Mon cher Gaius,
Quand je suis arrivé à Camelot, c'était dans l'espoir de trouver des réponses à mes questions. Pourquoi les gens d'Ealdor ne m'aiment pas ? Pourquoi ai-je ces pouvoirs ? A quoi sont-ils destinés ?
Mais j'ai trouvé plus que ça. En arrivant à Camelot, j'ai trouvé un confident, un guide, un père. J'ai trouvé un sens à ma vie, à mes pouvoirs, vous m'avez aidé à me sentir quelqu'un, pas seulement un idiot. Vous m'avez guidé sur la bonne voie, d'autres n'ont pas eu cette chance, vous m'avez aimé comme votre propre fils, m'avez protégé au péril de votre vie. Puis j'ai trouvé Arthur…mon destin, il m'a rendu meilleur, et moi aussi je crois que je l'ai rendu meilleur. Je n'oublierais jamais toutes ces années à son service, mes pics acerbes et sarcastiques à son égard, mais combien j'étais fier de lui, j'ai accompli une partie de mon destin en le protégeant au péril de ma vie jusqu'à ce qu'il devienne roi, j'ai accompli ma tâche : celui de protéger et de servir le plus grand roi que cette terre aura connu.
Mais j'ai failli à ma tâche ultime. La magie n'a pas sa place à Camelot, Arthur m'a rejeté comme Uther a rejeté la magie, et j'ai le cœur brisé, j'ai perdu mon seul ami, mon destin, ma foi, ma raison de vivre.
C'est pour cela que je ne reviendrais pas à Camelot, je ne le peux pas, risquer de perdre la tête, être condamné par mon destin, c'est au dessus de mes forces. Alors je vous dis adieu mon cher ami, ne soyez pas triste, prenez soin de Guenièvre, de Camelot, de Arthur et gardez en mémoire tout nos bons moments.
Je vous aime tous
Adieu
Merlin
