Sasori déposa quelques baisés sur la peau nue de l'épaule de son tendre amour. Ce dernier dormait encore, épuisé par la nuit qu'ils venaient de passer ensemble. Leurs corps s'étaient mélangés jusqu'à ce que d'épuisement, ils tombent tous deux de fatigue. Et maintenant, Deidara était lové contre le corps chaud de son petit ami. Ils étaient bien ainsi. Si bien. Mais le temps passait trop vite et il fallait déjà se lever. Sasori, voyant que les minutes s'écoulaient rapidement, prit l'initiative de réveiller la personne qu'il aimait le plus au monde. Il approcha doucement son visage de celui de son aimé et déposa ses lèves sur les siennes. En sentant celle-ci, Deidara, sourit et répondit à ce tendre baisé tout en ouvrant ses paupières pour laissé apparaître de magnifique yeux bleus océan.

Sasori : Bon matin.

Deidara : Bon matin Sasori.

Ils s'embrassèrent encore une fois puis se levèrent. Il était presque sept heure et demi et ils n'étaient toujours pas prêt. Ils se dépêchèrent donc de manger, s'habiller et prirent leur affaires pour le lycée. En chemin, pas une seule fois ils ne se regardèrent. Ils savaient très bien leur rôle et ils savaient aussi que si quelqu'un apprenait leur relation, ça en serait finit de la réputation de Sasori. Oui, cela était égoïste mais c'est la vie qu'ils avaient choisi pour le moment. Ne rien laisser paraître.

Ils arrivèrent alors chacun de leurs côtés au lycée, allant rejoindre leur bande respective. Comme chaque jour, ils allaient faire semblant de se détester alors que tout cela était faut. Ils allaient faire semblant de s'insulter, de se taper dessus. Tout ça pour quoi ? Pour une réputation à la noix.

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Deidara marchait dans les couloirs du lycée. Les cours de l'après midi n'avait pas encore débutés et il devait aller chercher ses affaires pour ses cours. Il longeait donc rapidement le chemin qui le mènerait jusqu'à son casier. Il l'ouvrit, prit ses choses et le referma. Puis, il partit en direction de sa salle de français, son prochain cour. Il entra dans la salle à la suite de ses camarades et s'assit à sa place habituelle. Une place auquel il était particulièrement attachée. Car de là, il pouvait observer tout le monde, sans que personne ne le remarque. Il pouvait tout particulièrement regarder Sasori.

Le cour se déroula dans le calme. Ce qui n'était pas courant quand la bande de Sasori était dans la même salle que celle de Deidara. Le blond trouvait sa étrange. A aucun moment, Sasori et ses soit disant amis n'avait essayé de les embêter. Cela l'avait beaucoup étonné. Pas qu'il aimait ce faire insulter en publique mais tout de même. Beaucoup de question lui tournait dans la tête suit à cela. Sasori avait-il dit qu'il ne voulait pas de problème aujourd'hui ou quoi ? Non, c'était impossible. Même si Sasori avait dit cela, quelque-uns les auraient embêter tout de même. Sasori n'était pas leur chef après tout.

Quand le cour fût finit, Deidara se leva et sortit de la classe sans attendre ''sa bande''. Il avait besoin de prendre l'air, seul. Il avait un agaçant mal de crâne. Il arriva dans la cour du lycée et s'installa contre un mur. De loin, il pouvait voir les différents clans du lycée s'installer à leur place habituelle. Mais ce qui le frappa le plus, c'est de voir ses amis ne pas venir le rejoindre. Mais que se passait-il aujourd'hui ? Rien n'était comme avant. Deidara ne comprenait pas. C'était incompréhensible à vrai dire.

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Ce matin là, Sasori et Deidara étaient donc arrivés au lycée comme à l'accoutumé. Cela leur pesait de plus en plus d'être séparé comme cela toute la journée. Tout ce qu'ils voulaient à présent, c'était être ensemble.

Konan : Deidara ? Tu m'écoutes ?

Deidara : Désolé Konan, je pensais à autre chose.

Konan : C'est ce que je vois.

Deidara : Tu voulais ?

Konan : Combien de temps encore comptes-tu rester là, dans ton coin ?

Deidara : Comment ça ?

Konan : Arrête de te cacher Deidara. Je sais très bien ce que tu ressens pour Sasori.

Deidara resta interloqué devant les propos de Konan. Comment savait-elle cela ? Comment avait-elle deviné les sentiments de Deidara a l'encontre de Sasori. Il était tellement concentré sur ses pensées qu'il ne vit même pas Konan s'éloigner pour aller rejoindre le reste de la bande. Konan avait tel voulu lui dire que à partir de maintenant, Deidara et Sasori ne devaient plus avoir peur de se montrer ? Non, ce n'était surement pas ça.

Le reste de la journée passa rapidement et Deidara préféra rester dans son coin. Il n'osait pas aller voir ses amis. Il n'osait tout simplement pas aller leur demander ce qui clochait. Pourquoi il était seul maintenant. Et il n'osait pas non plus demander comment Konan s'était aperçu de ce qui se passait entre Sasori et lui.

Les jours suivants ne furent pas mieux. Plus ceux-ci passaient et plus Deidara se sentait seul. Il ne pouvait voir Sasori que la nuit et cela le faisait souffrir. Il n'avait plus d'ami car ses derniers l'évitaient toujours. Mais aujourd'hui, Deidara avait pris une grande décision. Il irait voir son ancien groupe de camarades et leur parlerait en toute honnêteté. Après tout, c'était peut-être pour cela qu'ils ne lui parlaient plus. Et ce que Konan lui avait dit l'autre jour en faisait peut-être parti.

Il se leva alors du banc sur lequel il était assit et marcha jusqu'à Konan & Cie. Une fois arrivé à leur hauteur, il les regarda tous un à un. Il avait peur de leur réaction. Il avait peur du rejet que cela pourrait occasionner sur lui. Vraiment, il ne pourrait pas supporter que après leur avoir tout révélé, il l'abandonne. Il ne s'en remettrait jamais. Déjà qu'il ne pouvait pas voir Sasori quand il le voulait mais de là à tout perdre. Il en mourait surement.

Konan : Deidara ?

Deidara : Je n'en peux plus.

Pain : Tu te décides enfin à venir nous parler de toi et Sasori. Ce n'est pas trop tôt.

Deidara : Quoi ? Vous le saviez alors ?

Tobi : Tobi savait tout.

Deidara les regarda quelques instants sans vraiment comprendre ce qui lui arrivait puis se tourna vers la bande de Sasori qui se trouvait un peu plus loin dans la cour du lycée. Sasori était parmi eux, faisant de faux sourire à ses amis pour qu'ils ne se doutent de rien. Malgré ça, il capta pendant un instant les yeux de Sasori. C'était un regard qui se voulait désolé, malheureux. Qu'allait-il lui arrivé encore ? Quand Sasori faisait ses yeux là, en règle général, cela voulait dire que sa bande lui préparait un mauvais coup.

Ce mauvais coup se précisa d'ailleurs le soir même alors qu'il rentrait du lycée, seul. Il marchait tranquillement jusqu'à chez lui, les écouteurs enfoncés dans ses oreilles. Il ne faisait pas attention à ce qui l'entourait. Tout ce qui comptait pour lui, à l'heure actuelle, c'était de rentrer à la maison, retrouver son petit ami. Et c'est pour cela qu'il n'entendit par les rires, les pas et tout ce qui suivaient derrière lui. Il ne put sentir que des mains qui lui attrapèrent violemment les poignet et des personnes le pousser dans une ruelle isolée. Que lui arrivait-il ?

Garçon 1 : Tiens tiens, Deidara.

Deidara : Qu'est-ce que vous voulez ?

Garçon 2 : On trouvait que tu étais bien tranquille depuis quelques temps.

Deidara ne répondit pas. Il savait parfaitement qu'il n'était de taille face à Kisame, Hidan et Kakuzu. Il le savait mais il ne voulait pas se laisser faire. Et où était Sasori ? Pourquoi n'était-il pas avec eux ?

Hidan : Ce n'est pas la peine de chercher de l'aide. Personne ne viendra t'aider.

Deidara : Je vois ça.

[Deidara]

Je me dégageais tant bien que mal un bras et frappait Hidan au visage. Ce dernier ne pu évité le coup et se le pris directement dans la face. Alors que j'essayais de voir le résultat et frapper une nouvelle fois si possible, ils m'attachèrent les poignets très solidement. Tellement solidement que j'en saignais. Mes yeux croisèrent quelques secondes ceux de Hidan. Je pouvais y voir un regard sadique. La peur montait peu à peu en moi. Qu'allaient-ils me faire aujourd'hui ? Se limiteraient-ils aux coups ou bien iraient-ils plus loin ? Je devais bien me l'avouer, j'avais très peur.

Je pus sentir un premier coup venir se placer dans mon ventre, puis un second se loger dans ma jambe droite. Je reçu une multitude de coups en l'espace de quelques minutes. Je savais qu'ils défoulaient actuellement sur moi. C'était leur passe temps préféré il faut dire. Mais moi, j'avais mal, très mal. Et eux, ils rigolaient tout simplement de bon cœur de me voire souffrir.

Kisame : Bon, c'est tout pour aujourd'hui.

Kakuzu : On se casse Hidan.

Hidan me regarda une dernière fois, ce même sourire collé au visage, me donna un coup au dans la face et parti vers les deux autres. Ils m'abandonnèrent là, toujours les mains étroitement liés. Mes vêtements étaient déchirés et ensanglantés. J'avais mal partout mais il fallait que je lutte et que je trouve un moyen de libéré mes mains.

Au bout de quelques minutes, je réussis à défaire mes mains. Je saignais beaucoup au niveau de mes poignets mais je décidais d'y faire abstraction. Il fallait que je rentre avant que Sasori ne s'inquiète trop pour moi. Mais il faut dire que quand il me verrait, il ne pourrait que s'inquiéter. Je tentais difficilement de remettre bien mes habits. Avec mes cheveux, je tentais de cacher mon œil gauche boursouflé. Une fois cela fait, je partis en direction de la maison. J'avais besoin des bras de mon petit ami pour me réconforter. Je sentais déjà les larmes me piqué les yeux.

Alors que j'arrivais devant la maison, toutes les lumières étaient allumés par rapport à d'habitude. J'ouvrais doucement la porte. Sasori me sauta directement dessus. Un gémissement s'échappa de ma bouche. J'avais mal. En entendant cela, Sasori desserra son étreinte et me regarda de bas en haut. L'inquiétude se lisait dans son regard.

Sasori : Qui ?

Deidara : C'est rien Sasori. Rien du tout.

Sasori : QUI ?

Deidara : Je … C'est Hidan, Kakuzu et Kisame.

Sasori : … Quel bande de salaud.

Sasori prit doucement ma main et m'emmena dans la salle de bain. Il me retira délicatement mon t-shirt et observa mon torse. Je ne devais vraiment pas être beau à voir. Une légère grimace apparut d'ailleurs sur son visage. Il sortit de quoi désinfecter mes plaies. Une fois cela de fait, il me conduisit jusqu'à notre chambre. Je m'allongeais sur le lit. Sasori se posa près de moi et me prit doucement contre lui. Je ne mis pas longtemps à m'endormir. J'avais un drôle de sentiment. Le sentiment que demain, des choses allaient se régler. Que des masques allaient tombés. Il en était grand temps. Cela faisait trop de temps qu'ils devaient se cacher. Cacher leur amour.


Voilà la première partie de mon 3ème O.S.

J'espère qu'il vous a plus.

La seconde partie ne tardera pas.

Laissez-moi des Review s'il vous plait pour me dire ce que vous en pensez.

Bisous.