Bienvenue dans le tome 3 des aventures de Zoé. Il n'y a pas grand' chose à en dire, vu qu'il suffit de lire ce chapitre pour savoir à quoi va ressembler le reste de l'histoire. Ici, vous allez côtoyer la folie pure. Esprits sensibles, s'abstenir !
Comme toujours, cette histoire sera totalement immorale.
Bonne lecture, et laissez des reviews siouplaît ! :D
Chapitre 1 : Un voyage incongru ou Un nouveau fantôme dans la famille
- Bon, tu m'expliques comment la tante May est devenue chef de clan à passé 100 ans, pour commencer ?
- Je te l'ai dit Zoé. Elle a terrassé Iara en la mordant au mollet avec son dentier il y a des années, répondit ma mère. Elle a dû déclarer forfait à cause de l'hémorragie.
- Ow, dur.
- Le plus dur a été de trouver un hôpital pour lui faire une injection contre le tétanos. La tête des médecins quand ils se sont rendus compte que c'était une morsure humaine !
Je frissonnai et me rencognai dans mon siège.
Nous étions dans la voiture naine que ma mère avait enfin fini par acheter (à force de vivre au milieu des moldus, on aurait pu croire qu'elle allait le faire avant, mais… non). La voiture se trouvait quant à elle dans un genre d'énorme hangar rempli d'autres véhicules (un camion nous bouchait d'ailleurs bien la vue) et nous étions à l'arrêt complet.
- Bon, on ne va pas faire toute la traversée sur le parking, dis ? finis-je par m'impatienter, fatiguée de contempler le sexe masculin dessiné dans la poussière du camion en question.
Les moldus sont parfois géniaux, mais la plupart ont vraiment un humour de merde.
Enfin, vous vous demandez sûrement ce que nous foutons dans le parking d'un ferry, à attendre que la côte veuille bien apparaître à l'horizon. Pour ça, vaut mieux retourner un peu en arrière.
Nous étions en hiver, deux ans après cette histoire avec Thaddeus. Ce dernier venait d'entrer en troisième année à Poudlard et n'arrêtait pas de m'envoyer des lettres hilarantes sur ce qu'il faisait de ses journées. Il était bien plus sage que moi, mais ses quelques mauvais coups étaient vachement plus élaborés que les miens, je dois bien l'admettre.
Le meilleur, c'est qu'aucun prof ne pouvait apporter la preuve qu'il était coupable. J'ai un cousin parfait, voyez-vous ?
Pour ma part, j'avais presque atteint le quart de siècle et je voyais toujours mes amis de temps en temps. Rachel avait fini par décrocher un CDI dans ma boutique, mais elle continuait d'épargner pour son futur centre de fitness, ou Merlin sait quoi. Violet était assistante dans un cabinet de médecin et bossait parfois à l'hôpital, histoire d'arrondir ses fins de mois. Steve était devenu second dans la cuisine de son hôtel de luxe et nous rejoignait toujours avec une migraine plus grosse que lui et un sourire qui lui faisait trois fois le tour du visage.
Il souffrait, mais il était heureux de souffrir. Ça me rappelle quelqu'un. Ses initiales commencent par H et terminent par P.
Je voyais Curtis de temps en temps, vu qu'il habitait non loin de mon magasin. Il m'avait appris les quelques sorts que j'avais ratés à l'école et, une fois n'est pas coutume, j'arrivais à rester polie et gentille avec un homme. Dans la mesure du possible, bien entendu.
Mais bon, vous avez vu ses yeux ? Et sa face arrière ? N'importe quelle Nightingale lui baverait dessus avec ferveur ! Et la barbe de trois jours qu'il affichait depuis quelque temps le rendait encore plus… pardon, je m'égare.
Bref, le magasin fonctionnait toujours bien, ma clientèle se développait et personne n'avait encore enlevé Rachel en profitant de mon état d'ébriété, donc tout allait pour le mieux.
Argh, ça fait tellement conte de fées !
Bien sûr, comme à chaque fois que tout va bien, une nouvelle couille arriva.
Simon le pigeon s'était écrasé contre la vitrine du magasin, laissant une sale trace graisseuse sur la vitre. Aussitôt, j'ordonnai à Rachel de nettoyer le carreau et récupérai l'oiseau en bien mauvais état.
Ignorant les grommellements de ma collègue vendeuse, je déroulai la feuille tachée de chocolat et parcourut rapidement le court message.
Zoé,
La tante May est décédée (enfin. Ça fait deux ans qu'elle dit que c'est la fin). Rejoins-moi ce soir à High Wycombe et nous nous rendrons ensemble au manoir pour ses funérailles.
Comme le transplanage me rend malade et que je viens juste de rencontrer un bel homme plein aux as, nous irons là-bas en voiture. Ça lui évitera de me voir vomir partout.
Merci de ta compréhension,
Maman.
Je m'étais donc rendue en catastrophe à High Wycombe, laissant les clés du magasin à Rachel avec l'interdiction formelle de piquer dans la caisse.
Une fois hors du ferry (nous avions passé le trajet en bateau à faire la course sur les motos débiles dans la salle de jeux vidéos), nous avons repris la voiture et avons roulé pendant un peu plus de deux heures jusqu'à arriver en vue de Galway, sur la côte Ouest de l'Irlande. Nous continuâmes vers le Sud, vers la baie de Galway, et nous nous arrêtâmes devant un genre de rocher blanc planté de travers dans le sol couvert d'herbe vert flashy. Le coin était désert.
Ma mère ouvrit la vitre de sa portière et agita son bracelet magique à l'extérieur. Elle remit le moteur en route et dépassa le caillou. Aussitôt, un voile de magie se souleva et révéla le redouté manoir Nightingale, qu'aucun sorcier étranger à la famille n'avait trouvé jusqu'ici. Il fallait une autorisation ou être accompagné par un membre du clan pour pouvoir entrer. De toute manière, le manoir était enchanté et obéissait aux ordres de la chef de clan.
Sauf que là, le poste était vacant.
- Dis donc, c'est mignon tous ces bouts de murets dans les landes, on dirait qu'une horde de moldus a essayé de construire un quartier tout entier et s'est fait refouler par l'urbanisme, déclarai-je pour penser à autre chose.
- Hein ? a fait ma mère en regardant par la fenêtre. Mouais. Ah, chiottes, elles nous ont vues arriver.
- On peut encore faire demi-tour, je ne me moquerai pas, juré, promis-je en voyant des silhouettes sortir du manoir.
Pour en venir au manoir, justement, je vais profiter que ma mère se gare pour vous en parler.
C'était un genre de petit château biscornu d'où s'élevaient de temps à autres des hurlements stridents pour cause de vol de chaussures, de brosse à cheveux ou d'autres trucs encore plus étranges. Les murs étaient d'un blanc grisâtre et la façade avait un peu souffert des embruns salés de la mer, depuis le temps que cette maison avait été construite. Les premières Nightingale l'avaient érigé sur un genre de petite falaise, Voldemort seul sait pourquoi. Il était flanqué d'un donjon qui tenait lieu de grenier et d'oubliettes où on stockait autrefois des tonnes de légumes (avant de réaliser que l'humidité, ben c'est pas cool).
La toiture était couverte de tuiles grisâtres qui fuitaient sûrement et était si anguleuse qu'on aurait pu empaler un vampire avec, un peu comme les maisons dans les films de Tim Burton. Une multitude de fenêtres indiquaient les chambres et certaines étaient pourvues de balcon. La chasse au balcon ayant donné lieu à plusieurs conflits sanglants durant notre longue histoire, April avait préféré faire murer ces chambres plutôt que de les utiliser. Mais ça n'empêchait absolument pas les membres de ma famille de transplaner directement à l'intérieur, juste pour se donner un genre quand des étrangers arrivaient.
Quelle famille de clowns je me coltinais…
Revenons à nos moutons.
Je venais à peine d'extraire ma valise du coffre de la voiture que deux rouquines venaient déjà vers nous. Je vérifiai en même temps que ma mère qu'elles n'étaient pas armées et me tins légèrement en arrière, histoire de pouvoir prendre la fuite en tirant ma génitrice derrière moi en cas de problème.
- Catherine ! Zoé ! Comme c'est bon de vous voir ! s'exclama la plus grande, une belle sorcière aux yeux gris pétillants.
Il s'agissait de Yelena, une des sœurs cadettes de ma mère. Elle avait cinquante-deux ans, ou quelque chose comme ça, mais elle n'en faisait pas plus de trente. C'était l'une des rares tantes de votre narratrice qui soit douce et gentille (tant qu'on ne la vexait pas) et pas encore tout à fait folle. Je pense que c'est dû au fait qu'elle passait ses journées au Ministère, loin du manoir. La folie est contagieuse, voyez-vous.
Elle nous fit un câlin à toutes les deux et je n'eus même pas envie de prendre la fuite. Et pour cause, elle sentait la vanille et les cookies.
Yelena s'écarta poliment pour laisser passer l'une des Jumelles, allez savoir laquelle.
- Ilda ! Comment ça va ? demanda ma mère avec un enthousiasme feint mais très réaliste.
Ilda et Iara (celle qui avait été mordue au mollet par sa propre tante, vous vous rappelez ?) étaient les deux sœurs aînées de ma mère et avaient bien le double de son âge. Hé ouais, mes tantes ont dans les cent piges, c'est dingue hein !
D'après ma mère, mamie April avait accouché de deux portées de filles, l'une avant la Seconde Guerre mondiale, l'autre après. Oui, oui, comme des portées de chats. Il semblerait qu'affronter Grindelwald lui ait ôté l'envie de se reproduire, et je peux la comprendre. Elle avait donc eu les Jumelles (Ilda et Iara, donc) pendant sa jeunesse et ma mère, Yelena et Cassiopéa à un âge plus avancé. Je crois pouvoir affirmer que la fertilité des sorcières est plus longue que celle des moldues. Heureusement, sinon je ne serais même pas ici pour vous raconter tout ça !
D'un autre côté, avoir cinq filles me semblait légèrement exagéré, si vous voulez mon avis.
Ilda, qui ressemblait à une grand-mère gâteau affublée d'une perruque rousse striée d'argenté, tendit un cookie sorti de sa poche à ma mère, sans doute en signe de bienvenue.
Ma mère sourit et tendit la main avec une pointe d'hésitation pour le prendre, mais Ilda l'escamota d'un coup pour le gober en poussant un "MUIHIHIHIHIIHIHIH" sonore.
- Hé ben, ça ne s'arrange pas ici, soufflai-je, impressionnée, ce qui m'attira un coup d'œil réprobateur de la part de ma tante la plus équilibrée mentalement.
- Ne restez pas dehors, lâcha Ilda, se souvenant vaguement d'un reste de politesse élémentaire.
A moins qu'elle ait juste voulu nous donner un ordre.
Mes deux tantes nous escortèrent donc jusqu'à la porte d'entrée monumentale du manoir et frappèrent trois coups sur l'imposant panneau en chêne.
- Le mot de passe ? grinça la porte d'une voix féminine.
- Oh, allez, Blanche, tu sais bien qu'on n'a pas installé de mot de passe depuis des lustres ! rouspéta Yelena.
- Le mot de passe ! répéta la porte.
- Roooh… Heu… Exasperans Ergo Sum ?
Le panneau pivota sur ses gonds avec un grincement diabolique et nous entrâmes silencieusement dans le hall du manoir. Quand je dis silencieusement, c'est que NOUS n'avons pas fait de bruit. Je ne parle pas du reste de la smala, qui était en train de se disputer en hurlant d'un bout à l'autre du rez-de-chaussée. Il y avait des adultes, des jeunes adultes, mais aussi des enfants (qui avaient l'air plus sensés que les autres), et des vieux machins décrépis qui se balançaient des dentiers, des bouts de meubles et même des téléphones portables.
De la musique celtique moderne sortait d'on ne sait où et donnait un air encore plus chaotique à la scène.
Ma petite-cousine Blanche (âgée de 67 ans) était quant à elle juste à côté de nous et faisait des bruits de canard, contente de la blague de merde qu'elle venait de nous jouer.
Yelena soupira et nous adressa un sourire contrit.
- Heureuse de voir que vous n'êtes pas complètement cinglées, je me sens moins seule d'un coup, dit-elle à voix basse en raccompagnant Ilda jusqu'à son fauteuil.
- Putain ça promet, déclarai-je en esquivant un Samsung Galaxy volant.
- Zoé ! s'écria une voix familière.
Je vis Thad courir droit vers moi et le sentis me percuter pour me faire un câlin, que je lui rendis avec plaisir. Il avait grandi de dix centimètres depuis la dernière fois et commençait à perdre ses grosses joues d'enfant.
- Thaddie ! Comment ça va ? Tu survis avec toutes ces dingues ?
- Ouais, je me débrouille. Heureusement qu'il y a Poudlard, j'en pouvais plus !
- Tu m'étonnes, c'est pas une baraque, c'est un asile.
Thad alla faire un gros bisou à ma mère et je restai là, plantée dans le hall en me demandant à quel moment de notre histoire nos gènes avaient décidé de partir en couille. Je finis par découvrir mon grand-oncle désormais veuf, Gaspard Lagrange, tout petit dans son fauteuil. (NDA : pour des infos complémentaires sur cette lignée, je vous invite à lire "Le clan Villefort", une fanfiction de mon pote Destrange)
- Hé, salut pépé, ça gaze ? demandai-je sans grande délicatesse.
Il marmonna un truc à mon intention, et je réalisai à quel point j'étais insensible.
- Je veux dire, toutes mes condoléances, ça a dû être dur de perdre May.
- Si seulement ça avait été Blanche et pas May… grommela-t-il avec son accent français à couper au couteau.
Gaspard était le père de Blanche, l'une des plus atteintes au niveau des neurones. A côté d'elle, May, c'était de la rigolade.
- Je comprends, pépé, moi aussi j'ai souhaité que ce soit Cassiopéa à sa place, mais on ne peut pas toujours avoir ce qu'on veut, pas vrai ? dis-je en lui tapotant le bras pour le consoler.
Lucy, la grande sœur de Thad, me jeta un regard noir puis se concentra à nouveau sur les cheveux de Samantha, leur cadette. L'une était une peste tout juste sortie de l'adolescence et qui se prenait pour le nombril du monde, tandis que la seconde était aussi adorable que son frère était intelligent. Samantha me fit coucou de loin et je lui répondis sur le même mode tout en remarquant que ses taches de rousseur la rendaient encore plus mignonne.
C'est à ce moment-là que Cassie, une autre de mes cousines, débarqua dans la salle et hurla à pleins poumons :
- ELLE ARRIVE !
Aussitôt, tout le monde courut, paniqué, à la recherche d'un siège ou d'un endroit où se cacher. Je me postai donc sur le bras du fauteuil de Gaspard en espérant passer inaperçu et attendis avec angoisse que quelque chose se passe. A l'instant où le silence s'installait dans la pièce, deux fantômes firent leur entrée.
Je reconnus May, qui se tordait les mains avec embarras et se cachait à moitié derrière l'autre revenant.
April.
Mamie April.
Le sel de nos vies, capable d'inspirer la peur à des fous même par-delà la mort.
La terreur de Grindelwald, celle qui avait craché au nez invisible de Voldemort pendant l'avant-dernière guerre avant de lui envoyer un maléfice de sa création.
Celle que tous appelaient le Dragon en secret, car gare à eux si elle l'entendait un jour !
Enfin, ma grand-mère quoi.
Ses yeux d'oiseau de proie parcoururent la salle et s'arrêtèrent sur ma mère et moi.
- Ah, vous êtes arrivées. Il était temps, il y avait des embouteillages dans le réseau des cheminées ?
- Nous sommes venues en voiture, maman, répondit posément ma mère. On voulait voir le paysage irlandais avant de revenir. Le transplanage, c'est tellement has been.
- Ma pauvre Catherine, tu devrais revenir vivre ici plutôt que de côtoyer tous ces moldus… rétorqua April avec ce qui ressemblait à du regret dans la voix.
- Je préfère rester auprès de ma fille, elle est son propre patron à Londres, vous savez ?
Les rares personnes capables d'aligner deux pensées cohérentes me dévisagèrent avec une pointe d'envie et de respect, et April se concentra sur moi, à mon grand regret.
- La dernière fois que nous nous sommes vues, tu n'étais qu'une gamine qui volait les bonbons de ses cousins, me sèchement dit le fantôme. As-tu évolué un tant soit peu depuis ton expulsion de Poudlard ?
- Oh oui grand-mère, maintenant je vole de l'argent ! m'exclamai-je avec entrain.
- Sale gamine, fit affectueusement Gaspard en français.
April soupira. Venant de quelqu'un qui ne respire pas, je trouve ça raide.
- Bon, on va dire que c'est une évolution… Et tu n'es toujours pas mariée ?
- Bah…nan, pourquoi ?
- De mon temps, les jeunes filles bien comme il faut se mariaient le plus tôt possible…
- Comme ça elles pouvaient se reproduire comme des lapins pendant plus longtemps ?
April me fusilla du regard et je me sentis me ratatiner dans mes bottes à semelles compensées.
- Si tu es incapable de faire de la magie et que tu ne prends pas de mari, à quoi sers-tu pour ta famille ?
- Je mange beaucoup, je peux vous aider à vider le congélo quand il est trop rempli, répondis-je honnêtement.
- Un congé-quoi ? souffla une cousine.
- Et de toute façon, j'ai un futur mari, c'est juste qu'il n'est pas encore au courant.
- Ah ? Tu comptes lui enfoncer les doigts dans la prise électrique, toi aussi ? demanda ma mère, subitement très intéressée.
- Par le slip odorant de Voldemort, j'ai cru que t'allais dire autre chose ! m'esclaffai-je. Et comment ça, "toi aussi" ? Tu as fait ça à papa ?
- Plus ou moins. C'est comme ça qu'on allume les mecs. Ne te l'ai-je pas appris ?
- Je pense que tu as dû le placer entre "comment nouer mes lacets "et "comment cacher un corps en milieu urbain"…
Le pire, c'est que ça ne choqua personne. La grand-tante May sembla réaliser que le moment était malvenu pour parler d'électrocuter les gens et décida de prendre les choses en mains avant qu'April ne me tue ou ne fasse un autre truc gênant du même genre.
- Bienvenue à toutes les deux, j'espère que vous avez fait bon voyage ! Merci d'être venues à mon enterrement, ça me touche beaucoup, surtout vu la route que vous avez dû faire pour venir…
La première fois que quelqu'un vous dit "merci d'être venu à mon enterrement", ça fait bizarre, je vous l'accorde. Mais quand on vit avec des fantômes, il faut savoir garder l'esprit ouvert, même quand on les surprend en train d'espionner leurs enfants ou leur mari en pleine nuit. Je parle d'expérience.
- Oh, par pitié, May, arrête d'assommer les gens avec tes paroles en l'air ! l'engueula sa sœur aînée fantomatique. Voilà que Iara s'est endormie !
Effectivement, ma tante pionçait à poings fermés, debout près de sa jumelle, qui jouait avec deux licornes en peluche.
Cette famille est dingue jusqu'au bout des ongles.
Les portes du hall se rouvrirent et Benjamin, l'un des fils de Yelena, fit son entrée. Je l'avais toujours trouvé canon, mais là ça devenait douloureux de le regarder. Un beau brun avec des formes à l'arrière et pas grand' chose sur le ventre, ça fait toujours plaisir à voir. Malheureusement, c'était mon cousin, donc pas touche, sauf si j'avais envie de me faire appeler Cersei jusqu'à ma mort.
En plus il était fiancé, paraît-il.
- La salle est prête pour la réunion de famille, nous dit-il d'une voix calme et tranquille.
Et voilà, les réjouissances… pardon May… les discussions pouvaient commencer !
À suivre…
Ça commence fort avec un changement de décor et un défilé de conneries ! Dites-moi ce que vous en avez pensé ! Et si vous avez des théories pour la suite, je vous en prie, racontez-tout à tata Lilisu ! :D
