Salut, voici une nouvelle fic (qui, je le dis tout de suite, est déjà terminée, seulement, histoire de vous faire mariner, je ne le posterais pas en intégralité aujourd'hui ^^). Bon, je préviens tout de suite, si vous vous attendez à un truc joyeux c'est peut-être PAS (eh oui, j'avais oublié la négation, une bête faute de frappe, merci pour la remarque fortyforty) là qu'il faut chercher...
Disclaimer : Bon, comme d'hab', rien ne m'appartiens, tout est à Rick Riordan, excepté les idées présente dans cette fic qui sont elles de moi.
Tout ne se finit pas toujours bien...
Chapitre 1 : Plus jamais
Je m'appelais Persée Jackson, mais je préférais Percy. J'étais un demi-dieu, un fils de Poséidon. J'avais dix-huit ans. Et j'avais voulu faire le héros, une fois de plus, une fois de trop...
Physiquement, je m'étais toujours trouvé assez banal. Et c'était seulement après avoir eu seize ans et grâce à une poussée de croissance que je m'étais rendu compte que la gente féminine me trouvait pas mal. En fait, j'étais plutôt grand, la peau bronzé et assez musclé grâce aux années passées à m'entraîner pour rester en vie, enfin, pas non plus dans le genre Big Jim, ni beau gosse dragueur ou beau brun ténébreux...
Mes yeux étaient bleu-vert. Elle trouvait qu'ils étaient l'océan : souvent doux et apaisant mais pouvant être dangereux et dévastateur. Personnellement, je savais qu'ils étaient de la même couleur que l'océan, mais de là à dire qu'ils étaient l'océan... Enfin, tant mieux si ça lui plaisait. Elle était bien la seule à qui je voulais plaire.
Elle adorait aussi mes cheveux noir de jais qui, même si j'essayais pendant des heures de les coiffer, restaient toujours ébouriffés dans tous les sens. Elle disait qu'elle aimait aussi mon "sourire tordu" que je faisais quand j'étais gêné, inquiet ou que je venais de sortir quelque chose de particulièrement débile. Je devais le faire souvent. Tant mieux si tout cela lui plaisait, tant mieux si je lui plaisais, elle était bien la seule pour qui j'aurais sacrifié le monde, même sans mon défaut fatal... Qu'elle prenait tout, je voulais tout lui donner.
Comme je le disais, après mes seize ans, les filles avaient réellement commencé à me remarquer -enfin pour la plupart-, j'avais fait partie de ceux qui avaient sauvé l'Olympe, j'étais un fils d'un des trois grands et elles me trouvaient plutôt "mignon" -ce qui "ne gâchait rien à mon pedigree" selon certaines...-. Mais je ne m'étais rendu compte de ce dernier point que la fois où elle m'avait fait une scène car la plupart du bungalow d'Aphrodite et une partie des filles du camp (plus étonnamment quelques garçons...) me mâtaient lorsque je venais d'enlever mon tee-shirt à cause de la chaleur. Elle m'avait même dit : « Si tu remets pas illico presto ce tee-shirt, ça va mal aller pour toi, et pour elles », et moi avec la légendaire lenteur de mon cerveau je lui avais sorti quelque chose du genre « Hein ? » (brillant n'est-ce pas ?), ce qui l'avait fait exploser : « M'enfin, Percy tu te rends pas compte que pratiquement toutes les filles du camp sont en train de te mâter, les filles d'Aphrodite sont même en train de baver ! C'est carrément indécent ! Alors tu me remets ce tee-shirt, et en vitesse Cervelle d'Algues ! ».
C'était là que j'avais compris, elle était jalouse, mais quand je le lui avais dit elle m'a grommelé un truc du genre « N'importe quoi, tu prends trop tes rêves pour des réalités » tout en rougissant à toute vitesse. À ce moment-là, j'avais fait quelque chose de complètement débile et impulsif : je m'étais mis à sautiller autour d'elle en chantonnant « Mon Puits de Sagesse est jalouse ! ». Elle avait roulé des yeux devant ma bêtise monumentale puis m'avait lancé un regard noir tout en rougissant encore plus si possible lorsqu'elle avait remarqué que tout le camp, ou presque, pouvait nous voir et nous entendre. En croisant son regard j'avais aussitôt remis mon tee-shirt, je ne connaissais que trop bien son caractère, et sautiller comme un lapin shooté autour d'elle en se payant sa tête devant la colonie entière ne faisait pas partie des choses qu'elle adorait... Plusieurs filles avaient poussé un soupir, mais je ne les avais même pas regardé, et je lui avais dit doucement : « Tu sais 'Beth, c'est pas grave si tu es jalouse, c'est même plutôt mignon je trouve. (Elle avait essayé de m'interrompre, plus mortifiée que jamais, alors je m'étais empressé de continuer). Mais de toute manière, toutes ces filles je m'en fou complèt'. Je sais que je suis lent à comprendre car avant aujourd'hui je ne m'étais pas rendu compte qu'il y en avait autant qui espéraient sortir avec moi (fallait le faire, enfin j'étais comme ça...) mais ça ne change rien, tu es toujours la seule, et tu le resteras toujours, je te le promets. (Son regard avait changé, il était doux, et elle semblait plus calme qu'avant, mais il avait fallu que j'ajoute bêtement :) Euh, comme tu sais qu'aucune d'elle ne m'intéresse, est-ce que je peux enlever mon tee-shirt ? Il fait chaud. ». Elle m'avait regardé abasourdie, et c'était seulement maintenant que je me rendais compte du contraste avec ce que j'avais dit plus tôt... Heureusement, elle avait rigolé, m'avait pris par la main et puis m'avait soufflé : « Allez Cervelle d'Algues, on va se baigner puisqu'il fait chaud... Mais tu n'enlèveras ton tee-shirt que pour te baigner ! ». Et elle avait de nouveau rigolé. Dieux, son rire était vraiment le son que je préférais...
Tout cela me paraissait si loin, et pourtant, ça ne datait que de l'été après la victoire contre Cronos, avant qu'Héra ne m'ai enlevé. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas étés insouciants... Nous sourions beaucoup moins, et rions encore moins dorénavant. C'était comme si la guerre contre Gaïa nous avait enlevé quelque chose. Il fallait dire que craindre pour nos vies en permanence avait quelque peu effacé la capacité à s'amuser des petits riens...
Et moi qui avais pensé qu'on nous laisserait un peu tranquilles après avoir sauvé le monde le jour de mes seize ans, comme quoi la paix était de courte durée... J'avais été bête de penser qu'on pourrait profiter de la vie comme n'importe quels adolescents, nous étions des demi-dieux ! Et une vie de sang-mêlé était tout sauf une promenade de santé...
J'ai oublié de dire que nous étions en ce moment en train d'affronter Gaïa -la Titane Motte de Terre, ou la Reine Face de Vase, comme vous préférez- et ses armées.
Mon Puits de Sagesse était en train de protéger mes arrières, comme toujours, mais un Canadien requit soudainement toute son attention et je ne pu aller l'aider car Gaïa se dressa devant moi en même temps. Je la combattit du mieux que je pouvais mais je ne vis ma petite amie reculer vers notre lieu de combat à cause du monstre qu'au dernier moment ; à l'instant où Gaïa, avec un sourire machiavélique, profita du fait que mon Puits de Sagesse était à quelques mètres sur ma gauche et après avoir tué son adversaire jetait un rapide coup d'œil sur moi pour s'assurer que j'allais bien, ce moment d'inattention dont la titane se servit pour lancer une de ses armes dans sa direction. Quand je vis le couteau filer à toute vitesse vers sa gorge un cri surgit instinctivement de ma bouche :
« ANNABETH ! »
Elle me fixa, vit à mon expression que quelque chose n'allait pas, et regarda dans la direction de mon regard, mais au moment où j'avais vu l'arme filer vers elle je savais déjà qu'il était trop tard pour qu'elle bouge. Et à l'instant où j'avais crié, je m'élançais pour me placer sur la trajectoire de la lame. Je savais que j'allais y laisser ma peau car je n'avais plus la malédiction d'Achille, mais c'était Annabeth, et je ne pouvais pas la laisser mourir.
Annabeth venait de se rendre compte de ce que je venais de faire, mais c'était trop tard, la lame était presque sur elle quand j'avais sauté et je l'avais poussé vivement pour la mettre hors de danger. Mais moi, je n'avais plus le temps de m'échapper. Tant pis. La lame était à quelques centimètres de ma poitrine, je n'étais pas encore retombé au sol, le temps semblait s'étirer et je regardais fixement le couteau qui causerait ma mort.
Finalement, je ne tuerai pas Gaïa, je ne sauverai pas le monde une nouvelle fois avec les Sept, je ne grandirai ni ne fonderai une famille avec Annabeth. Je n'entendrai plus jamais son rire, ni ne verrai la lueur qui dansait dans ses yeux lorsque nous étions ensembles, ou son sourire, je ne sentirais plus la douceur de ses lèvres contre les miennes ou la chaleur de ses bras qui chassaient à eux seuls n'importe lesquels de mes peurs et cauchemars, aussi girly que cela puisse paraître... Tant de souhaits, de rêves, d'espoirs qui partaient en poussière l'espace d'un instant. Tant de regrets aussi. Tout ça pour en arriver là...
Tout était floue, derrière moi Annabeth se relevait, elle criait mon nom et courait vers moi. Une petite voix que j'aurais voulu chasser répéta dans ma tête « trop tard » sur un air à la fois cynique et mélancolique. Je m'appelais Percy Jackson, surnommé Cervelle d'Algues, j'avais dix-huit ans, j'aimais Annabeth Chase plus que ma vie et j'allais mourir.
Bon, voilà le premier chap', le suivant devrait être posté d'ici la fin de la semaine (samedi surement).
J'espère que vous avez apprécié, n'hésitez pas à envoyer des reviews !
