Bonjour à tous ! De retour pour une nouvelle petite fic de seulement 3 chapitres je pense. Je sais que ce personnage est très peu représenté dans les fics, ou du moins n'en est pas l'un des personnages centraux mais j'ai toujours aimé écrire sur lui. je me lance donc, après avoir écrit un premier OS sur lui ("Il était une fois il y a 20 ans") dans l'écriture d'une petite fic. J'espère que vous aimerez, n'hésitez pas à mettre une review!

Rien ne m'appartient.

Désolé pour les fautes!

Journal intime d'une marine amoureuse.

« Personne suivante s'il vous plaît ! »

La jeune femme empoigna son léger sac marron avec assurance et se déplaça d'un pas léger vers le guichet de l'homme qui venait de beugler cet ordre. Elle l'étudia un instant, un souriant amical flanqué sur les lèvres. Le soldat la regarda quelques secondes avec dédain, soupira, baissa la tête et lui clama d'une voix rauque :

« Le guichet pour devenir infirmière ou secrétaire est dans le bâtiment C, mademoiselle. Ici vous êtes dans la partie recrutement des soldats ma jolie. Personne suivante s'il vous plaît ! »

La jeune femme resta interdite quelques secondes, scrutant l'homme qui venait de se lever pour rejoindre à son tour le guichet, attendant en tapant du pied quelle libère le guichet. Perdu, elle balbutia quelques mots au soldat qui ne parut même pas les entendre tellement il était concentré dans la lecture d'un papier.

Ils restèrent ainsi pendant un moment, le soldat lisant ses papiers, elle au guichet en train de baragouiner, un homme derrière elle, une feuille à la main, commençant à s'impatienter.

« Je ne suis pas là pour devenir infirmière, je souhaiterai rejoindre la marine et devenir un soldat. » Chuchota la demoiselle alors qu'elle replaçait nerveusement une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille, les doigts tremblants.

La salle se fit tout à coup silencieuse. Tous les regards se tournèrent vers la jeune femme qui n'en fut que plus gênée. Le soldat soupira bruyamment, signe que cette journée était épuisante pour lui, bien qu'il ne fut même pas midi. Il empoigna le papier que lui tendait la femme et l'analysa un court moment. L'homme derrière elle reprit sa place dans la file d'attente en grognant légèrement. La salle redevient peu à peu bruyante, soulageant la jeune femme qui n'était plus le centre d'attention.

« Vous n'avez rien remplit dans la case Capacité physiques. Vous êtes une utilisatrice de fruit du démon peut-être ? » Demanda le soldat en la fixant intensément.

Elle baissa les yeux, gênée, et lui répondit avec assurance que non, elle n'avait pas de pouvoirs. Qu'elle ne savait pas non plus se battre au corps à corps, et qu'elle n'avait jamais touchée une arme de sa vie.

Il la regarda, incrédule, se leva de sa chaise avec agilité, se pencha en avant afin de regarder le corps entier de la jeune femme et éclata d'un rire moqueur.

« Alors ma petite dame, vous êtes en train de me dire que vous venez me voir en petite robe blanche d'été, en affirmant que vous ne savez pas vous battre et que vous voulez rejoindre la Marine ? »

La femme ne répondit pas, se contentant de se pincer les lèvres pour ne pas dire des mots qu'elle pourrait regretter.

« Vous cherchez à être violée ou à mourir peut-être ? » S'exclama-t-il en continuant de rire. Un rire gras et rauque qui irrita la jeune femme.

« Non. Je veux juste rejoindre la Marine et servir la justice. »

Les autres soldats présents dans les guichets voisins gloussèrent à leur tour, continuant de travailler et d'écouter leur conversation.

« Et bien vous savez quoi ma p'tite dame ? Je vous laisse passer, mais uniquement parce que vous êtes belle à croquer » Affirma-t-il en apposant violemment le tampon sur la fiche de la jeune femme. Il la lui rendit d'une main tremblante, incapable de la contrôler tellement il riait aux éclats.

« Personne suivant s'il vous plaît ! »

Jour 1 : Arrivée dans la marine.

« C'est maintenant que les choses commencent espèces de larves ! On n'est pas ici pour rigoler ou se taper les infirmières. Si vous êtes dans ces rangs c'est parce que vous voulez servir la justice et… »

Un bon vieux discours de bien venu. Il n'en fallait pas plus pour être de sale humeur. Un type qui vous insulte alors que vous êtes droits comme un I à l'écouter d'une oreille et que votre ventre cris famine ne peut vouloir dire qu'une chose : vous allez en chier.

Le soldat continua ainsi son discours pendant plusieurs minutes avant de faire avancer les recrues une par une dans la salle d'entrainement. On appelait ça le « Team Test » ou « TT ». En gros, on vous fait combattre un haut gradé de la marine –mais pas trop quand même- afin de pouvoir vous répartir dans les équipes selon vos capacités. Il y a 10 équipes, une pour chaque vice-amiral. Chaque amiral possède une équipe –ou flotte- qu'il se doit de diriger et qui deviendra dans quelques mois, son équipage. Etant donné que je ne savais pas me battre, que je n'aimais pas trop me battre et que les hommes se moquaient constamment de moi, je n'espérais qu'une seule chose : Aller dans la flotte du vice-amiral Aokiji ou, à la limite, celle de Borsalino. Déjà parce que je ne connaissais pas trop les autres mais surtout parce qu'ils avaient la réputation d'être, littéralement, des larves. Moins on en fait, mieux on se porte ! Une flotte de rêve donc, quand vous êtes une femme qui ne sait pas se battre.

« Nina Poliski ! » Clama un des hommes à l'entré du bâtiment.

Bien évidemment, tous les hommes se tournèrent vers moi, ne se gênant absolument pas pour me reluquer.

J'avançais d'un pas décidé vers l'entrée sous le regard fourbe du clameur et m'engouffrai dans le bâtiment.

La salle était immense et divisée en deux. D'un côté, les soldats déjà formés qui utilisaient leur dimanche soir afin de s'entraîner, de l'autre la partie « Examen au TT ». Deux hommes étaient assis nonchalamment sur une chaise, blasés de voir des mauviettes défiler devant leurs yeux depuis une heure.

Un homme, grand aux cheveux et yeux bruns, m'indiqua amicalement le comptoir où se trouvaient les différentes armes mises à dispositions pour le test. Bien évidemment, quand ce géant fonça sur moi, je me fis rétamer.

Jour 2 : Et merde.

Je peux dire avec certitude que c'est un lundi matin où je me dis pour la première fois : « Tu vas en chier. »

Plus précisément le lundi qui suivit le dimanche où je m'étais inscrite dans la marine. Dès l'aube, les nouvelles recrues furent rassemblées dans un grand bâtiment, similaire à celui de la veille, afin de les répartir dans les différentes équipes. J'avais fait la rencontre la nuit dernière de ma colocataire de chambre, une certaine Tashigi, très gentille mais tout de même un petit peu spéciale. Mais quand même très gentille. Elle était installée depuis plusieurs mois déjà et m'avait expliqué qu'elle s'était retrouvée dans la flotte de Borsalino mais ce dernier étant absent depuis quelques semaines, c'était le colonel Smoker qui se chargeait de les entraîner et de les amener en mission pour les former. Elle espérait vivement que je sois affectée à sa flotte, et vu la description qu'elle me fit de ce colonel, j'espérais cela à mon tour. Rare sont les hommes de la Marine qui ne dénigrent pas les femmes.

Groupe de la flotte 1 : « … »

Le haut gradé lista d'une voix lasse tous les membres de la première flotte. J'écoutais attentivement mais mon nom ne vient jamais. Heureusement, puisque ce vice-amiral avait la réputation d'être une ordure. Je me rendis alors compte à quel point nous étions nombreux quand les futures soldats appelés se dirigèrent d'un même mouvement vers la sortie, le vice-amiral de la première flotte en tête. Et bien évidemment, j'étais la seule femme. N'entendant toujours pas mon nom et sachant pertinemment que, lorsque je serai appelé, tous les hommes se tourneraient de nouveau vers moi, je me mis à scruter les vice-amiraux. Je vis en bout de file le vice-amiral Aokiji qui souriait d'un air niai et écoutant distraitement l'homme qui faisait l'appel. Certains des hauts gradés respiraient la puissance et la gloire. D'autres, plus fétiches, faisaient pâles figures à côtés de ces hommes, mais nul doute qu'ils étaient tout aussi puissant. C'est lorsque l'homme fit l'appel du 4ème groupe, soit celui de Borsalino, que j'écoutai attentivement.

Groupe de la flotte 4 : « Firsty Luc, Baltazar Pierre et enfin … »

Je vous en supplie, s'il y a quelqu'un là-haut, faîtes que je sois dans cette flotte ! Je me mis à serrer mes mains de toutes mes forces, fixant du regard la liste que l'homme avait dans les mains.

« Dutoir Dandan. »

Et merde. Je poussai un cri de rage intérieur alors que je voyais le colonel Smoker (qui remplaçait son supérieur absent) partir avec sa flotte. Et merde. Espérons que je sois dans la flotte d'Aokiji.

Les noms défilèrent pendant une dizaine de minutes encore et je n'écoutais que d'une oreille distraite, lorsque je sentis un regard sur moi. Mais pas un de ses simples regards comme j'en ai subit depuis mon arrivée. Non, le genre de regard qui essaye d'analyser votre âme et de savoir si vous êtes le chasseur ou le chassé. Je parcourais la salle des yeux, cherchant frénétiquement qui osait me reluquer ainsi quand j'aperçu au loin, sur l'estrade, un des vice-amiraux, le regard droit dans ma direction. Je ne le connaissais pas trop, j'avais juste entendu quelques échos sur lui, comme quoi il pouvait être assez extrême et dédaigné, surtout avec les faibles. Chouette ! Toujours est-il que, malgré le fait que je l'ai démasqué, il continuait toujours de me regarder. Je me mis alors à le scruter à mon tour, essayant de deviner sous cette chemise ses abdos et son torse qui semblaient être parfaitement dessinés. On devinait aisément que cet homme était loin d'être faible. Même s'il cachait la moitié de son visage à l'aide d'une casquette et d'un cigare, on devinait aisément que cet homme était loin d'être laid. Son regard était électrisant, enivrant. Ses yeux, durs et insensibles, laissaient imaginer une folle luxure et un tempérament de feu. Impossible de décrocher ses yeux de lui, il était hypnotisant, enivrant…

« Nina Poliski, Edward.. »

Pardon ? Obnubilée par la contemplation de cet homme au corps parfait, je n'écoutais même plus l'homme qui faisait l'appel. Reportant mon regard sur l'estrade, l'homme au cigare et à la casquette avait disparut. Un peu triste, je me contentais de suivre mon groupe et sortit, à mon tour, du bâtiment.

Jour 2, 12h00 :

A l'heure de midi, nous avions quartier libre pour le repas. Je ne savais toujours pas qui était mon nouveau supérieur étant donné que j'étais à la fin du groupe et que celui-ci avait fièrement en tête de groupe. En tout cas, ce n'était pas Aokiji. Un peu perturbée par l'homme que j'avais aperçu plus tôt, je me dirigeai distraitement vers la cafétéria. J'empoignai un plateau et me dirigea vers la table de Tashigi. Celle-ci mangeait avec ses collègues masculins mais, contrairement aux autres, ils furent ravis que je m'asseye avec eux. Oui la beauté avait du bon. Je ne pense pas qu'il sache que je suis aussi inoffensive qu'une pomme de terre, ils doivent certainement se dire que je suis aussi douée que leur comparse Tashigi.

Le repas se passa dans le calme, entre les blagues des hommes et les potins de certains que j'écoutai d'une oreille attentive. Alors que je buvais une énième fois le contenu de mon verre d'eau, je sentis mon cœur rater un battement. Devant moi venait de passer un homme. Grand, brun, les yeux marrons, musclé et portant une chemise rouge sous son manteau justice. Il dégageait encore cette aura, cette puissance. Il était doté d'un charisme indéniable et, malgré la moue renfrognée qui était constamment peinte sur son visage, on ne pouvait s'empêcher de le regarder, comme hypnotisé.

« C'est le vice-amiral Akainu. Je te conseille d'arrêter de le fixer comme ça, il ne supporte pas ça et crois moi, tu ne veux pas avoir des problèmes avec lui ». Me chuchota Tashigi afin de me faire redescendre sur terre.

« Pardon, c'est juste qu'il est … » Marmonnai-je alors que je découpai ma viande avec délicatesse.

« Impressionnant ? Oui très. Mais il ne supporte pas les faibles. »

Ah. Bon. Je détournai le regard et me replongea dans la discutions de la table.

Jour 2, 14h00 :

Une fois la pause déjeuné passé, nous avions pour ordre de rejoindre notre section (j'appris à ce moment que je faisais partis de la flotte numéro 8) afin de commencer notre entrainement.

J'avais fait exprès de d'arriver en avance, ayant toujours peur de me perdre et ne supportant pas d'être en retard.

« Surprise » n'aurait pas été un mot assez fort pour décrire le sentiment que j'ai ressentit lorsque je vis le vice-amiral Akainu sortir du bureau de la section 8. Je fut d'abord ravis à l'idée qu'un homme aussi charismatique soit mon supérieur mais je me ravisa bien vite lorsque les mots de Tashigi me revinrent en mémoire « Il ne supporte pas les faibles ». Ah oui. Ah merde. Je me reculai donc et disparut dans la marée humaine qui venait de se former devant lui et essaya de me faire la plus petite possible. Heureusement pour moi, il ne passa que devant les premiers rangs et ne remarqua sans doute pas ma présence. Il prit alors une grande inspiration et débuta un discours d'une vois grave et hypnotique. Comme cet homme faisait-il pour toujours insuffler le respect et l'admiration et chacune de ses apparitions. Je me contentais donc de fixer ses lèvres charnues danser pendant son discours et recommença la contemplation de son visage, mes yeux étant happés par cet homme. Je fus tellement concentré que je ne vit pas les hommes partirent en courant vers la salle d'entrainement et me retrouvait donc seul devant une dizaine de haut-gradés qui, bien évidemment, me fixèrent, le regard interrogateur.

« Un problème avec mon ordre mademoiselle ? » Le bras droit du vice-amiral me coupa dans ma rêverie et je ne compris qu'à ce moment que j'étais seule. Je m'inclinai profondément sous le regard des hauts-gradés, notamment du vice-amiral, afin de m'excuser et partis au pas de course vers la salle d'entraînement. Je sentis, avec satisfaction, le regard intense du vice-amiral sur mon dos alors que je courrai à vive allure.

La vitesse était peut-être l'une de mes seules qualités au combat. J'étais petite et agile, ce qui me permettait la plupart du temps de m'enfuir sans être rattrapée. Ce que je ne comprenais pas, c'est ce que je faisais dans cette la division 8. La totalité des hommes qui faisaient partis de cette division avait étaient choisis de par leur condition physique surhumaine. A chaque minute, les hommes frappaient encore et encore les mannequins alors que je restai là, plantée au milieu de la salle, ne sachant que faire, les hauts-gradés ne daignant pas me former. Au bout d'une heure d'ennuie total, je me décidai à commencer mon entrainement, sachant pertinemment qu'au fond de la salle, mon vice-amiral ne me lâchait pas des yeux, pour mon plus grand plaisir. Je ne savais pas trop s'il me fixait parce que j'étais la seule femme et que je l'intriguais, ou soit parce qu'il savait pertinemment que j'étais faible.

Je pris un des revolvers dans ma main et me dirigeait vers l'une des cibles de tirs quand je sentis d'un coup une masse énorme se diriger vers moi. Ma vitesse ne me permit pas de m'échapper et je fermai les yeux de résignation, attendant que l'énorme masse qu'un des hommes avait fait voler me tombe dessus. J'attendis quelques secondes, assise en boule par terre, les yeux fermés, attendant de me faire réduire en bouillie. La température autour de mon corps commença à augmenter et je sentis un fin filet de chaleur envahir mon corps, comme une étreinte. Je sentis quelque chose de gluant et de légèrement chaud couler le long de ma jambe et, ne sentant toujours pas la masse me tomber dessus, je rouvris les yeux difficilement. Je vis alors tous les hommes regroupés autour de moi, alors que j'étais au sol, la masse juste au dessus de ma tête, bloquée à quelques centimètres seulement de ma tête parce qui semblait être un filet de lave. Je regardai autour de moi et aperçu que j'étais aussi entourée de cette lave. Elle n'était pas bouillante comme on pouvait s'imaginer mais légèrement chaude, d'une douceur agréable. Je n'osai pas bouger, ne sachant pas si la lave pouvait devenir bouillante à tout instant et attendis que la masse retombe doucement au sol à mes pieds. La lave se mit alors à bouger, se leva dans les airs et prit l'apparence d'une silhouette humaine. Mon vice-amiral apparut alors à travers cette lave, sa casquette lui masquant encore plus le visage, son éternel cigare dans la bouche, dos à moi. Je me prit à contempler les muscles du dos de cet homme rouler tranquillement alors qu'il s'éloignait de moi pour reprendre sa place auprès des autres hauts-gradés qui n'avaient même pas eu le temps de bouger. Je compris alors, qu'en même pas une seconde, cet homme venait de me sauver.