Salut à tous ! Je sais ce que vous allez dire : 'Une nouvelle fic ? Encore ? Tu ferais mieux de t'occuper des autres !' Mais NON, ceci n'est pas une de mes fics !
En réalité, c'est une amie à moi, de pseudo Zora, qui a honteusement profité de mon compte ffnet et de ma trop grande bonté pour poster ce qu'elle écrit... Ca s'est passé comme ça :
*Zora : Ma citrouille d'amour ?
Moi (méfiante) : Qu'est-ce que tu veux ?
Zora : Eh bien... tu te souviens de ma fic ?
Moi : Je te rappelle que c'est moi qui la corrige.
Zora : Bien suuuuuuuuuuuur, suis-je bête ! Mais, dis-moi...
Moi : Moi.
Zora : Trés drôle Citrouille-chan.
Moi (trés fiére): Je sais.
Zora : Enfin bon, comme je le disais, j'aitroplaflemmedecréeruncomptedoncjevaissquatterletienmapetitebêtad'amourtuveuxbien?merci!
Moi : ... J'ai pas tout compris là. *
Et c'est comme ça que je me retrouve à vous offrir cette nouvelle fic, écrite par Zora et corrigée par moi !
Je tiens à préciser que je n'ai aucune idée du rythme de parution... c'est Zora qui décide, et vu sa flemme légendaire...
Je tiens aussi à dire que c'est une fic dure, avec maltraitance d'enfant (Zora est une sadique), probablement des viols (qu'est-ce que je disais ?) et des tortures (--')
Mais fini de blablater, place au prologue !
Enjoy ^^
PS : Rendons à JKR ce qui est à JKR et à Zora ce qui est à Zora...
PPS : C'est toujours moi qui ferais la présentation et la conclusion, vu que Zora me refile juste les chapitres en me disant : 'corrige et poste si tu veux revoir tes peluches vivantes et en un seul morceau ! MOUAHAHAHAHA !' (vous comprenez ce que je disais en parlant de sadisme ?)
Prologue.
Le ciel était gris, aujourd'hui. Le temps était lourd, et l'atmosphère était chargée d'humidité. Dans leurs cages, les fauves tournaient nerveusement, tandis que la foule amassée prés de ceux-ci glapissait des exclamations idiotes à propos des félins.
Assise contre un mur, une petite fille soupira et augmenta le volume de son mp3. La musique fracassa ses tympans, et elle se laissa un instant aller au rythme violent et aux paroles brutes du chanteur. Les bruits du zoo s'éloignèrent peu à peu, et elle retrouva un semblant de tranquillité.
_Petite ?
Oh non, quelqu'un venait encore la déranger ? Stupides humains. Stupides humains sans magie. Stupides adultes.
_Petite, tout va bien ?
Tss… mais c'est qu'il commençait à devenir énervant celui-là ! Elle ouvrit les yeux, et le fixa avec son regard gris clair, étrangement délavé. L'homme eut un mouvement de recul lorsqu'elle le fixa.
_Je… ça va ? Tu… tu es toute seule ?
« Evidemment que je suis seule, ça ne se voit pas ? » eut envie de répliquer l'enfant. Elle se retint, parce que parler était définitivement trop ennuyeux. Ennuyeux et inutile. Et elle détestait les choses inutiles.
_Tu es perdue ? Demanda ensuite l'homme en se penchant vers elle.
Le nez de la petite fille se fronça avec dédain, et elle secoua légèrement la tête.
Voyant que l'homme n'allait pas se décider à la laisser tranquille, elle décida que sa visite quotidienne au zoo était terminée. Elle rangea rapidement ses écouteurs dans les poches de sa veste, éteignit son mp3, passa une main lasse dans ses cheveux aile-de-corbeau, et prit appuis contre le mur pour se redresser.
L'homme –probablement un des gardiens du zoo- vit avec surprise une gamine, qui ne devait pas avoir plus de sept ou huit ans, toute habillée de noire, agripper ses mains contre la barrière, et se lever avec difficulté. Il nota qu'elle évitait de poser sa jambe gauche sur le sol.
_Tu veux de l'aide ? Proposa-t-il gentiment.
Il se fit fusiller par les yeux les plus haineux qu'il eut jamais vu. Manifestement, cette fille n'aimait pas qu'on l'aide. Elle se mit finalement debout, avec beaucoup de peine.
L'enfant remarqua alors sa canne par terre, et eut un soupir inaudible. Elle tendit la main, et le bout de bois s'envola pour aller se poser dans sa paume ouverte. Elle appuya son simili de béquille sur le sol, et s'éloigna en claudicant.
Le gardien resta un moment stupéfait. Il ne pouvait croire à ce qui venait de se passer. Ce n'était pas possible. Il décida de rentrer chez lui pour prendre de longues vacances, et surtout d'écouter sa femme quand elle lui disait qu'il buvait trop de vin.
Alors qu'elle partait, l'enfant se permit un petit sourire en coin. Elle adorait utiliser la magie, parce que c'était une chose incroyablement utile et non-ennuyeuse. La magie était géniale. Elle seule pouvait la contrôler. Elle était la plus grande magicienne du monde et un jour, elle leur montrerait, à tous. Et surtout à lui. Elle lui montrerait qu'elle n'était pas juste un petit monstre inutile, tout juste bon à faire la cuisine et le ménage. Tout juste bon à être un animal.
Elle leur montrerait, à tous, et elle se vengerait.
Ce jour-là, une petite fille se fit une promesse. C'était la première et la dernière.
3 ans plus tard…
_Vas ranger ! Et grouille-toi !
L'enfant arriva en clopinant, et prit sans un mot l'assiette de l'autre. Elle récupéra également la bouteille vide qui trainait sur la table :
_Vas m'en chercher une autre !
L'autre était déjà bourré. Le visage de l'enfant ne montra aucune émotion, et même ses yeux gris ne laissèrent pas percer le dégout que lui inspirait l'être qui était devant elle. Elle ne le regarda pas, et ses cheveux noirs vinrent voiler son petit visage tandis qu'elle allait laver l'assiette dans le lavabo.
_Amène d'abords la bouteille, raclure de chiottes !
Elle se prit quelque chose dans la tête. Probablement une chaussure, songea-t-elle. Il était trop feignant pour venir la cogner lui-même. De toute manière, il l'avait fait un peu plus tôt dans la matinée.
Silencieusement, elle posa l'assiette sur le lavabo et alla vers un placard miteux. Elle ouvrit la petite porte, et sortit une bouteille de vin premier prix. De la piquette, mais vu son état d'ébriété actuel, il ne sentirait pas la différence.
Elle déposa l'alcool sur la table, et alla finir de laver l'assiette. Elle la rangea dans le placard –le même que celui des bouteilles. De toute manière, ils n'en avaient qu'un- et se retira silencieusement de la cuisine, laissant l'autre vider son vin. Elle savait qu'il la rappellerait dans quelques minutes, pour qu'elle lui en rapporte. Il le faisait toujours.
Mais elle avait quelques minutes, et c'était tout ce qui comptait. D'ailleurs, c'était la seule chose qui comptait depuis longtemps.
La petite fille claudiqua, aidée de sa canne, jusqu'à la petite pièce qui lui servait de chambre. Elle laissa la porte ouverte, pour l'entendre quand il beuglerait son mécontentement. Ca faisait onze ans qu'elle l'entendait faire ça, et elle savait que si elle n'arrivait pas avec sa bouteille suffisamment tôt, elle était quitte pour une belle raclée.
Elle s'en fichait, au fond. Mais se faire battre était quelque chose de profondément ennuyeux et inutile. C'était habituel, mais ennuyeux, comme toutes les autres choses qui composaient son ersatz de vie.
Elle se laissa glisser au sol. Sa jambe gauche reposait, raide et hideuse, sur le parquet. A quelques mètres d'elle, son mp3, enroulait dans le fil des écouteurs. Elle ne le prit pas. Si elle écoutait de la musique maintenant, elle n'entendrait pas l'autre l'appeler. Et ne pas entendre signifiait les coups.
Elle ne craignait pas les coups. Elle craignait l'ennui, c'est tout.
Dans l'obscurité de sa chambre, elle tâtonna autour d'elle pour trouver ce qu'elle cherchait. Elle prit une liasse de papier, et tourna quelques pages. C'étai un calendrier, ceux que vendaient les facteurs. Elle l'avait trouvé dans une poubelle.
Plissant ses yeux, elle chercha la date qui correspondait à ce qu'elle cherchait. Aujourd'hui, c'était le 1er Aout. Aujourd'hui, c'était son anniversaire. Elle avait onze ans. Aujourd'hui était un jour comme les autres, mais elle avait onze ans. C'était ennuyeux, inutile, mais elle ne pouvait s'empêcher de savourer doucement ce moment dans sa tête. Ca faisait onze ans qu'elle survivait.
Comme quoi, elle n'était pas si bonne à rien que ça.
Elle ricana. L'autre ne s'était probablement pas attendu à ce qu'elle tienne aussi longtemps. Elle était invincible, pas l'autre, et cette pensée la rendait forte. Après tout, elle était magicienne, non ? Pas l'autre.
Un nouveau ricanement franchi ses lèvres. Il était faible. Il était faible, et il allait mourir.
Au loin, une porte s'ouvrit, et une femme entra silencieusement. Toute trace de rire quitta le visage de l'enfant.
Sa génitrice était revenue. Au moment où l'autre était bourré. Tant pis pour elle, pensa la petite fille. Si cette femme n'avait pas encore apprit les moments où il valait mieux se barrer pour éviter les coups, c'était de sa faute.
Elle entendit les insultes fuser, et les pitoyables excuses de la femme se firent de moins en moins présentes. Puis, les coups commencèrent.
Tss… Pathétique.
La gamine laissa retomber le calendrier par terre, et appuya son dos contre le mur. L'ambiance de l'appartement était étouffante, mais elle y était habituée. C'était sa vie, après tout. Un petit sac plastique dans lequel elle avait plongée la tête à sa naissance, et dont l'air était limité. Une prison d'oxygène, que le dioxyde de carbone remplissait chaque jour un peu plus, jusqu'à l'étouffer.
_Le monstre ! Vas me chercher de quoi boire !
Oh ? Il l'appelait.
Silencieusement, la petite fille se leva, et boitilla jusqu'au placard. Elle sortit une bouteille et, sans un regard pour la femme qui gémissait à terre, la donna à l'autre. Un coup de poing fut son remerciement. Déséquilibrée, elle tomba sur le sol, juste à côté de la femme.
Manifestement, l'autre avait envie de se défouler aujourd'hui. Deux séances le même jour, c'était plutôt rare.
_Joyeux anniversaire, le monstre, siffla l'autre en crachant sur l'enfant. Ca fait onze ans que tu me pourris la vie, sale petite merde ! J'espère que ton cadeau te plait !
Mon cadeau, se sera ta mort, gros con.
Et le jour où il crèverait comme le chien qu'il était, elle danserait sur son cadavre. Oui, se serait vraiment un bon cadeau d'anniversaire.
Il lui flanqua plusieurs coups de pieds dans le ventre, et elle se roula en boule dans un geste instinctif. Malgré onze ans de coups, elle n'était pas encore assez immunisée contre la douleur pour empêcher les réflexes de son corps. La femme, elle, était étendue par terre, les yeux vides. On aurait dit une poupée cassée.
Son esprit était probablement ailleurs, comme toujours lors des 'séances'.
L'enfant laissa ses yeux rencontrer le regard fou de l'autre. La réaction fut immédiate :
_Ne me regarde pas, salope ! Ne me regarde pas !
Les coups redoublèrent d'intensité. Il avait complètement délaissé la femme pour se concentrer sur elle. Il détestait qu'elle le regarde. Ses yeux métalliques lui faisaient peur, parce qu'ils étaient remplis de haine.
Parfois, l'enfant se disait que l'autre devait voir sa propre mort arriver lorsqu'il voyait le gris pâle de son regard. Il avait peur de son regard, et cela ne faisait que renforcer sa faiblesse.
Peu à peu, les coups s'arrêtèrent. L'autre, qui n'avait pas cessé de boire, était trop ivre pour viser juste. Finalement, il vacilla et tomba à terre.
Un instant, la petite fille pensa à courir pour prendre le hachoir dans sa chambre, celui qu'elle avait volé trois ans auparavant, et qu'elle avait passé son temps à manier jusqu'à devenir imbattable avec un couteau dans les mains. Un instant, elle pensa à plonger le hachoir dans le dos de l'autre. Un instant, elle pensa à être libérée.
Mais la femme, qui s'était relevée, lui tendit un sac poubelle rempli. L'ordre était clair.
La fillette prit le sac, alla chercher sa canne en claudiquant, et franchit la porte de l'appartement. Elle descendit avec difficulté les marches crasseuses, et arriva finalement dans le hall.
L'immeuble où ils 'vivaient' était un squat. Situé en banlieue, il avait été abandonné depuis longtemps par son propriétaire, et la mairie de Londres n'avait pas pris la peine de le faire détruire. Résultat, c'était le repaire de quelques petits dealers, de nombreux drogués, et d'autres familles dans le même cas que l'enfant. Prostituées, femmes battues, enfants violés, hommes alcooliques, telle était la population de l'immeuble.
En allant aux poubelles, elle croisa quelques voyous, qui s'écartèrent d'elle avec peur. La gamine s'était faite une réputation dangereuse dans tout Ending.
Ending, c'était l'immeuble.
Ending, l'endroit où échouaient tous les rebuts de la vie.
Ending, la fin de la raison. La fin de l'espoir. La fin de la vie.
L'enfant se dirigea vers les poubelles. Elle vit un couple, surement une prostituée et son client, s'adonner à la sodomie sans gène. C'était comme ça à Ending.
Elle mit le sac poubelle dans les ordures, et manqua de glisser sur un préservatif usagé.
Soudain, un hibou surgit de nulle part et se posa sur son bras. Le poids faillit la faire tomber, mais elle se rétablit de justesse. Un hibou ? Que faisait-il là ? Elle reconnut un hiboux strié, de l'espèce des Rhinoptynx. Elle avait appris les races de hiboux par cœur lors d'un de ses fréquents voyages à la bibliothèque abandonnée qui se trouvait à une vingtaine de minute de l'immeuble. Une chance qu'elle n'ait pas brulée lorsque le proprio' s'étaient enfui avec sa maîtresse.
Sa femme bossait encore ici, mais en tant que prostituée.
L'oiseau tandis une patte. Une lettre y était attachée.
La petite fille leva un sourcil. Il n'y avait ni facteur ni téléphone à Ending, mais tout de même, envoyer un hibou porter le courrier… à moins que l'expéditeur n'ait pas voulu se salir les mains en venant lui-même se frotter à la racaille.
C'était surement un excentrique, peut-être un bourgeois venu annoncer la destruction de l'immeuble. Elle savait que ce jour arriverait, et elle avait tout prévu. A croire que ça servait d'être un génie.
Elle tourna l'enveloppe, notant au passage le blason étrange qu'abordait le papier. Un lion, un aigle, un serpent et un blaireau. Ce n'était pas l'emblème de la mairie londonienne. Peut-être était-ce une entreprise privée ?
L'adresse était écrite à l'encre. C'était de la bonne qualité.
Lentement, la fillette déchira l'enveloppe. Ses yeux se posèrent sur la lettre, et ils s'agrandirent légèrement. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres. Suivant les instructions de la lettre, elle alla marcher à l'extérieur de l'immeuble. A quelques rues de là, elle croisa un chat. Une forme de lunette était dessinée autour de ses yeux.
L'enfant salua l'animal d'un signe de tête. Le chat se transforma en une femme vêtue de robes vertes, assez spéciale.
_Nathanaëlle Johns, je suppose.
Le sourire avait disparu, mais intérieurement, la petite fille jubilait. Avec ce qu'elle venait d'apprendre, sa vengeance ne serait que plus rapide. Elle les tuerait tous.
_Elle-même, professeur.
Voilàààààààààààà... en espérant que ça vous ait plus...
Dans le prochain chapitre : euh... aucune idée, Zora l'a pas encore écrit --' mais je pense qu'il devrait arriver la semaine prochaine ! (Zora, t'as intérêt à te grouiller sinon je te jure que j'écris un Hagrid x Harry avec lemon ! Zora : Nooooooooooooon !)
Tss... Ma citrouille-chan m'oblige à écrire le mot de la fin, alors ben... euh... j'ai pas d'idée, moi...
Je m'en fous, tu écris un truc et c'est tout !
Bon ben... laissez des rewiews, et vous aurez le prochain chapitre la semaine prochaine... compris ?
Zora, t'es pas sensée menacer le lecteur (m'en fous).
--' Zora est incorrigible (c'est pour ça que tu m'aimes) ARRETE DE SQUATTER MON CLAVIER ! (j'fais c'que j'veux)
Allez, on vous laisse... à la prochaine ^^ (et n'oubliez pas... pas de rewiews, pas de chapitre !) (ARRETE DE MENACER LE LECTEUR !)
Signé : La folle et Zora (faudra que je te trouve un surnom)(Oskour)
