Titre : Pour des aveux

Auteur : Gwenetsi

Statut : Complète

Série : N.C.I.S.

Saison : Courant saison 10 puisque l'histoire se passe pendant l'automne 2012.

Résumé : Un marine est retrouvé mort et tout dérape. Pour sauver l'un des siens, Gibbs doit obtenir des aveux. Mais la personne en salle d'interrogatoire n'est pas un suspect ordinaire. La raison ? Elle le met en échec. Et jamais, de mémoire au NCIS, cela ne c'était produit. Jamais ! Entre l'absence de preuves, de mobile et "son" silence, l'équipe n'est pas au bout de ses peines. En fait, rien n'est simple dans cette histoire, surtout depuis la disparition d'Abby !

Disclaimer : L'univers et les personnages de N.C.I.S. ne sont pas ma propriété.

Note de l'auteur : Voilà deux mois que le début de cette histoire est écrit et je me décide enfin à le poster (j'en ai aussi, et surtout, l'occasion). Cette fois, Tony n'est pas au centre de l'intrigue, Gibbs est mis en échec par un suspect, Abby a disparu et je reviens aux sources de la série avec une enquête sur la mort d'un marine en point de départ. Avouez que ça vous change ! Pour le reste : surprise !

À noter pour ce chapitre : Bien qu'il soit noté « Chapitre 1 », il s'agit évidemment d'un prologue. Je fais ça pour qu'il n'y ait pas de décalage de chiffre entre ma numérotation et celle imposée du site. C'est plus simple lors du postage, ça m'évite les erreurs.

AIPM : Je ne crois pas que les crises seront nombreuses lors de votre lecture, mais l'effet de surprise sera là en revanche. Je l'espère en tout cas.

Bonne lecture à tous !


Pour des aveux

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La vérité existe, on n'invente que le mensonge.

Georges Braque

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J'ai dit des vérités aux hommes ils les ont mal prises je ne dirai plus rien.

Jean-Jacques Rousseau


Chapitre 1 – La guerre

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Le silence dans la pièce était de glace.

L'affrontement immobile valait toutes les batailles.

Les deux regards se fusillaient plus efficacement que de véritables armes.

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Le premier était bleu, presque gris.

Il exprimait la dureté.

Il promettait le pire à son vis-à-vis si le statu quo persistait.

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Le second était vert, presque kaki.

Il n'était qu'assurance.

Il certifiait une résistance future à l'autre quelle que soit la technique utilisée.

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L'un avait la couleur d'un ciel d'orage.

L'autre de la forêt se préparant à subir son assaut.

Une nouvelle bataille approchait. Comme celles des deux derniers jours, elle n'aboutirait à rien. L'attaquant finirait par regagner son terrain, rejoignant ainsi les siens. L'autre se renfermerait davantage sur ses positions, élevant des barricades toujours plus hautes.

Et la guerre se poursuivrait.

Car un cessez-le-feu était impossible, impensable même. L'autre ne pouvait pas gagner, ne devait pas gagner. Pas tant qu'ils n'auraient pas retrouvé le membre de leur famille capturé par l'ennemi. Pas tant qu'ils n'auraient pas les aveux sur le meurtre qui les avait conduit ici. Pas tant qu'ils ne sauraient pas pourquoi elle avait fait ça.