Disclaimer : Tout appartient à la talentueuse JK.R

Chapitre corrigé le 10/11/2015


Je voulais être le seul. Le seul pour toi.

Je t'observais dès que j'en avais l'occasion. Dans ces moments où tu étais penchée sur tes livres poussiéreux et jaunis par le temps. Ton visage prenais cette expression unique de plaisir que tu avais seulement lorsque tu étais plongée dans ces manuscrits passionnants.

Personne n'a jamais vu, mais la chaleur de tes yeux noisette reflétais ton cœur brisé.

Il y avait des moments où mon masque d'indifférence, ma froideur, disparaissent.

Te voir entrer chaque jour dans le Grand Hall me déchirais le cœur. Mon souffle que je retenais, puis mon regard qui transperçait le troglodyte qui te servait de compagnon. Cette jalousie qui m'oppressait, je ne pouvais pas supporter les regards dégoûtants qu'il posait sur toi... toi est si pur, si innocente, si identique à moi. J'essayais de résister, mais sa présence à tes côtés à enragé la bête sauvage qui était prisonnière dans mon cœur.

Et à chaque fois je partais m'enfermer dans mes cachots pour échapper à tout ça, pour faire taire cette voix au fond de moi qui me harcelait de remonter et de t'arracher à ses bras !

J'avais l'impression d'être devenu comme ces stupides moldues qui rêvaient du prince charment.

Absurde ! Même ivre tu hantais mes pensées !

Je suis tellement amoureux de toi. Mais je ne suis pas un Gryffondor, je n'ai pas ton courage. J'aimerais avoir ton courage...

Je ne pouvais te déclarer mon amour. Cela n'aurait jamais abouti à quelque de bien... pas avec moi dans l'équation.

Je restais dans l'ombre.

Chaque fois que je t'ai vu pleurer, j'ai voulu te consoler, t'étreindre et faire disparaître ta douleur.

Mais je suis resté dans l'ombre.

Puis vint la guerre, la fille que je connaissais est devenue une jeune femme forte et fière.

Nous savions tous les deux ce qui se passerait peu de temps après.

Et puis il est arrivé, comme l'avais dit le vieux fou glucosé.

Le Seigneur des Ténèbres m'a appelé.

Je savais que trop bien que je ne survivrais pas à cette nuit.

Peut-être que c'était la raison pour laquelle je m'étais retenu de t'avouer mes sentiments.

Je suis probablement devenu un habile menteur pour avoir réussi a m'auto-persuader de garder ce sombre secret, dans le fin fond de mon être.

Je me répétais tout le temps, comme un leitmotiv, que tu allais en souffrir et c'était la dernière chose que je voulais te faire.

Quand je pense à toi, je ne peux empêcher un sourire de fleurir sur mes lèvres. un sourire doux et tendre comme la rosée du matin.

Je n'ai plus la force de soutenir tes larmes et je les aurais encore moins supporté j'avais été la cause de ces larmes.

Je ne sais pas si tu liras cette lettre un jour, elle ne te fera sûrement ressentir que de la pitié et du dégoût.

Je souhaite juste que tu saches que je voulais être tout pour vous, ma bien-aimée Hermione.

Avec tout mon amour, Severus