Bonjour a toutes et oui je suis enfin de retour sur , je retente l'aventure avec vous et j'ai décider de ne pas priver certaine de mes lectrices pour quelques rageuse alors me voici.
Je réécrit comment ? Je fais un chapitre de Son Paysage créa son coeur ensuite un de Bad Romance ainsi de suite deux fictions par deux pas tout en même temps. Avec mon boulot et mon déménagement ça ferait beaucoup trop.
Résumé :
Son paysage créa mon coeur !
Edward est un paysagiste talentueux. Son but, être reconnu pour son travail et non son passé.Il travaillera d'arrache-pied pour pouvoir y arriver. Lorsqu'un jour il croisera la route d'une certaine Isabella Swan, fille d'un riche homme d'affaires récemment décédé. Isabella, impressionnée par le fabuleux travail d'Edward, l'aidera dans son aventure. Mais aura-t-elle remarqué l'homme qu'est vraiment Edward plutôt que son travail ?
Chapitre 1
Snow Patrol - Run
PDV d'Edward
Aujourd'hui j'avais énormément de chance, aucun nuage gris, c'était mon jour de chance alors autant en profiter tant que je le pouvais. Je m'installai sur un rebord en béton au bord du lac et sortis mes affaires. Mon carnet à dessin ainsi que mes crayons et tout le reste de mon matériel nécessaire.
Je dessinais tout ce que je voyais, le pont au loin fait de pierres, les arbres sur le côté gauche et vers le pont, d'immenses sapins hauts de plus de deux mètres. Je vis également des montagnes en arrière-plan, le tout se reflétait dans l'eau. Je prenais le temps qu'il me fallait et me laissais souvent entraîner par ce que je faisais, ne prêtant jamais attention à l'heure. Je lançai des coups de crayon par ci, par là, tout en sachant ce que je faisais, rien n'était fait au hasard. J'entrepris tout d'abord de dessiner les contours des montagnes, du pont, des arbres, du lac et terminer les détails de tout le paysage.
Mon téléphone se mit à sonner lorsque je mis la touche finale à mon dessin, ma signature. Je regardai alors celui qui venait me déranger : Emmett, mon frère.
« - Oui Emmett, pourquoi tu viens me déranger, je suis en plein travail. »
« - Edward, il est midi bordel, tu viens manger quand parce-que moi je t'attends depuis un moment et je suis avec Alice, donc ne la fais pas trop attendre ou elle va t'en vouloir », rit-il
« - D'accord, je ne veux pas m'attirer les foudres de ta copine ça va aller. J'arrive d'ici une dizaine de minutes, le temps de tout ranger et de venir en voiture, on se retrouve où ? », le questionnai-je
« - Comme d'habitude, au restaurant « Le Royal » ça te va ? »
« - Oui ça me va parfaitement, à tout de suite et dis à Alice que je suis vraiment désolé. »
Je raccrochai, remis mon portable dans la poche de mon jean et rangeai mes affaires dans mon sac de sport noir. Je filai vers ma vieille voiture, dont je n'osais même pas dire la marque mais bon tant pis : une veille Chevrolet rouge qui avec l'âge avait viré orange.
Je m'installai dans ma voiture, tout en posant mon sac sur le siège passager, je démarrai et partis. En route pour le fameux restaurant, beaucoup trop chic pour mon pauvre petit compte en banque. J'arrivai devant le restaurant, il restait une place de parking libre, je m'y garai. Décidément, j'avais beaucoup de chance, ça n'allait certainement pas durer. Je pris mon sac, à l'intérieur j'avais un cadeau pour Alice. J'espérais qu'elle allait aimer, bon ce n'était pas un vêtement mais je faisais ce que je pouvais pour lui faire plaisir, je l'aimais bien et elle rendait Emmett heureux.
Je rentrai à l'intérieur, j'étais vêtu d'un jean bleu foncé avec un léger trou au genou droit, ce qui était fait exprès, un tee-shirt blanc et un grand manteau marron, alors tout de suite on vous demandait si vous aviez réservé pourquoi j'avais l'air d'un sdf ? Non j'en étais pas encore à ce point là, même si j'admirais les sdf, ils ont du courage de vivre à l'extérieur dans des températures glaciales. Une fois que l'hôtesse d'accueil eut compris que j'étais sur la liste, elle accepta de me laisser passer et d'aller rejoindre Emmett et Alice. Cette dernière me sauta dans les bras et je la serrai bien volontiers, tandis qu'Emmett me donna une tape virile dans le dos.
« - Je suis content de vous voir vous deux, vous m'avez manqué », leur avouai-je.
« - C'est de ta faute aussi, on n'a pas idée de disparaître dans la nature pendant des mois », m'engueula Alice.
« - Désolé mais vous savez ce que c'est, quand je commence à bosser je ne m'arrête pas et je continue de chercher des paysages jusqu'à ce que quelqu'un me réveille », rigolai-je.
« - Ce que tu peux être rêveur Edward, tu devrais aussi passer voir ta mère, elle se fait un sang d'encre pour toi. »
« - Je n'y manquerai pas, au fait Alice j'ai un petit cadeau pour toi. » J'ouvris mon sac et pris le cadeau que j'avais à l'intérieur. « Tiens ouvre-le, ce n'est pas grand-chose mais ça me fait plaisir de te l'offrir. »
Elle s'installa sur sa chaise et ouvrit son cadeau, elle resta là, sans bouger.
« - Euhhh... je suis désolé, ça te plaît pas ou je suis trop nul... », commençai-je.
« - Non mais tu rigoles j'espère, c'est magnifique Edward, j'adore, comment tu as pu le faire ? »
« - Ben, j'ai volé une photo à Emmett. »
Je lui avais offert un portrait d'elle, encadré dans un cadre marron à fleurs, le dessin avait été réalisé par mes soins, heureusement qu'Emmett avait une photo d'elle et que j'avais pu lui voler parce-que sinon j'aurais jamais pu le faire. »
« - Non t'es sérieux, tu m'as piqué une photo ? Mais j'ai rien vu, dis-moi comment t'as fait ça pourrait me servir. »
« - Même pas en rêve Em' et puis t'avais juste laissé ton portefeuille sur la table, j'en ai profité tout simplement et puis on va dire que tu n'es pas très vigilant », lui révélai-je.
« - Je te jure que tu vas me le payer Edward », me menaça-t-il.
Un serveur vint nous interrompre :
« - Vous avez fait votre choix ? Madame ? Messieurs ? »
« - Euh... alors attendez voir, pour moi ça sera une salade au thon », lui répondit Alice.
« - Pour moi des raviolis aux champignons », lui dis-je.
« - Et moi, je voudrais une côte de porc avec des frites puis des pommes dauphines », répliqua Emmett.
Le serveur nota le tout sur son carnet et repartit avec de gros yeux suite à la commande d'Emmett
« - Emmett mais t'es pas possible, je te jure que si tu continus je vais finir par te mettre au régime mon bébé », le menaça Alice.
« - Mais mon p'tit lutin, j'ai besoin de forces moi pour pouvoir bien grandir et devenir un homme fort », lança Emmett.
« - Emmett t'es pas possible, t'as 26 ans, t'es plus un gamin j'te signale et Alice, je parie que le matin il boit encore du Gervais comme les enfants ? », demandai-je.
« - Oh mais quand le matin il n'a pas son Gervais ou son Actimel, monsieur nous fait une crise, c'est de pire en pire je te jure. »
« - Hey mais... Oh ce n'est pas vrai d'abord et puis c'est bon le Gervais et l'Actimel ça me permet de garder la forme. »
« - Ok c'est bon, on a compris je crois Emmett, t'as besoin de ta boisson énergisante pour bien commencer le matin », rigolai-je.
Le serveur nous interrompit en venant nous apporter nos plats commandés quelques minutes plus tôt, Emmett commença à dévorer son plat des yeux, ce n'était pas possible cet homme n'était pas humain.
« - Emmett, comporte-toi comme il faut, t'es plus un gamin », le gronda Alice.
« - Désolé chérie mais j'ai faim moi et puis après le sport qu'on a fait, je dois reprendre des forces mon amour. »
« - Bon sinon, changeons de sujet. Et toi Edward, qu'est-ce que tu deviens ? T'as beau être mon beau-frère ça fait un moment que je ne t'ai pas vu », me demanda Alice.
« - Oh tu sais moi, la routine. Quand je ne dessine pas, je voyage pour trouver quelque chose à dessiner, tu sais le dessin c'est ma vie. »
« - Donc en gros, tu fais toujours des trucs de gonzesse ... AIEEE mais Alice pourquoi tu m'as frappé ? »
« - Tu sais très bien pourquoi, ce que fait ton frère n'est pas un truc de gonzesse comme tu dis, ce qu'il fait est magnifique il a un talent incroyable pas comme toi qui te prélasses toute la journée sur le canapé. »
« - Ouais d'accord j'ai compris? Ed, donne-moi ton astuce pour faire craquer les filles ? »
« - oh tu sais avec les filles, je n'ai pas de succès puis même les gens me voient comme un bon à rien, un menteur alors... »
« - Mais arrête un peu de dire n'importe quoi. Tu es un Cullen mon frère alors remonte la tête et regarde droit devant toi. »
« - Ouais, bon faut que je finisse vite, j'dois filer j'ai un rendez-vous », leur mentis-je.
Je les aimais plus que ma propre vie mais je ne voulais pas m'étaler sur ma vie, j'en avais honte, personne ne voulais m'engager, ou plutôt me faisait confiance par rapport à mon passé. Mais malgré ce qui m'était arrivé, j'allais m'en sortir même si je devais me battre pour ça.
Une fois mon repas terminé, je me levai, embrassai Alice et Emmett, pris mes affaires et partis à ma voiture. Je redémarrai sans savoir où aller. Je roulai peut-être des heures ou des minutes je ne sais pas mais tout ce que je savais c'était que j'étais au milieu de nulle part, je ne connaissais pas cet endroit, c'était peut-être un domaine ? Un château ? J'en savais rien mais tout ce que je voulais à cet instant, c'était dessiner cette merveille. Je me garai sur le côté et pris mon matériel.
Je pris la décision de rentrer, après tout, il avait l'air d'être désert et un château comme celui-là, ça fait rêver. Il était immense, je dirais plus de cinq mètres de haut, le toit bleu foncé, absolument magnifique. Si ma mère était là, elle aurait eu une crise cardiaque. Je contournai le château et tombai amoureux de l'arrière de cette sublime demeure. Je m'assis dans l'herbe et dessinai ce que je voyais, c'est-à-dire, l'arrière du château avec ses escaliers en colimaçon, son allée interminable, ainsi que l'immense arbre derrière le balcon. Je repris les détails des escaliers et décidai de m'attaquer à la fontaine à quelques mètres des escaliers. Elle formait un cercle en colimaçon elle aussi.
Puis je m'attaquai aux détails qu'il y avait aux alentours, des graviers, la pelouse, les arbres... Au moment où j'allais mettre la touche finale à mon dessin, je vis une jeune femme dans l'allée, magnifique. Elle regardait loin devant elle, dans ses pensées, les cheveux au vent. Son parfum arriva directement à mon nez, elle sentait le freesia.
Je décidai d'ajouter cette déesse à mon dessin, ce qui le rendrais encore plus magnifique. Une fois fait, je fus satisfait de mon travail. Je ne voulais pas bouger de peur de briser ce moment mais ce fut elle qui le fit. Elle tourna la tête dans ma direction et me vit. ET MERDE, je suis dans la merde, je commençai à prendre mes affaires et j'allai m'enfuir quand mon travail s'envola et comme par hasard jusqu'à ses pieds. Elle le rattrapa avant que le papier ne s'envole à nouveau. Saleté de destin je te hais, maintenant j'étais bien obligé d'aller la voir pour le récupérer ou je m'enfuyais en lui laissant ce que je venais de dessiner il n'y a pas si longtemps. Je pris la première option. Bon Edward le trouillard, tu te casses, ce n'est pas le moment. Elle s'avança vers moi et leva la tête de ma feuille :
« - C'est vous qui avez fait ceci ? », me demanda-t-elle en désignant mon piteux dessin.
« - Hummm ... Oui c'est moi. Je suis désolé d'avoir pénétré chez vous sans votre accord mais je croyais que personne ne vivais ici », lui révélai-je.
« - Oh ce n'est pas grave au contraire, personne ne vient ici. Je suis toute seule maintenant alors quelqu'un qui vient dessiner ça me va, surtout si ce quelqu'un dessine aussi bien que vous », me sourit-elle.
« - Oh, heu... merci beaucoup, ça me fait plaisir que vous aimiez. »
« - Je voudrais vous poser une question, comment vous appelez-vous déjà ? », me questionna-t-elle.
« - Oh désolé, je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Edward, Edward Cullen, oui allez-y je vous écoute. »
« - Le dessin, c'est une passion ou un métier ? »
« - Oh ben en fait, j'aimerais vraiment que ça soit mon métier mais comment dire, je cherche actuellement un employeur », lui révélai-je.
« - ça vous dirait de rentrer boire un verre, on pourrait en parler tranquillement ? » me demanda-t-elle.
« - Euh... vous êtes sûre ? Je ne veux pas vous déranger. »
« - Si je vous le propose, c'est que vous ne me dérangez absolument pas » me répondit-elle.
Je la suivis jusqu'à son salon, plus j'avançais dans cette demeure plus je me sentais comme dans un film. Ce ne pouvai pas être réel qu'une jeune femme comme elle puisse posséder ce merveilleux château. Elle me dit de me mettre à l'aise, je retirai ma veste et m'assis dans la cuisine, pendant qu'elle allait me chercher une limonade. Une fois qu'elle fut de retour, elle posa ma boisson en face de moi sur la table tandis qu'elle se mit à siroter la sienne.
« - Bon alors où en étions-nous ? Ah oui... alors comme ça, vous cherchez du travail ? »
« - Euh... c'est un peu ça oui », lui répondis-je en commençant à boire ma boisson.
Elle se mit à réfléchir intensément, je le vis au froncement de ses sourcils. Elle était vraiment belle, même en réfléchissant. Elle était d'une beauté surnaturelle, je l'épiais sans honte jusqu'à ce qu'elle me lâche comme une bombe :
« - Que diriez-vous si je vous engageais ? »
J'attends donc vos impressions bon ou mauvaise.
Que pensez vous qui va se passer pour la suite.
Rendez vous au prochain chapitre bisous et a bientôt.
Mélanie Pattinson