Bonjour à tous !

J'espère que vous avez passé de bonnes fêtes !

Bon voilà mon premier chapitre de ma nouvelle fic.

Ce chapitre n'est pas formidable mais il met en place la fic et présente nos petits personnages !

Bonne lecture


Juste ensemble

Chapitre 1

POV Esmé

Cela faisait 6 ans que mon mari m'avait abandonné.

Jour pour jour.

Il était parti. En me disant « Je suis trop jeune, je veux m'amuser ! »

Puis plus un mot. Me laissant moi et nos deux enfants. Emmett avait 3 ans à l'époque. Et moi j'étais enceinte de 3 mois.

Trop tard pour avorter.

Et surtout impossible.

J'aime mes enfants. Plus que tout. Certes être enceinte à 19 ans c'est jeune.

Mais j'avais de la détermination. Et puis j'avais déjà un travail. Mon père m'avait foutu à la porte à 15 ans. Parce que je refusais d'épouser l'homme qu'il m'avait choisi.

Mais grâce à la tante d'une de mes amies, j'ai pu bosser dans son magasin. Et depuis je suis devenue sa meilleure employée.

Décoratrice d'intérieur.

J'avais rencontré Anthony en bossant dans la maison de ses parents.

Puis Emmett est arrivé.

Imprévu. Mais je l'aime.

Puis Edward, 3 ans plus tard.

Imprévu aussi. Mais je l'aime aussi.

Anthony parti, me voilà seule pour assumer mes responsabilités.

Et mes deux garçons ont été autant touché par l'absence de leur père. Emmett est souvent en colère. Edward souvent plongé dans la musique.

J'ai 27 ans et voir mes amies heureuse avec leur compagnons me donne envie d'être aimée. Mais il faut croire que mes enfants font fuir les hommes.

Ils fuient tous dès qu'ils le savent.

Je pousse un soupire.

Être triste ne sert rien. Ressaisie-toi ! Me sermonnais-je. Mais bon, comme chaque 14 février depuis 6 ans je suis incapable de penser à autre chose.

Je soupire et me lève de mon bureau pour ranger un dossier.

La porte s'ouvre.

Je me retourne. Un homme blond d'une trentaine d'année se tient. Il est très beau.

Je m'avance.

-Bonjour. Bienvenue Chez Déco-Clearwater. En quoi puis-je vous aider ?

Je lui serre la main. Sa main est chaude.

-Euh…oui, j'aimerai améliorer mon jardin. Lui donner un coup de jeune.

Il semble mal à l'aise.

-Bien sûr ! Voulez-vous qu'on ne s'occupe que de votre jardin ou bien d'autre pièce de la maison ?

-Du jardin…pour le moment.

-Très bien. Quand être vous libre. Afin que je puisse évaluer l'ampleur des travaux ? Je finis ma phrase en lui faisant un sourire.

L'homme semble déstabilisé.

-Euh…si vous n'avez rien de prévu, maintenant.

-D'accord ! Allons-y.

J'attrape mon sac ainsi que mon manteau. Et ferme la boutique. Sue, ma patronne, est sur un autre chantier. Et Heidi, l'autre employée, est entrain de rénover la maison d'un client.

-Je prends ma voiture et je vous suis.

Il hoche la tête et grimpe dans une voiture noire. Belle voiture ! Pensais-je.

Je grimpe alors dans ma petite voiture et le suis. Il quitte Port-Angeles pour prendre une petite route à travers la forêt. Puis, il ralenti et c'est à ce moment que j'aperçois sa maison. Le devant de la maison est magnifique. Lumineuse. C'est le mot qui me vient à l'esprit avec toutes ses baies vitrées.

Il grimpe les escaliers et entre je le suis.

-Vous avez une magnifique maison.

-Hum…merci. Il est gêné. C'est adorable.

Il traverse le salon et je vois des jouets d'enfants traîner au sol.

-Désolé. Souffle-t-il. Ce n'est pas rangé.

Je souris.

-Ce n'est rien. Je sais ce que c'est. Mes deux fils sont infernales quand il s'agit de jouer.

Pourquoi je lui dis ça ?

Il me regarde un moment sans rien dire avant de simplement hocher la tête.

-Le jardin est par-là.

Contrairement au reste de la maison, le jardin est…sombre et délaissé. Il y a juste une balançoire près de la terrasse. Les herbes sont hautes. Les arbres vraiment touffus. Et les parterres de fleurs sont sans vies.

Je sors une feuille du dossier.

-Bien, je pense qu'il faut déjà refaire la terrasse. Avec du bois. La pierre s'épuise et je pense ça peut faire un rappel avec les marches d'entrée.

-Vous remarquez tout. Souffle-t-il.

-C'est mon job ! Je lui souris encore.

Cette fois ses joues rougissent.

-Ensuite. Tentais-je de reprendre. La balançoire il faudrait la déplacer vers le fond du jardin. Et même si je suis pour l'écologie, il faut enlever des arbres. Je pourrais les replanter plus loin. Murmurais-je pour moi-même.

-Quand au fleurs…

-N'y toucher pas.

-Pardon ?

-Je ne veux pas que vous touchiez aux fleurs.

-Je…Enfin il faudrait peut-être juste leur redonner un coup de jeune. Et puis les déplacer un peu parce que, elles prennent…

-Je vous interdis d'y toucher ! Gronde-t-il.

J'ouvre la bouche sous le coup de la surprise. En colère, il est vraiment terrifiant. Je me sens totalement pétrifiée.

-Je voulais juste vous donner mon avis. Soufflais-je.

-Votre avis ne m'intéresse pas ! Siffle-t-il.

Je mords la lèvre. C'est la première fois qu'un client me parle de la sorte. Depuis que mon père m'a chassé de chez moi sous la fureur, c'est la dernière fois qu'on m'avait parlé ainsi. Et je dois dire que je suis resté très sensible à toute colère. Les larmes me montent aux yeux.

-Bien, si mon avis vous intéresse, vous savez où nous trouver. Dis-je la voix nouée. Puis je me précipite jusqu'à ma voiture.

Je n'avais qu'une envie rentrer chez moi et serré mes enfants. Mais hélas, je devais attendre 16h. Mes bout choux sont à l'école.

Ce n'est qu'une semaine plus tard que cet homme refit son apparition à la boutique.

J'étais concentrée sur les maquettes qu'Heidi m'avait donné. Elle hésitait sur les plans de la salle de bain.

-Bonjour. Souffle la voix.

Je relève la tête mais mon visage se ferme immédiatement.

-Bonjour.

-Euh…J'ai besoin de votre avis. Dit-il doucement.

J'acquiesce.

-Et de vous parler.

-Installez vous.

-Non. Chez moi. s'il vous plaît.

-Euh…c'est à dire que là j'ai beaucoup de boulot.

-Ce soir.

-Euh…non je n'ai pas de baby-sitter pour mes enfants et…

-Venez avec eux.

-D'accord.

-20h ?

-20h.

Puis il sort.

-Non ! Mamaaaannnn ! Je veux regarder la télé. Ya un épisode de pokémon !

-Emmett ! Grondais-je.

-Maman ! Je suis assez grand pour rester tout seul.

-Non, Emmett. Tu as peut être huit ans mais tu es encore un enfant pour t'occuper d'Edward. Tiens mon chéri met tes chaussures. Demandais-je à Edward.

-Mais Edward aussi, il veut voir pokémon ! Tente Emmett. Hein, Eddie ! Il pose son bras autour des épaules de son frère.

-M'appelle pas Eddie ! Crie Edward. Edward fronce les sourcils en essayant de faire son lacet.

-Okay, Edward ! N'es-ce pas que tu veux voir Pokémon ?

Edward lève ses yeux vers son frère. Emmett ouvre grand ses yeux pour tenter de lui faire comprendre de dire oui. Puis Edward me regarde.

Moi je fronce les sourcils pour qu'il dise « non ».

Edward navigue sa tête entre nous deux.

-Je veux voir Pomékon !

-Pokémon. Répète Emmett.

-Bien essayer les mecs mais non. Bon donne moi ton pied toi. Dis-je à Edward en voyant le lacet. Il soulève son pied et je le pose sur ma cuisse pour faire son nœud. Je fais l'autre.

-Merci maman. Aller vos manteaux. En voiture.

Emmett grommelle.

-C'est parce que t'aime pas Pokémon.

-Exactement !

J'attache Edward alors qu'Emmett grimpe en voiture.

Je me mets au volant et je vois Emmett bouder. Je n'aime pas quand mon fils me fait la tête.

-Emmett. S'il te plaît. Le monsieur chez qui ont va a des enfants. Peut être qu'ils aiment Pokémon ? Tentais-je.

-Tu crois ? demande-t-il avec espoir.

-Je ne sais pas. Il faudra leur demander. Tu me fais un sourire, maintenant.

Emmett approuve et me fait un grand sourire qui me réchauffe le cœur.

-N'oubliez pas d'être poli.

-Oui maman. Dit Emmett.

Je tourne mon regard vers Edward que je tiens dans mes bras. Il semble hypnotisé par la maison.

-Edward ?

-Il est gentil le monsieur ? demande-t-il inquiet.

-Je ne sais pas mon ange. Je ne le connais pas. Je viens parler travail.

Edward hoche lentement la tête tandis que je frappe à la porte.

Quelques secondes plus tard la porte s'ouvre sur mon client…et sur son fils. Aussi blond que son père. Il doit avoir le même age qu'Edward.

-Bonsoir.

-Bonsoir. Il ouvre la porte afin de nous faire entrer.

Je dépose Edward qui vient se cacher dans mes jambes.

-Voici, Emmett et Edward.

-Lui c'est Jasper. Et ma fille, Rosalie est entrain de préparer la pièce à télé. Jasper tu veux bien conduire Emmett et Edward là-haut.

Le petit hoche la tête avant de grimper les escaliers. Emmett attrape la main d'Edward et tout les deux suivent Jasper.

-Il est adorable. Dis-je à mon client. Il vous ressemble beaucoup.

Un éclat de tristesse passe dans ses yeux.

-Ce n'est pas vrai. Murmure-t-il plus pour lui même que pour moi. Puis il dit plus fort.

-Venez, allons boire un verre. Il m'invite dans le salon et serre un verre de vin. Je ne me suis pas présenté. Carlisle.

-Esmé.

Nous trinquons doucement puis Carlisle repose son verre sur la table.

-Je voudrais m'excuser pour vous avoir parler de la sorte la dernière fois. Je…vous dois des explications.

-Non. C'est bon. Le plus important c'est que vous vous excusiez. C'est vrai que…

-Ma femme est morte. Me coupe-t-il.

J'écarquille les yeux face à sa révélation.

-Ma femme est morte à la naissance de Jasper, il y a quatre ans, et ses fleurs c'est tout ce qu'il me reste.

Je pose mon verre sur la table toujours surprise.

-C'est faux ce que vous dîtes-là.

Carlisle ne répond pas.

-Sans doute votre femme aimait son jardin mais il y a vos deux enfants. Jasper et..Rose ?

-Rosalie.

J'hoche la tête.

-Oui, Rosalie. Tout les deux existent grâce à votre femme.

J'attrape sa main alors qu'une larme glisse sur la joue de Carlisle.

-Je ne suis pas psy mais faire appelle à mon entreprise pour rénover votre jardin est un grand pas.

Carlisle se met à rire à travers ses larmes.

-C'est ce que mon psy m'a dit.

-Ah ba vous voyez ! M'exclamais-je. Vous savez votre parterres, je n'y toucherais pas. Je vais juste l'arroser tout les jours. Pour qu'il reprenne des couleurs.

Carlisle me serre la main.

-Merci Esmé.

-Ce n'est rien.

-Non, au contraire c'est beaucoup. Me sourit-il.

Puis nous avons continuer à parler. J'ai appris qu'il était chirurgien à l'hôpital de Port- Angeles. Que ses enfants étaient à l'école de North-school. Les miens sont à South-school. Nous avons ris. Et puis préparé le dîner pour nous tous. J'ai vu sa fille. Une adorable petite fille de 6 ans. Blonde aussi. Elle et Emmett riaient beaucoup alors qu'Edward et Jasper observaient.

Puis nous sommes repartis.

En me couchant ce soir là, j'ai pensé à Carlisle. J'ai surtout rêvé de lui.

Et plus les jours passaient plus mon béguin grandissait pour lui. Lorsque les travaux ont commencé, je passais plus de temps que nécessaire chez lui. Il m'invitait à mangé pour mon plus grand bonheur. Nos enfants sont vite devenu amis. Jasper et Edward toujours ensemble. Et Rosalie et Emmett toujours…à se chamailler.

Je me sentais si bien avec lui. Bien sûr je lui ai raconté mon passé. Quand je me suis retrouvé à la rue, ma grossesse à 19 ans puis à 22 ans, ma rupture avec Anthony.

Il m'a dit qu'il admirait mon courage.

J'avais l'impression que mon cœur allait exploser ce-jour là.

Puis un jour, le chantier pris fin.

Je ne voulais pas me sentir triste mais c'est plus fort que moi. Je me rappelle avoir pleuré toute la soirée.

Mais quel ne fut pas ma surprise en le voyant arrivé le lendemain pour remettre à neuf le séjour et les deux salles de bain.

J'étais heureuse. Vouloir passer du temps avec lui.

Mais encore une fois, fin mai, deux mois après le début des travaux, s'en était fini.

Il m'invita même à célébrer sa chez lui.

Les enfants étaient en haut. Nous étions entrain de boire un verre dans son nouveau canapé.

-Esmé. Je me sens bien avec toi. Dit-il soudainement sérieux.

-Moi aussi.

-Je sais que la mère de mes enfants, est encore présente dans mon cœur mais il y a assez de place pour toi aussi.

Je ne disais rien. J'écoutais et je comprenais. Carlisle attrape mon verre et le dépose sur la table basse.

-Tu es une merveilleuse personne. Et si douce. Son souffle se répercutait sur mes lèvres.

-Je t'aime beaucoup, Carlisle.

Je le vois sourire doucement. Sa main se pose sur ma joue et nos lèvres se rencontrent. Ses lèvres sont si douces et si chaudes. Mon cœur explose dans ma poitrine.

Et j'ai comme l'impression que ce n'est pas qu'un simple baiser. C'est bien plus.

POV Carlisle.

J'avais croisé Esmé a plusieurs reprises. J'observais cette femme qui m'attirait. Elle m'attirait beaucoup trop.

Pourtant Claire était encore présente en moi. La maison me rappelait tout elle.

Et c'est une ou je rêvais. Elle est apparu dans mon rêve et m'a dit d'avancer.

Le lendemain je suis entré dans la boutique. Elle était si belle. Son sourire était éblouissant.

En refaisant ma maison, je faisais disparaître ma vie avec Claire et je m'imaginais à construire un petit cocon avec Esmé.

Lui parler de ma femme m'avait fait du bien. Etre avec elle me faisait du bien.

Esmé est une femme extraordinaire. Elle a un grand cœur. Je ne comprends pas comment cet Anthony a pu l'abandonné.

Elle aime ses enfants plus que tout et je crois qu'elle aime aussi les miens.

Alors quand je l'ai embrassé, cela me paraissait si naturel. Mes lèvres ont vraiment leur place sur les siennes.

Les semaines passaient et on se sentait si bien ensemble. Mon cœur s'emballait s

C'est avec joie que je l'ai invité le soir pour fêter l'anniversaire de Rosalie.

-Tu sembles fatigué. Me dit-elle alors que je suis appuyé sur le canapé.

-Je le suis. Les copines de Rosalie sont des vraies pipelettes.

-Il n'y avait pas de garçons.

-Tu rigoles. A cet age là, c'est nul les garçons. C'est ce qu'elle m'a dit. Tant qu'elle pense, ça me va parce que je sais que ça ne va pas durer.

Esmé passe une main entre mes sourcils.

-Papa Carlisle est inquiet. Ris-t-elle.

-Tu n'as pas de fille, tu ne peux pas comprendre. Dis-je en posant ma main sur mon front de façon théâtrale.

-Laisse ma poupée ! S'écrie Rosalie en haut. Puis j'entends le rire d'Emmett.

Ces deux là sont comme chien et chat. Un coup ils ne s'entendent pas du tout et parfois ils ne peuvent pas se séparer.

On entends des bruits de pas dans l'escalier et Edward et Jasper apparaissent. Edward tenant la main de mon fils. Mon fils a des petits yeux.

-Carlisle, Jasper a mal à la tête.

Oh

Je me lève et le prends dans mes bras. Je pose ma main sur son front. Il est brûlant.

-Je vais chercher à boire Jazzy. Tu reste là.

Je pose mon fils sur la canapé et je vais dans la cuisine chercher un médicament pour mon fils.

Lorsque je reviens, je me fige sur place. Esmé est assise sur la canapé, mon fils dans ses bras et Edward à côté observant la scène.

-Tu as mal ailleurs qu'à la tête ? Lui chuchote-t-elle en caressant son front.

-Je sais pas… ça me gratte un peu partout.

Je me ressaisis et avance.

-Tiens Jasper. Bois-ça. Jasper attrape le verre que je lui tends et le bois.

-Il m'a dit que ça le gratter. Me souffle Esmé.

-Fais voir ton ventre mon chéri.

Jasper lève son tee-shirt et je soupire.

Super.

-Mon chéri, il va falloir éviter de te gratter. Tu as la varicelle. Esmé, tes fils….

-Ils l'ont eu. Ne t'inquiète pas.

Jasper a les larmes aux yeux.

-Mais ça gratte… souffle-t-il.

-Moi je l'ai eu ! S'exclame Edward. Regarde.

Edward place sa main devant le fils de mon fils.

-Tu vois la marque là. C'est parce que je me suis trop gratté. Et faut pas. Sinon t'en aura partout ! Maman, elle m'avait mis des gants autour des mains et quand se me grattait, eh ben je les mouillais et après c'était moi qui était mouillé.

Edward éclate de rire suivi de Jasper.

-Mais là je suis fatigué. Souffle mon fils. Es-ce que tu me prêter ta maman, pour lui faire un câlin.

-Ba oui.

-Merci.

Jasper se cale contre la poitrine d'Esmé. Je la regarde et ses yeux brillent. Je crois que les miens aussi. L'absence de Claire se fait cruellement sentir dans les moments de faiblesse. Je m'installe à côté d'Esmé. Edward vient prendre place sur mes genoux. Je le laisse faire.

Lui aussi a besoin d'un présence paternel.

-Carlisle ? M'appelle Edward.

-Oui ?

-T'es médecin ?

-Oui.

-Pourquoi t'a pas inventé un truc qui soigne les boutons ?

-Tu sais moi je suis chirurgien, je soigne les gens de leur bobo. J'invente rien du tout.

-Oooh. Il semble déçu. Puis il me regarde de nouveau. Tu sais c'est pas grave. C'est bien quand même. Parce que dans ma classe ma copine Bella, elle arrête pas de se faire des bobos et une fois elle est revenu, elle avait des points…des points…

-De suture ?

-Voilà.

-Comment s'appelle ton amie ?

Je vois Edward rougir.

-Bella Swan.

-Je la connais. Elle est maladroite.

-Oui mais elle est gentille.

-Oui très gentille.

-Et très jolie.

Edward rougit encore plus. Mais il ne dit rien. Je souris. Il est adorable.

L'été approchait et comme chaque année, j'envoyais mes enfants chez leurs grands parents.

Les parents de Claire.

Edward et Emmett restaient ici.

Esmé ne prendrait des vacances qu'au mois d'Août.

Et moi aussi.

Ma douce avait engagé une baby-sitter pour s'occuper de ses fils durant le premier mois.

Le deuxième mois j'embarquais Esmé et ses fils en vacances.

Bonjour la Californie. Nous avons loué une petite maison en bordure de plage. Emmett était dans tous ses états. Bon c'est vrai que Los Angeles est une ville très excentrique. Alors lorsqu'on se baladait à Venice Beach, on croisait souvent des femmes à la poitrine un peu trop développées. Emmett avait les yeux grands ouverts à chaque fois.

J'aimais passé du temps avec les fils d'Esmé et je crois que c'était réciproque. Emmett voulait souvent jouer avec moi. Il aimait se battre. Je voyais qu'Esmé rayonner sur la joie de leur enfants et sur notre amour.

Oui je l'aimais. Je lui avait dit un mois plutôt.

Un mois plutôt. Notre première fois ensemble.

Faire l'amour avec elle était merveilleux. Et là, même si nous l'avons fait toute la nuit la veille . Je n'étais jamais rassasié avec elle. Et là j'avais vraiment envie.

Elle est entrain de faire la cuisine. Avec son short. Cela l'a rend magnifique. Je m'approche d'elle et embrasse son cou. Mes mains viennent encercler sa taille et je me colle à elle.

Un sifflement se faire entendre de sa bouche en même temps elle se tends.

-Qu'es-ce qui t'arrives ?

-j'ai les fesses qui chauffe.

-T'es sérieuse ? m'exclamais-je en riant.

-C'est pas drôle Carlisle. J 'ai changé de maillot de bain sauf que j'ai oublié de mettre la crème solaire sur cette partie là. Et là sa fait vraiment mal.

J'embrasse sa joue.

-Aller viens. Tu as de la chance d'être avec un médecin, j'ai toujours une trousse de secours.

Je la tire vers notre chambre.

-Installe toi sur le ventre et retire ton bas.

-Sérieusement ?

-Esmé, je t'ai déjà vu nue. Soupirais-je en attrapant la crème et en me plantant face à elle.

-Très bien.

Puis elle plante son regard dans le mien et de manière très sensuelle elle retire son short puis son maillot de bain.

Elle le fait exprès j'en suis sûr !

Puis lentement elle s'allonge sur le ventre. Sa peau est doré sauf sur ses fesses. Elles sont rouges vif. Wahou vive le coup de soleil.

-Je vais y aller doucement. Je m'installe sur ses jambes et avec douceur j'applique la crème. Je l'entends inspirer profondément.

Ouais les brûlures sa fait mal.

Une fois fini, j'embrasse le haut de ses fesses. Pour une femme de 27 ans et qui a eu deux enfants, Esmé est magnifique.

-Ce soir pas de folie.

-Mmm…dommage avec tout ce que tu m'a fait hier soir.

-Esmé, ça ne m'aide pas !

Elle ris. Et se redresse pour venir m'embrasser.

-Je t'aime. Me glisse-t-elle avant de m'embrasser tendrement. Même après 5 mois de relation, ses lèvres ont toujours la même saveur. Et nos bouches s'épousent à merveilles comme nos corps.

Les vacances prenaient fin. Et après deux mois sans voir mes enfants, j'allais les voir. Esmé était resté à la maison préparant le repas.

J'attendais à l'aéroport.

Puis soudain je sens quelqu'un me rentrer dedans. C'est Jasper. Il m'a foncé dedans.

-Papaa !

Je le prends dans mes bras.

-Ho ! qu'es-ce que tu es bronzé ! Et tu as les cheveux longs.

-Papy a dit que c'est comme les cow-boys.

-Les cow-boys ont les cheveux longs ?

-Ouais. Ils sont cools.

Je l'embrasse tendrement.

-Où est ta sœur.

-Elle pousse le chariot !

-Et tu l'as laissé seule ?

-Elle est forte.

-Ouais mais un cow-boy n'abandonne jamais une lady.

Jasper fronce les sourcils réfléchissant à ce que je dis. Je secoue la tête amusé par mon fils et me dirige vers les portes où les voyageurs. Rosalie se tient près du mur avec le chariot. Elle est bronzée aussi et ses cheveux se sont éclaircis.

-Rose !

Son sourire s'agrandit.

-Papa ! Elle aussi se jette dans mes bras.

-Tu es belle.

-Merci.

-C'était bien ces vacances, alors ? demandais-je en attrapant le chariot.

-Ouais ! J'ai fais du cheval tous l'été. Et Jasper s'est amusé avec la nièce des voisins. Maria.

-Elle est jolie. Dit simplement mon fils.

-Jolie ?

Il hoche la tête.

-Et toi tes vacances papa ? Tu étais avec Esmé.

-Oui, on est allé à la mer avec ses fils.

-Esmé ! S'écrie Jasper.

-Oui ! Elle est à la maison avec Edward et Emmett.

-Ouais ! S'écrie Jasper alors que Rosalie souris doucement.

POV Esmé

L'école avait repris. Edward avait sa rentré à l'école et il adorait lire. Il me disait que c'était un jeu. C'est vrai que pour lui c'était simple. Emmett avait eu beaucoup de mal. D'ailleurs l'école n'est pas son truc. Il n'aime pas ça. Sauf le sport. Là il est doué.

-Applique-toi quand tu écris Edward.

On était entrain de faire ses devoirs. Ouais lire c'est facile, écrire l'est moins.

Mais il s'applique. Il tire la langue lorsqu'il se concentre.

-Non mon chéri. Hibou prend un « X » et non un « S » au pluriel.

-C'est bizarre.

-Je sais.

Il attrape le blanc dans sa trousse et rectifie son erreur.

-Voilà ! S'exclame-t-il heureux.

Un an que je sortais avec Carlisle.

Et il m'avait préparé une surprise.

Un magnifique week-end. Rien que tout les deux.

Dans le Montana.

J'avais demandé à mon amie Sue de garder mes enfants et ceux de Carlisle.

Le paysage était magnifique. La chambre était sublime. Et surtout être avec lui était incroyable.

Sa bouche effleure mon oreille. Je sens des frissons me parcourir. Sa main se pose sur ma hanche et l'autre sur mon cou. Je ferme les yeux de bonheur.

-Esmé. Chuchote-il dans mon cou. Je veux te demander quelque chose.

J'ouvre mes yeux et le regarde. Il semble inquiet.

-Je t'aime et j'aimerais faire un pas en plus avec toi.

Je le regarde sans rien dire. Attendant qu'il continue.

-J'aimerais qu'on vive ensemble. Que tu viennes t'installer chez moi. Comme tu as remarqué j'ai refait certaines pièces de la maison selon tes goûts. Et si tu es d'accord, je vais faire la propre chambre de tes fils.

Un sourire naît sur mes lèvres. Je sens mon cœur exploser.

-Oui je veux. Je me jette sur ses lèvres. Carlisle ris face à mon empressement. Mais bien vite nous nous retrouvons nus. Nos corps brûlant sous la main et la bouche de l'autre.

J'allais vivre avec l'homme que j'aime.

POV Emmett.

Quatre ans était passé depuis que ma mère avait rencontré Carlisle. Et ma mère n'avait jamais été aussi heureuse. Elle rayonnait. En plus j'adorais Carlisle. Je le considérais un peu comme mon père.

Même s'il ne l'était pas.

C'est comme Jasper, c'est mon deuxième frère. En plus il était proche d'Edward. Déjà rien que pour leur â a neuf ans et Jasper 8 ans.

Et puis Rosalie…Non Rosalie c'est pas ma sœur. On se dispute souvent. J'aime bien l'énervé. Elle est drôle.

Et même si elle n'a que 10 ans, elle est jolie. Puis je sais que à chaque fois qu'elle part chez ses grands-parents au Texas, elle revient de plus en plus…jolie.

J'étais installé dans la cuisine à observer la feuille que j'avais dans mes mains.

Chaque année, mon collège organisait une fête de fin d'année. L'année dernière, je n'avais pas pu participer parce que mes parents…enfin, ma mère et Carlisle se sont mariés.

Mais cette année j'allais y participer. Toute la famille viendrait. Mais il y avait un jeu qui avait attirer mon attention et qui me perturbait.

La chasse au trésor : père fils.

« Dommage que tu es pas de père, Emmett ! J'aurai bien aimé me battre contre toi ! » M'avait dit mon pote Justin Newton.

Carlisle n'est pas mon père. Son nom de famille c'est Cullen. Et le mien Masen.

Je sens mon cœur se serre.

Ya des moments où Carlisle j'aimerais l'appeler « papa. »

Parce qu'après tout mon père a abandonné ma mère et Edward et moi par la même occasion.

J'ai des amis, où leur parents sont divorcés et leur père, hé bien il les voit.

Alors, ce type nous a laissé tomber.

Je serre mon poing furieux. A chaque fois que je pense à lui, j'ai envie de tout casser. Et là ça n'y manque pas. J'envoie valser un verre qui se tenait là. Ainsi que la panière contenant tous les fruits.

Je pousse un cri de rage.

J'en ai marre !

Marre de souffrir ainsi !

Marre d'être jaloux de mes amis.

Je fous un coup de pied violent dans un des tabourets.

Carlisle et ma mère en courant dans la cuisine. Jasper sur leur talons.

-Emmett ! Qu'es-ce qui se passe ? S'écrie ma mère.

Elle tente de s'approcher de moi, mais je suis trop enragé.

-Me touches pas ! J'en ai marre !

Je sens des larmes couler sur ma joue.

-Tu en as marre de quoi, mon chéri.

-Mais de lui ! Il…Aaaahh ! Je donne un violent coup de poing dans le mur. J'entends Jasper sursauter.

A travers mes larmes, je le vois s'accrocher à la jambe de ma mère. Jasper était petit quand nos parents se sont mis ensemble, alors c'est un peu sa mère.

Je donne un coup de pied dans un meuble.

-Emmett ! Calme-toi mon grand.

C'est la voix de Carlisle. Il essaye de s'approcher de moi. Ses mains sont situées devant lui comme pour m'apaiser.

Et dans un élan, je me jette dans ses bras et le serre très fort.


Voilà !

J'espère que vous avez aimé ?

Un petit commentaire ? lol

Bisou !