Mon très cher lecteur,

Je n'ai pas pu me retenir. Je sais que d'habitude je fais un effort pour garder un rythme égal et ne publier qu'un samedi sur deux, mais là j'ai commencé cette série un peu particulière et je me sentais toute seule ce soir et franchement je me suis dit que tu comprendrais. ^^

Alors voilà le premier mini-chapitre de cette série de 221B, je t'explique le principe : chaque chapitre fait 221 mots très exactement, et se termine par un mot qui commence par B. Il me faut rendre à César ce qui est à César, et en l'occurrence remercier la brillante Atlin Merrick de m'avoir donné envie d'écrire dans ce format !

Bref. Les chapitres de cette petite série seront postés hyper-irrégulièrement, au gré de mes humeurs et de mon temps libre. Et je la continuerai aussi longtemps que j'aurai l'envie et l'inspiration.

Mais sur ce et sans plus te faire attendre, je te laisse à ta lecture !

John avait toujours espéré que Sherlock, une fois libre d'exprimer ses sentiments, serait plus tendre que ne le promettait son attitude hautaine envers les étrangers. Et c'est pour cette raison qu'il ne poussa rien, qu'il ne demanda jamais, laissant Sherlock venir vers lui comme une abeille vers une fleur gorgée de soleil et lourde de pollen…

Il était loin de s'imaginer que le détective serait aussi câlin.

Pas un jour ne passait sans que Sherlock ne lui murmure un mot d'amour à l'oreille, discrètement, doucement, sans prêter plus d'attention que cela à un public éventuel.

Pas un jour ne passait sans que Sherlock pose sur John cet étrange regard, mélange de fierté et d'affection, et qui disait « je t'aime » dans un murmure des yeux.

Pas un jour ne passait sans que Sherlock ne prenne la main de John dans la sienne, l'enveloppant tendrement entre ses longs doigts minces dans un geste irrésistiblement naturel.

Pas un jour ne passait sans que Sherlock ne l'embrasse, plusieurs fois, délicatement et silencieusement, ou bien passionnément et fiévreusement, ses lèvres réclamant et marquant et déclarant.

Et pas un jour ne se passait sans que John ne monte à la fin de la journée les escaliers de Baker Street en sachant qu'un certain détective aux boucles folles, sitôt la porte passée, lui ouvrirait ses bras.

Ok, bon, « bras » n'était pas un mot excessivement original, mais hey, c'était mon tout premier essai… j'espère quand même que ça t'a plu. ^^

Et rappelle-toi : les reviews, c'est de l'amour. Genre, sérieusement. Une review, même toute simple, ça peut vraiment illuminer une journée.

Voudras-tu bien illuminer la mienne ?