Disclamer : Les persos appartiennent à Tolkien, à part les miens. C'est logique. Bon ben, j'espère que cette nouvelle fic va vous plaire. Bonne lecture

Chapitre 1 Lysbeth

Voici rapporté pour vous la tragique tragédie de Lyzbeth quatre ans et demi . Tout commença en une belle matinée d'été. Le ciel était bleu, invitant les jeunes étudiants à bien commencer leurs vacances. Il faisait donc beau et chaud, les oiseaux chantaient, interprétant le concerto estivale en piaf mineur. Les oiseaux se turent un instant pour reprendre leur souffle quand un hurlement enfantin résonna bruyamment dans l'air.

-Y A CEDRIC QUI FAIT RIEN QU'A M'EMBÊTER !

-Cédric, laisse ta petite sœur tranquille.

-Mais j'ai rien fait ! C'est pas juste, ça tombe toujours sur moi.

Le silence reprit ses droits et les oiseaux prirent une inspiration pour continuer leur chant quand un autre hurlement aussi strident retentit noyant le moindre bruit qui aurait eu l'audace de s'élever.

-MAMAN ! CEDRIC IL A ARRACHE LA TETE DE MITZY ! REND LA MOI !

-NON

-SI, ELLE EST A MOI.

-NON JE LA GARDE ? Et je vais peut – être la jeter à la poubelle ou alors la donner au chien du voisin.

-T' ES MECHANT ! REND MOI MITZY.

-NON, JE NE TE LA RENDRA…..

-CA SUFFIS ! CEDRIC LYSBETH. ARRETEZ TOUT DE SUITE.

-Mais maman c'est lui / elle qui a commencé, gémirent le frère et la sœur en même temps.

-Il n'y a pas de « mais maman » qui tienne. J'en ai assez. Depuis le départ de votre père, vous êtes intenables. Je peux le comprendre pour Lysbeth, elle n'a que quatre ans mais toi Cédric, tu as quand même seize ans, tu es presque un adulte et tu te conduis encore comme un bébé. C'est décidé ! Demain, vous partirez pour le Morvan et vous passerez le reste des vacances chez tante Gertrude.

-KWOA ! hurla Cédric totalement abasourdi. Pas tante Gertrude. Elle va encore me pincer la joue comme quand j'étais petit, et puis elle va faire de la tarte à la cervelle de veau, et tu sais bien que je déteste ça. Je ne veux pas aller là-bas, termina – t – il sur un ton plus larmoyant.

-Vous n'aviez qu'à y penser avant. Maintenant c'est trop tard. Et tu vas te préparer, TOUT DE SUITE.

-Ouais et la petite fifille à sa maman va rester ici.

-Non, ta sœur partira avec toi, je ne veux plus vous voir avant la fin des vacances. MAINTENANT, ALLEZ DANS VOS CHAMBRES ET QUE JE NE VOUS ENTENDE PLUS C'EST CLAIR !

-Oui maman.

Il y eut un bruit de cavalcade dans des escaliers en bois, une porte qui claque puis le silence. Enfin ! se dirent les oiseaux, on va enfin pouvoir continuer notre chanson. Ils prirent une grande respiration et il n'y eut aucun bruit, aucun cri ou insulte. Parfait, jusqu'à la fin de cette belle journée, les oiseaux s'en donnèrent à cœur joie jusqu'au moment où le soleil se coucha terminant d'une manière coloré cette délicieuse journée.

Cédric était un beau jeune homme de seize ans, avec les cheveux blonds et les yeux bleus glacier. Il ressemblait beaucoup à sa mère, mais avait le caractère impétueux et charmeur de son père. Il tenait pour l'instant la main d'une petite fille de quatre ans environ et marchait d'un pas vif, sans regarder la petite fille qui avait énormément de mal à suivre les pas rapides de son frère. Lysbeth tenait une poupée dans les bras. La dénommé Mitzy avait une belle chevelure blonde et de beaux yeux bleus qui se fermaient quand elle était couchée. Elle avait à peu près la taille du bras de Lysbeth et sa tête pendouillait tristement aux rythmes des pas précipités de la petite fille. Cédric la monta sur la banquette et lui ordonna de se taire, de ne pas bouger, de ne pas respirer jusqu'à la fin du voyage.

Elle était triste, car elle ne pouvait pas jouer avec sa poupée en lui coiffant les cheveux, au risque de voir la poupée perdre la tête. Elle réussit tant bien que mal à rester calme en regardant dehors sans faire attention aux gens qui étaient impressionné par le calme de l'enfant. Enfin après trois heures de voyage, une éternité pour une petite fille pleine de vie, ils arrivèrent à la gare de Trifouilly les Oies, où les attendait la tante Gertrude.

Lysbeth ne comprenait pas pourquoi son frère n'aimait pas aller la voir, pourtant elle avait l'air d'être très gentille. Mais elle changea brutalement d'avis quand les mains de la tante Gertrude se posèrent avec la délicatesse d'un bûcheron sur ses frêles épaules. La pauvre petite eut le souffle coupé sous la violence du choc et elle crut un instant qu'elle allait se retrouver sous la terre. Mais le calvaire n'était pas terminé, car après avoir eu les épaules à moitié démises, elle eut droit au traditionnel bisou de bienvenu ce qui est normal, sauf que la tante Gertrude avait dû oublier de se raser le matin, en un mot, elle piquait énormément.

Et je le répète, le calvaire ne fait que commencer. Car les deux jeunes citadins se retrouvaient au milieu de nulle part, sans connexion internet ( pour Cédric ), sans téléphone ( toujours pour Cédric) et surtout, je n'ose l'écrire tellement cette horreur est horrible, sans télévision. La tante Gertrude avait fait un bon héritage et pouvait donc vivre sans aucun problème, donc tout ce qu'il y avait dans cette petite maison à l'orée du bois, c'était une vache, trois poules et un coq. Le voisin le plus proche était à quatre kilomètres et le voisin avec des enfants le plus proche était à dix kilomètres. Il n'y avait aucune activité sportive ou culturelle à moins de trente kilomètres. En un mot les enfants étaient coupés de leur monde durant deux long mois, soixante deux jours, mille quatre cent quatre vingt huit heures, quatre vingt neuf mille deux cent quatre vingt minutes, cinq millions trois cent cinquante six mille huit cent secondes.

C'était l'enfer sur terre, sachant qu'ils n'avaient pas le droit de se promener en forêt, car les bois étaient sombres et dangereux. D'étranges rumeurs couraient sur cette vieille forêt, que ceux qui s'y aventuraient ne revenaient jamais plus. Enfin c'est ce que disait tante Gertrude. Des contes à dormir debout pour empêcher les enfants de l'âge de Lysbeth d'entrer dans les bois et de se perdre comme l'avait si justement énoncé Cédric. Les seules activités que purent faire les deux enfants, c'étaient de jouer au Monopoly, de nourrir la volaille et de traire la vache. Au début ses activités plurent aux deux enfants, enfin surtout à Lysbeth qui commença à s'ennuyer à la fin de la deuxième semaine, quant à Cédric, il commença à s'ennuyer au début du deuxième jours. Après une semaine de ce calvaire, Cédric n'y tint plus et décida de se promener en forêt, enfin, à l'orée de la forêt toujours à porter de vu de la maison.

Les premières fois, Lysbeth regarda son frère avec envie, mais n'osa pas le suivre, la peur des créatures de la forêt l'empêchait même de regarder vers les bois. Mais au bout de la quinzième fois, elle prit son courage à deux mains ainsi que Mitzy, et suivit son frère dans la forêt. Pour la première fois, Cédric s'enfonça plus profondément dans les bois sombres et touffus sans voir la petite silhouette qui le suivait. La fillette trembla un peu et serra fort le corps à moitié décapité de sa poupée et s'enfonça à la suite de son grand frère. Elle trottinait rapidement pour rattraper le garçon, mais un gros buisson le cacha quelques secondes qui suffirent à la perdre dans l'immense forêt. Elle se mit à trottiner plus rapidement encore serrant à l'étouffer la poupée moribonde afin de calmer la peur qui commençait à s'insinuer dans son esprit.

Soudain, elle se prit les pieds dans une racine et s'étala de tout son long, se meurtrissant le genou. Mais la plus grande catastrophe était que Mitzy venait de perdre totalement la tête qui se mit à rouler jusqu'à une petite clairière inondée de soleil. Lysbeth courut pour retrouver l'organe essentielle de sa poupée. Elle arriva un peu essoufflée devant la tête de Mitzy et se baissa pour le ramasser. Mais une grande ombre cacha au – dessus d'elle le soleil. Elle se releva en tenant la tête de Mitzy avec délicatesse voir avec amour et regarda la créature. C'était un drôle de bonhomme, avec de longs cheveux blonds et des oreilles pointues. Il s'approcha d'elle et lui demanda gentiment en s'accroupissant devant la fillette :

-Bonjour petite, que fais – tu ici ? Et comment t'appelles – tu ?

Lysbeth serra fort les lèvres et pas un mot ne sortit de sa bouche fermée. Elle fronça les sourcils comme le faisait sa maman quand elle venait de faire une bêtise essayant de faire peur au bonhomme bizarre. Elle croyait faire peur alors qu'elle avait plutôt l'air trognon et adorable. Le bonhomme continua à parler d'une voix un peu plus douce :

-Tu ne veux pas me parler, ma petite ?

-Je ne suis pas petite. J'ai quatre ans et demi. Et ma maman m'a interdit de parler aux inconnus et vous, vous êtes un zinconnu.

Il y eut un éclat de rire bruyant et la petite fille vit un autre bonhomme qui riait aux éclats. Vexée, terrifié, perdue c'en était trop pour la petite, cet éclat de rire fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase. De grosses larmes se mirent à couler le long de ses joues . Puis elle ouvrit la bouche et poussa un magnifique cri plein de peur et de pleurs qui fit fuir le plus sourd des oiseaux.

Elle cria avec la même puissance que les sirènes des pompiers le premier mercredi du mois. Ce cri, que dis-je ce hurlement eut sur les elfes, car vous l'aurez compris, c'étaient des elfes, autant d'effet qu'un bang supersonique au – dessus d'une cristallerie. En un mot, ils eurent les tympans explosés, se tordirent et hurlèrent de douleur. Mais ces cris eurent pour effet d'effrayer encore plus la fillette qui poussa un cri de panique à faire pâlir d'envie le concorde au décollage.

Ce fut le cri de trop pour les elfes qui s'approchèrent de la petite avec l'intention de la bâillonner. Son instinct de conservation se mit aussi de la partie et lui hurla : « COURS » la petite ne se fit pas prier, se mit à courir en braillant comme un cochon qu'on égorge tout en serrant le corps torturé de sa poupée. Et elle rentra de plein fouet dans un autre bonshomme gigantesque ( pour elle). Elle cessa de crier, mais n'arrivait pas à s'arrêter de pleurer. Il la regardait bizarrement, mais elle n'avait pas peur de lui, elle sentait qu'elle pouvait lui faire confiance. Elle tendit ses deux petits bras pour qu'il la prenne dans les siens et qu'il la protège des deux bonshommes qui lui faisaient si peur.

Il se baissa un peu et la porta doucement, sans aucun effort, à la hauteur de ses yeux gris aciers. Il la regardait gravement, s'étonnant de la couleur inhabituelle des yeux de la petite humaine. C'était une petite fille d'à peine quatre ans, elle avait des cheveux noirs - bleutés comme les ailes d'un corbeau et deux yeux violets avec des zébrures rouges et des paillettes dorée y dansait malicieusement.

La petite regardait aussi intensément le grand elfe et fut surprise qu'il ne se moque pas de la couleur de ses yeux. Elle était épuisée, par la course dans la forêt et par les émotions. Elle enroula les bras autour du cou du seigneur elfique tout en tenant les restes mutilés de Mitzy d'une main et la tête de la poupée de l'autre. Elle s'endormit profondément, en suçant son pouce qui avait un goût de gazon tondu.

Les elfes saluèrent leur seigneur et regardèrent la petite mortelle dans les bras du seigneur Elrond d'Imladris. Les bruits de la forêt apparaissaient assourdis après les vocalises de Lysbeth. Elrond tenant la petite et faisant le moins de bruit possible pour ne pas la réveiller, remonta vers Imladris, marchant doucement et écoutant d'une oreille distraite les suçotements de la petite qui étaient interrompus de temps à autres par les cahots de la route. Mais le seigneur elfique sursauta violemment quand il sentit une bouche chaude, humide et gluante s'emparer d'une de ses oreilles pour commencer à la suçoter. Il tenta doucement de libérer son oreille, mais rien n'y faisait, la petite était bien accroché à cette pauvre oreille qui allait ressortir bien baveuse pour le malheur de son propriétaire. Enfin, il arriva à Imladris et déposa doucement la petite sur un lit et réussit enfin à retirer son organe sensoriel indispensable à une bonne audition de la bouche de la fillette qui se rabattit sur son pouce et s'endormit encore plus profondément.

A suivre.

J'espère que cela vous a plu, et j'attends plein de reviews. Et merci, même si vous l'avez lu. A pluche.