur expérience malgré leur jeune âge.

Lorsque Lady Une libéra les quatre garçons en leur donnant rendez-vous le lendemain matin pour leur première journée, ils se rendirent dans un petit restaurant. Malgré leur grande réputation, le manque d'information sur eux leur permettait de passer totalement incognito partout où ils allaient et ils purent manger sans se faire déranger.

Pendant tout le repas, Wufei avait observé Heero qui n'avait pas prononcé un mot depuis la réunion qu'ils avaient eu avec Lady Une. Il savait que le garçon n'aimait pas parler pour rien dire, mais son silence était plutôt étrange.

« C'est quoi ton problème Yuy ? » lui demanda-t-il, franchement agacé par son attitude.

Heero regarda tour à tour ses trois compagnons avant de poser la question qui l'avait travaillé tout l'après-midi.

« Vous pensez qu'on a bien fait de s'engager ? »

« Bien sûr Heero, » lui répondit Quatre. « Tu en doutes ? »

Heero baissa les yeux vers son assiette, le front soucieux.

« Et si Duo avait raison, si on entretenait la guerre en s'engageant dans une armée… »

« L'organisation des Preventers n'est pas une armée en tant que telle, ou bien si, une armée de la paix. C'est pour maintenir la paix que nous nous y sommes engagés. »

Heero acquiesça, mais le départ de Duo le gênait profondément.

« Je comprends, mais alors pourquoi lui, il n'a pas compris ? »

Mais personne ne répondit à sa question, personne n'en ayant la réponse. Sans doute que Duo en avait eu assez de cette guerre et de tout ce qui s'y rattachait. Il avait envie de faire autre chose, de ne plus se battre. Trowa, pour détendre l'atmosphère, tenta une réponse facile.

« En fait, je suis sûr qu'il est parti retrouver cette fille, la petite brune, Hilde je crois. »

Quatre et Wufei se mirent à rire, mais Heero ne trouva pas cela drôle et leur lança un regard tueur. Wufei vit ce regard et rit de plus belle.

« Ne fais pas cette tête Yuy, toi aussi tu as une fille qui n'attend que ta demande en mariage ! »

A ces mots, Heero se leva brusquement de sa chaise et prit congé très sèchement de ses camarades. Il n'avait aucune envie d'entendre un tel discours. Il ne voulait entendre parler ni de Relena, ni de cette Hilde qu'il ne connaissait que très peu. Tout ce qu'il savait d'elle, c'était qu'elle était une amie de Duo qui avait travaillé un moment pour Oz avant de se rendre compte de son erreur et de se rallier à eux.

Il avait besoin de penser à autre chose, arrêter de se répéter la dernière phrase qu'il avait entendu sortir de la bouche de Duo. C'est à cet instant qu'il décida de ne penser plus qu'à ses nouvelles fonctions au sein des Preventers. Comme il l'avait fait pendant la guerre, il allait suivre à la lettre tout ce qu'on lui demanderait de faire au nom de la paix, pour la sauvegarder.

Ce soir-là, lorsqu'il arriva à son hôtel, il prit une douche et se coucha, impatient que le lendemain arrive pour qu'il puisse recommencer une nouvelle vie, une vie de paix.


Dix ans plus tard, royaume de Sank…

Le palais était en grande agitation. Dans quelques heures à peine allait commencer une grande fête pour le dixième anniversaire de la paix. Dans le royaume de Sank, tout le monde était aux festivités et la reine était très emballée par tout cela.

Alors que Relena préparait son discours depuis plusieurs jours, les Preventers, eux, s'occupaient de la sécurité du palais, étudiant l'organisation de la journée pour être sûr que tout se passerait bien.

A son bureau, Heero vérifiait sur son ordinateur que tout avait été programmé correctement et qu'il n'y avait pas d'infiltration possible pour un quelconque trouble-fête qui aurait une idée louche en tête.

Heero avait été pendant plusieurs années raccroché à la garde personnelle de la reine, mais pour une raison plus que floue, il avait demandé de changer de poste, ce qu'on lui avait accordé. Maintenant, il était responsable de la sécurité générale du palais, ce qui se résumait en fait à occuper le même poste qu'il avait, mais loin de Relena. Et c'était ce qu'il voulait.

Il avait maintenant un bureau à lui où l'on ne venait pas trop le déranger, lui laissant ainsi la solitude et le silence qu'il aimait tant. Mais cette journée n'allait pas compter parmi ses préférées, son téléphone n'arrêtant pas de sonner et sa porte ne restant jamais fermée plus de trente secondes.

Tout le monde était en mouvement et comme le palais allait accueillir un grand nombre de sujets du royaume de Sank et de ses environs, il fallait une grande organisation pour que la fête ne tourne pas au cauchemar.

Alors que Heero fixait son écran en tapant sur son clavier, il entendit de nouveau la porte de son bureau s'ouvrir.

« Quoi encore ? » dit-il, commençant à perdre patience.

« Quel accueil ! Et moi qui venait te dire bonjour. »

Heero releva les yeux et fixa l'homme qui se tenait devant lui, un petit sourire aux lèvres.

« Je n'ai pas le temps de plaisanter. De quoi as-tu besoin Wufei ? »

« Tu n'as pas l'air de très bonne humeur toi. »

Heero s'appuya au dossier de sa chaise et croisa les bras sur sa poitrine.

« Disons que plus vite on sera à demain, mieux je me porterai. »

Wufei se mit à rire sous le regard meurtrier de Heero qui n'apprécia pas qu'on se moquât de lui si ouvertement.

« Tu vas me dire ce que tu veux ou tu continues à te foutre de moi. »

« En fait, Relena m'a demandé de te dire qu'elle voulait te voir. Elle t'attend dans son bureau. »

Heero posa ses coudes sur le bureau et se prit la tête dans ses mains, complètement découragé.

« Cette journée ne se terminera-t-elle donc jamais ? »

Il releva la tête, verrouilla l'accès à ses dossiers dans son ordinateur et se leva. Il fit sortir Wufei de son bureau et ferma la porte derrière lui avec sa carte magnétique. En tant que responsable de la sécurité, il ne laissait rien au hasard. S'infiltrer dans son bureau relevait du génie, mais personne ne pouvant rivaliser avec le sien, il ne craignait rien.

Heero prit la direction du bureau de Relena malgré la petite voix qui lui hurlait de rebrousser chemin. Il avait demandé de changer de poste pour ne plus être en contact avec Relena et à chaque fois que la reine le faisait demander, c'était la plupart du temps pour des choses futiles qui n'avaient rien à voir avec son travail.

Il arriva devant la porte du bureau et frappa deux coups. La voix de Relena lui parvint et il entra dans la pièce. Heero fut surpris de ne pas y trouver Relena qu'il avait entendu quelques secondes plus tôt, mais elle sortit de derrière la porte du placard, sa robe de cérémonie sur le dos. Elle s'approcha de Heero et se mit dos à lui.

« Heero, heureusement que tu es là. J'ai un mal fou à attacher ma robe, tu peux m'aider ? »

Heero soupira à cette excuse plus que clichée, mais fit ce qu'on lui demandait le plus vite possible pour pouvoir repartir.

« Voilà, je retourne travailler. »

Mais Relena fut plus rapide que lui et l'attrapa par le poignet avant qu'il n'ait pu atteindre la porte.

« Attends Heero. Reste avec moi un peu. On ne se voit presque plus tous les deux. »

Heero n'osa pas lui dire que c'était exactement pour ça qu'il avait demandé à se faire muter. Depuis la fin de la guerre, et cela malgré ses hautes responsabilités, Relena n'avait en rien perdu l'intérêt qu'elle portait à Heero et rêvait toujours de faire de lui son roi. Mais c'était la dernière chose que le jeune homme voulait et il n'arrivait pas à le faire comprendre à la reine.

« Relena, je dois vraiment retourner travailler. »

« Tu ne m'aimes donc plus, Heero ? »

Elle avait les larmes aux yeux en disant cela et Heero, malgré la véracité de ce qu'elle venait de dire, ne trouva pas le courage de lui confirmer ses sentiments juste avant la grande fête qu'elle attendait avec tant d'impatience.

« Je dois y aller, on reprendra cette conversation après la fête d'accord ? »

Elle eut un petit sourire et le lâcha, le laissant sortir de son bureau pour retourner au sien. En sortant, Heero retrouva Wufei qui était resté là pour savoir ce qui s'était dit. A voir la mine lasse du garçon, Wufei comprit que ce n'était, encore une fois, pas pour le travail qu'elle avait fait appel à lui.

« Tu es témoin Wufei, dès que la fête sera finie, à la première occasion, je lui dit que je ne l'aime pas et je lui balance tout dans la figure. Tant pis si elle me renvoie. Je ne peux plus supporter ça. »

« D'accord, mais je vais te surveiller. »

Wufei donna une petite tape amicale sur l'épaule à Heero qui repartit vers son bureau pour terminer son inspection des lieux.


Une foule immense était réunie devant le palais, attendant de se faire diriger vers la grande salle de conférence où allait avoir lieu le discours de la reine. Des soldats étaient postés aux portes, attendant l'ordre de les ouvrir. Mais le grand nombre de personnes effrayait quelque peu les soldats qui ne pourraient pas laisser tout le monde entrer, faute de place.

C'est alors qu'ils virent leur supérieur venir vers eux. Ils se sentirent un peu soulagés, se disant que cet homme aurait une solution.

« Colonel Barton, on ne pourra jamais faire entrer tout ce monde dans la salle de conférence. Comment va-t-on faire ? »

« La salle peut contenir trois milles personnes alors vous laissez entrer les trois milles premières personnes. Les autres pourront écouter le discours à partir des écrans géants que l'on a installés à l'extérieur. »

Les soldats sourirent et, sur un ordre de Trowa, ils ouvrirent les portes, faisant entrer une personne à la fois. Lorsque la salle de conférence fut remplie, Trowa retrouva Quatre qui supervisait tout l'aspect technique de la salle.

« Ca se présente bien ? » demanda-t-il au blond.

« Ca peut aller, il n'y a que l'éclairage qui pose un petit problème. Les projecteurs sont trop forts et Relena sera aveuglée si on ne baisse pas leur intensité. Mais l'éclairagiste est introuvable. »

Un homme arriva à leur niveau et dit quelque chose tout bas à Quatre qui soupira. Il se retourna vers Trowa et lui dit :

« Et on a un problème avec le micro maintenant. Pff… Si ça continue, je vais être obligé de demander à Heero de s'en occuper sinon on ne commencera jamais à l'heure. »

« Et la salle est déjà pleine, » ajouta Trowa.

Mais l'éclairagiste arriva peu de temps après et remit les choses en ordre très rapidement. Finalement, tout était prêt et il ne manquait plus que la reine. Cette dernière avait demandé à ce qu'on vienne la prévenir dès que la salle serait prête à l'accueillir, mais Heero avait refusé d'aller la chercher, confiant cette tâche à Wufei.

Heero avait profité de ce moment de flottement entre les préparations et l'arrivée de Relena pour aller se placer dans une loge à l'étage qui avait été fermé au public. De là, il avait une vue imprenable sur la salle et pouvait voir tout ce qui s'y passait.

L'entrée de Relena sur l'estrade fit jaillir un torrent d'applaudissements et de cris de joie de la foule. Elle était grandement aimée par ses sujets et elle le leur rendait bien. En faisant un signe de la main, elle leur offrit un chaleureux sourire tout en se dirigeant vers le pupitre.

« Mes chers amis, c'est avec une immense joie que je vous accueille aujourd'hui, dans mon palais, pour fêter avec vous dix ans de paix et de bonheur. »

Les applaudissements s'élevèrent à nouveau du public alors que la porte de la loge de Heero s'ouvrait pour laisser entrer Trowa, Quatre et Wufei. Ce dernier s'exclama, impressionné :

« Elle a fait fort cette fois-ci. »

« Elle a une sacrée classe maintenant, » continua Quatre qui se rappelait de la jeune fille en jupette qu'ils avaient connue dix ans plus tôt.

« Mais une chose qui n'a pas changé, » reprit Wufei. « C'est que tu la surveilles toujours de loin et qu'elle est toujours amoureuse de toi, Yuy. »

Cette fois-ci, Heero ne releva pas la remarque. Il ne cessait de regarder Relena parler à ces gens qui avaient tant d'admiration pour elle.

« J'en ai assez de cette situation, » dit-il sans détourner le regard.

Ses amis le regardèrent, ne saisissant pas le sens de sa phrase. Heero continua.

« Aujourd'hui, ça fait dix ans que la guerre est terminée, dix ans que nous travaillons ici pour conserver cette paix qui nous a été si dure à acquérir. Je crois qu'après dix ans, il n'y a plus de risque. »

« Ca veut dire quoi tout ça, Heero ? » demanda Trowa.

« Je crois qu'il est temps pour moi d'arrêter. Je ne crois plus que ma présence soit indispensable au sein des Preventers. J'ai envie de mettre fin à cette vie qui est en quelque sorte le prolongement de la vie pendant la guerre. Je vais présenter ma démission à Lady Une. »

Un silence entre les garçons s'installa, les paroles de Relena étant les seuls sons qui leur parvenaient. Cette nouvelle était plus que soudaine, mais ils comprenaient pourquoi Heero avait pris cette décision.

« Tu es sûr que ce n'est pas parce que tu es un dégonflé et que tu ne veux plus dire à Relena que tu ne l'aimes pas ? » dit Wufei sur le ton de la plaisanterie.

Cela eut pour effet de faire sourire Heero pendant un moment.

« Ne t'en fais pas Wufei, je t'ai promis que je lui dirais demain, je le ferai. »

Et il la regardait, cette femme à qui il allait briser le cœur, mais il ne s'en sentait pas coupable, n'ayant jamais encouragé la jeune femme par son attitude qui avait toujours été froide, et ce depuis leur première rencontre.

Relena était radieuse tant cette fête la réjouissait. Elle était fière de ces dix ans de paix qu'elle avait menés du mieux qu'elle avait pu et qui avait rendu tant de gens heureux. Elle récitait donc son discours sous les yeux émerveillés de l'auditoire qui buvait chacune de ses paroles. Elle arriva bientôt à la fin de son discours avec des paroles pleines d'espoir.

« Ce monde que nous avons réussi à reconstruire est la preuve que la guerre n'est pas la plus grande puissance qui existe dans cet univers. Nous avons les moyens d'être heureux et de rendre d'autres personnes heureuses. Vivons pour la paix et… »

Mais un bruit sourd l'empêcha de terminer sa phrase. Alors que l'assemblée jetait des regards interrogateurs dans toute la salle, Heero vit Relena vaciller et, sous les yeux de la foule, elle se renversa en arrière et tomba sur le sol sans même avoir tenté de se retenir.

Heero, par réflexe, regarda dans la direction opposée à Relena et aperçut, dans une loge un peu plus loin, le canon d'un revolver luire dans un éclat de lumière. L'arme fut tirée vers l'intérieur de la loge et Heero vit une ombre en sortir. Il retourna son regard vers la reine et s'aperçut qu'une traînée rouge lui séparait le visage en deux.

Relena, après dix ans de paix, venait d'être assassinée dans son propre château. Heero n'arrivait pas à le croire.

« Ne me dites pas que ça va recommencer… Mais ça ne finira donc jamais ! »


A suivre…


Note de l'auteur : Voici ma nouvelle histoire ! Je sais que j'ai encore assassiné Relena, mais je vous promets que c'était vraiment pour les besoins de l'histoire et non seulement par plaisir pervers… Mais c'est un personnage que j'exècre et j'ai beaucoup de mal à ne pas la tuer quand je la mets dans mes histoires. En fait, je la mets dans mes histoires quand j'ai besoin de tuer quelqu'un... Alors pardon à ceux qui l'apprécient.

Pour l'histoire en elle-même, c'est quelque chose qui m'obsède totalement en ce moment. C'est sans doute ce que je vais avoir écrit jusqu'à présent de plus sombre, mais ça me plaît beaucoup et j'espère que ce sera votre cas aussi. J'ai un esprit un peu tordu, je l'avoue… Merci d'avoir lu ce chapitre et à bientôt.


-Ephemeris-